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 Le Chant du Covron

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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeDim 1 Avr 2012 - 12:31

Après mes déboires Razz voici un chapitre 2 plus accadémique. Petite question technique, vous devez tous être plus experts que moi en la matière : comment supprime-t-on un post ? Mes deux derniers n'ont plus de raison d'être et je n'aime pas l'encombrement, mon côté maniaque sans doute.

Chapitre 2

La nuit qui suivit cette première rencontre entre Fil et son guide se révéla pénible. Le scientifique n’avait jamais quitté sa maison plus de quelques jours, et pour cause, en dehors de ces expériences, il n’aimait pas l’imprévue. Novice en la matière, il eut toutes les peines du monde à préparer ses affaires. Un an loin de Pykon, cela impliquait des vêtements en proportion, mais il fallait aussi songer au nécessaire de survie, carnets, encre, plumes, cartes, boussole et autres instruments de mesure, anticiper le pire et négliger le meilleur. Lorsqu’il eut achevé de tout préparer, la nuit était déjà bien avancée et sa femme dormait depuis longtemps
Le matin du départ, Van se présenta à leur porte vêtu d’un long manteau bleu nuit de voyage et portant un sac en bandoulière. Sa première réaction en voyant Fil tirer quatre lourdes malles fut la consternation, rapidement remplacée par un fou rire auquel XII se joignit. Van entreprit alors d’expliquer que non ils n’auraient pas besoin de vivres, que les humains possédaient très certainement des ouvrages scientifiques et que s’il avait si peur pour son télescope, il pouvait le laisser chez lui. Ils entreprirent alors, selon les mots du gladiateur, de trier l’essentiel du superflu. Lorsque les affaires de Fil se résumèrent à un sac de voyage, Van l’accrocha à la selle d’un loplop qui se prélassait au soleil. Il força Fil à grimper dessus et c’est ainsi qu’ils quittèrent la capitale.
-Où allons-nous ? Demanda Fil en regardant les murs bruns s’éloigner.
-Nous traverserons les steppes du Mû jusqu’à la Citadelle, répondit Van. Nous passerons près de Deng mais je n'ai pas l'intention de m'y arrêter.
-Je connais ma géographie, merci bien, rétorqua vexé le scientifique, ce que je veux savoir c’est où retrouvons-nous les surishis.
-Quels surishis ? lança Van surpris.
-Ne me dîtes pas que nous allons traverser tout le sud-ouest du royaume sur le dos de ces, il chercha ses mots dans une grimace, ces choses.
-Des loplops, et non des choses, dit Van outré en levant les yeux au ciel. Donnez au vôtre un coup de talon en criant “Loploplop”. Vous comprendrez alors que nous n’avons pas besoin de vos pigeons voyageurs.
-Mais nous allons perdre un temps fou ! S’emporta Fil suffisamment fort pour que sa monture rabatte ses oreilles. Par la voix des airs nous gagnerions une semaine de voyage. Si nous autres, scientifiques, avons réussi grâce au Fluide à imposer notre volonté à ces oiseaux, c’est bien pour ce genre d’occasion.
-Je ne nie pas l’utilité de vos travaux, mais nous ne passerions pas la frontière à dos de surishis. Et je vous rappelle qu’il n’y a pas de covron dans les terres humaines, comment voulez-vous que nous gardions le contrôle des oiseaux une fois là-bas ?
-Mais nous pouvons trouver d’autres montures sur place.
-Au prix des surishis, intervint XII, je ne suis pas sûr que le royaume nous accorde autant.
-Merci madame, dit Van reconnaissant. À cela s’ajoute que c’est moi le guide, continua-t-il sur un ton narquois, ce qui veut dire que j’emprunte la route que je veux, par le moyen qui me plait.
Fil, ne sachant que répondre, s’enferma dans un mutisme complet et passa les heures qui suivirent à s’adapter au roulis occasionné par la démarche pataude de son loplop. Très vite, ils se retrouvèrent seuls sur la route, la majorité des voyageurs faisant route vers le Nord. Partout aux alentours, les champs de covrons s’étendaient à perte de vue, donnant l’impression de traverser un nuage. Les fleurs blanches, gorgées de soleil, atteignaient leur maturité. La cueillette n’allait plus tarder. En omettant les chants paillards de leur guide, Fil apprécia lela tranquilité du voyage jusqu’aux steppes.
-Mû, morne plaine… Lâcha-t-il en les voyant se profiler à l’horizon.
-Hector Mulot ne savait pas de quoi il parlait lorsqu’il écrivit ce poème, bougonna Van.
-Cela reste un chef-d’œuvre, rétorqua le scientifique. J’espère que vous connaissez la route, je n’ai pas l’intention de connaître le même sort que Noïse et errer quarante lunes à la recherche de la mère promise comme il en est question dans le poème.
-Ne vous inquiétez pas, nous suivrons une caravane de nomades, vous pouvez en apercevoir là-bas, rajouta-t-il en pointant du doigt des taches qui se déplaçaient dans la steppe.

