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 Le Chant du Covron

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MessageSujet: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeLun 20 Fév 2012 - 20:43

Je commencerai ce texte par une citation dont j’ignore l’auteur : “Si ton labeur est dur, et si tes résultats sont minces, rappelle-toi qu'un jour, le grand chêne lui aussi a été un gland.” Si vous n’avez pas lu le synopsis, ce chef d’œuvre ne vise pas nécessairement à en être un. Mais soyez critiques, je suis là pour m’améliorer et j’encaisse plutôt bien. :👅:
D’un point de vue plus technique, j’hésite pour l’ouverture du roman. J’ai cette scène qui est le véritable début. Et une autre où Van se fait torturer puis s’évanouit. Je me demandais si elle ne ferait pas un bon prologue. Je la posterai plus tard. Petite question bonus : est-ce qu'il y a une règle au niveau des textes? Longueur, fréquence de parution ?

Van pivota sur lui-même avant d’effectuer un pas sur le côté. Jolie esquive pensa-t-il. L’affrontement se passait à la perfection, un peu plus et il se serait applaudi. Il tendit sa jambe droite à hauteur de ses yeux, l’animalian se tenait se ventre, il abattit son talon dans un claquement sec. Un nuage de poussière s’envola du sol. Le fond musical s’accéléra. Il était temps d’en finir. Il prit une impulsion rapide sur le sol avec sa jambe gauche et bondit au-dessus de son adversaire. Des applaudissements retentirent. Le public appréciait. Tant mieux, tout artiste aimait à satisfaire. Il acheva l’ours d’un rapide coup transversal. Lorsqu’il atterrit en souplesse, il eût le droit à une ovation. La sécurité dut intervenir pour empêcher les spectateurs de se ruer dans l’arène pour le porter en triomphe. Il fallait dire qu’il s’était surpassé.
-Sacrée représentation petit ! Tu progresses. Lorsque je t’ai engagé tu étais bon. Mais à ce rythme, tu deviendras excellent.
Van apprécia le compliment à sa juste mesure. Son entraîneur lui tendit une serviette. S’inclinant pour le remercier, il s’épongea les lèvres. Blanche, la serviette se couvrit de rouge. Son adversaire ne l’avait pas raté. À peine entré dans l’arène, l’animalian s’était montré fidèle à sa réputation. Aucun salut. Pas le moindre regard. Un combat de bêtes, voilà ce qu’il souhaitait. Van comprenait que se battre face à un humain soit révulsant, mais un strict minimum, ce n’était pas la mer à boire. Ne serait-ce qu’à l’égard du public. De tous les arts que le royaume de Syrvania proposait, les combats étaient les plus appréciés. Gladiateur professionnel depuis trois ans, Van se taillait un nom dans le métier. Lentement, il se préparait à conquérir le titre du meilleur gladiateur de province. Un nom ridicule mais qui augmenterait sa côte dans les paris.
Il alla chercher son bol de riz à la cantine roulante. Le garçon faisait partie d’un groupe itinérant. Progressivement, il en devenait une attraction. Voir un humain battre des animalians, quel étrange spectacle en effet. Loin d’être le plus musclé, il compensait par sa souplesse et une science du coup de boule hors du commun. Ayant reçu sa part de déjeuner, il se faufila entre les barreaux de la cage voisine. Le loplop à l’intérieure ne bougea pas, trop occupé à ronger un morceau de viande sanguinolent. Van s’adossa au flanc de l’énorme ours cornu à la fourrure blanche et aux spirales rouges. Il sortit ses baguettes et après une courte prière à l’intention du Fluide, entama son déjeuner. Le riz brûlait, mais le garçon le laissa descendre jusqu’à son estomac. Il se concentra sur les épices que le cuisinier avait rajoutées. S’en était devenu un jeu. Le cuistot cherchait désespérément à le coincer sur ses connaissances. Mais rien n’y faisait. À ce petit jeu, Van disposait d’une longueur d’avance.
-Tu comptes rester là-dedans jusqu’à ce qu’il ait fini son repas. Le railla l’entraîneur en passant.
-Il m’aime trop pour m’agresser Coach, admire ! Il mordilla l’oreille du carnassier qui remua la queue de contentement. Entre parias, on se comprend, ajouta le garçon.
L’entraîneur eut un pincement au cœur. Ce petit homme lui plaisait bien. Mais il ne cessait de rappeler aux autres qu’il leur était inférieur. Comment un humain pouvait-il marcher librement munit d’un seau royal ? Mystère. Van après tout en était un à part entière. Discret, sobre et efficace. Il aurait fait un assassin parfait. Étrange qu’aucune guilde n’ait cherché à le recruter. C’est sur les routes qu’ils s’étaient croisés. Vêtus humblement, l’humain tentait de passer inaperçu. Un groupe de félins s’en était pris à lui. Le sang chaud de Coach n’avait fait qu’un tour. Depuis, le garçon suivait la troupe. Là au moins, personne ne se souciait de sa race. Dans le métier, une seule chose se respectait : l’art du combat. Et ce diable en connaissait un paquet sur le sujet. Tout de suite, Coach avait flairé la bonne affaire. Un an suffit à lui faire une bonne réputation. Deux et les foules venaient pour le voir. Trois et les paris sur sa tête dépassaient la centaine d’écu. Il jouait maintenant dans la même cours que les autres lascars. Mais impossible d’apprendre quoi que ce soit de son passé. Il le gardait jalousement, tout son paquetage dont personne ne pouvait approcher. Coach s’était juré de dévoiler à tout Syrvania ce petit prodige.
-Van, il faut qu’on parle.
-Quoi ? Le jury m’accorde en avance ce titre. J’accepte.
-Ma décision est irrévocable. Tu dois monter avec nous à la capitale.
-Pas envie. Le cuistot Ivro et Nourek resteront dans le coin. Il y a encore un tournoi intéressant, j’y participerais. Pas de droit d’inscription et une jolie prime à la sortie. Comme je suis un humain tu en toucheras la quasi-totalité. Un commentaire ?
-C’est justement la chance de ta vie. Le patron de l’arène m’a aujourd’hui juré qu’il n’avait pas pris autant de plaisir depuis des années. Suis-nous. Tu peux te couvrir de gloire
-Je veux pas. Répliqua le garçon d’une voix nasillarde.
-Dois-je user de la manière forte ?
Il fallut user de la manière forte. S’il y avait bien une chose que Van exécrait plus que tout, c’était les reptiles. Les quatre autres gladiateurs le maîtrisèrent, en récoltant au passage quelques bosses. Ils le pendirent par les pieds à un arbre. Coach plaça ensuite sous sa tête un panier remplit de serpents. Des primitifs, aussi venimeux que doués de parole. Mais la panique gagna le garçon lorsque l’on abaissa la corde. Tremblant, il signa l’inscription pour les grands jeux de Pykon.


