La mission

Et bien,j'aime drôlement ; c'est agréable à lire comme tout!
Ce matin,j'ai vu qu'une des fonctions des points virgules pouvait être celle-ci convenant super bien pour une meilleure compréhension de ta phrase:"
"....dans l'attente : d'un signe des renforts;de snake;ou des punks"
*Il me semble que l'on dit plutôt:"bar-hôtel "
* "....lourdement armés à l'inverse d'eux ..."?

* là-bas et je suis sûr dans le second post ,pour les étourderies,et celle-ci dans le dernier post:
Prêts à passer à l'action.
Franchement,j'espère bien lire ta suite quand tu auras le temps de l'écrire...


PS:ah!non,ce,n'est pas ce que je voulais dire à propos de se foutant qui va très bien dans le contexte! C'est (mais il faudrait que j'aille y jeter un nouveau coup d'oeil!)une question de forme ,je crois bien,et rien de grave ,bien-sûr ,car tu écris très bien ,de toutes façons!!!!

Combien de mecs étaient capables de se balader à presque minuit dans Closest Avenue et se foutre de ce qui les entourait ?
Voilà , c'était ,en fait juste une étourderie ,car il manque le "de"!

ah ok,pardon je n'avais pas vu en fait XD * va se taper la tête contre un mur*

le "à l'inverse" c'est juste que j'ai édité la phrase avant de la poster parce que je me suis dit que sinon on ne comprendrait pas (ou du moins ça serait bizarre) que je parlais du groupe d'Ecker.

Le Soho je dit "hotel-bar" parce qu'il est présenté d'abord comme un hotel et parce que le bar ne sert plus vraiment à ça,mais plutot à se défoncer ^^

le point virgule,pour moi, sert à séparer des bouts qui ont une relation mais sont plus ou moins indépendants. là je fais une énumération dont les éléments ont un rapport très étroit alors je pense que la virgule est mieux mais bon ...

j'espère que cela t'a déjà mieux fait comprendre le personnage du texte anglais qui n'est autre que Snake,bien sur ^^ je sens qu'il va devenir mon personnage fétiche parce que je l'aime beaucoup et j'adore "jouer" avec lui (surtout ne jamais faire de focalisation interne avec lui,sinon ça gâche tout de son mystère :p)

et la suite est déjà en cours d'écriture - pas grand chose pour l'instant,mais ça progresse gentiment.
encore merci d'être passée

(ça faisait un moment et j'ai envie de me remettre à ce texte,alors je vous poste le dernier extrait que j'ai pour l'instant ^^)



Le discours paraissait étrangement plat entre le milicien mécanisé et Snake
aussi tranquille qu'à l'accoutumé, mais on sentait bien une sorte de tension, de lutte de pouvoir émaner des deux hommes. Ce fut avec un certain soulagement qu'Ecker vit la conversation se terminer et son collègue revenir vers eux.
— Alors ? lui demanda-t-il.
— Il ne veut rien entendre. Pour lui il suffit de charger et de tous les buter.
— C'est un peu ça, non ? remarqua Efrah.
— Si tu as envie d'y passer, alors oui, c'est une bonne solution.
Il la fixa de son étrange regard vert tirant sur le jaune puis baissa légèrement la tête et ses yeux furent masqués par le bord de son chapeau. La troupe d'intervention se mit en rangs, fit les derniers réglages et se mit en marche derrière son chef qui fit signe à Ecker et ses hommes de les suivre. Ce dernier refusa de la tête, indiquant qu'ils allaient procéder autrement et l'autre n'insista pas, son attention déjà focalisée sur les alentours de l'hôtel-bar.
— Comment on fait alors ? s'enquit Yvan.
— Efrah, tu restes à la camionnette, répondit Ecker. Yvan, tu viens avec moi : on va essayer de passer par les derrières et de les prendre en tenailles. Snake … Tu sais ce que tu as à faire ?
— Oui bosss, avec plaisir, répliqua l'autre avec un large sourire métallique.
— Alors en avant.
Ecker vérifia le chargement de son arme et la présence d'autres munitions puis, tenant toujours son flingue, se mit à courir dans la nuit, serré de près par Yvan. Il n'avait même pas eu un regard pour les autres, c'était inutile : il savait qu'ils feraient ce qu'il y avait à faire. Son problème le plus urgent, en dépit de la troupe de punks qui voyait rouge, était Muscle Man : tous les buter, c'était bien beau, mais son job était de ramener autant de dissidents que possible pour interrogatoire. Aucun n'était pas un nombre suffisant et cela pourrait bien lui coûter sa place …
Des premiers échos de fusillade isolés leur parvinrent aux oreilles. Ecker compta dans sa tête le nombre de coups échangés. Cinq du côté ennemi et une douzaine déjà de la part des forces d'interventions. Le gros calibre très reconnaissable des mercenaires se fit entendre une nouvelle fois.
"Et de quinze", pensa-t-il. "Soit ils sont vraiment beaucoup, soit ils sont très bien organisés pour les monopoliser autant dès le début du déploiement."
— Yvan, appela-t-il doucement en ralentissant. On va changer de tactique; je ne pense pas qu'on passe inaperçus en fin de compte, et on est pas assez armés pour passer le barrage que je pense qu'ils ont installé.
— Tu proposes quoi ? demanda son collègue en reprenant son souffle.
Ecker rangea le flingue dans son étui de poitrine et s'approcha de l'échelle de secours qui courrait le long de la façade du bâtiment voisin du Soho. Les rafales de mitraille s'étaient intensifiées, couvrant le bruit que firent les deux hommes tout le long de leur ascension par l'échelle rouillée qui grinçait passablement. Une fois sur le toit, ils eurent une vue partielle de la situation.

