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| | Hyperius | |
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Invité Invité
| Sujet: Hyperius Jeu 12 Avr 2018 - 11:57 | |
| Bonjour, et voici donc mon premier chapitre, je sais qu'il est très court et peut être qu'il finira fusionné avec le second, dont il faut que je retravaille la scène de dialogue ( elle ne me satisfait pas vraiment dans l'état actuel, mais je le posterai sûrement demain si quelqu'un est intéressé.) Bonne lecture à vous ! les commentaires et questions sont la bienvenue. ( puisque c'est ... un peu le but de mettre quelque chose sur ce forum ^^') -------- - Spoiler:
# Chapitre 1
La pièce était sombre. A l'intérieur, un homme dans la cinquantaine, cheveux et courte barbe blanche, se réveillait alors qu’un rai de lumière émanant d’une fenêtre aux rideaux entrouverts réchauffait ses paupières. Il ouvrit péniblement les yeux, le sang tambourinant contre son crâne. la douleur était insupportable. Il parvint cependant, cette fois-ci, à rester éveillé. Il était dans un lit aux draps blancs et propres. « Une chambre d’hôpital, se dit-il. Pas encore. Pas déjà ! ». Les pensées fusaient dans sa cervelle, incapables de se former complètement, toujours enchaînées, impossible de les organiser. Il voulut appeler une infirmière, quelqu’un, sans trouver le bouton d’appel. L’esprit parasité par la douleur, il se leva tant bien que mal. Où était-il ? Peut-être avait-il eu une nouvelle crise, s’était évanoui et avait été transporté à l’hôpital. Ça n’était jamais arrivé auparavant, pas aussi violemment. Peut être la maladie avait elle progressé.
Il y a une dizaine d’années, il avait perdu quelque peu de sensibilité dans la main droite. Il n’avait jamais su si l’accident qui avait détruit son fourgon en était la cause, mais c'est alors qu'avait commencé sa longue série d’allers et retours à l’hôpital.
Il s’approcha de la porte, les jambes faibles. Il l’ouvrit, dévoilant un couloir de marbre peu éclairé donnant sur une série de portes. La lumière provenait d’en bas, où menait un escalier. Il appela de nouveau quelqu’un, mais personne ne répondit. Il avait du mal à se maintenir éveillé. Tenté de retourner se reposer, il ne pouvait néanmoins rester ici sans savoir où il était. Le mal de tête semblait s’apaiser peu à peu alors qu’il décidait d’explorer ce lieu à la recherche de quelqu’un. L’étage d’abord, mieux valait ne pas raviver la migraine en changeant d’altitude. Avait-il été drogué ? Se demanda-t-il soudain. Non, son esprit semblait s’éclaircir à mesure que diminuait la douleur. La drogue aurait duré plus longtemps. Probablement.
Il s’approcha de la première porte à proximité. Ouverte, elle aussi. Elle donnait sur une pièce similaire à sa chambre, où reposait un lit vide. Était-il seul ici ? Cela n’avait aucun sens. La porte suivante menant encore à une pièce identique sans âme qui vive, il décida malgré tout de se risquer à descendre. Ses yeux étant désormais habitués à la légère obscurité ambiante, il remarqua qu’aucune des portes ne sortait du lot, ne semblait mener dans un bureau de quelque sorte que ce soit, et aucune décoration n’ornait les murs. Les hôpitaux ont du carrelage, de la peinture, non pas du marbre. Où était-il ? Il portait ses propres vêtements. Non pas une chemise d’hôpital, mais un vieux jean, et un t-shirt noir datant des années 80 marqué d’un très élégant « That Rocks ! » coloré. Son appréhension grandissait alors qu’il entamait sa descente. L’escalier descendait en colimaçon pendant quelques mètres avant de laisser apparaître un grande pièce au plafond haut, éclairée par ses larges fenêtres. L’endroit ressemblait à un atelier futuriste tel que l’aurait imaginé Jules Verne, où de grandes machines cuivrées semblant parfois à moitié construites crachaient de la vapeur - ou d’autres, plus petites, étaient éparpillées sur divers établis accompagnées de cristaux lumineux.