Dernière édition par Josué le Mar 21 Fév 2012 - 11:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeLun 20 Fév 2012 - 21:49

Original comme univers ! Ca change des elfes et des simili-guts en armure !
J'ai lu ton syno et la discussion qui a suivi et ton histoire promet d'être très intéressante. Ca me paraissait trop BD mais finalement, à la lecture de ton texte, on peut penser que ce ne sera pas un mal au contraire ! On sent l'humour très shonen ( on imagine presque les grimaces !), c'est coloré, frais et tu ne t’embarrasses pas d'intro tronedeferiesque.
Je pense que je serai rapidement fan.

Même si les premières lignes sont à revoir. On imagine que ton héros est un danseur étoile en tutu, la métaphore est trop forte, on imagine pas le combat, on pense simplement que Van fait une représentation de ballet...

Tu dis aussi à la fin que ton héros déteste les reptiles et pourtant au début, il se bat contre un homme lézard. Lézard, reptile, lézard...

Peut être juste ça encore :
- -Il m’aime trop pour m’agresser Coach, admire ! Il mordilla l’oreille du carnassier qui remua la queue de contentement. Entre parias, on se comprend. Ajouta le garçon.

Le ajouta le garçon est mal placé, fous une virgule avant plutôt qu'un point.

Je pense que ça ferait un bon début. Tu nous présentes le perso, l'univers, l'humour. Si tu débutes avec la torture et la douleur, ce sera sans doute trop dark et ne collera pas à ce que tu veux nous montrer. Cette scène est bien, on a envie de savoir la suite, c'est une belle mise en bouche !

Pas de règles pour la parution. Des passages de cette taille sont parfaits, sois un peu patient juste avant de nous balancer un autre extrait, laisse trois-quatre jours entre deux passages.

Ah et aussi, j'adore ton titre ! Ca change des Chroniques de... Un très bon point !
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeMar 21 Fév 2012 - 9:58

Je plussoie! Très sympa! c'est original, ça change! Quelques maladresses et fautes d'orthographe, mais rien de catastrophique. Je rejoint Ilaàn sur les premières lignes, moi aussi j'ai imaginé un tutu pendant quelques secondes, même si je savais que je me trompais. ça m'a fait pensé à de la capoeira en fait... mais c'est vrai que ça peut dérouter quelqu'un qui n'aurait pas lu le synopsis.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeMar 21 Fév 2012 - 11:29

Merci beaucoup pour vos commentaires. J'ai effectué des changements.
Pour l'humour shonen : damn it je suis cerné affraid ! Je compte la conserver dans le récit, mais il y aura des passages un soupçon trash.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeJeu 23 Fév 2012 - 18:46

C’est donc accompagné de trois gladiateurs que Coach se rendit dans la capitale. Plus les murs se dessinaient, et plus Van semblait nerveux. Lorsqu’ils entrèrent en ville, il se terra dans la cage du loplop. Les gardes l’observèrent, soupçonneux. Le trafic d’humain se pratiquait toujours, bien qu’un décret l’ait interdit. Mais ses papiers étant en ordre, le garçon ne fut pas inquiété. Ses deux collègues le soutinrent du mieux qu’ils purent, comprenant ses craintes étant tous deux d’anciens repris de justice. L’un d’eux donnait d’ailleurs comme explication à sa vocation qu’il ne connaissait pas d’autres métiers où cogner fut légal.
Van préféra rester dans le quartier mis à la disposition des gladiateurs. Les félins y abondaient. À n’en pas douter, le vainqueur en serait un. Tous les trois ans, leur race s'enorgueillissait d’une nouvelle victoire. Mais cette saison promettait d’être pleine de rebondissements. Une cohorte de bovins et rapaces espérait faire vaciller les favoris. Ainsi allait Syrvania, les différentes espèces vivaient dans une bonne entente. Mais lorsque des joutes se déroulaient, les vieilles rivalités refaisaient surface.
L’ouverture des jeux fut spectaculaire. Le nouveau souverain vint en personne inaugurer la nouvelle arène. Tous les participants se regroupèrent par race pour défiler devant Takarm IX. Les félins furent ovationnés, les noms des champions reptiles scandés, les bovins et rapaces accueillis par un tonnerre d’applaudissements, et les humains tout bonnement ignorés. Coach assistait à ses troisièmes jeux. Lors des derniers, il avait mordu la poussière dans l’arène face à l’un des futurs finalistes. Les premiers restaient son plus incroyable souvenir. Unique fois de l’histoire, un humain remporta la victoire. Coach revoyait la scène. Un lion, sous une pluie battante, s’inclinant face à un colosse venu d’un autre continent. Depuis les jeux étaient réservés aux syrvanins.
De l’intérieur de l’édifice, Van put admirer le feu d’artifice de Fluide. Tous autour de lui poussaient des cris de d’émerveillements. Lui constatait un formidable gâchis. En route, ils avaient longé des champs de covron. Cette plante poussait abondamment à Syrvania et la combustion de ses fleurs donnait des cristaux de Fluide. Mais le royaume gaspillait cette ressource inutilement, préférant l’employer à des divertissements.
Les premiers affrontements s’organisèrent entre races. Il ne fallait que trois participants par espèce. L’avantage d’être humain, c’est que les combats se passaient dans le calme le plus complet, à l’extérieur. Qui pouvait s’intéresser à une sous-espèce. Coach et ses deux collègues furent le seul public de Van, l’encourageant à grand renfort d’hurlement et d’injures à l’égard de ses adversaires. Van mesura les bénéfices de ses trois années d’entraînement. Il encaissait désormais bien mieux, et heureusement, car les règles se résumaient à “Tu m’touches, j’te bouffe.” La seule interdiction étant de tuer son adversaire sans son autorisation. Les juges avaient de l’humour.
En l’espace de deux jours, Van connut sept victoires et une défaite. Il eût plus de chance que ses deux comparses, éliminés de peu. Un jour de repos lui était accordé avant le début des vraies hostilités. Van empocha la prime pour sa sélection. Personne ne semblait l’avoir reconnu après toutes ces années, peut-être avait-il finalement été oublié.