***

Fil regardait le feu crépiter et les flammes s’élever en spirales vers le ciel étoilé. La constellation du poireau était bien visible ce soir-là, laissant prévoir une belle journée pour le lendemain. Une main se posa sur son épaule.
-Tu rêves ? Lui demanda XII.
-Je pense.
-Alors c’est que tout va bien. Je suis heureuse de t’accompagner, je n’aurai pas aimé rester seule à Pykon, je ne supporte pas aussi bien que toi les animalians.
-Tu as tes raisons, nous avons déjà eu cette conversation. Tu as réfléchi aux paroles du conseiller ?
-Oui, mais je ne vois pas non plus comment ils ont pu me retrouver, je suis restée discrète.
-Tu n’es plus en sécurité dans le royaume, j’ai assez d’argent pour te payer le bateau jusqu’aux terres du nord, là-bas personne ne viendra te chercher.
-Ma place est ici, je n’ai pas le droit d’abandonner les miens.
Des bruits de pas les interrompirent, les nomades venaient s’asseoir autour du feu. Un grand cocker vint se placer près des flammes ôta son poncho et commença à jouer du violon. Une mélodie douce vint apaiser les inquiétudes de Fil qui se laissa bercer par le son de l’instrument. Une vielle labrador se planta à côté du violoniste et se tourna vers les plus jeunes. Elle s'appuya sur un bâton, ferma les yeux un long moment, laissant la musique ggagner les coeurs.
-Dans les temps très anciens, commença-t-elle d’une voix forte et profonde, nos ancêtres étaient des primitifs, des sans voix, qui, poussés par une intuition inexplicable, goûtèrent à la plante des esprits. Le covron modifia leur allure, les rendants similaires à ce que nous sommes aujourd’hui. Par l’étude de la plante, nos ancêtres améliorèrent leurs conditions de vie. Mais certains rejetèrent ce progrès et élevèrent le covron au rang de divinité, ils choisirent de lutter contre son emploi immodéré, ainsi naquirent les Antis !
Fil sursauta, des nomades se mirent à jouer du tamtam au mot Antis, suivis par des flutistes, le violoniste accéléra la cadence. La vieille animalienne lâcha des herbes dans les flammes qui s’élevèrent brusquement en lâchant une pluie d’étincelles, arrachant au passage des cris d’émerveillement chez les enfants.
-Les Antis dressèrent une armée mixte, poursuivit-elle en haussant la voix pour se faire entendre, composée d’humains et d’animalians. Ils livrèrent de farouches batailles aux forces animaliennes qui prônaient l’usage du covron. Chacun des camps rivalisa d’adresse et de force. Les Antis disposant d’obscurs secrets étaient sur le point d‘emporter la guerre. Mais les dissensions entre humains et animalians eurent raisons de leurs forces armées qui se fissurèrent et furent défaites lors de la bataille de Pykon. La victoire revint au camp adverse, qui créa alors le royaume de Syrvania et l’ordre des moines du Ça, qui, jours après jours, perdurent encore les secrets des Antis. Aujourd’hui le covron est un outil dont le royaume se sert à outrance. Nous autres, nomades savons qu’il sera puni à la fin des temps pour avoir asservit le symbole des esprits sur cette terre. Esperit Covron !
-Esperit Covron ! Reprit en choeur la foule alors que Fil ne parvenait plus à suivre les mains des musiciens.
-Ça vous en bouche un coin, lâcha Van en se laissant tomber à leurs côtés. À côté les cérémonies pompeuses de Pykon ont moins d’allure.
-Qu’est-ce que cette histoire d’Antis ? Parvint à articuler Fil assez fort pour couvrir le bruit des musiciens et danseurs qui avaient pris la place de la conteuse.
-La vérité, répondit Van en leur faisant signe de se lever, mais qui reste peu connue du grand public. Les rois préfèrent tairent l’origine du royaume qui ne s’est joué que sur la discorde entre deux peuples. C’est à la suite de ces événements que les humains obtinrent des géants les terres du sud.
Ils étaient arrivés près de l’enclos où les nomades faisaient dormir leur troupeau de mouflons. Van s’assit sur la barrière un brin d’herbe dans la bouche.
-J’ai discuté avec le chef du clan, le cocker violoniste, Joe. Je le connais depuis longtemps et il n’y a pas de problème pour que nous cheminions avec eux. Nous arriverons près de Deng dans trois jours et à la Citadelle dans une semaine.
-Où dormons-nous ce soir ? Demanda Fil espérant ne pas se voir répondre à la belle étoile.
-Dehors évidemment, les chariots sont justes assez grands pour les familles. Courage, ajouta-t-il en voyant la mine déconfite du scientifique, les nuits sont tièdes en cette saison.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeDim 1 Avr 2012 - 16:23

Bravo, je trouve ce chapitre beaucoup plus vivant, on commence à mieux connaître les personnages, surtout Fil qui restait plutôt abstrait pour moi, et l'humour mis dans la préparation du voyage fait du bien.

Le mystère se renforce autour de XII et on espère en savoir plus dans les prochains chapitres.

La partie voyage se développe plus aussi, on suit mieux tes personnages et on découvre un peu plus les lieux où se déroule l'histoire, notamment les champs de Covron.

Continue comme ça, on attend la suite ! Smile

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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeDim 1 Avr 2012 - 18:42

Merci, pour XII il va falloir attendre encore très beaucoup longtemps. J'aime bien mettre plusieurs mystères dans les premiers chapitres, histoire que le lecteur garde toujours l'envie de continuer. Pour l'humour, hum *ne sait pas s'il doit être fier ou non de lui* il y a quelques jeux de mots cachés, j'en ai enlevé de peur que ça devienne lourd.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeDim 1 Avr 2012 - 19:37

C'est noté pour XII, je patienterai donc (en même temps, je fais pareil dans la 7ème prophétie, il faut attendre le 129ème chapitre pour savoir qui est vraiment l'Egale, donc je n'ai rien à dire !)

Pour l'humour, je t'assure que si, tu peux en être fier, ce n'est pas évident d'arriver à en mettre et je trouve que tu as bien réussi, ça s'intègre très bien dans l'histoire.
Il y aura le reste de la biographie d'Hector Mulot dans la suite ? Razz
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeDim 1 Avr 2012 - 20:46

Roo mais il n'est pas le seul grand auteur, il y a aussi Emile Koala, Jacques Pivert, Merlan l'enchanteur, que du beau monde. geek


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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeMer 4 Avr 2012 - 20:41

Suite du chapitre 2, une petite ellipse de quelques petites journées (Ilàan je t'ai vu en sauter quatre, na :👅Smile. Des petites questions vous attendent à la fin.

