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 "La forêt"

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MessageSujet: "La forêt"   "La forêt" Icon_minitimeMar 22 Juin 2010 - 16:35

Bon, j'ai retrouvé ce texte dans mes documents, je l'ai corrigé... puis l'envie de le finir m'a prise. Razz J'ai mis La Forêt en titre mais... J'ai pas vraiment trouvé le titre final, parce que... Ben à vrai dire j'ai pas cherché. Rolling Eyes
J'aimerais vraiment savoir si je vais pas trop vite, si je devrais enlever des choses, si c'est attractif et si l'histoire est pas trop ... tirée par les cheveux. Razz
Puis, pour les fautes, j'ai du mal à les repérer donc... Je m'excuse d'avance. Rolling Eyes


Un cri inhumain et perçant retentit. Pas le cri d'une bête... Non, bien pire. Eloïse tressaillit. Son mari Pierre était parti couper du bois dans la petite forêt aux alentours de leur maison de vacances. Elle n'aimait pas cet endroit. La nuit, d'étranges bruits la réveillait. Des objets disparaissaient. Si elle pouvait, elle resterait chez elle, à regarder un bon film, attendant l'heure d'aller au travail.
Elle bossait dans un petit bar de Paris et commençait à minuit, à cette heure là le bar était plein et elle n'avait pas le temps de s'ennuyer. Bien sûr Pierre n'aimait pas l'endroit où elle travaillait mais il n'avait pas le choix, il était hors de question de rester à la maison toute seule à rien faire en attendant son retour. Ici, elle y restait pendant deux mois chaque année, avec lui.
Il était parti depuis moins d'une demi heure. Et les étranges bruits avaient commencé peu après qu'il soit parti. Tous les ans c'était la même chose. Les bruits retentissaient à chaque fois que Pierre, son mari, sortait seul de la maison, cela l'effrayait. Elle frissonnait à chaque hurlement. Si on pouvait appeler ça un hurlement. On aurait dit un chien se faisant égorger, mais en pire...
Le feu de cheminée commençait à s'éteindre. Il faisait assez chaud mais si Pierre ne rentrait pas avec le bois d'ici une demi heure, la maison aurait le temps de se refroidir. A moins qu'il ne rentre pas... Avec ces hurlements, elle n'arrivait plus à réfléchir. Mais c'était juste un chien errant qui exprimait sa tristesse, c'était tout. Son verre d'eau était posé sur la table basse. Elle le prit et en but une gorgée, elle n'avait pas soif... C'était juste pour s'occuper, pour éviter de penser à des choses horribles. Un nouveau hurlement retentit. Elle frissonna et se cala dans le canapé. Elle reposa son verre et fixa le bois mourant. Espérant voir réapparaître son mari d'une minute à l'autre. Elle avait peur de cet endroit, peur de cette forêt pas loin d'ici, peur des gens qui y habitaient. Elle se demandait comment son mari avait pu vivre toute son enfance ici. Et puis, c'était une de ses idées à elle de prendre cette maison comme maison de vacance.
Pierre était rentré un jour du travail, joyeux. Il s'était avancé vers elle, le sourire aux lèvres et lui avait expliqué qu'il avait droit à deux mois de vacance chaque année. Il travaillait dans un cabinet d'avocat. Ils se sont d'ailleurs rencontré quand lui venait de finir ses études. Elle, n'avait pas entreprit de commencer à chercher un travail sérieux, elle n'en avait pas le courage. Elle enchaînait petit boulot sur petit boulot. Bref, elle avait sauté de joie, elle était heureuse pour lui, il travaillait à fond pour avoir des promotions et au lieu de ça, il avait des vacances, mais elle était heureuse quand même, car il n'avait pas arrêter de travailler depuis bien longtemps, depuis qu'ils s'étaient rencontrés...
Elle entendit le bruit de la porte s'ouvrir, son mari était là, il était arrivé. La jeune femme se leva, rapidement, jetant au passage la fine couverture qui la recouvrait, et courut jusqu'à son époux qui se tenait à la porte, il était trempé jusqu'aux os, la pluie était tombée. Il traîna une brouette pleine de petites bûches pour alimenter le feu jusque devant le canapé où se tenait Eloïse quelques minutes plus tôt. Il s'en empara de quelques une et les mit dans le feu, réanimant les flammes. Il se mit à les contempler pendant quelques secondes jusqu'à ce que sa femme s'approche de lui.