∗∗∗

Le Fluide émit une douce lueur blanchâtre. Le maniant avec moult précautions, Fil le versa dans un bécher. Des projections rongèrent au passage sa manche. À l’aide d’une pipette, il en préleva un fond et déposa une goutte sur une lame de verre. Le reste servirait à des tests d’analyse. Cette expérience, tout chercheur digne de ce nom l’avait effectuée au moins une fois dans sa carrière. Lui la pratiquait pour la quatrième. Il en savait d’avance le résultat, mais il ne se lassait pas de tant de beauté. L’infiniment petit, voilà l’avenir. Il plaça la lame sous une lunette magique et mit son œil sur l’oculaire, les différents verres se mirent en mouvement. Impossible, le Fluide opaque avait tourné au rose. Son cœur s’emballa, avait-il involontairement trouvé la manière dont les moines imposaient au liquide des propriétés élémentaires.
-Ne rêve pas, ce n’est que mon doigt.
Surpris, il sursauta. Renversant au passage un pot d’encre sur le sol. Il fusilla du regard celle qui l’interrompait. Sa femme avait la fâcheuse habitude de le déranger en pleine expérience, ce qui l’agaçait au plus haut point.
-En quelle langue dois-je m’exprimer ? Grogna-t-il. En Bywinor ancien peut-être.
-Il est là. Et je ne pense pas qu’il souhaite patienter toute la journée. Répliqua-t-elle sur un ton malicieux avec l’un de ces grands sourire face auxquels il ne savait pas quoi répondre.
Les femmes possédaient des armes qu’il fallait interdire. À moins qu’il ne faille interdire les femmes tout simplement. Personne pour le déranger dans ses calculs, cela méritait réflexion. Mais il serait bien embêté pour les modalités administratives.
Suivant celle qui s’était introduite dans vie depuis peu, Fil alla accueillir le visiteur. L’animalian semblait captivé par un tableau dont il eut du mal à détourner les yeux. Le scientifique lui serra la main. Comme chaque fois, il se retint d’hurler à mort lorsque le chat la lui broya.
-Conseiller Mitzu, quel plaisir de vous voir aujourd’hui. Gémit-il.
-Je l’ai trouvé.
-Qui ça ? Demanda Fil surpris. Il calculait depuis la sortie de son laboratoire la masse volumique du Fluide, et ne voulait pas s’arrêter.
-Votre garde du corps, répondit le chat en s’interrompant. Vous devriez un peu plus sortir, vous êtes blafard.
-Je me tue à le lui répéter, intervint XII. Mais cette tête de koj ne s’éloigne jamais de son laboratoire.
-Votre épouse est pleine de bon sens. Vous souvenez-vous de notre dernière conversation ?
-Il était question d’un voyage dans les terres humaines du sud. Un milligramme par litre sous sa forme pure. Cohérent, mais une erreur de conversion n’était pas improbable.
-Tout à fait. Je vous avais promis de trouver un homme pour votre protection. Vous suivez les jeux ?
-Mettre deux personnes et leur dire de se frapper jusqu’à ce que l’un demande grâce, c’est ça ? Jamais regardé. Primaire et barbare.
-Peut-être. Mais en suivant le roi dans l’inauguration de la nouvelle arène, j’ai aperçu une vieille connaissance. Tout à fait qualifiée pour ce genre de mission. Vous trouverez dans cette enveloppe un billet pour son combat cette après-midi. Je vous le présenterai.


Dernière édition par Josué le Mar 6 Mar 2012 - 18:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeSam 25 Fév 2012 - 16:31

Alors j'ai tout lu et pour le moment je trouve ça pas mal. Ça change des orcs, hobbits et compagnie.

Tu as un plan défini de ton histoire?
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeSam 25 Fév 2012 - 18:16

Je croyais, jusqu'à ce que je réalise plusieurs incohérences Embarassed
Il faut que je revois un peu le synopsis, ça tombe bien je suis en vacances que vais-je sacrifier : boulot bouquin ou potes? Je crois que je connais la réponse ^^
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeSam 25 Fév 2012 - 19:19

T'as 18 ans ? Ouais pas d'hésitation à avoir, t'as toute la vie pour écrire mais une seule jeunesse. Bonne vacances !
Je lirai la suite de ton texte demain, promis.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeDim 26 Fév 2012 - 17:54

C'est quoi la cage du loplop ? C'est exotique de balancer des mots comme ça, mais risqué aussi !
Un peu rapide aussi je trouve le début de la scène non ? J'ai pensé ça au début, mais finalement c'est bien maitrisé, au moins, on est directement plongé dans l'ambiance et tu résumes bien les différents évènements pour nous faire entrer directement dans l'action.

Quelques phrases que je ne comprends pas sinon : " L’un finit cinquième de son espèce, mais ce fut pour l’honneur." Pourquoi citer spécialement le cinquième ?

"Après tout, peut-être avait-il été oublié.">> Oublié pour la prime ? Tu viens de dire qu'il a empoché à l'instant pourtant.

C'est bien sinon, très exotique, ça dépayse !
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeLun 27 Fév 2012 - 14:07

J'ai hésité à décrire la ville, mais elle n'a pas une place très importante dans l'histoire, j'ai effacé le passage, si tu penses que j'y gagnerais quelque chose, je le réécrirai.
Pour le loplop, c'est défini dans le premier passage (un gros ours cornu blanc et rouge), j'ai une liste assez conséquente de bestioles inventées, je vais devoir me maîtriser.
Je ne suis pas toujours très clair à ce que je vois Embarassed je vais essayer de reformuler tout ça. Lorsque je parle d'oublié, c'est pour des problèmes que Van a eu dans cette ville quelques années avant. Je vais revoir un peu ça. En tous cas merci de tes avis.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeMer 29 Fév 2012 - 10:59

hello,

je viens de lire tes 2 chapitres. J'ai eu un peu de mal à m'y mettre... la description du combat en intro ça fait bzarre... j'ai cru qu'il s'agissait d'un duel d'escrime avec des pas de danse... mais quand on lit la suite ça va mieux. Et c'est vrai que ça surprend comme style... je me projetais un peu dans un manga genre Fairy Tail (surtout avec le nounours Loplop) et une pincée de Avatar plus un zeste de FMA... Idem pour le passage de l'usage de la force pour l'obliger à accepter d'aller aux jeux.
La pointe d'humour y est aussi. Finalement c'est pas mal du tout !!! J'aime bien et j'en redemande.
Pour ton second chapitre, comme je n'ai pas lu le syno ben je savais pas que Van avait eu une "histoire" dans cette ville... alors c'est vrai que balancer : "peut être avait-il oublié" ça fait bizarre...
Euh... je sais que dans les mangas il arrive des trucs bizarres aux personnages mais "mordre le sol"... c'est pas un peu trop ? J'imagine bien la scene mais la lire c'est pas pareil... du coup, j'ai du sable plein les dents, moi..; LOL
Bonnes vacances et on attend la suite quand même !