Le voyage jusqu’à Deng se déroula sans anicroche. Fil se consola de sa monture en pensant que lui, au moins, disposait d'une selle. Les nomades, eux, montaient à même la fourrure de leurs mouflons. De tous les animalians que Fil avait rencontrés, ils étaient vraiment atypiques. Fiers de leurs traditions et farouchement opposés à l’usage des nouvelles technologies, ils vivaient en marge du royaume au milieu des primitifs. Cela ne semblait pas gêner Van qui s'entendait à merveille avec leurs hôtes. Toute la journée il galopait à leurs côtés pour encadrer les mouflons et le soir il rejoignait les musiciens à la flûte. La vie s’écoulait paresseusement, cela avait du bon, mais Fil fut malgré tout heureux, après trois jours de voyage, d’apercevoir les remparts de la citée de Deng. Les nomades choisirent de dresser leur campement à proximité afin d'y vendre au passage quelques produits. Van, ne fit aucune difficulté à Fil lorsque celui-ci lui demanda s’il pouvait acheter des carnets. Le gladiateur n’avait en effet pas vu l’utilité d’en emporter une vingtaine, mais un seul ne suffirait pas pour noter toutes les découvertes qui attendaient Fil.
Le scientifique retrouva l’agitation réconfortante des grandes villes. Il ne connaissait pas Deng mais se fit orienter sans difficultés par des locaux vers une papeterie. Il convint d’un point de rendez-vous avec XII et Van qui lui laissa de quoi s’acheter une demi-douzaine de carnets. La boutique se trouvait dans une petite ruelle déserte à l'écart du centre. Lorsque Fil entra, une clochette tinta, réveillant un vieux matou qui s’empressa d’accueillir son client et de le guider vers ce qu’il souhaitait. À la lumière des sphères de Fluide qui éclairaient la boutique, le scientifique trouva son bonheur. Six carnets de six couleurs différentes, un par sujet d'étude, de quoi s'occuper intelligemment pour un bon moment. Tous rentrèrent sans encombre dans la sacoche qu’une petite fille lui avait offerte au campement. Il régla ses achats et partit retrouver les autres.
Les rues étaient étroites, le soleil ne s’y engouffrait que très peu et un nuage de poussière rouge s’élevait à chaque pas. Tant bien que mal, Fil s’orienta dans le dédale de la ville basse et retrouva son chemin. Alors qu’il marchait, une odeur sucrée vint lui chatouiller les narines. Curieux, Fil se laissa guider par son odorat et déboucha sur une petite place ensoleillée. Des arbres fruitiers entouraient une fontaine devant laquelle des bateleurs répétaient leur numéro. Deux jongleurs s'exécutait avec des torches. Fil apprécia leur adresse mais surtout la parfaite symétrie entre les deux lapins. Se disant que des personnes respectant un tant soit peu les mathématiques ne pouvaient qu'être sympathiques, il resta là à les regarder. Lorsqu’ils eurent terminé, le scientifique applaudit. Ils le remercièrent et l’invitèrent à partager un encas. Fil saisit avec plaisir la tranche d'ananas qu'on lui tendit et y planta vigoureusement ses dents, le jus perla le long de son menton et coula par terre, tachant au passage sa chemise. Mais il en valait la peine, sans doute le meilleur que Fil n'ait jamais mangé.
-Alors comme ça vous voyagez avec des nomades ? Lui lança l'un des saltimbanques après qu’il se soit présenté sommairement. Je vous ai vu arriver, vous voyagez avec le p’tit Van.
-Vous le connaichez ? répondit Fil la bouche pleine.
-Un peu, il a pas mal baroudé dans la région, aux côtés de Joe l’Cocker, avant d’être engagé par un maître gladiateur du nord.
-Vous vivez ici à l’année ? demanda Fil ravi de voir que le nom de son guide ouvrait des portes.
-Oh nous vivons de notre art, là où nos services sont quémandés, répondit doucement l’animalian.
-Et vous embobinez tous les pigeons de la même manière ? Intervint une voix. Rendez-lui sa bourse tout de suite, je vous ai vu.
Fil se retourna, Van et XII apparurent au coin de la rue. Le gladiateur semblait de mauvaise humeur.
-Tiens, tiens, un petit humain qui ne sait pas quelle est sa place, rétorqua dans un sombre rictus le jongleur en tirant de sa ceinture une dague.
-Mais nous allons la lui enseigner, compléta un autre animalian qui arrivait derrière Van muni d'un gourdin.
Le gladiateur tira son épée et se plaça devant XII. Celle-ci lui chuchota quelques mots à l’oreille. Les animalians s’approchèrent lentement, ricanant devant la lame que pointait Van. Ils n’avaient pas fait trois pas qu’une violente explosion retentit, de la lumière se propagea dans toutes les directions, aveuglant tous ceux présents. Fil cligna des yeux, une main le tira vers la gauche. Il voulut se dégager, l’emprise se fit insistante.
-Suis-moi Fil ! Cria XII.
Il accéléra, guidé par la femme. Ses yeux se réadaptèrent. XII courait devant lui, le tenant par la manche. Il la suivit du mieux qu’il put. Van les rejoignit rapidement, l’épée à la main teintée de sang. Derrière eux des bruits de course, ils étaient poursuivis. Van pointa du doigt une ruelle. Ils s'y engouffrèrent. Le gladiateur ne cessait d'hurler des "bordel de bordel” et “plus vite”. Progressivement, la respiration de Fil se fit haletante, ses pieds devenaient lourds à lever. Le remarquant, Van le saisit par le bras et le força à allonger ses foulées.
-Pas de temps à perdre !
Ils débouchèrent sur la grande place où la fouille grouillait. Ils s’y mêlèrent et se ruèrent vers les portes. Van attrapa par le dos un passant et le tira sur un autre animalian qui comparait des épices. Fil entendit des cris de protestation, derrière eux une dispute éclatait entre les deux. Des hurlements se firent entendre et des gardes bousculèrent la foule pour se rendre sur les lieux. Ne lâchant pas le scientifique, Van gagna la sortie à grand renfort de coups de coude et enfourcha son loplop. Fil obéit aux injonctions du gladiateur et donna un grand coup de talon dans les côtes de sa monture. L’animal partit violemment, et galopa à la suite de ces deux congénères en direction du campement.
Lorsqu’ils y arrivèrent Van sauta à terre prit Fil par les épaules.
-Ne refaites plus jamais ça, rugit-il en le secouant. Ca vous prend souvent de discuter avec les premiers venus dans la rue ? On ne vous a jamais appris à vous servir de votre tête nom de nom !
-Je suis désolé, marmonna Fil. Je ne pensais pas que ce seraient des voleurs.
-Parce que vous croyez vraiment que ce n’étaient que des petits voleurs de bas étages ? s’emporta Van en virant au rouge. Non monsieur le scientifique, c’étaient les lapinous !
-Les qui ?
-Les lapinous par tous les esprits. Les tueurs les plus sauvages de la région. Un miracle que nous en ayons réchappé. Sans XII et la grenade aveuglante qu'elle gardait sur elle, nous étions cuits.
-Mais ils disaient vous connaître, tenta de se justifier Fil.
Van ouvrit des yeux ronds.
-Ils vous ont dit qu’ils me connaissaient, moi ? Dit Van interloqué. Ils vous ont demandé autre chose ?
-Pas vraiment, je leur ai juste dit que nous voyagions avec des nomades vers le sud, c’est tout.
-Je ne les avais jamais croisés personnellement, dit Van soudain pensif, je n’aime pas ça du tout.


Chose promise, chose dû :
-L'ellipse, pas trop gênante ? Oui je complexe un peu depuis le commentaire d'Ilàan, j'ai honte de sauter une journée lol!, la question reste sérieuse.
-La ville, faudrait-il que je m'attarde plus sur sa description ?
-Le nom des tueurs, c'est supposé être un brin humoristique, mais ça peut les rendre non crédibles (le but soit dit en passant). En réserve : les raz-beats ou les conejos.
-La scène de poursuite, est-elle trop courte ?
-Dans cette scène les guillemets, sont-ils justifiés ou faut-il mettre des tirets ?
-Dans une question on fait "blablabla ? Demanda-t-il.” Ou y a-t-il une manière plus académique : le demanda avant le point d'interrogation, je ne sais pas.
-Mon texte ne fait pas un peu "paté” ? Sur Word il y a un joli petit espace au début de chaque paragraphe mais là...
Bon, en tout cas, merci d'avoir tout lu. Very Happy


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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeMer 4 Avr 2012 - 22:24

Bravo, je trouve ton histoire toujours aussi passionnante et je suis vraiment prise dedans, c''est moins rapide et il y a plus d'action.