mais on sentait bien une sorte de tension, de lutte de pouvoir émaner des deux hommes."
J'ai dû lire trois fois cette phrase pour comprendre. Je te propose
mais on sentait bien une sorte de tension : un lutte pour le pouvoir émaner entre les deux hommes.

La troupe d'intervention se mit en rangs, fit les derniers réglages et se mit en marche derrière son chef qui fit signe à Ecker et ses hommes de les suivre."celle-ci aussi mérite d'être retravaillée voir scindée

on va essayer de passer par les derrières " heureusement qu'on est pas dans un porno

un large sourire métallique" tu sous-entend des fausses dents?

Aucun n'était pas un nombre suffisant " peut-être devrais tu dire Zéro n'était...

Des premiers échos de fusillade isolés" si isolés de réfère à fusillade il y a un malaise.
Et de quinze" comment arrives tu à ce chiffre?

pour passer le barrage que je pense qu'ils ont installé"
qu'ils ont probablement installé est plus léger.

T'as plus qu'à continuer

merci pour tes remarques.

la longue phrase avec la troupe d'intervention,je suis d'accord,d'autant plus qu'il y a une répétition du "se mit" en fait ^^

"un large sourire métallique" tu sous-entend des fausses dents?" => non, c'est toujours en référence à la mécanique implantée dans la bouche de Snake qui lui fait des crocs de serpent rétractiles

"Et de quinze" comment arrives tu à ce chiffre?" => tout simplement parce qu'Ecker entend les coups de feu et compte dans sa tête. mais je n'allais pa m'amuser à tout détailler. l'action se passe relativement vite

et oui,en effet,je m'y attèle en ce moment ^^ encore merchi

Et de quinze" comment arrives tu à ce chiffre?" => tout simplement parce qu'Ecker entend les coups de feu et compte dans sa tête. mais je n'allais pa m'amuser à tout détailler. l'action se passe relativement vite" je te demande cela parce que tu dis 5 et 12 coups cela fait 17, non?

ah ok,non. 5 c'est le nombre de coups de feu des punks, et 12 celui de la troupe d'intervention. mais il y en a d'autre (3 de plus en gros^^) de leur part et donc 15. c'est pour ça que je précise la différence de calibre : comme ça ne fait pas le meme bruit,il ne peut pas confondre et donc savoir exactement qui a tiré quoi.

(je ne suis pas sûre que mon explication soit très claire en fait ^^)

je ne suis pas sûre que mon explication soit très claire en fait ^^"
J'avais bien compris l'histoire de calibre. Le problème c'est que tu ne seras pas au dessus de l'épaule de ton lecteur pour lui apporter cette précision. Enfin attendons de voir si les autres voient comme moi

voui,tout le problème est là ...

Il la fixa de son étrange regard vert tirant sur le jaune puis baissa légèrement la tête et ses yeux furent masqués par le bord de son chapeau. La troupe d'intervention se mit en rangs, fit les derniers réglages et se mit en marche derrière son chef qui fit signe à Ecker et ses hommes de les suivre. Ce dernier refusa de la tête, indiquant qu'ils allaient procéder autrement et l'autre n'insista pas, son attention déjà focalisée sur les alentours de l'hôtel-bar.

