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 Le Chant du Covron

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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeSam 14 Avr 2012 - 17:27

Bon, je poste encore une fois un peu vite mais bon, on est un chieur ou on ne l'est pas. Pour me justifier, le passage précédant ressemblant beaucoup à un ancien, j'ai l'impression de ne pas avoir mis grand chose de neuf. C'est parti pour le chapitre 3.

Chapitre 3

Les bruits se rapprochaient, Skip ouvrit la fenêtre pour voir par lui-même la manifestation. Sur les côtés, les gardes se positionnèrent, il n’était pas question de laisser passer le moindre débordement. Les cris de la foule emplirent la rue. Malgré la présence des lampadaires, les premiers ouvriers portaient des torches qui leur conféraient de loin un aspect fantomatique. Puis venait l’ensemble des manifestants, Skip n’aurait jamais imaginé qu’ils puissent être aussi nombreux. Tous revêtus de la tenue des cueilleurs de covron, ils ressemblaient à une armée désordonnée. Les gardes restaient impassibles, mais il suffisait d’un geste déplacé, et ce serait l’émeute puis un massacre. Skip tentait d’apercevoir les nouvelles lances fluidiques de l'armée quand une voix s’éleva du fond de la pièce.
-C’est si intéressant que ça ?
L’écureuil se redressa précipitamment.
-Monsieur le conseiller, je ne vous savais pas ici, bafouilla-t-il.
-Je n’ai donc plus le droit de rentrer chez moi, s’amusa le chat en prenant le siège que Skip s’empressa de lui tendre.
-Vous rentrez plus tôt qu’à l’ordinaire j'ai été surpris. Les ouvriers ont-ils perdus la raison ? Leurs revendications n’aboutiront jamais.
-Quel âge as-tu mon garçon ? Se contenta de demander le conseiller Mitzu.
-Bientôt vingt monsieur, répondit surpris l'écureuil.
-Tu es trop jeune pour songer à fonder une famille, mais tu comprendras un jour quel besoin a chaque homme de s’assurer que ses proches ne sont pas dans le besoin.
-Quel est le rapport avec les grévistes, s’ils ne se dépêchent pas, le covron moisira.
-Le covron peut encore survivre quelques jours, et les ouvriers le savent. Mais ce qu’ils savent aussi, c’est que son cours ne cesse de grimper et qu’ils n’auront pas les moyens de s’en procurer cette hiver.
Skip regarda par la fenêtre les lampadaires. Dans les tubes, des sphères de Fluide flottaient, déversant leur lumière dans la rue. Tant de problème pour ça songea-t-il.
-Si la hausse des prix et tant que ça un problème, pourquoi ne pas leur accorder une part de leur cueillette ?
Le conseiller grimaça
-C’est là tout le problème. Le covron et le Fluide sont partout dans nos vies. Ils éclairent nos nuits, permettent de naviguer et voler dans les cieux sur des bêtes, assurent le chauffage de nos maisons. Nous pourrions passer la nuit à chercher tous leurs domaines d’application, on ne peut pas se mettre à le distribuer comme ça. Mais arrêtons cette conversation, j’ai l’impression d’être au palais. Comment trouves-tu Pykon ?
-C’est la ville la plus riche et la plus grande que je n'ai jamais vu, mais aussi la moins accueillante. Si je m’écoutais, je rentrerais immédiatement à Cheng.
-J'en ferais bien autant Skip, mais j’ai des choses à régler ici, et Vodka a besoin d’aide, rien que pour garantir ma sécurité.
-Maître Whisky aurait été plus à même pour cette mission.
-Il n’y a aucun risque Skip, et Whisky a mieux à faire avec les fortes têtes de l’Académie. Demain tu m’accompagneras au palais, j’ai quelques réunions et la présence d’un garde du corps fait toujours bonne impression.
-Euh, monsieur le Conseiller, dans ma chambre il y a un tableau…
-J’avais demandé à Vodka de l’ôter, maugréa Mitzu.
-Qui sont l’humain et le félin dessus ?
Le conseiller regarda à son tour par la fenêtre.
-Depuis combien de temps es-tu à mon service, dit-il en se massant le visage.
-Ma famille travaille pour vous depuis toujours, mon père est cuisinier à Cheng. Maître Porto m’a pris comme élève il y a huit ans.
-Tu as donc connu Van, conclut le chat.
-Seulement de vue, il était beaucoup plus vieux que moi et s’entraînait avec les maîtres lorsque ceux-ci en avaient fini avec nous.
-Il est l’humain du tableau, ta chambre fut la sienne pendant trois ans.
-Et le félin ? Le poussa Skip.
-C’est Mila, répondit tristement le conseiller.
Skip se mordit les lèvres, il avait gaffé.