Maintenant, pour répondre à tes questions *retrousse ses manches, met son cerveau en marche et s'apprête à répondre*


Citation :
-L'ellipse, pas trop gênante ? Oui je complexe un peu depuis le commentaire d'Ilàan, j'ai honte de sauter une journée lol!, la question reste sérieuse.
Non, personnellement, l'ellipse ne me dérange pas (comme tu dis, Ilàan en a fait une de 4 jours...), si les journées de voyage se suivent et se ressemblent, inutile à mon avis de les raconter toutes.

Citation :
-La ville, faudrait-il que je m'attarde plus sur sa description ?
Effectivement, une description un peu longue permettrait de mieux visualiser les lieux (je te dis ça et en même temps je m'aperçois que c'est exactement ce que je n'ai pas fait dans un des chapitres que j'ai repris ce soir... bon, je sais ce qui me reste à faire Embarassed )

Citation :
-Le nom des tueurs, c'est supposé être un brin humoristique, mais j'ai peur que ça ne fasse rire que mon frère (mon lecteur depuis mes débuts) qui y voit une allusion à nos nombreuses... disputes, restons bien élevé.
J'ai adoré le nom de tes tueurs, j'ai éclaté de rire en le lisant ! Le contraste est tellement surprenant que je trouve que ça marche bien. Et puis ça change des noms d'oiseaux Very Happy
J'aime aussi beaucoup Joe l'Cocker Smile

Citation :
-La scène de poursuite, est-elle trop courte ?
Je trouve cette scène plutôt intense : bien sûr, il est toujours possible de la rallonger en décrivant plus de choses, ou en rajoutant des espaces, mais elle me semble bien dans sa longueur actuelle

Citation :
-Dans cette scène les guillemets, sont-ils justifiés ou faut-il mettre des tirets ?
Les guillemets sont à leur place, ce n'est pas un dialogue, juste la citation des jurons de Van, et je trouve que ça marche bien

Citation :
-Dans une question on fait "blablabla ? Demanda-t-il.” Ou y a-t-il une manière plus académique : le demanda avant le point d'interrogation, je ne sais pas.
Chacun a sa façon de tourner les phrases, c'est aussi une partie de son style d'écriture.
Pour ma part, je la tournerais de cette façon : "blablabla ?" demanda-t-il.

Citation :

-Mon texte ne fait pas un peu "paté” ? Sur Word il y a un joli petit espace au début de chaque paragraphe mais là...
C'est vrai que certaines parties sont denses, mais d'un autre côté, je ne vois pas trop concrètement comment présenter, vu que chaque paragraphe correspond à une série d'actions, ce n'est pas évident de le scinder, les retours à la ligne feraient perdre le rythme.

Voilà, j'espère avoir pu t'aider un peu, et j'attends la suite, je deviens accro ! Bon courage pour l'écriture !
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeMer 4 Avr 2012 - 22:28

Personnellement, je trouve que l'ellipse n'est pas gênante. Je pars du principe ou si pendant la traversée tout est calme et si les lecteurs n'apprennent rien de plus sur l'histoire, tu peux sauter autant de jours que tu veux. ça n'engage que moi bien sûr.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeSam 7 Avr 2012 - 12:09

Voilà, désolé pour le retard, mais j'avais prévenu que je ne lirai rien avant le week-end !

Tout d'abord : Joe l'Cocker, les Lapinous... ça déchire ! J'aime les auteurs qui ne se complaisent pas dans le côté dark de la Fantasy... J'espère que tu continueras ces traits d'humour !

Ensuite, superbe scène avec les nomades ! La cérémonie et la légende sont vraiment bien racontées. C'était ce genre de choses que je voulais !
L’ellipse ne gène pas, c'est tout à fait normal ! Tu ne peux pas raconter tout le voyage ! Van s'est levé, Van a été uriné, Van a mangé une pomme, Van est monté sur le loplop, Van avait mal au dos, Fil le soulait à raconter sa vie, Van se dit qu'il aimerait bien se taper XII... Voyage entrecoupé de scènes, c'est comme tu as fait qu'il faut faire !

Pas la peine de t'attarder sur le décor dans la ville, oui, tes héros n'y restent qu'une poignée de minutes, ce n'est qu'une étape. Juste de quoi introduire les lapinous et leur relation vis-à-vis de Van.

Ton univers est toujours aussi original sinon ! On a une piste sur la façon dont sont nait les animaliens, et toutes ces grosses bestioles sont vraiment attachantes ! Tu réussis le tour de force à ne pas les rendre ridicule ( les lapinous assassins, j'adore !). Ca me fait penser à la saga des Breath of Fire.

Honnêtement pour l'instant, c'est ma sage de Fantasy préférée sur le forum ( le Erishun de Rainette n'est pas assez avancé pour comparer). Tu as un très bon style, parfois on sent que c'est brouillon et amateur, certains passages mériteraient quelques relectures, mais tu n'as que 18 ans... c'est prometteur pour la suite ! Continue surtout !
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Avr 2012 - 12:03

Merci, ça met un peu la pression pour la suite. Smile La voici, avec les vacances qui arrivent je pense que je vais bien avancer.

Spoiler:

Passage en correction, merci de votre compréhension Razz


Dernière édition par Josué le Lun 9 Avr 2012 - 18:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Avr 2012 - 12:31

Very Happy Oui, la suite !!! (sinon je vais appeler Ranxor pour lui suggérer d'aller faire un petit tour du côté de chez toi, il s'ennuie un peu ce matin...) lol!

Je trouve qu'on est de plus en plus pris dans l'histoire, le mystère autour de XII se renforce encore, et on visualise de mieux en mieux les lieux où ils évoluent. Pour une introduction des géants et de la Citadelle, ça me semble suffisant, comme tu le dis, ils ne font qu'y passer, quand ils y reviendront, tu pourras plus développer.