Un bruit retentit soudain. Un bruit de porte qu'on ouvre! Quelqu'un approchait. Il se cacha, paniqué, derrière la construction la plus proche. Une mauvaise cachette, se dit-il. Mais d'où il pouvait plus ou moins voir ce qui se passait. Le cœur battant, les secondes qui passèrent semblaient éternelles. Alors qu’il avait jusqu’à présent cherché quelqu'un, il n'était désormais plus si sûr de lui. Il avait dû être enlevé et emmené dans cet endroit étrange. Un individu arriva dans la salle. Il ne pouvait voir son visage, lorgnant la scène depuis sa cachette de fortune. Il portait en main des sacs remplis et traversa tranquillement la pièce vers une armoire, devant laquelle il posa les sacs avant de commencer à ranger le contenu de l'un d'eux. Lorsqu'il eut finit, il s'affaira près d'un établi proche de l'armoire. Il commença ensuite à se rapprocher de la planque puis, au grand soulagement de l’homme dissimulé là, bifurqua dans un autre direction. Afin de le suivre depuis sa cachette, notre homme consentit à bouger légèrement pour mieux voir. Son pied heurta un petit tuyau cuivré fit retentir un léger bruit. Il retint son souffle, essayant d'être le plus silencieux possible. Par chance, l'individu ne semblait pas l'avoir remarqué. il était occupé à ranger le contenu du second sac dans divers tiroirs d'un grand bureau, face à l’une des fenêtres. Avant même qu'il n'eut le temps de s'estimer heureux, l'autre prit la parole: "Peut-être souhaiteriez-vous un thé ? "
Dernière édition par Aruzeus le Mar 5 Juin 2018 - 17:39, édité 4 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Hyperius Lun 16 Avr 2018 - 2:00 | |
| Et voici la seconde partie, pour ceux que ça intéresse. à peu près l’intégralité de ce que j'ai écrit actuellement, tout ce qui fait partie du chapitre 3 n'est pas encore bien fixé, et à chaque lecture les phrases qui sont sensé l'être me supplient de les retravailler. Bonne lecture, n'hésitez surtout pas à mettre un commentaire, poser une question, etc ! - Parties 2 et 3:
# Chapitre 2 Gatto m’a offert ce carnet. Je soupçonne Mohana d’en avoir eu l’idée, mais il a sûrement voulu me remettre lui même. Je pense m’en servir pour prendre des notes sur me monde qui m’entoure, leur culture et leur étrange « religion magique » – à défaut d’un meilleur mot. Ils m’ont offert aussi l’une de ces pierres, mais je n’ai encore rien inscrit dessus. Pas encore de bonne idée. Je verrai plus tard.*** Après quelques secondes de silence, toujours en rangeant ses affaires, il reprit: « Content que vous soyez réveillé. J'avais peur que vous restiez étendu sur ce lit pendant une nouvelle semaine. » Il parlait vite, avec un accent fort prononcé. Il regarda dans la direction de l’abri - "Ou avez-vous peut-être faim ? " Ses lèvres bougeaient de manière étrange. Et les paroles résonnaient comme depuis l'intérieur de sa tête. Alors qu'il essayait de donner un sens à cela, son ventre répondit à sa place. - "Allons sortez de là, je ne vous veux pas de mal. Je suis le docteur Saxio-mikaelis. Sax, si vous préférez." S'extirpant de derrière la machine, notre homme avança, hésitant : - Heu... oui. Je veux bien un thé. Je suppose. - Excellent. Je prépare ça tout de suite." répondit le docteur. Remarquant que l'homme fixait ses lèvres avec interrogation, il continua: - "Oh, navré pour ça, mais je doutais que vous puissiez parler notre langue, ce serait un bien étrange hasard. C'est très pratique pour discuter avec ces marchands étrangers, même si la traduction reste parfois approximative. – Il pointa du doigt un bracelet, que son « patient » n’avait pas remarqué jusque là – Je vous montrerai, un de ces jours. » Le bracelet ne pesait presque rien, et était composé d’une fine lanière de cuir, accompagnée d’une sorte de perle bleutée, du même type que les appareils dispersés dans la pièce arboraient. « Je vous en prie ne restez pas debout, prenez une chaise" continua Sax en débarrassant le bureau de divers papiers et objets étranges, souhaitant mettre son interlocuteur à l’aise. "Je vous l’apporte très vite !" finit il en partant dans l'autre partie de la pièce.
Une fois debout à coté de l’engin, notre homme s’approcha de la chaise tirée et s'assit, sans réellement savoir s'il pouvait faire confiance à l'homme en face de lui. Personnage qui lui semblait finalement plutôt amical. - « Alors, mon cher Rucks, comment vous sentez vous ? Oh, j'espère que vous ne m'en voulez pas de vous appeler ainsi. "C'est Rucks" C'est bien ce qui est marqué sur votre habit, n'est-ce pas ? Navré, je n'ai aucune mémoire en ce qui concerne les noms. Et c'est plus flatteur que Numéro 12, n'est-ce pas ? - Numéro 12 ? Qu’est ce que vous me racontez, bordel ? Je suis où, là ? Et je m’appelle … Il fut incapable de prononcer son nom, ses souvenirs semblaient s’envoler à mesure qu’il tentait de se remémorer quoi que ce soit. La panique continua de monter. Les battements de son cœur s’accélérant, il ne put que bégayer, l’effroi prenant le pas sur ses pensées. - D’accord, d’accord. Gardez votre sang-froid, s’il vous plaît. Votre confusion est des plus compréhensibles, mais je vais tout vous expliquer. Je vous en prie, buvez tant que c’est chaud, cela devrait calmer votre migraine. Comment dire … Vous … comment formuler cela. C’est toujours compliqué. Vous êtes l’un de mes sujets expérimentation. Vous étiez jusqu’alors dans l’une de mes simulations, d’où j’espérais tirer une solution pour guérir notre monde. Et c’est généralement le moment où les choses commencent à se gâter … - À se gâter ?! Est ce que vous vous foutez de ma gueule ? » Il se releva, éjectant la chaise en arrière : « Une simulation ? Vous me prenez réellement pour le roi des cons ? Où m’avez vous emmené ? » - Je vous prierais de ne point vous énerver, restons courtois s’il vous plaît. Je n’ai pas le choix, vous savez ? La guerre se prépare au dehors, vous savez ? Non, vous l’ignorez. J’ai eu beaucoup de mal à vous amener ici. - La guerre ? Qu’est ce que vous me racontez ? Arrêtez vos conneries, Sax. Je rentre chez moi » répondit il en se levant subitement. - « Conneries ? Je suis un martyr, ne me manquez pas de respect, numéro 12.» Soudain, le sol se déroula sous ses pieds, le monde basculait. « Le thé. Bordel. » Sa vision se troublait, et un choc retentit. Une vive douleur au crane. « La magie, cher Rucks. La guerre pour la magie ». De toute sa hauteur, le visage ferme de Sax le regardait sombrer, armé d”un regard condescendant. Et le monde devint ténèbres .