Propositions :
- pour "se mit en marche" : "emboîta le pas"
- pour "les derniers réglages" : "les ultimes réglages"
- pour "baissa légèrement la tête" : "ramena le menton vers la poitrine"
Tu trouveras peut-être mieux, hein... ^^


Son problème le plus urgent, en dépit de la troupe de punks qui voyait rouge, était Muscle Man : tous les buter, c'était bien beau, mais son job était de ramener autant de dissidents que possible pour interrogatoire. Aucun n'était pas un nombre suffisant et cela pourrait bien lui coûter sa place …

Propositions :
- premier "était" : "résidait dans"
- troisième "était" : "consistait à"
- quatrième "était" : "constituait"
Encore une fois, il y a probablement mieux.



Sinon, sur le fond, pas grand-chose à dire. J'ai un peu oublié ce qui s'était passé avant.

Je reprendrais la lecture de cette mission a son début à mon retour, dans une quinzaine.

Propositions :
- premier "était" : "résidait dans"
- troisième "était" : "consistait à"
- quatrième "était" : "constituait"
Encore une fois, il y a probablement mieux." dis comme cela tout semble évident. C'est dingue comme un regard neuf peut avoir le recul necessaire pour trouver de bonnes idées.

je suis d'accord evahe ^^

bon,pour le premier passage je l'ai revu hier soir en fait,mais je vais encore le reprendre avec tes remarques.

sinon les "était" je n'avais même pas fait gaffe qu'ils se répétaient damned, merci Hakk ^^

De rien ^^ C'était un peu maigre comme critique, m'enfin... J'essaie de me dérouiller peu à peu.

Les verbes "être" et "avoir" sont ceux qu'on répète extrêmement souvent, sans s'en rendre forcément compte, car on les emploie beaucoup à l'oral donc on est habitué à vivre avec eux, mais comme l'avait dit cobra lors d'une de ses corrections d'un texte d'Olivier, en les supprimant et en les substituant, on obtient un texte bien plus riche, et ce, sans trop d'efforts, car c'est facile de les remplacer (waou, la longue phrase que je viens de faire, je respire !!!).

Je suis comme toi, je mets parfois plein de "être" et de "avoir" dans mes textes sans le voir XD

Il ne me restait plus qu'à chipoter sur tenailles..;et puis.. le dico m'apprend qu'on peut l'écrire avec ou sans s ...alors^^
je n'ai plus qu'à dire que cela m'a fait bien plaisir de retrouver tes affreux punks et ton abominable Snake, dont j'attends la suite des aventures!

C'est vrai ça qu'on a cette fichue habitude et, qu'on ne la remarque pas( je n'avais absolument pas capté cela en lisant ce passage....donc, cobra avait fait une critique drôlement constructive)
Tu te dérouilles très bien Hakk, je dirais même plus..;tu te débrouilles toujours très bien


A quand la suite, Morrigan?

hé bien,je suis en train de l'avancer. pas très vite,mais comme ça me reprend,peut-être d'ici quelques jours.

Hélène a écrit:

cela m'a fait bien plaisir de retrouver tes affreux punks et ton abominable Snake

allons allons, pas trop de compliment tu vas faire rougir Snake

merci de ta lecture à toi aussi et de tes encouragements

Bon,ça date un peu, alors j'espère que ça vous plaira toujours ... C'est promis, Snake revient très vite ^^