Pauvre géante, 10 ans à porter son enfant ?!? Je rejoins XII dans son avis... Tiens d'ailleurs, pourquoi personne n'a encore inventé un monde où ce seraient les hommes qui portent les enfants ? Ca ce serait quelque chose qui changerait !

cheers Evidemment, j'ai éclaté de rire en découvrant les noms des lapinous, Mono et Poly... j'ai juste regretté de ne pas avoir le nom des 10 autres... est-ce qu'il y a Scrab et Ble, ou Trivial et Pursuit ? Wink
Quant à Roboi des Bains, j'ai hâte de faire sa connaissance Razz

Bravo, continue comme ça, Super j'adore vraiment cette histoire !
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Avr 2012 - 14:23

Voili voilou, retiens Ranxor.

Spoiler:
Je retouche ce morceau, il va changer donc ne le lisez que si votre survie en dépend lol!


Dernière édition par Josué le Lun 9 Avr 2012 - 17:24, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Avr 2012 - 14:49

Merci, je le rappelle pour lui dire de ne pas bouger (ou d'aller embêter quelqu'un d'autre). lol!

Le mystère commence à se lever sur XII, on comprend mieux pourquoi elle est poursuivie par des tueurs.

Le récit est toujours aussi fluide, on avance bien, et j'ai vraiment l'impression que Fil est doué pour se mettre dans des situations délicates dont il faut le sortir.

Tiens, c'est marrant, je ne voyais pas les "aikrivains" comme ça (je sais qu'il y a de drôles de spécimens sur ce forum, mais à ce point, je n'en avais encore jamais vus Wink )
Par contre Mouse, j'ai raté un jeu de mot ?

Concernant leurs ravisseurs, tu parles de "deux imposants gaillards", sans en dire plus : est-ce que ce sont des humains, des animaliens ou une autre espèce ? Je sais qu'on est sur le territoire des humains maintenant, mais je pense que ce point pourrait être précisé.

Quelques petites remarques sur cette partie, sur des points que j'ai relevés (je suis un peu maniaque sur l'orthographe et la grammaire, déformation professionnelle parfois...) :

- dans le dialogue entre XII et Van, elle mélange le tutoiement et le vouvoiement : elle commence par "Excuse-le" et le vouvoie dans les phrases suivantes. Vu qu'elle le tutoie ensuite, il faudrait tout repasser au tutoiement.

Citation :
-Fil ne se sépare jamais de ses carnets, ajouta-t-il.
Si je ne me trompe pas, c'est XII qui parle, ça devrait donc être "ajouta-t-elle"

Citation :
Pourquoi sa vision avait-elle basculée
"Pourquoi sa vision avait-elle basculé "

Citation :
ces bois sont le repère de l’infâme Roboi des Bains
"ces bois sont le repaire de l'infâme Roboi des Bains"

Citation :
Fin se tû, dans quel guépier s’était-il fourré ?
"Fil se tut, dans quel guêpier s'était-il fourré ?


Vivement la suite maintenant, j'ai hâte de savoir comment il va se sortir de là, et de voir arriver ce fameux Roboi des Bains ! bounce
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Avr 2012 - 17:05

Merci pour tout, j'ai effectué les corrections, tu as parfaitement raison d'être maniaque sur l'orthographe, j'aurais dû mieux me relire. Bon j'ai fait une expérience que je ne réitérerai pas à l'avenir : prendre ce que j'avais déjà écrit (avant l'ajout de quelques événements) et faire des modifs dessus. D'où le changement du tu au vous, mea culpa. Le tû je le dois à Word et ses conseils fantastiques, ça m'apprendra à recevoir pour reçu l'avis d'un ordi. Pour Mouse, ça m'arrive de ne pas faire de jeux de mots, mais je viens d'en trouver grâce à toi. Les prochains congénères de Mouse se nommeront Duck, Cow et Horsecollar vois-tu la référence (ne va pas chercher quelque chose de très poussé en anglais).


Dernière édition par Josué le Lun 9 Avr 2012 - 17:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Avr 2012 - 17:08

Oula, oula, calmos les enfants ! On a pas tous le débit de lecture d'Abigaelle, attend un jour ou deux entre chaque passage sinon tu vas perdre tous ton lectorat !

Première envoi : Question ! Tu dis que les lapinous ont des tatouages sur les bras, mais... ils ont des poils non ? Leur fourrure ? Et donc, j'en suis arrivé à me demander quelque chose... tes animaliens, ce sont simplement des têtes d'animaux posés sur des corps d'hommes ou des animaux bipèdes et habillés ? Ça manque de description générale au début quand même. Leurs pieds par exemple, ils portent des bottes comme des humains ou ce sont des pattes (ou serres) d'animaux ?

Donc Van se jette délibérément dans la gueule du lapin ? Quelle taille fait cette fameuse frontière, comment les lapinous savent par où ils passeront ? Et si ils attendent devant la citadelle, ne sont ils pas un peu idiots de vouloir s'attaquer à des humains si proches des géants ?
La description de ce dernier manque un peu de panache aussi ! On dirait seulement un grand humain, rien de bien terrifiant !
Sinon, oui ne t'attarde pas, c'est inutile. Si en plus, on y revient, ça ne fera que du répétitif.

Deuxième partie :
Il faudrait insister sur le fait que Fil quitte la conversation. J'ai dû revenir en arrière pour comprendre qu'il était bien parti en boudant, et qu'il n'était plus avec ses compagnons quand ces derniers ont trouvé sa sacoche !

J'ai eu du mal à comprendre la scène avec le point de vue de Fil également. Ton humour y marche moins bien que précédemment.

Sinon quelque chose dans l'ensemble me gène, les passages s'enchainent trop vite sans continuité. Tu passes rapidement d'une scène à l'autre, ça marche pour une écriture forum, mais si on relit le texte d'une traite comme un roman, les cassures apparaitront certainement comme trop importantes. Peut être que les passages sont trop petits, il faudrait entrer plus dans les détails, faire de véritables chapitres. C'est à réfléchir pour le deuxième jet je pense.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Avr 2012 - 17:14

Moi aussi je laisse passer les fautes, si je n'avais pas relu ce que j'ai mis tout à l'heure, il en restait quelques unes.

Il en reste juste une petite dernière sur ton texte, ton héros a changé de nom sur la dernière ligne, il s'appelle Fin au lieu de Fil.

Habituellement, j'imprime le texte et je fais les corrections sur le papier avant de les recopier sur l'ordinateur, j'ai l'impression de mieux visualiser, mais j'ai tellement de corrections sur certains chapitres que j'ai dû le faire directement sur ordinateur car je n'avais plus de place sur le papier (notamment le chapitre montrant une attaque des ST, qui faisait 2 pages à l'origine et en fait 6 maintenant).

Ah ces ordinateurs, parfois ils nous rajoutent des fautes au lieu de les corriger... on ne peut plus se fier à personne ! lol!

