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 Bonjour, le début d'un roman en refonte d'un nouveau dans le paysage. Bon courage au lecteurs et merci pour les critiques.

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Bonjour, le début d'un roman en refonte d'un nouveau dans le paysage. Bon courage au lecteurs et merci pour les critiques. Empty
MessageSujet: Bonjour, le début d'un roman en refonte d'un nouveau dans le paysage. Bon courage au lecteurs et merci pour les critiques.   Bonjour, le début d'un roman en refonte d'un nouveau dans le paysage. Bon courage au lecteurs et merci pour les critiques. Icon_minitimeLun 4 Jan 2010 - 12:41

1 - La Tempête



Marie, l’étudiante africaine trouve qu’il fait bon vivre dans cette ville côtière où elle termine sa formation de logisticienne. Elle fuit la zone portuaire dès qu’elle peut pour aller marcher sur le bord de mer en pensant à son pays d’origine. Elle aime l’observer quelque soit le temps et reste parfois sous la pluie à écouter le vent siffler et les vagues se briser. Elle pose alors ses yeux sur la mer et les laisse l’entraîner vers l’horizon. Là, elle revoit le rivage lointain d’où elle est partie. Elle repense à ses parents qui, quand elle leur a annoncé la bourse qu’on lui proposait, l’ont obligée à prendre une partie de leurs économies. Maintenant, elle est fière de les aider mais est parfois prise dans le dilemme rentrer les voir ou les aider davantage.

Marie profite de cette après-midi libre. Elle ne sait pas depuis combien de temps elle rêvasse quand son attention est attirée par des nuages sombres. L’atmosphère devient rapidement particulièrement lourde. Le vent se lève. Son instinct d’observation de la nature acquis auprès de son père quand, gamine, il l’emmenait dans la savane, l’inquiète. Elle sent bien que ce n’est pas un simple orage qui se prépare. L’horizon est chargé, le vent fraîchit rapidement. Les haubans des bateaux au mouillage commencent à claquer, les oiseaux s’affolent. Elle quitte à regret son endroit préféré d’où elle a une jolie vue sur toute la baie et rejoint sa chambre dans une petite rue pavée face à la mer. Elle dit bonsoir à sa propriétaire, ferme fenêtres et volets et allume la radio pour suivre les informations locales. Celles-ci sont interrompues par un flash de la météo marine qui émet un message d’alerte élevée pour la fin d’après midi. Elle prévoit de l’arrivée de gros orages accompagnés de vents violents et demande à tous les navires de rentrer se mettre à l’abri où de s’écarter de la zone. Ces messages sont relayés par la Surveillance Côtière qui va jusqu’à demander aux industriels de réduire voir d’arrêter si leurs activités. Elle demande enfin à chacun de rentrer chez soi et de se calfeutrer. Cette alerte est aussi tardive que la dégradation imprévisible.

Dans la zone industrielle, on voit aussi arriver l’orage, un de plus. La météo marine a bien lancé un message d’alerte mais les industriels qui l’entendent ne se sentent de toute façon pas concernés.
Deux hommes par contre s’efforcent d’accélérer leur travail pour qu’il soit terminé à temps. Max et Jérôme son chargés de la rénovation de la conduite de gaz. Ils y travaillent depuis des mois et ont découvert une tranchée d’une vingtaine de mètres dans laquelle apparaît un tuyau très endommagé. Ils doivent finir de le remplacer et le protéger d’ici la fin de semaine mais ils ont rencontré des difficultés. Etant en retard, ils pensent continuer aussi longtemps qu’ils le peuvent. L’orage dure depuis plus d’une heure. Max ne sent plus ses doigts et se résigne à se mettre à l’abri.
L’orage et le vent l’accompagnant augmentent tellement que Jérôme n’a plus assez de précision dans les gestes pour finir sa soudure.
La foudre tombe au même moment sur le poteau électrique voisin. Là, une explosion qui s’entend à travers toute la ville. La canalisation de gaz vole en éclat, Max voit Jérôme être projeté en l’air. Le feu et les explosions se propagent tout le long de la canalisation de gaz qui ressemble à une mèche de feu d’artifice. La différence est que la mèche elle aussi explose et met le feu tout au long de son parcourt. La vieille raffinerie s’embrase et de proche en proche toutes les vielles petites usines chimiques, polluantes, abandonnées avec leurs vieux stocks non identifiés. Tout ce vieux patchwork s’enflamme. On devrait plutôt dire s’enfume.

Marie entend de plus en plus le vent siffler dans les haubans mais maintenant elle entend aussi des craquements voire des chocs entre ces mêmes bateaux ballottés comme des coques de noix. Son angoisse est d’autant plus grande qu’elle ne peut rien voir à l’extérieur. Il n’y a plus d’électricité, et depuis peu il n’y a plus d’information sur aucun poste. L’orage doit gêner la réception à moins qu’en plus la station locale n’ait été détruite ou mise hors d’usage.
Ne pouvant que prendre son mal en patience, elle descend voir la vieille dame, frappe à la porte et n’ayant pas de réponse, elle entre. Elle la découvre affaissée dans son fauteuil et comprend. La vielle dame était cardiaque.
Pendant qu’elle l’observe sa logeuse, un des arbres craque pendant d’interminables secondes. On aurait dit qu’il souffrait et surtout qu’il hésitait quant au côté vers lequel il devait tomber, avant de s’effondrer dans un bruit assourdissant dans le parc situé derrière la maison. S’il y avait eu une bourrasque à ce moment là, il serait probablement tombé autrement ….Elle entend voltiger des objets qu’elle a du mal à identifier. Elle entend des arbres se déraciner et des voitures être écrasées. D’autres s’accompagnent de bruits de tuiles suivis d’un broiement de briques. Ce devaient être des maisons.

N’ayant plus rien à faire dans cette pièce, Marie décide de remonter dans sa chambre mais rencontre des gravas en montant. Sa chambre a disparue. L’étage a été complètement dévasté. Il n’y a plus de toit.
Elle n’a jusqu’alors rien ressentie mais un nuage s’étend autour d’elle. Une odeur âcre la prend à la gorge. Elle a de plus en plus de mal à respirer. Ses yeux la piquent.

Marie comprend que la seule issue est la fuite. L’armoire est éventrée et le linge, du moins ce qu’il en reste, est éparpillé sur la nouvelle terrasse au milieu des morceaux d’armoire et de ce qui fût sa chambre. Sa seule préoccupation immédiate est un linge pour se protéger la figure. Elle attrape un vêtement et prend l’objet familier qui a atterri à côté.
Elle descend l’escalier le plus vite possible mais est gênée par les débris du toit.
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Bonjour, le début d'un roman en refonte d'un nouveau dans le paysage. Bon courage au lecteurs et merci pour les critiques.
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