Comme l'avait deviné Ecker, une partie des punks avait formé un barrage au bout de l'allée en sens unique qui reliait l'arrière du Soho à l'artère menant à Evington Square. Pour autant que la lumière nocturne pouvait le laissait deviner, il devait y avoir une quinzaine de tireurs. Presque autant que la brigade d'intervention. C'était vraiment just ce soir. Il allait falloir jouer serré.
Ecker regarda attentivement autour de lui, peu enclin à se retrouver tout à coup face à face avec un de ces drogués fou furieux dont il n'aurait pas noté la présence. Il se détendit quelque peu en voyant qu'Yvan s'en chargeait et reporta son attention sur la scène de guérilla.
Muscle Man se tenait au centre de ses troupes qui avaient formé un demi-cercle défensif entre un mur délabré et quelques planches qu'ils avaient trainées là. Bouclier de fortune qui ne pouvait signifier qu'une chose : l'assaut allait être imminent. Ecker ne savait trop quoi penser. En ce qui le concernait, cela revenait à se suicider. Maintenant, si les miliciens pouvaient tenir assez longtemps pour lui permettre de ramener un ou deux individus – il faisait confiance à Snake pour faire le reste – alors ça lui convenait. Encore fallait-il qu'il passe lui aussi à l'action …
Il repéra un petit chemin juste au bas du building qui permettait de rejoindre le quartier adjacent que tenaient les punks. Il s'incurvait légèrement vers la droite, plongeant dans une allée étroite et sombre une trentaine mètres plus loin, ce qui était parfait car ainsi ils pouvaient les prendre à revers. Le point délicat, c'est qu'ils devraient faire cette distance à découvert, dont la moitié en pleine vue des tireurs ennemis.
La meilleure solution consistait à attendre que Muscle Man donne l'assaut ; seulement malgré le furieux barrage de tirs qui s'abattait sur lui, il n'avait en définitive pas l'air si pressé que ça. Ecker pouvait aussi essayer de lui faire connaître ses intentions afin qu'il les couvre, mais là encore, ça s'annonçait très difficile. Il soupira et passa la main sur son front afin d'essuyer la sueur qui commençait à y couler.
— Alors ? demanda Yvan en tentant de se faire entendre en dépit de la fusillade. On fait quoi ?
Ecker le regarda brièvement puis reporta son attention en bas.
— On a pas le choix. Il faut descendre. Une fois en bas, on attendra le moment idéal et dès que je te le dis, tu fonces sur ce chemin, là, dit-il en l'indiquant du doigt. On s'arrêtera une fois en sécurité.
— C'est relatif, remarqua son collègue. En plein quartier punk …
— Je sais, répliqua Ecker en haussant les épaules. Bon, c'est compris ?
Yvan acquiesça et les deux hommes empruntèrent à nouveau l'échelle, puis, une fois la descente terminée, contournèrent le bâtiment. Le vacarme des armes s'était accentué. Ils débouchèrent tout près de la ligne de front, à quelques pas seulement des miliciens. Ces derniers ne les avaient pas vus et se concentraient totalement sur les tireurs qui leur faisaient face.
— Tiens toi prêt, chuchota Ecker.
Mais l'ouverture attendue dans le barrage ne se profilait pas à l'horizon. Les miliciens avaient finalement décidé de gagner du terrain pouce par pouce, en avançant petit à petit à l'abri de leurs boucliers anti-émeute blindés et de divers abris qu'ils transportaient devant eux – une technique passablement délicate venant de leur part. Ecker compris quand il leur faudrait passer à l'action.
Il attendit que la troupe d'intervention ait fait la moitié du chemin les séparant des punks, puis saisit le bras d'Yvan et fonça comme un dératé vers la ruelle qu'il avait repérée. Ils étaient presque à l'abri lorsqu'une balle siffla à leurs oreilles et ils plongèrent dans l'angle d'un mur.
— m***e, m***e, m***e ! jura Yvan en jetant un rapide coup d'œil. Un snipper. Va falloir détourner son attention.
Ecker regarda son flingue d'un air dépité.
— Pas avec ça qu'on va pouvoir l'atteindre. Une proposition ? lança-t-il à son collègue, plein d'espoir.
Mais Yvan secouait la tête en serrant les poings. Une détonation sourde retentit soudainement à l'autre bout de la rue. Un bref instant, tous les combattants se figèrent, cherchant à déterminer qui l'avait provoquée, puis les combats reprirent avec rage.
— Si seulement …, commença Ecker.
— Quoi ?

En ce qui le concernant, cela revenait à se suicider." concernait
C'est pas grand chose mais c'est déjà ça
Pour le fond, j'ai pas vraiment ressenti l'agitation de tes 2 persos.

Merci evahe.
Ben,en fait,j'essaye de ne pas trop mettre l'accent sur les émotions de mes personnages ; je vais à l'essentiel, version narrateur omniscient et vraiment décalé qui raconte ça de haut.
Mais je devrais peut-être accentué un peu quand même ... à voir