J'ai tendance à lire vite (comme quoi j'ai gardé quelques restes du cours de lecture rapide pris il y a quelques années) et surtout quand je suis prise dans un texte, comme ceux que je suis ici... et en plus, je suis de nature impatiente, les romans à épisodes, ça a plutôt tendance à me mettre sur les charbons ardents, ça m'est arrivé de me coucher au milieu de la nuit pour finir un livre tellement j'étais prise dedans.
Bon après, c'est au détriment du reste (par exemple, ça fait depuis ce matin que je me dis qu'il faut que je bosse mon texte et je n'ai pas encore avancé d'une ligne...).
Allez, je sors d'ici et j'y vais ! ::dehors::
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Avr 2012 - 17:22

Ok, bien noté. Je retravaille là-dessus. Pour la frontière, en fait c'est un souci, il faudrait que j'essaye de faire une carte sur l'ordi peut-être. La Citadelle reste le seul point de passage d'un pays à l'autre. Par contre pour le géant, c'est un grand humain, mais je vais quand même y réfléchir.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeMar 10 Avr 2012 - 13:17

Ne fuyez pas en voyant encore un message de longueur déraisonnable en si peu de temps ::rolling:: Je vous demande juste un petit avis sur le point qui suit, le reste peut attendre (je crois que j'ai l'inspiration divine depuis hier soir). Si j'introduisais un nouveau personnage: un animalian, je pourrais faire passer des éléments sur eux sans avoir à faire une description très linéaire de leur mode de vie, leur apparence... (bien que la BD Blacksad reste le meilleur élément de comparaison si tu veux te faire une idée). Autres intérêts : avoir le nez en plein dans le problème d'énergie qui est le nerf de la guerre et "occuper" le lecteur pendant que les trois autres se tapent des bornes kilométriques. J'ai l'impression de répondre moi même à ma question avant de l'avoir posée mais bon, est-ce que l'introduction d'un tel personnage serait utile ? En attendant, si il y a des intéressés, voici le passage corrigé, ça reste similaire mais je résous (ou contourne) deux, trois problèmes.

Après trois autres journées de voyage, la caravane atteignit les frontières des territoires animalians. Ce fut l’heure des adieux entre nomades et humains. Van s’écarta du groupe et conversa un instant avec Joe.
-Je ne sais pas au devant de quels ennuis tu vas, lui dit l’animalian, mais sache que tu seras toujours le bienvenu chez nous.
-Merci Joe, répondit le gladiateur en posant sa main sur l’imposante épaule du cocker, je m’en souviendrai.
-Frères ? Ajouta le nomade en remontant sa manche.
-Frères, confirma Van en faisant de même, mettant à jour une longue cicatrice sur son avant bras.
Ils sortirent tous deux un poignard, entaillèrent la cicatrice de l’autre puis mêlèrent leur sang.
-File maintenant, ordonna le cocker en essuyant son pelage.
Van sauta sur le dos de son loplop qui partit d’un pas nonchalant. Quelques claques sur sa tête furent nécessaires pour le réveiller. L’animal grogna, mais obéit aux injonctions de son cavalier.
-On se dépêche, lâcha-t-il à Fil et XII dont les montures trottaient.
-Parce que c’est nous les coupables, bougonna Fil.

Les steppes firent place à une lande de bruyère. Les trois voyageurs ne s’attardèrent pas, obligeant leurs montures à conserver un rythme soutenu. Lentement, les terres convergèrent. Ils arrivaient à la presqu’île de la Citadelle, unique voie de passage vers la grande forêt. La marée était haute et seule une mince bande rocheuse, assez large pour leur permettre de la traverser de front, reliait le continent à l’île. Un dernier village animalian se trouvait à quelques kilomètres de la Citadelle. Un regroupement de maisons de pêcheurs, sans prétention, mais où ils purent nourrir les loplops. Avant de remonter en selle, ils se rendirent sur les dunes où ils s’assirent, savourant l’air marin. Ils pouvaient apercevoir les hautes murailles de la Citadelle. La forteresse se tenait au sommet d’imposantes falaises, narguant les vagues qui venaient s’écraser contre les rochers. Sur la plage, les villageois s’activaient, les pêcheurs remontaient leurs barques, les filets remplis de poissons. Les voyageurs les observèrent porter leurs prises encore frétillantes jusqu’à des bicoques en bois où des enfants commencèrent à les vider. L’air se chargea de relents qui forcèrent les humains à regagner les montures. Lorsqu’ils arrivèrent un petit rat se précipita vers eux.

-Messieurs, messieurs, j’ai un message de vos amis, piailla-t-il.
-Quels amis ? Fit Fil étonné.
Le gamin se contenta de tendre sa main droite, Fil regarda la main, le gamin regarda Fil, Fil regarda le gamin. Van éclata de rire, tira sa bourse et en sortit une pièce.
-Si tu me racontes tout, elle est à toi.
Les yeux du raton s’illuminèrent.
-Ils ont dit que vous traîniez et qu’ils vous attendraient avant la frontière. Ils ont aussi dit qu’ils connaissaient des guépards et que ça vous parlerai. Je peux avoir la pièce monsieur ?
-Comment étaient mes amis ? Répliqua Van en fronçant les sourcils.
-Je vous ai déjà répondu monsieur, rétorqua le rat en tendant de nouveau sa main.
-Et tu auras une seconde pièce si tu me réponds une deuxième fois.
-Bah, c’étaient des lapins. Ils portaient de drôles de vêtements bariolés et avaient la fourrure peinte de figures bizarres : des carottes partout sur les bras.
Van lança les pièces au rat qui les rattrapa d’un geste vif puis détalla sans demander son reste.
-C’était, commença Fil.
-Je ne vois pas qui d’autre cela pourrait être. Des lapins vêtus d’habits de saltimbanques avec des peintures de guerre aussi tordues ne courent pas la route. Ce que je ne comprends pas c’est comment ont-ils fait pour aller aussi vite.
-Par la voie des airs, émit Fil.
-Trop cher, même pour des tueurs réputés, à moins qu'ils ne bénéficient de l'appui d’un personnage très influent.
-Devons-nous vraiment y aller ? L’interrogea XII.
-Nous ne pouvons passer par un autre chemin, lui rappela Van. Et je ne pense pas qu’ils aillent faire un coup tordu à la barbe des géants.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeMar 10 Avr 2012 - 17:43

"Lentement, les terres convergèrent."
Ca a un sens, où ce n'est simplement pas dans mon vocabulaire ?

Ensuite, tu dis la presqu'ile de la Citadelle, mais une presqu'ile sur quoi ? Un lac avec un pont menant sur l'autre rive pour rejoindre la grande forêt ?

