Un roman peut-il impunément s’inspirer du réel ?

Bon alors, j'ai eu envie de creuser la question en partageant nos avis. C'est suite à Cet Article que j'ai envie d'avoir vos avis.

Pour ma part je trouve pas très bon, bien qu'on puisse comprendre la volonté des gens à vouloir protéger leur vie privé, je me dis que dans la mesure ou les informations ne permettent pas une reconnaissance formel ( changer le nom, la ville, le nom de l'entourage, etc. ) il n'y a pas vraiment d'intérêt à aller porter plainte, car logiquement il ne devrait pas y avoir de préjudice.
Par contre pour les œuvres sur une personne qui a été médiatisé, mais cela sans son accord, ça me parait difficile de trancher, car ils ont l'air de se baser sur le fait que cela ne soit pas dans le but d'apporter des informations aux lecteurs mais uniquement dans un optique lucrative, pourtant les journaux aussi font cela de façon à vendre dans une certaine mesure.

Et pour l'exemple de Poivre-d'Arvor, de la même façon, le préjudice serait d'avoir réutiliser des mots qu'ils ont échangés sans lui avoir demander, pourtant dans la mesure où elle n'est pas associée à ses extraits je me demande si c'est valable. Mis à part peut être l'impact sentimental en voyant des choses qu'elle avait écrit, difficile d'y voir une quelconque atteinte.

Voilà, j'aimerai savoir vos avis ^^

Il m'arrive de m'inspirer de choses réelles. Pas en détail, je n'ai jamais mis directement des faits ou des personnes dans mes histoires. Sauf des fois, pour certains personnages il m'arrive de m'inspirer de personne que je connais (genre la blonde pimbêche trop maquillée et tout le temps en mini-jupe je vais penser à untel, pour la rousse qui s'affirme à untel etc.) mais ce sont rarement des personnages important (et je les caricature ^^). Après de là à remettre des phrases dites par des proches... Je devrais les noter (les blagues de mon prof de spé ^^) après il peu arriver, sans qu'on y fasse forcément attention, qu'on remette des choses dites par des proches de façon fréquente (mon prof d'ses qui nous demande si nos interro sont "fertig" ^^, ou les "mais c'est trop abusé monsieur" de certaines filles de ma classe, mais c'est des trucs que tellement de gens disent que bon, on va pas m'attaquer en justice pour ça sinon je fais comment pour écrire ? Je supprime les "bonjour comment ça va" ou les "j'ai mal au crâne" alors que tout le monde le dit à un moment dans ça vie ?) Parenthèse close ^^, je pense que si on le fait faut que ce soit subtil. On va pas choisir le même nom qu'une personne qu'on connait, faire en sorte qu'il ait la même couleur de cheveux, le même tempérament, la même façon de parler, la même carrure etc. mais mettre des choses subtiles.
Après il ne me viendrait pas non plus à l'esprit d'écrire (par exemple) un livre sur l'affaire bettencourt, ou sur l'actuelle affaire DSK je sais pertinemment ce qu'il va se passer si j'ai pas leur autorisation (c'est comme publier une photo de votre voisin sur votre blog ou sur facebook alors qu'il veut pas) et personnellement, je n'aimerais pas que quelqu'un que je ne connais ni d'adam ni d'ève commence à raconter mon histoire ou celle de ma famille sous prétexte que je suis célèbre (je sais que je me prends trop au sérieux en ce moment ^^), si j'ai des talents d'écrivains (ce qui , j'espère est le cas vu que je suis sur ce forum) je l'écrirai moi même (et j'empocherai les sousous par la même occasion ^^) ou le ferait faire par quelqu'un de précis (ou me ferai assistée) et personnellement, je porterai aussi plainte contre un écrivain qui s'inspire ouvertement de moi et de mon histoire...
Quand à l'Histoire avec un grand H, (vous savez celle qu'on apprend à l'école) il m'arrive (très souvent) de m'en inspirer (Napoléon ^^)

En bref je suis d'accord avec toi Hellwing, tant qu'il n'y a pas de reconnaissance formelle je vois pas où est le problème...

Tsss.... l'écrivain est libre de faire ce qu'il veut. Il n'y a pas de débat pour moi. T'es là pour raconter, tu racontes. Je suis en train de lire "La chute des géants" de Ken Follet où le tsar et le kaizer sont décrits comme de gros abrutis, idiots et incompétents. Leur famille survivante ne va pas attenter un procès à l'auteur...

Dans ton article, pour un pauvre bouquin vendu à 12000 exemplaires seulement, la famille râle ! Ça m'a fait délirer... des livres comme ça, c'est vite lu, vite oublié... pas la peine de se prendre la tête.

Rien à dire de plus. Si un écrivaillon veut raconter les aventures récentes de DSK en imaginant déjà le best seller, qu'il le fasse... Je crois encore à la liberté d'expression.