Il s’éveilla dans la chambre blanche. Il était attaché aux poignets. « Merde. Ce type est cinglé. » Une chaîne liant de lourdes sangles de cuir étant prise dans les barreaux du lit, ses main étaient bloquées. Il tira sur ses fers, provoquant un grand bruit qui résonna dans tout l’étage. La porte était ouverte. Par chance, le cadre du lit avait bougé, il ne devait pas être si solide. Il appela, sans réponse. Le taré avait dû s’absenter. Il tira, encore et encore afin de faire céder le lit. L’un des barreaux fini par casser, laissant plus de liberté à ses poignets emprisonnés. En vitesse, et dans l’espoir d’être libre avant le retour de Sax, il tenta de libérer l’un de ses poignets. Ses mains tremblaient, et la sangle glissa plusieurs fois de ses doigts avant qu’il ne réussisse. Il libéra ensuite la seconde main, et se tira du lit en toute hate. Et maintenant, devait-il sortir par la porte, ou tenter par la fenêtre ? Elle n’était pas si haute, mais un sol rocailleux l’attendait en bas. Fermant la porte, contre laquelle il déplaça le lit, il utilisa la chaîne ainsi que les draps, les attacha ensemble pour s’en servir de corde de rappel, et démarra sa descente. Si le cordage le permettait, il serait libre d’ici peu de temps. Ses poignets brûlaient, tirer ainsi avait peut être été la seule solution, cependant la descente en était rendu plus douloureuse encore. Ses muscles n’étaient plus aussi forts qu’autrefois, mais il tiendrait bon. Plus que quelques mètres à devoir descendre la paroi lisse, pourvu que le tissu soit assez solide. Puis vint le moment de sauter : la corde était trop courte pour l’amener au sol. Quatre mètres. Il sentait que ses genoux allaient en pâtir. Pour peu qu’il ne soit pas forcé de s’échapper en courant, il était sauf.
Son genou droit craqua à l’impact, mais la douleur était supportable. Il découvrit alors le paysage qui s’étalait autours de lui. l’endroit maudit avait été construit au pied d’une montagne, à l’orée d’une grande forêt descendant sur une vaste plaine. Où était il ? Cela ne ressemblait à aucun lieu qu’il connaissait. L’air était frais, et le climat doux.
#Chapitre 3
Il marcha au travers de la forêt pendant deux, peut être trois heures quand il dut finalement se reposer. Cette marche forcée lui avait été pénible au vu de sa précédente chute, et l’adrénaline une fois retombée lui rappela qu’il n’était plus si jeune. Il continua de marcher malgré la douleur sourde, voulant mettre le plus de distance possible entre lui et ce savant fou qui l’avait enlevé pour ... on ne sait quoi.
Ayant jugé qu’il était risqué de suivre le chemin menant au manoir de peur de croiser son ravisseur, il avait pensé couper à travers la forêt espérant tomber sur une quelconque ville, quelqu’un pouvant l’aider à rentrer, et pouvoir prévenir les autorités. Malheureusement les choses en avaient décidé autrement, et il n’avait toujours croisé personne. La fin de l”après-midi approchait, et il préférait éviter de passer la nuit dehors.
La forêt était composée d’arbres divers, et le soleil couchant filtrait à travers le feuillage. Le sol quant à lui était jonché de feuilles colorées, et de plantes qu’il n’avait jamais vues.
Il continua de marcher dans le bois silencieux, et finit par trouver un étroit chemin de terre qu’il suivit pendant quelques heures. L’age et la nuit noire finirent par avoir raison de lui, et il s’écroula contre un arbre, épuisé.
Dernière édition par Aruzeus le Mar 5 Juin 2018 - 17:41, édité 4 fois |
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