— Il faudrait qu'il y ait une autre explosion. Ça nous laisserait assez de temps pour aller nous mettre à l'abri.
— Je vais t'arranger ça, répliqua mystérieusement Yvan.
Il sortit son visio et entra en communication avec Efrah. Quelques secondes plus tard, il raccrochait, passablement satisfait mais tendu. Il saisit le bras de son collègue et se pencha vers lui :
— Efrah va nous déclencher ça dans une minute trente. L'explosion sera beaucoup plus forte, plus proche et durera plus longtemps, comme ça, on augmente nos chances que le snipper nous lâche le temps qu'il faut.
Ecker acquiesça et regarda sa montre. Ils passèrent la minute qui suivit sur le qui vive, les nerfs tendus à craquer. Puis, juste avant que ne retentisse la détonation, Ecker sortit de derrière le mur et fila en zigzagant vers la ruelle, suivit dYvan. Le tireur d'élite les ajusta dans son viseur, mais au moment de presser la détente, une brusque déflagration le surprit. Elle était tellement proche qu'elle fit trembler l'immeuble sur lequel il était perché et il perdit sa mire sur les deux hommes qui en profitèrent pour franchir les derniers mètres et s'éclipser dans l'ombre.
Derrière eux, un panache de fumée noire montait dans le ciel nocturne de Geiza, rendant le coin plus sordide encore que d'habitude.

La nuit était déjà bien avancée lorsqu'il s'arrêta enfin de courir. L'homme jeta un regard hagard autour de lui, dans l'espoir de se repérer tout autant que de vérifier que personne ne l'avait suivit. Il se trouvait dans une allée sombre, encastrée entre deux immenses buildings qui masquaient partiellement le ciel. Hors d'haleine, il appuya ses mains sur ses genoux et tenta de calmer les battements affolés de son cœur.
Tout était calme, personne ne semblait l'avoir suivit.
Ça n'avait pas été facile de s'échapper du piège, parfaitement monté par les miliciens pros. Il s'était même pris une balle dans l'épaule et le sang continuait de couler de sa blessure, lui faisant un mal de chien. Il manqua s'évanouir, tendit la main pour agripper le pilier le plus proche et esquissa une grimace en découvrant la plaie. Pas jolie …
Pourtant, il devait repartir et tout de suite. Le repos ne serait pas pour tout de suite : les autres pouvaient lui avoir donné la chasse et être là n'importe quand. Il releva la tête en entendant un bruit. C'était très léger, à peine plus fort qu'un froissement de tissu, pourtant – il n'aurait su expliquer pourquoi – son sang se glaça dans ses veines.
Instantanément sur ses gardes, il se tourna dans la direction supposée du bruit mais ne trouva que les ténèbres. Le son recommença, un tout petit plus près cette fois. Franchement nerveux à présent, il ouvrit grand les yeux et les oreilles et scruta tout autour de lui dans l'espoir de saisir quelque chose. Son instinct lui hurlait de se sauver à toutes jambes mais il ne voulait pas retomber à nouveau dans un piège …
L'étrange bruit reprit, mais derrière lui. Il était à peine audible au début, puis monta crescendo pour devenir fort et enfin strident.
Sssssssssssssssssssssssssssssss
Il se retourna au moment où une autre personne apparaissait dans la ruelle. Ou plus exactement, il sauta du toit du bâtiment le plus proche et atterrit dans un silence inquiétant. L'homme en lui-même semblait plutôt antipathique à première vue. Il devait mesurer aux alentours de deux mètres et ses larges épaules étaient engoncées dans un long manteau rouge sombre. Le nouvel arrivant le regardait bizarrement, un large sourire malsain peint sur son visage anguleux qui fit trembler de peur le punk. Quelque chose dans cet homme n'était pas naturel …
— Ssympa le temps, n'esst-ce pas ? dit-il d'une voix profonde. Sseriez-vous perdu ?
Le sourire de l'homme en rouge s'élargit et le fugitif pu apercevoir un éclat métallique dans sa bouche. Il frémit et fit inconsciemment un pas en arrière. L'autre avança d'autant dans sa direction.
— Je t'ai fait peur ? Je ssuis désolé, vraiment.
Le punk ouvrit la bouche pour répondre, mais rien ne parvint à franchir ses lèvres. Surtout lorsqu'il s'aperçut que le regard de l'homme était fixé sur le sang qui coulait abondamment sur son bras. Instinctivement, il essaya de le stopper mais cela ne servit qu'à raviver la douleur. Il esquissa une autre grimace qui s'arrêta net lorsqu'il vit son interlocuteur porter une main gantée de blanc au revers de son manteau et ressortir un pistolet argenté, au long canon gravé de symboles étranges qu'il lui braqua dessus.
Curieusement, cela eut raison de son inhibition : il revenait en terrain connu …
— Vous allez essayer de me buter ? Vos petits copains ont déjà essayé et je suis toujours là, fit-il, bravache, même s'il n'en menait pas large.
Le sourire de l'homme s'évanouit.
— Mon nom est Snake, répliqua-t-il en cessant son sifflement. Et je ne ferais que ce que tu me forceras à faire. Je n'ai aucune intention de te tuer – maintenant, du moins.
Le punk sentait la sueur se mettre à couler dans son dos. La partie s'annonçait perdue d'avance mais il tenta une nouvelle approche, par acquis de conscience. Il recula d'un nouveau pas mais l'homme en rouge l'imita dans l'autre sens.
— Essayons de nous entendre, dit-il d'un ton qu'il voulait amical. Je file, je quitte la ville, et tu n'entendras plus jamais parler de moi. C't'un marché honnête, non ?
Le dénommé Snake secoua la tête.
— Pas ssi ssimple … Voissi ma verssion : tu viens avec moi, et peut-être que demain matin tu sseras toujours en vie. Ssa te va ?
Le punk jeta un coup d'œil au flingue puis à son possesseur. Il devait avouer qu'il avait de solides arguments …