_ Passe moi ton manteau, lui ordonna t-elle un sourire charmeur sur les lèvres.

Il se retourna, enleva son blouson et le lui jeta. Il ne souriait pas. Son visage était impavide, mais elle sentait qu'il y avait quelque chose de bizarre. Sa respiration était saccadée et elle savait que ce n'était pas que à cause des efforts qu'il venait de faire.

_ Que se passe-t-il ?
_ Rien !
Sa voix se voulait gentille et rassurante mais au lieu de cela, elle était sèche et dure. Il regardait le feu qui brûlait dans la cheminée, il était perdu dans ses pensée et malheureusement cela arrivait de plus en plus souvent. Eloïse s'approcha de lui, inquiète. Depuis quelques temps, ils ne se parlaient plus, et elle avait même la nette impression que Pierre l'évitait.

Il lui souria un bref moment, essayant de lui prouver qu'il allait très bien. Mais elle n'était pas dupe, elle savait très bien qu'il mentait. Mais le pourquoi, elle ne le savait pas. Elle se retint de le lui demander, craignant de le mettre dans un état hors de lui. Lorsqu'il s'énervait, il lui faisait peur, plus que tout. Aussi évitait-elle de le mettre dans des états insupportables. Elle ne lui avait jamais parler des cris qu'elle entendait quand il partait, elle en mourrait d'envie, mais il la prendrait pour une dingue affolée. Il s'assit sur le canapé, allumant au passage la radio qui passait les infos du soir. Elle les écouta distraitement, sans vraiment comprendre ce que cela racontait, et n'ayant pas non plus envie de savoir. Elle pensait aux cris qui l'affolaient de plus en plus le soir, elle pensait au comportement étrange de son mari, elle pensait à sa maison à Paris qui lui manquait plus que tout. Il lui restait deux mois à supporter cet endroit, et après, ils rentreraient. Elle alla se coucher, sans rien dire, pensive.
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MessageSujet: Re: "La forêt"   "La forêt" Icon_minitimeMer 23 Juin 2010 - 9:27

Bonjour,

je découvre ton texte et comme j'aime bien lire des gens que je ne connais pas encore, je me lance dans les commentaires. Il semblerait que je sois la première ^^.
Je préiens que je fais mes commentaires au fur et à mesure de ma lecture. Donc il est possible que je pose une question qui trouve sa réponse deux lignes plus loin. Mais je joue au lecteur bête et méchant Wink.

Citation :
d'étranges bruits la réveillait
réveillaient.

Il y a un truc qui me chiffonne dans le premier paragraphe. Tu parles de maison de vacances et ensuite d'attendre l'heure de partir au travail?

Ah, d'accord, tu voulais dire qu'elle aurait préféré rester dans son appart de Paris plutôt que d'aller dans la maison de campagne. Je n'avais pas compris.

Citation :
Il était parti depuis moins d'une demi heure. Et les étranges bruits avaient commencé peu après qu'il soit parti.
répétition de "parti". Tu pourrais mettre par exemple "sorti". Encore "sortait" dans la phrase suivante.

Citation :
Pierre, son mari
pas la peine de préciser: on sait déjà que c'est son mari.

Avec le terme "bruits", j'avais pensé à des craquements, des gémissements, des choses discrètes, dont on peut douter. Pas du tout à des hurlements. Pour un terme aussi fort, je l'aurais mis dès le début plutôt que "bruits".

Citation :
Ils se sont d'ailleurs rencontré quand lui venait de finir ses études
pourquoi se verbe au présent d'un seul coup?