"-C’était, commença Fil."
Mal fait, après quelques relectures on comprend ce que tu voulais faire, mais là, on croit simplement que t'as oublié la fin de la phrase pendant le recopiage !

Pour ta question, bien sûr que tu peux introduire un autre point de vue. Regarde la Trône de Fer ou le récit d'Abigaelle, ils n'hésitent pas à multiplier les narrateurs, ce qui leur permet de zapper les zones chiantes. Martin ainsi peut justifier des ellipses de plusieurs semaines sans que ça choque. Par exemple, on abandonne Daenerys au début du désert, après une poignée de points de vue différents, et une centaine de pages, on la retrouve à l'autre bout.

C'est difficile d'écrire un récit d'aventure sur un mode linéaire comme tu le fais depuis le début. N'hésite pas à créer d'autres PoV, ça apportera de l'animation et coupera l'effet tunnel. La caméra n'est pas obligée de tourner toujours autour de Van.

Et ne te ralentis pas pour nous, surtout : Avance, continue, écrit de ton côté tout ton saoul ! N'attend surtout pas nos commentaires avant d'entamer la suite !
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeMar 10 Avr 2012 - 17:56

Merci de me conforter dans mon idée. Ne t'en fait pas pour l'avancée de l'histoire, je crois que l'écriture est maintenant une drogue au même titre que le chocolat Very Happy. Je suis juste un gros perfectionniste qui aime reprendre dix fois un texte et qui même après n'est pas satisfait. Pour le convergèrent, euh je croyais que ça existait.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeMar 10 Avr 2012 - 21:45

"converger" ne me choque pas trop, mais j'aurais plutôt vu des routes converger plutôt que des terres.

En fait, si je comprends ton point de vue, au début on se trouve dans les terres, et on arrive au bord d'une mer, avec juste un point de passage vers la forêt ?
Ce qui me surprend, c'est le terme de "presqu'île" car pour moi, ça veut dire que d'un côté, il y a une bande de terre qui relie les terres à la Citadelle, mais de l'autre côté, il n'y aurait plus de point de passage, juste la terre enveloppée par la mer, et dans ce cas il faudrait ensuite traverser avec une barque.
D'après ce que tu écris, j'aurais plutôt visualisé une bande de terre qui traverse la mer avec la Citadelle au milieu, et de l'autre côté la forêt : je me trompe ?

Pour la remarque d'Ilàan sur "C'était, commença Fil", je suis d'accord avec lui, le sens peut plus facilement se comprendre en jouant avec la ponctuation : " C'était... ? commença Fil"

Oui, un nouveau personnage animalian pourrait être intéressant, surtout s'il permet de développer une partie qui ne concerne pas directement le voyage de tes trois héros et permet donc de découvrir une autre facette de l'histoire (personnellement, pour l'instant, même si tu en avais parlé au début, j'avoue que j'avais oublié que le problème d'énergie est censé être au coeur de ton histoire, car j'étais plus plongée dans l'histoire de Van, Fil et XII).

L'avantage d'une drogue comme l'écriture, par rapport au chocolat, c'est qu'au moins, ça ne tombe pas sur les hanches ou que ça ne fait pas augmenter le cholestérol ! lol!

Et pour le perfectionnisme et la reprise d'un texte une dizaine de fois, je connais aussi, sur mon premier roman, j'ai passé tellement de temps sur les corrections que je ne pouvais plus le voir en peinture, j'ai mis 10 ans avant de pouvoir le relire !
Mais c'est un travail qui fait aussi partie de l'écriture, et quand on finit par être satisfait du résultat, c'est un soulagement.

Bon courage pour écrire la suite, j'ai hâte de la lire.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeMer 11 Avr 2012 - 20:55

La suite vendredi si tu es très sage Very Happy, mais l'histoire va avancer à grand pas avec les vacances "de Pâques". Je les passe dans un trou où internet est accessible en faisant le poirier sur le dos d'un taureau, un pissenlit entre chaque doigt de pied. Le nouveau personnage est trouvé. Petite info pour Abi surtout : J'ai changé le nom de Mouse, désormais c'est Kraft, et tu auras aussi Canson, Grankaro, Petikaro...
Sinon, le passage pour décrire le lieu de transition (vois mal comment en parler puisque c'est limpide dans ma tête), ci joint un semblant de carte, ce n'est pas un chef-d'oeuvre, c'est fait sur paint avec mes vagues connaissances informatiques dont je n'oserais pas parler à Chymaille. Mais ça peut faire comprendre des bricoles, surtout pourquoi les Lapinous savent où attendre.

Spoiler:

Pourquoi en spoil ? Pourquoi pas ? Non, pour ne pas vous abîmer vos petits yeux qui ne voient que du beau.


Dernière édition par Josué le Jeu 12 Avr 2012 - 14:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeMer 11 Avr 2012 - 21:19

Tout dépend ce que tu appelles par "très sage"... ::angel:: si c'est empêcher Ranxor et Venin d'aller te trouver sur le lieu de tes vacances, oui, ça peut s'envisager à condition d'avoir la suite avant ton départ (sinon je pense qu'ils risquent de te ligoter sur les cornes du taureau et autres joyeusetés de ce type, ils sont très inventifs quand ils s'y mettent à deux... Twisted Evil )

J'aime beaucoup les nouveaux noms, continue dans cette veine !

Merci pour la carte, ça correspond effectivement à l'image que je m'en faisais, et je dirais donc plutôt que la citadelle est construite sur une bande ou une langue de terre entre les deux îles (ou continents peut-être, je pense que chaque partie est assez importante, non ?)

Ca existe encore des endroits où Internet marche aussi mal ? Même chez mes parents en plein campagne, maintenant, ils ont un bon débit, sans avoir besoin de faire le poirier sur le dos des vaches lol!
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeJeu 12 Avr 2012 - 22:17

Je trouve très sympathique l'idée des animalians. Smile
L'univers est bien mené, pas mal pensé ; et si l'écriture est assez classique dans son style, elle se marie avec le scénario et reste plutôt fluide. Après, oui, comme je l'ai dit pour "Mahrorn Fouilleprofond" d'Ilàan, je suis moins amateur de Light Fantasy que du reste.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeVen 13 Avr 2012 - 14:08

Ranxor n'a pas pointé le bout de son nez (j'ai seulement eu le droit à une petite invasion de guêpes). Voici donc la suite (des retouches). Il n'y a pas beaucoup de changements mais je pense que les plus gros défauts sont corrigés.