Elle était tellement proche qu'elle fit trembler l'immeuble sur lequel il était perché et il perdit sa mire sur les deux hommes qui en profitèrent pour franchir les derniers mètres et s'éclipser dans l'ombre. " oups pas de virgules?
Tu crois qu'ils avaient vraiment la certitude de ne plus être dans la mire ou ils le supposaient?
personne ne l'avait suivit" suivi
Il était à peine audible au début, puis monta crescendo pour devenir fort et enfin strident." je propose A peine audible au début, il monta en crescendo...
Ssympa le temps, n'esst-ce pas ? dit-il d'une voix profonde. " je ne connais pas bien snake mais n'est-ce pas me semble un peu trop raffiné. je propose... non?
mais rien ne parvint à franchir ses lèvres. Surtout..." ton surtout me dérange. Peut-être il faut mettre un point virgule au lieu d'un point.
Il esquissa une autre grimace qui s'arrêta net lorsqu'il vit son interlocuteur porter une main gantée de blanc au revers de son manteau et ressortir un pistolet argenté, au long canon gravé de symboles étranges qu'il lui braqua dessus" trop longue.
dit-il d'un ton qu'il voulait amical" qui se voulait...
personne ne semblait l'avoir suivit." idem. Ca fait un peu redondant.
il ne voulait pas retomber à nouveau" de nouveau
Heu sinon il faudrait stopper l'hémorragie avant que ton punk décède pour de bon
A suivre

Me voilà revenu. Je vais m'attaquer (eh eh) à ta S-F Morrigan. Donne moi quelques jours.

Tiens- tiens, je suis, moi aussi, en plein come back^^

*....seulement, malgré le furieux barrage de tirs qui s'abattait sur lui, il n'avait en définitive pas l'air si pressé que ça.

* C'était vraiment just ce soir. OH....Yeah
Bon, SSSSSS c'est SSSSSsuper et, la suite.. en vitesssse ::rolling::

Le cul par terre le Mike...scotché...même pas envie de faire des petites remarques (qui ont été faites du reste).
Tu écris vraiment bien, de belles descriptions, des personnages que l'on devine bien ( il n'est pas toujours besoin de tout macher au lecteur, il est capable de compter jusqu'a 12 ou 15 tout seul, et de "s'imaginer" ses propres personnages).
Des dialogues percutants.
J'ai eu l'impression de lire du F. Dard.
Félicitations.

PS : Je pense vraiment qu'un texte ne doit pas tout décrire systématiquement. Il faut que le lecteur puisse laisser "vagabonder" son esprit et se créer son propre décor. Il faut lui offrir les bonnes pistes, à lui de faire le reste. L'histoire commune à tous chacun la positionnera en fonction des son propre vécu. Tu y est parfaitement arrivé ici.

Merci beaucoup à vous deux de vous y être (re)mis
Cette histoire me sert un peu de "tampon" quand j'en ai marre de l'autre ou plus d'idées, mais ravie de voir qu'elle vous plait. Je dois avouer que je prends pas mal de plaisir que je m'y mets ..

Vu votre enthousiasme, j'essayerai peut-être d'en réecrire un peu bientot ...à voir.

En tout cas,encore merci

PS : Mike, qui est ce fameux Dard ? ^^

Morrigan, Dard est connu pour ces personnages truculents aux péripéties hilarantes. ( série San Antonio) A lire!!