Dernière édition par filasaomiguel25 le Mer 29 Fév 2012 - 11:08, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeDim 4 Mar 2012 - 16:43

Oups, je voulais dire mordre la poussière (j'avais vraiment besoin de vacances Embarassed )
Je vais reprendre un peu le texte et poster le troisième passage. C'est marrant, tu as cité toutes les séries que je me suis refaites pendant les vacances.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeMar 6 Mar 2012 - 18:18

J'ai des doutes, je mets en spoil un passage sur lequel je ne suis moi même pas convaincu, peut-être me fais-je des idées. Je préfère la suite qui fais enfin décoller un peu l'histoire, le tout est un peu long, mea culpa. Fin du premier chapitre, le second changera de décors. Merci d'avance pour vos critiques qui sont de toute façon constructives.

L’ambiance des stades. L’amour d’un même sport. Les cris de joie lors d’une victoire ou les pleurs dans la défaite. La fraternité entre supporters. La rivalité entre équipes. Depuis son enfance, Fil en avait entendu parler. Ce qu’il voyait, ou plutôt sentait, c’était les dessous-de-bras du massif orang-outan devant lui aux innombrables tatouages, tous plus obscènes les uns que les autres. Il gesticulait et beuglait des “butte le qu’est c’qu’t’attend !” à un tigre affrontant un buffle sur le ring. Les coups de bâtons s’enchaînaient, rythmés par des explosions de Fluide. Le tigre se fendit, son adversaire vola en arrière pour ne pas se relever. Un arbitre vint le consulter. Il leva les bras pour signaler la victoire du félin qui poussa un rugissement de victoire reprit par le public. Fil tenta de se frayer à travers la foule un chemin vers l’arène principale. Des marchands ambulants vendaient de quoi se restaurer. Les odeurs de fritures et de légumes grillés se mêlaient à celles de transpiration et d’alcool. Le ciel était dégagé et le temps sec. Fil maugréa, les pavés chaud donnaient l’impression de marcher sur un brasier. Traversant un groupe de troubadours, il parvint jusqu’à l’entrée. Il voulu boire, mais il avait omis de remplir sa gourde en partant.
L’arène était circulaire et présentait de nombreux gradins dont certains réservés aux notables. C’est là que le scientifique se rendit. Il y retrouva le responsable de ses malheurs. Entouré de quatre gardes du corps, le chat semblait profondément s’ennuyer. Il lisait en diagonal un ouvrage volumineux sur la poésie en Syrvania. Fil s’assit à ses côtés, mais l’animalian ne sembla pas remarquer sa présence. Exécutant un périlleux exercice, des humains finissaient d’installer de lourds tissus rouges afin d’abriter les spectateurs.
-Lequel des deux est-ce, Le lézard ou le lion ? Demanda Fil pour rompre le silence.
-Ni l’un, ni l’autre, répondit doucement après un soupir le matou. Pour un tel voyage, un animalian serait inapproprié. Regardez plutôt les écrans là-haut. Ah ils viennent de changer de visualiseur.
Afin que tous puissent profiter du spectacle, de grands écrans blancs de Fluide flottaient en face du public. Des humains circulaient munis de lunettes spéciales. Tout ce qu’ils voyaient se projetait sur les écrans. Fil accorda un regard aux gladiateurs. Force était de constater qu’ils surpassaient les combattants extérieurs. Armés de courtes épées recourbées, ils effectuaient une danse mortelle mais envoûtante. Rivalisant de dextérité, ils assaillaient l’autre de coups plus spectaculaires les uns que les autres. Fil poussa avec la foule un oh d’admiration lorsque le lézard évita d’un salto arrière une fente de son adversaire et lui envoya ses deux pieds en pleine face.
-Toujours aussi peu convaincu ? L’interrogea malicieusement le chat.
-Il en faudra plus pour me faire réviser mon jugement, mais si de telles démonstrations conviennent au peuple et permettent de mieux le contrôler, je comprends leur utilité.
-Vous cernez vite l’essentielle.
-C’est mon métier. Que souhaitez-vous exactement que j’examine au Sud. D’après mes sources, ils sont technologiquement moins avancés.
-Sans doute. Mais tout le monde ne l’entend pas ainsi. Le roi lui-même… Mais regardez plutôt. Le voici.
Fil jeta un coup d’œil aux écrans. Sous une pluie d’acclamations, deux silhouettes sortirent des vestiaires : un animalian suivi d’un humain. Âgé de tout au plus vingt ans, il était de taille moyenne et parvenait difficilement à maquer sous un foulard sa peau mate. Fil se demanda d’où il pouvait être originaire. Son adversaire, un aigle, le dépassait d’un bon mètre.
-Je croyais qu’il avait définitivement quitté la région, souffla une voix glaciale dans le dos de Fil qui se retourna pour observer l’interlocuteur. Un hibou fusillait du regard le terrain.
-Je suis aussi curieux que toi de savoir ce qu’il a fait ces cinq dernières années. Mais j’ignorais son retour jusqu’à il y a trois jours.
-Ce misérable drogll devrait être six pieds sous terre depuis des lustres. Aujourd’hui, je vais y remédier.
Le hibou s’assit à côté de Fil. Le scientifique ne parvenait pas à analyser cette haine des animalians pour les humains, lui y échappait grâce à ses fonctions. Toute personne résidant en Syrvania ne consommait pourtant pas de viande. L’argument prônant que les humains dévoraient les primitifs ne tenait plus. Sur le sable, les deux adversaire se firent face. Équipé de deux hachettes et bien plus imposant, l’aigle disposait d’un avantage certain. Son adversaire comptait se servir d’un équipement de plaques métalliques. Les deux combattants se saluèrent puis engagèrent la lutte. L’aigle prit l’initiative en décrivant une série de cercles avec ses armes. À l’aide de ses protections, l’humain para la plupart des coups. Chaque fois qu’une hache l’atteignait, un tintement retentissait. Esquivant une nouvelle attaque, il pivota pour asséner un coup de coude dans le ventre du rapace. Ils s’écartèrent pour se jauger. Dans la foule, des pétards de Fluide explosèrent, détournant un instant l’attention de l’aigle. L’humain en profita. Il esquiva un coup de hache et saisit le bras de l’oiseau qu’il tordit. Celui-ci ignora la douleur et lâcha ses haches pour lui saisir la tête. Il remonta son genou et abattit plusieurs fois le crâne de l’homme dessus. À chaque nouveau choc, la foule poussa un cri. L’aigle perdit soudain l’équilibre. Le garçon lui avait fauché son dernier appui. Le saisissant le col, il lui colla un coup de tête. Les cris se turent.
-Un vulgaire chiffonnier, c’est tout ce qu’il est devenu, grogna le hibou.
Les deux adversaires se séparèrent une nouvelle fois. L’aigle but une gorgée de l’outre qu’un faucon lui tendit. L’humain appela un imposant éléphant et lui parla brièvement. Le mastodonte lui rapporta un sac dont le jeune homme sortit un paquet. Retirant les draps qui l’enveloppaient. Il tira avec précaution deux bâtons d’une cinquantaine de centimètres. Une poignée perpendiculaire permettait de les saisir.
-Il les a donc conservés. Tout le reste doit être dans ce sac, murmura le chat ravi.
-Quel est cet engin Mitzu, encore une de tes diableries ?
-Tout à fait, dans ma région nous les appelons tonfas, très pratiques.
Le reste du combat fut bref et imperceptible sans l’aide des écrans. L’humain se mit en garde, partie longue des tonfas contre les coudes. Le jeune homme para de ses poignets un assaut puis contre attaqua. Joignant ses bras, il les plaça entre ceux de l’oiseau pour les écarter violement. Sans marquer de pause, il retourna les tonfas et se fendit. Leurs extrémités s’enfoncèrent dans l’abdomen de l’oiseau qui vomit du sang sous l’impact. L’humain enchaîna les coups jusqu’à ce que l’aigle tombe à terre.
Un silence se fit dans le stade. Tout le monde regardait l’aigle étendu au sol. Deux infirmiers accoururent et l’emmenèrent sur un brancard. Un spectateur applaudit. Ses voisins l’imitèrent. Progressivement, toute l’arène applaudit l’humain. Le bruit de pétards retentit, des banderoles s’élevèrent. Fil n’en revint pas. Des animalians acclamaient un homme.
-Ne soyez pas surpris, nous respectons les guerriers. Même si la réaction eût été tout autre si nous regardions la finale.