Citation :
car il n'avait pas arrêter de travailler
arrêté

Citation :
Elle entendit le bruit de la porte s'ouvrir, son mari était là, il était arrivé. La jeune femme se leva, rapidement, jetant au passage la fine couverture qui la recouvrait, et courut jusqu'à son époux qui se tenait à la porte, il était trempé jusqu'aux os, la pluie était tombée.
beaucoup de "était". essaie de formuler autrement.

"impavide" mit comme ça, je ne sais pas, ça me g^^ene. J'aurais plutôt mis "impassible".

Citation :
Il s'en empara de quelques une
"en" inutile

Citation :
avait jamais parler des cris
parlé

Plusieurs "mais" dans ce passage. Je pense que tu peux en enlever.


De façon générale, j'aime bien l'idée qui se rapproche d'un début de film d'épouvante (un genre que j'apprécie), cependant je trouve que tout va un peu vite. C'est à dire qu'en un cours passage, tu dis plein de chose à la fois, trop pour faire monter l'angoisse. Il faudrait que tu développes d'un côté la solitude avec la peur qui monte en même temps que résonnent les hurlements, et de l'autre une autre forme de peur face au mari et à son comportement inhabituel (qui lui aussi gagnerait à être détaillé: comment était-il au moment de leur rencontre, a-t-il changé petit à petit, d'un seul coup, à chaque fois qu'il était dans la maison de campagne...?)

Voilà, ce n'est bien sûr que mon avis personnel et tout le monde ne la partagera pas. J'espère toutefois que mes remarques pourront t'aider un peu. je lirai la suite avec plaisir.

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MessageSujet: Re: "La forêt"   "La forêt" Icon_minitimeMer 23 Juin 2010 - 11:08

Pas mal ! Juste que tu aurais dû plus insister sur l'aspect "sinistre" au début en donnant plus de détail ! Tu pourrais la faire se lever et regarder par la fenêtre ou la lucarne de la porte, et décrire la forêt, les ombres, la lune cachée derrière les nuages noirs, la pluie, le vent, les bruits...

Spoiler:
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MessageSujet: Re: "La forêt"   "La forêt" Icon_minitimeMer 23 Juin 2010 - 11:08

Et bien c'est un bon début, l'ambiance est bien retranscrite, et l'héroine immédiatement identifiable. J'aime bien la tension sourde qui s'installe dans ce court extrait Smile

Alors y a quelqeus remarques à faire quand même, Barla a noté la plupart, tu utilise un peu trop "était" ou "c'était" mais à part ça, ça se lit avec plaisir Smile

Citation :
Si elle pouvait, elle resterait chez elle, à regarder un bon film, attendant l'heure d'aller au travail.
Là j'aurais plutôt mis " Si elle avait pu, elle serait restée... " ça me semble plus approprié.

Citation :
Ils se sont d'ailleurs rencontré quand lui venait de finir ses études.
problème de concordance des temps : Ils s'étaient rencontrés...

Citation :
réanimant les flammes.
quand il s'agit d'un feux, on dit plutôt "ranimant"

Citation :
Il lui souria un bref moment
sourit

Citation :
Mais elle n'était pas dupe, elle savait très bien qu'il mentait. Mais le pourquoi, elle ne le savait pas.
Tu commence deux phrases de suite par mais, et ça rends le rythme un peu chaotique.

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MessageSujet: Re: "La forêt"   "La forêt" Icon_minitimeJeu 24 Juin 2010 - 8:31

félicitations pour t'être lancée, le début donne envie de lire la suite.
Il y a quelques fautes, mais je crois qu'elles ont été corrigées au dessus, alors je me contente de dire que j'aime ton texte Wink
on sent bien la peur qu'éprouve ton héroïne dans cet environnement
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MessageSujet: Re: "La forêt"   "La forêt" Icon_minitimeSam 3 Juil 2010 - 13:59

J'aime bien j'ai envie de lire la suite mais contrairement aux autres j'ai du mal à voir l'ambiance et le personnage.

J'attends donc la suite avec impatience
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MessageSujet: Re: "La forêt"   "La forêt" Icon_minitime

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