Acta est Fabula

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Salut Plumage!

En voyant que tu avais posté quelque chose, je me suis dit que j'allais y jeter un œil et que je commenterais plus tard, mais comme ton texte est court (il tient d'ailleurs plus du prologue que du premier chapitre), autant donner mon ressenti à chaud!

Déjà, quel plaisir de voir l'évolution de ton style. Ton texte est bougrement bien écrit, notamment la première partie, immersif à souhait. Je n'ai donc rien à redire sur la forme.

Sur le fond, deux petites remarques:

- "Pourquoi l'avoir emmenée, elle" Comment sait-il qu'elle a été emmenée, il a juste entendu son cri. Si elle a été attaquée par une bête sauvage par exemple, le mot ne convient pas vraiment.
- "Le chuintement d'une lame que l'on tire de son fourreau le tire de sa torpeur." => Pourquoi sortir une lame si c'est seulement pour assommer le garçon? Quand on sort une arme, c'est pour s'en servir il me semble.

Voilà, hâte de voir ce que tu proposes en suite.

A tantôt!

Merci beaucoup Tassa, ton retour me fait chaud au cœur !
Bien vu pour la seconde remarque, c'est vrai que ça ne fait pas sens, heureusement que tu es là pour l'avoir remarqué
Pour la première je vais essayer de trouver mieux !

Hello Hello c'est l'heure du commentaire ^^

Citation :

Un cri qui fend la nuit comme un sabre fend la chair, net et tranchant. Impitoyable. Le hurlement transperce le ciel tranquille, déchire le voile de silence, s'élève haut dans les airs avant de retomber tel un soufflet au sol.

Je trouve ce tout magnifiquement bien écrit

Tassa a écrit:

Comment sait-il qu'elle a été emmenée, il a juste entendu son cri.

Je n'avais pas compris que c'était le cri de Calypso. Je pensais que c'était un cri comme ça et que c'était ce qui avait réveille Orion. Mes excuses >.<

Citation :

Et surtout, pourquoi ? Pourquoi l'avoir emmenée, elle ? Pour aller où ?

Si on reprend ce que dit Tassa, on pourrait penser que c'est quelque chose de courant. Orion pourrait émettre plusieurs supposions sur le fait qu'elle n'était plus dans le lit.

Il n'y a pas de remarque à faire sur l'écriture puisque tout est bien écrit. Les phrases s'enchainent merveilleusement tels les notes d'une partition. J'ai hâte de lire la suite pour en savoir plus. Parce que notre pauvre Orion, dehors par terre assommé. En espérant qu'il ne se fasse pas manger par les fourmis

Merciii Menta ! Et t'inquiètes, il va y avoir pire que des fourmis nièk nièk

Salut Plumage!

Je m'attendais à quelque chose de bien... je ne suis pas déçue! Ton écriture est douce et légère, tu vas à l'essentiel en soignant tes images et ton atmosphère, c'est vraiment très agréable à lire!

Je pense que ce chapitre pourrait être un peu plus étoffé, qu'on prenne plus le temps de paniquer avec lui, de se demander s'il va la retrouver, etc.

Aussi, mais en même temps ça peut être un choix volontaire de ta part, il y a pas mal de personnifications extérieurs au personnage (Il peut sentir la menace affluer de toutes parts/  les étoiles se rient de son malheur / la forêt dont les hauts pins se dressent, menaçants, et le dissuadent de s'approcher davantage / un hibou pousse un hululement sinistre. Lui rappelle qu'il n'a pas sa place ici.) Ca donne l'impression d'un narrateur omniscient qui est aussi dans la peau des arbres ou du hibou, ce qui nous éloigne d'Orion. A toi de décider si c'est ce que tu veux.

J'ai noté quelques remarques pendant ma lecture, les voici:

Citation :

Un cri. Unique. Bref.

Aussitôt, une alarme s'enclenche dans ma tête. BOTTERO!!!!

Citation :

Un cri qui fend la nuit comme un sabre fend la chair, net et tranchant. Impitoyable.

BOTTERO!!!! Je suis désolée, mais on sent tellement son influence dans ton écriture ^^ 

Citation :

Ses mouvements sont saccadés, maladroits alors qu'il s'aperçoit que la place à ses côtés est vide et se jette hors de la pièce, déambule dans le couloir étroit comme un boyau tout en scandant son nom à s'en écorcher les cordes vocales.  

Elle me paraît trop longue cette phrase, surtout que tu faisais des phrases plutôt courtes jusqu'à présent.

Citation :

Là, à quelques mètres sur sa gauche, une silhouette se dresse

J'aimerai tellement que ce soit Calypso et qu'elle le trucide!! 

Citation :

 La créature le lorgne d'un regard vide, bien qu'une lueur de satisfaction semble avoir traversé furtivement son regard mordoré. 

Petite répétition de regard

Citation :

Elle s'assure que son adversaire soit bien mis hors d'état de nuire en abattant sur lui un dernier coup, puis disparait aussi vite et silencieusement qu'elle ne fut apparue, sans qu'une branche ne craque ou qu'un pas ne résonne, laissant derrière elle un jeune garçon aussi confus que souffrant.

Pas très clair pour moi, il est mort ou vif? 
Il est sans doute vif car j'imagine que c'est un personnage que tu vas garder, mais du coup ça ne me paraît pas très crédible: pourquoi la créature ne le taillerai pas en pièce alors qu'elle en a l'occasion?
Peut-être qu'un bruit, un événement, encourage l'homme-reptile à s'enfuir avant d'avoir terminé le boulot?

En conclusion, c'est un début vraiment efficace et agréable qui présage une histoire captivante et pleine de poésie, comme on les aime!