***

Van s’inclina pour remercier la foule. Utiliser les tonfas de son maître était sans doute la chose la plus inconséquente qu’il avait faite. Maintenant, le mot devait circuler. Un humain se servait des armes traditionnelles du nord-ouest. Mais l’aigle était dangereux. Dans son regard se reflétait la mort. Van avait réagi de la seule manière possible : achever le combat le plus rapidement possible, quitte à ne pas faire du grand spectacle. Coach le serra dans ses bras. L'éléphant pleurait presque.
-Spectaculaire, il n’y a pas d’autre mot.
-Tu mouilles mon chèche, gros balourd. Parvint à articuler le garçon de retour dans les vestiaires.
Il rangea ses armes et laissa Coach lui bander ses blessures. Du bruit parvint jusqu’à eux, la porte s’ouvrit violemment et une demi-douzaine de soldats firent irruption, suivant un hibou vêtu d’une ample robe d’apparat. Van frémit à sa vue.
-Que personne de bouge, je suis ici pour cet humain, clama le hibou. Quel est ton nom, homme ?
-Van, je suis gladiateur itinérant comme bon nombre des humains vivant en province.
Les gladiateurs présents s’approchèrent pour regarder la scène.
-Il y a cinq ans, un dénommé Van quittait cette ville, les mains tachées du sang d’un animalian. Il portait un signe distinctif. Montre-moi ton dos !
Deux gardes voulurent le saisirent mais Van ne leur laissa pas le temps.
-Je suis cet homme. Répliqua-t-il en repoussant les soldats.
-Alors tu te soumettras à la justice. Je suis chargé de cette affaire, et j’exige une sentence immédiate.
-Je m’y soumets. Répondit Van d’une voix neutre.
Les gladiateurs se mirent à murmurer, certains mirent la main au fourreau, prêt à intervenir.
-Désolé fils, lâcha Coach.
-Cela devait arriver un jour ou l'autre. Je vous suis messieurs.
Un soldat passa les menottes à l'humain, le froid contact de l'acier brûla les poignets encore à vif du gladiateur.
-Assez Gat ! Ton statut de conseiller ne t’autorise pas à reprendre comme tu le prétends une affaire, intervint une voix de ténor.
Revêtu des mêmes habits que le hibou, un chat força le passage. Il brandit un papier sous le bec de l’oiseau.
-Moi seul peut disposer du garçon, le roi m’a chargé de prendre les mesures nécessaires. Oserais-tu te révolter contre ton maître ?
Le hibou fit signe aux gardes de quitter les lieux. Furieux, il les suivit.
-Tu me payeras cet affront, murmura-t-il au chat.