Les Lapinous attendaient, comme prévu, près de la frontière. Ils avaient dressé leur camp en bas des falaises, à proximité de quelques négociants qui se reposaient avant de passer la frontière. Lorsque les trois voyageurs arrivèrent, deux lapins à la mine patibulaire se dirigèrent vers eux, les autres tueurs restants en retrait. Fil reconnut les jongleurs de Deng. Les animalians s’arrêtèrent à mi-distance, laissant les humains s’approcher. Alértés par l'attroupement, les marchands sortirent voir ce qu'il se passait.
-Je suis Mono, lança le premier Lapinou.
-Et moi Poly, ajouta le second.
-Ravi pour vous, les coupa Van. Que nous voulez-vous ?
-Nous avons reçu un contrat à votre sujet, poursuivit Mono. L’humaine doit venir avec nous.
-Et vous pensez qu’elle est à vendre, cracha Van, vous ne manquez pas de culot.
-Notre patron veut la fille à n’importe quel prix, renchérit Poly en affermissant la prise sur sa hache, peu importe les dégâts collatéraux qu’il a dit.
-On est douze, vous pensez pouvoir faire quoi ? Mugit Mono révélant des dents en or.
Van vérifia les comptes, à un contre douze, l'issue était évidente. Les loplops n’étaient certainement pas dressés pour le combat et il ne faisait pas confiance à Fil. XII lui avait dit savoir se débrouiller à la dague, mais il se doutait qu’elle ne ferait pas le poids face à un Lapinou. Quant aux témoins de la scène, ils s’enfermaient déjà tous dans leurs tentes.
-Nous pourrions trouver un arrangement, proposa-t-il en tirant sa bourse. En attendant, quelle est cette histoire de guépards ?
-La fille et je vous réponds.
-Vous pouvez toujours courir, ricana Van sachant pertinemment qu’il faisait une erreur.
Les lapins ne leur laissèrent alors plus le temps de réfléchir, Mono sortit un couteau qu’il lança en direction de Van. Le gladiateur eut juste le temps de se baisser. Il dégaina son épée et chargea les deux lapins dans un grand cri. Derrière, les autres tueurs se précipitèrent vers les humains. Le loplop renversa l’un des lapins et Van engagea le combat avec l’autre. Leurs lames se croisèrent.
-ASSEZ ! Tonna soudain une voix puissante.
Tous se tournèrent vers celui qui venait d’intervenir. Du haut de la falaise, un géant les fixait.
-En vertu du traité de non-agression à proximité de ces murs, signé il y a deux siècles par le roi Pago, j’exige que vous arrêtiez cette rixe immédiatement ! Poursuivi-t-il de sa voix tonitruante.
Et pour accompagner ses paroles, tout en dévalant le chemin, il lança son javelot qui se planta dans le sol, à quelques mètres des combattants.
Les tueurs détalèrent, laissant les humains face au géant.
-Et bien voici une bonne chose de réglée, se félicita-t-il en ramassant son arme. Vous êtes là pour traverser la Citadelle sans doute.
-Nous nous rendons tous trois dans les terres du sud, messire. Bredouilla Van en s’inclinant.
-Vous pouvez passer, gloussa le géant. Inutile de faire ces acrobaties, humain, je ne suis qu’un simple garde.
Conduisant craintivement leurs montures à la suite du géant, Van Fil et XII entreprirent l’ascension de la falaise. En quelques enjambées, le géant fut en haut, il trépigna en attendant qu’ils le rejoignent. Van l’observa, le colosse ressemblait en tout point à un humain, en bien plus grand. Il portait une cotte de maille retenue par une lourde ceinture de cuir qui aurait suffi à en fabriquer pour un régiment. Quant à sa lance, elle devait bien mesurer une quinzaine de mètres. Le géant se passa la main dans sa longue barbe rousse. Van nota qu’elle comptait six doigts. Une fois la montée achevée, ils franchirent le pont-levis et débouchèrent dans une vaste cour pavée où deux congénères de leur sauveur discutaient. Ils ne jetèrent qu’un vague regard aux humains et continuèrent de parler de leurs voix gutturales. Chacun des mots qu’ils prononçaient résonnait dans l’enceinte. Les loplops, effrayés, se cabrèrent, obligeant leurs cavaliers à mettre pied à terre pour les maîtriser. N'y prêtant pas attention, le géant les guida jusqu’à l’autre bout de la forteresse. Ils passèrent près d’une immense tour carrée dont ils ne purent voir le sommet.
-Une montagne se dressait jadis ici, leur expliqua-t-il voyant l’objet de leur curiosité. Nos adversaires y résidaient, les dragons. Pour en venir à bout, nous l'avons détruite. Une fois la victoire acquise, la Citadelle fut érigée en employant chaque pierre. Lorsque nous sommes en âge d’intégrer les rangs, l’épreuve finale consiste à grimper au sommet en moins d’une journée. Peu y arrivent du premier coup, d’autant plus que nous devons alors porter notre équipement.
-Vous êtes encore nombreux, s’enquit Van.
-Assez pour tenir tête aux dragons s’ils ressuscitaient, s’esclaffa le géant. Ma femme est enceinte depuis bientôt dix ans, lorsque le petit viendra au monde, notre nombre sera porté à soixante et un, dont la moitié portant les armes.
-Dix années, blêmit XII.
-Plus l’enfant passe de temps dans sa mère, plus il sera fort. Je vous garantis que le mien sera un fameux gaillard.
-J’imagine déjà, opina Van en se figurant un bébé de trois mètres de haut se servant de lui comme un hochet.
Ils arrivèrent à la sortie, le géant pointa du doigt le soleil se couchant.
-Dans cette direction se trouve la citée humaine de Firv. Bon voyage petits hommes.
-Alors voici la terre de nos ancêtres, s’exclama Fil.
Devant eux se dressait la plus vaste forêt qu’ils n’aient jamais vue. Un tapis vert s’étendait jusqu’aux limites de leur champ de vision. Le vent se leva, les arbres ployèrent.
-Que les esprits nous protègent, murmura XII.


Fin du chapitre 2, le 3 partira sur le nouveau personnage. En passant merci Lemli. Je ne sais plus vraiment comment ils sont entrés dans ma tête. Pour le côté Light, j'aime bien rire et faire rire si possible, mais ça m'est arrivé de faire des textes plus sérieux, si ce n'est bordant la Dark Fantasy. (Dans quelques dizaines d'années je les sortirai peut-être Very Happy )


Dernière édition par Josué le Sam 14 Avr 2012 - 16:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 2 Icon_minitimeVen 13 Avr 2012 - 23:32

Je visualise mieux la situation maintenant, c'est plus clair avec tes corrections.

J'attends maintenant de découvrir le nouveau personnage dans le chapitre 3.

Profite bien de tes vacances, et écris-nous plein de chapitres ! Very Happy
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