∗∗∗

-Est-ce par pure provocation que tu es revenu en ces murs, ou souhaitais-tu une bouffée d’adrénaline. Gronda le conseiller.
-Vous me manquiez horriblement, Maître.
Fil assistait à un étrange dialogue. Celui entre l’un des plus proches conseillers du roi et un jeune homme effronté.
-Tuer ce guépard était un piège grossier visant à te supprimer. Comment as-tu pu te jeter dedans la tête la première ?
-J’ai appliqué votre enseignement. Levé mon bras et abattu une épée.
-Ce que je t’ai enseigné visait à te contrôler. Non à assassiner.
-Venons-en aux faits. Avec tout le respect que je vous dois, plus loin je suis de Pykon, mieux je me porte. Rétorqua vexé Van.
-Tu vas alors être comblé. Direction le Sud, répliqua d’une voix sinistre le conseiller. Ton pardon sera à ce prix.
-Et lui ? Fit le garçon en pointant Fil du doigt.
-Un éminent scientifique qui…
-S’est fait rouler par vos soins. Je vois. Lui avez-vous dit le véritable but de cette expédition ou dois-je m’en charger.
-Les directives ont changé.
-Non, vraiment ? Maître, soyez réaliste. Le peuple ne peut vivre sans Fluide. Qu’allez-vous faire lorsque la demande sera supérieure aux récoltes?
-Puis-je savoir de quoi vous parlez ! Intervint Fil qui n’aimait pas la tournure de la conversation.
-Vous êtes un espion, débita le gladiateur. Les réserves de covron servent tout juste à satisfaire les besoins du royaume. Il faut de nouvelles terres cultivables. Les différents conseillers du roi se mènent une guerre acharnée pour que leurs provinces soient épargnées. Mais une proposition a fait l’unanimité. Pourquoi ne pas cultiver les terres humaines ? Vous saisissez. On vous envoie pour savoir quelle quantité de covron peut pousser là-bas. Quand à moi, inspecter les défenses sera sans doute bienvenu au passage. Et comme par hasard, ce meurtre m’est tombé dessus donc je ne peux refuser un petit service. Les intrigues politiques me rendent malade. Je vous retrouve dehors. Van sortit sur ces mots. Laissant Fil pantois.
-Il dit malheureusement la vérité, reprit Mitzu. Du moins en grande partie. Le roi a modifié le plan initial. Il laisse un an à une mission d’étude. Vous devez inspecter l’état de la Grande Forêt. Mais aussi chercher une éventuelle autre source de Fluide. Les humains ne peuvent pas s’en être passé si longtemps. Dans ce cas, nous entamerions des négociations avec eux.
-Ai-je le choix ? Demanda Fil ne se faisant pas d’illusions.
-Vous connaissez déjà la réponse. Pour elle, vous ne pouvez refuser. Emmenez la. Si elle reste ici, mes adversaires s’en serviront comme une arme.
-Vos adversaires ?
-Je suis un des rares à soutenir l’idée du roi. Le covron a fait son temps. Et nous n’avons rien à gagner dans une guerre contre les hommes. Mais hâtez-vous. Dans un an, les troupes du roi attaqueront la frontière. La race humaine n’y survivra pas et les géants n'y changeront rien.


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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeMer 14 Mar 2012 - 19:57

Cool, mais pourquoi avoir mis ce passage en spoiler ? Il est très bien décrit ce combat ! Et les tonfas, hommage au héros de Suikoden 2 ?
En tout cas, ton histoire commence bien. Combats de gladiateurs ( clin d'oeil à Suikoden 5 ?), élément perturbateur, début de la quête. Maintenant, on commence les choses sérieuses.
Tu t'es bien débrouillé jusque là. Van est un héros qui nous plait, tes créatures, les animaliens sont originales, ton univers est dépaysant, et même si ça parait être une œuvre très accès jeunesse, on prend du plaisir à la lire !

Seulement ce passage : "-Vous êtes un espion, débita le gladiateur. Les réserves de covron servent tout juste à satisfaire les besoins du royaume. Il faut de nouvelles terres cultivables. Les différents conseillers du roi se mènent une guerre acharnée pour que leurs provinces soient épargnées. Mais une proposition a fait l’unanimité. Pourquoi ne pas cultiver les terres humaines ? Vous saisissez. On vous envoie pour savoir quelle quantité de covron peut pousser là-bas. Quand à moi, inspecter les défenses sera sans doute bienvenu au passage. Et comme par hasard, ce meurtre m’est tombé dessus donc je ne peux refuser un petit service. Les intrigues politiques me rendent malade. Je vous retrouve dehors. Van sortit sur ces mots. Laissant Fil pantois."
Le "vous êtes un espion" est un peu mal fait, on ne comprend pas pourquoi Van dit ça. Et au départ, je croyais que c'était le maitre qui disait ça, ces mots sont étonnants de la part de Van. Il est peut être perspicace, mais à ce point ? Et la fin, tu as oublié de revenir à la ligne quand la narration reprend.

Donc maintenant, apparition de la deuxième protagoniste, et périple vers le Sud ? Le rythme est bon, place à l'aventure !
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeVen 16 Mar 2012 - 13:21

Chouette la suite !

Bon, y un truc que j'ai pas pigé... pourquoi le hibou demande à Van de se présenter ? dans le spoiler on a l'impression qu'il le connait déjà et semble étonné qu'il "ose" (un peu contraint et forcé) revenir en ville ?

Contrairement à Ilaan, le passage qu'il cite en me choque pas. Peut être mon interprétation est erronée... moi j'ai cru comprendre que Van avait été autrefois un espion, ou un truc du genre, sous les ordres de celui qu'il appelle Maitre. Et que donc, il est au courant de certaines choses.

Dans cet extrait : Utiliser les tonfas de son maître était sans doute la chose la plus inconséquente qu’il avait faite. Maintenant, le mot devait circuler. Un humain se servait des armes traditionnelles du nord-ouest. Mais l’aigle était dangereux. Dans son regard se reflétait la mort. Van avait réagi de la seule manière possible : achever le combat le plus rapidement possible, quitte à ne pas faire du grand spectacle. Coach le serra dans ses bras. L'éléphant pleurait presque.
-Spectaculaire, il n’y a pas d’autre mot.
-Tu mouilles mon chèche, gros balourd. Parvint à articuler le garçon de retour dans les vestiaires.
Il rangea ses tonfas et laissa Coach lui bander ses blessures.

Je changerait la répétition "tonfas" en "armes"... mais bon, ça n'engage que moi.

LA SUITE !!!
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeVen 16 Mar 2012 - 15:38

Merci beaucoup des remarques, je vais faire des petits changements. Bonne interprétation filasaomiguel25. Pour le moment je vais laisser comme ça, mais je prends note du fait que ce n'est peut-être pas clair pour tous. Pour l'histoire du hiboux, dans ma tête : il l'arrête et veut la confirmation publique de de Van qu'il est bien le meurtrier d'il y a cinq ans. Pour Suikoden, je dois avouer que je n'ai joué qu'au Tierkreis sur DS, je n'ai pas de PS. Il faudra que je comble mes lacunes un jour, j'ai vu qu'il les avait ressorti sur PSP, après encore quelques baby-sitting j'aurai de quoi m'en acheter une d'occasion pour m'occuper l'été. Voici le chapitre 2 (le tout début).

Spoiler:

Je laisse le passage pour que l'on comprenne les critiques qui suivent, mais la vraie histoire reprend plus loin.


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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeSam 24 Mar 2012 - 18:59

Suite du chapitre 2, désolé pour le temps entre les posts, mais je suis un éternel insatisfait, je me relis et n'arrête pas de modifier mes écrits. Quelques doutes encore que j'ai souligné pour le premier j'hésite entre les deux structures, qu'est-ce qui sonne le mieux (à haute voix la répétition le le c'est moyen), pour le second, j'hésite aussi, mettre un peu de vocab pourquoi pas mais là ce n'est pas un peu pompeux ? (ce que je veux éviter dans la mesure du possible).

Spoiler:


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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeSam 24 Mar 2012 - 20:56

Je viens de découvrir ton texte et de lire tes premiers chapitres, j'accroche bien, ton histoire me semble originale et j'attends la suite.

Concernant les relectures et les modifications, c'est quelque chose que je connais bien, je ne compte plus le nombre de fois où j'ai modifié certains de mes textes, mon premier roman notamment, à tel point qu'entre le premier jet et celui qui a été publié, à part les personnages, presque tout a changé ! Je pense qu'il faut prendre le temps de se relire et de se corriger jusqu'à ce qu'on soit satisfait du résultat.

Je ne connais pas les séries auxquelles Ilàan et filasaomiguel25 font allusion (livres et / ou jeux vidéo si j'ai bien compris... non, ne me jetez pas de pierre, désolée, on ne peut pas tout connaître !!!), donc je ne peux pas trop dire si ça me fait penser à d'autres choses.

Sur ton premier chapitre, je rejoins leur avis, même si on entre dans le vif du sujet tout de suite, ce qui est très bien, on se demande effectivement s'il s'agit d'un combat ou d'un ballet, il y a peut-être des modifications à apporter.
Tu disais hésiter sinon pour le début avec une scène de torture où Van s'évanouit, est-ce qu'elle se situe avant le combat du premier chapitre ? (peut-être 5 ans avant, lors des événements auxquels il est fait allusion lors de l'arrestation ?) : j'avoue que ta proposition m'a intriguée et j'aurais bien aimé lire cette scène.

Concernant les remarques sur "il avait peut-être été oublié.", je trouve personnellement que le sous-entendu était compréhensible, tu avais inséré quelques phrases avant qui laissaient entendre qu'il était déjà venu dans la ville et qu'il n'avait pas envie d'y revenir, pour éviter justement d'être arrêté comme ça a été le cas (je n'ai pas trop compris pourquoi tu le mets en spoiler, pour moi ce serait plutôt la fin du premier chapitre, ce qui permet d'expliquer comment Van se retrouve engagé comme garde du corps de Fil).

Personnellement, je trouve que pour le moment, on appréhende beaucoup plus le personnage de Van que celui de Fil : la scène du laboratoire permet de comprendre que c'est un scientifique, mais pour l'instant, on n'en sait pas vraiment plus sur lui et je trouve que ça manque un peu.

Citation :
cette fois accompagné par XII, la femme du scientifique. Comment le conseiller Mitzu avait-il découvert sa véritable identité ? Fil eût beau examiner la question sous tous les angles, il ne trouva pas d’explication plausible, à croire que rien ne pouvait être caché aux conseillers royaux.

Je m'interroge un peu sur cette phrase : de qui le conseiller Mitzu a-t-il découvert "la véritable identité" ? Est-ce de XII ou de Van ? J'aurais tendance à penser qu'il s'agirait de XII, mais je n'en suis pas sûre et ce doute me fait buter sur ce passage.

En espérant t'avoir un peu aidé, j'attends la suite maintenant !

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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeSam 24 Mar 2012 - 22:18

Merci du temps que tu as pris. J'ai retouché (un peu) le chapitre un qui reste dans le même esprit. Pour la scène d'ouverture, mmmh Suspect elle a été retouchée sur le forum, avant j'avais carrément mis du vocab de danse classique, mais je vais revoir ça. J'ai résolu le problème de la scène de torture en revoyant le plan de l'histoire, je garde la scène mais elle intervient plus loin que prévue et a trop d'importance sur l'évolution psychologique de Van pour que je la mette au début, en plus j'en dévoilerai trop sur ce qui suit. Pour ce qui est de Fil, le développement arrivera wait and see. Le conseiller Mitzu a découvert l'identité de XII, bon je vais relire mon texte, ça ne va pas lui et me faire de mal study Je vais aussi despoiler.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeMer 28 Mar 2012 - 17:28

Rapide ? C'est le mot qui m'est venu en lisant ( enfin !) la suite. En deux minutes de lecture, on arrive dans la capitale humaine. J'avoue être déçu. Je m'attendais vraiment à une aventure pendant le voyage, à une exploration de ton monde, une découverte des enjeux, pour au final, l'arrivée chez les humains avec un Van changé.
Là, à peine, dix secondes chez les Géants, une forêt à peine décrite et la capitale humaine. J'avais compris que tu zappes la capitale des animaliens, mais si tu ne décris pas plus... autant nous présenter le scénario brut. Il faut broder autour de celui-ci ! Décorer d'entrelacs, de frises, colorer !

Également, on se perd dans les pronoms qui te permettent de désigner tes trois personnages. Je sais pas, mais je dois toujours revenir quelques lignes en arrière pour comprendre qui fait l'action. Pendant tout le premier paragraphe de ton avant dernière partie, j'ai cru par exemple qu'il y avait un personnage en plus dans la bande, un gladiateur qui servait de cocher...

Le début était prometteur, mais comme 99% des auteurs amateurs, tu ne sais pas comment faire les voyages. Niko avait le même problème la dernière fois que j'ai lu ses 5 Pierres. Entre le point A et le point B, il doit se passer quelque chose, quitte à te détourner de ton scénario. Le lecteur attend quelque chose, l'aventure commence ! Donne lui en directement ! Un petit truc même sans incidence sur l'histoire, une rencontre, une attaque de brigands ! Décris plus aussi, la forêt, l'état de la route...
Là, tes héros ont fait un long chemin, et on ne les connait pas. Il n'y a que Van, les autres n'existent pas. Tu as commencé avec le point de vue de Van, et après toute cette route, il est censé connaitre un peu mieux ses camarades, on devrait les connaitre aussi bien que lui ! Tu passes trop rapidement aussi du point de vue de l'un à l'autre. J'ai cru que c'était Van qui écrivait qu'on lui avait volé ses lunettes...
Tu commences également trop vite à partir dans des réflexions qui n'ont pas encore leur place à ce niveau de l'histoire : qui choisirai-je d'aider, ma race ou mon peuple d'adoption ? Ca aurait collé si il y avait déjà eu quelques chapitres d'aventure ( ou de pré-aventure) d'abord, mais là, après tout juste 10 minutes de lecture ?

Voilà, c'est le grand défi des auteurs de Fantasy : combler les blancs. Dans tous récits d'aventure, il y a un voyage, mais comment rendre la marche d'une compagnie intéressante ( et sans abuser d'ellipses pour arriver directement au point B, à l'action) ?
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeMer 28 Mar 2012 - 19:40

Ok c'est bien noté. J'avoue ne pas être un pro des longues descriptions, je vais rebosser tout ça. Je crois que je suis bon pour me relire le premier tome du seigneur des anneaux, niveau description voyage c'est sans doute l'un des meilleur dans son genre study . En tout cas merci de ta franchise.
*Sifflote* Au boulot.
En parlant de bouquin à lire, tu as des exemples de “voyages” et “meublement” bien fait, que je me cultive un peu, pas nécessairement de la fantasy. La demande est valable pour tous les éventuels lecteurs de ce petit SOS.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeMer 28 Mar 2012 - 20:19

Tiens, les descriptions, j'en parlais justement dans mon précédent post sur le texte de mouth65 qui est plus tourné vers le scénario que les descriptions.

Comme je lui disais, je trouve personnellement que c'est important, notamment pour visualiser les personnages (peut-être ai-je lu trop vite - si c'est le cas, mea culpa -, mais je n'ai pas le sentiment que tu les as décris et je n'arrive pas à me les imaginer).
Parfois, ce qui m'aide à ce niveau-là, c'est d'imaginer quel acteur je choisirais pour les incarner si ça devenait un film et ça aide pour le décrire (si tu veux un exemple, sur la Septième Prophétie, quand j'imagine Aldébaran, je le vois sous les traits de Brad Pitt)

Je ne vois pas trop quel livre te conseiller pour la description, par contre je me souviens du début de "Notre Dame de Paris" de Victor Hugo où l'auteur détaillait une à une toutes les statues de la salle, j'ai vite craqué !!!

Je pense donc qu'il faut un juste milieu, mais ce n'est pas toujours évident à trouver, bon courage !
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeMer 28 Mar 2012 - 20:35

Le prends pas mal surtout ! Tu as un super style, une imagination du tonnerre ! Cf le concours où tu m'as enthousiasmé comme si c'était une nouvelle de Stephen King, mais pour ton roman, on sent le manque d'expérience. Mon premier (et pour l'instant unique ) roman de Fantasy, c'était pareil pour moi. Je voulais trop faire linéaire, mes personnages marchaient pendant des centaines de kilomètres et je ne savais pas comment faire pour rendre intéressant leur route !
Le Seigneur des Anneaux est un mauvais exemple. J'irai plutôt voir du côté du Secret de Ji. Les héros passent leur temps à se balader d'un bon à l'autre du monde, et ce n'est jamais lourd. En partie grâce à une abondance de dialogues et à un style simple et dépouillé ( le contraire de ce que je te disais donc).

C'est le risque dans les romans d'aventure comme ça. On est trop tenté de faire du linéaire. Point A-point B, action, puis C... à la One Pièce où les héros vont d'îles en îles vers l'action entrecoupés de voyage. Ou comme dans un RPG ( c'est le gros problème des écrivains "gamers", on est influencé par les rpgs sauf qu'en roman, ce type de scénarii ( A>>>B et entre les deux, marche-combats) ne marche pas) Martin pour son Trône de Fer a évité ces problèmes.

Je te déconseillerai de faire du Hugo, car ton "Chant" est destiné à un public jeunesse. Essaye d'installer une ambiance, une atmosphère ( j'en reviens au Secret de Ji, qui malgré ses nombreux défauts est une mine d'or d'informations pour les auteurs de romans jeunesse). On la sent l'ambiance dans l'arène au début. C'est comme une odeur, un parfum, une couleur. Et malheureusement tu la perds après, car l'enchainement trop rapide des lieux fait qu'on a pas le temps de s'attacher à un décor, de ressentir (mot important) l'endroit.


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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeMer 28 Mar 2012 - 20:54

A relire Ilàan, je vois que j'ai dû sauter un morceau de phrase, en fait ma référence à Victor Hugo, c'était justement d'éviter de faire comme lui ! Dix pages pour décrire une seule pièce, là c'est beaucoup trop !

Je trouve que ton histoire est prometteuse, j'ai envie de lire la suite, surtout qu'au moment où tu nous as laissés, il y a des questions en suspens et on attend les réponses !

Je sais que j'ai un peu de mal aussi pendant les voyages, j'ai souvent hâte d'emmener mes personnages là où il y aura plus d'action, et j'ai tendance à accélérer un peu les choses, il faut trouver le bon dosage.

C'est bien pour ça qu'on passe notre temps à relire et corriger les textes, et une fois qu'on a fini de les corriger et qu'on les soumet à des yeux extérieurs, les lecteurs mettent l'accent sur des choses qu'on n'avait pas remarquées ou qui nous semblaient peu importantes (pour te donner un exemple, une de mes amies a commencé de lire "la septième prophétie", à peine lu le prologue, sa première question a été : " et les 6 premières prophéties, c'était quoi ?"... euh, aucune idée moi, c'est la 7ème l'importante, pas les autres... mais elle s'est focalisée dessus et y est revenue plusieurs fois, alors que pour moi c'est un détail dans le prologue !)
Comme quoi chacun a sa sensibilité propre, en tant qu'auteur ou lecteur, et que trouver le juste équilibre pour contenter tout le monde est loin d'être facile ! Pas étonnant qu'il faille autant de temps pour écrire une histoire complète !
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeJeu 29 Mar 2012 - 16:00

Merci à vous deux, je me suis attelé hier à la rédaction du voyage. En fait c'est l'occasion d'affiner l'humour et de faire comprendre la mentalité des personnages, merci Ilàan, tu m'as permis d'éviter de passer à côté de quelque chose d'essentiel. Par contre pour le concours, j'ai “oublié” de poster mon texte (je le jugeais trop mauvais), donc Stephen king ce n'est pas moi, pas encore en tous cas Razz .
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron Icon_minitimeVen 30 Mar 2012 - 1:42

Je n'ai pas fini de lire la totalité du premier chapitre, mais je peux te dire que c'est captivant. J'aime bien cet univers qui me rappelle un peu celui de quelques final fantasy. J'attends de lire la suite avec impatience, pas ce soir car j'arrive plus à ouvrir les yeux Shocked
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