***

-Je crois que nous sommes donc d’accord monsieur.
-Comprenez-nous Conseiller Mitzu, ça ne m’amuse pas plus que vous. Mais nous devons bien vivre.
-Mais je vous comprends mon ami, sachez que le roi lui-même m’a ordonné de superviser la distribution de vos payes et de veiller à ce que vous soyez mieux rétribué que ce qui était prévu.
Le gorille acquiesça et sortit après un dernier salut reconnaissant.
-Une bonne chose de faite, souffla le chat lorsque l’animalian fut sorti. Des grèves réglés et des ouvriers qui seront reconnaissant à la couronne. Très bon travail Skip.
-Je n’ai rien fait d’exceptionnel monsieur le Conseiller.
-Ne dénigre pas ton rôle, ta présence l'a calmé. On y réfléchit à deux fois avant de s'en prendre à un homme portant la croix de l'Accadémie.
-Si vous le dîtes.
-Bon, j’ai encore une course pour toi. Rien de bien compliqué, j’aimerai que tu portes ce courrier au conseiller Gat. C’est le compte rendu de cette entrevue. Ce hibou me volera dans les plumes si je ne le lui fait pas porter.
Skip prit le parchemin que lui tendait son maître et sourit au sarcasme. Il quitta le bureau du conseiller et se rendit à l’étage supérieur. L’activité grondait dans les couloirs du palais. La grève avait fort inquiété les têtes pensantes de l’état qui, dans la plus grande discrétion possible, avait posté près de la ville plusieurs régiments prêts à intervenir au moindre heurt. Il n’en avait pas fallu plus pour que les verts, nom donné aux fonctionnaires à cause de la couleur de leur uniforme, répandent des bruits sur une guerre imminente. Et les rumeurs prenaient très vite de l’ampleur à Pykon. Skip croisa Maître Vodka, il le salua mais l’animalian ne réagit pas, plongé dans ses pensées. L’écureuil arriva au bout du couloir et prit l’escalier en colimaçon. Il gagna le deuxième étage et se dirigea sûr de lui vers le bureau du conseiller Gat. Il s’arrêta devant la porte. Une plaque dorée indiquait le propriétaire des lieux. Skip leva la main et allait toquer quand la porte s’ouvrit violemment et qu’un hibou en sorte à précipitemment, percutant l’écureuil.
-Pouvez pas faire attention, siffla-t-il en ramassant le paquet qu’il avait fait tomber dans la collision.
Skip préféra ne pas réagir. Créer un conflit dans les couloirs du palais était la meilleure manière d’attirer le discrédit sur le conseiller Mitzu. Il entra et se retrouva face à une ravissante chouette qui le fixa de ses yeux bleus :
-Vous désirez quelque chose ?
-J’ai un courrier pour le conseiller, l’informa poliment Skip en observant les lieux.
-Je lui transmettrai, merci.
Skip confia la missive à la chouette dans un grand sourire et quitta les lieux en se disant que le conseiller Gat ne se refusait rien.
L’écureuil redescendit vers le bureau de son maître, il n’avait pas fait un pas dans le couloir que Vodka lui tomba dessus.
-Skip enfile ça, lui ordonna-t-en lui tendant une chemise brune. Tu ne lâches plus ce type, ajouta-t-il en désignant un sanglier à l’étage du dessous. Je veux savoir avec qui il a rendez-vous.
Sous le regard outré d'un fonctionnaire qui passait, Skip ôta sa chemise d'un rouge criard et revêtit celle que Vodka lui tendait. Il commença par dévaler les escaliers, mais réalisa que le sanglier était âgé et se prenait son temps. L’écureuil finit donc de boutonner sa chemise. Ils mirent cinq minutes pour descendre un étage et gagner le rez-de-chaussée. Le vieil homme bavarda un instant avec le portier, Skip en profita pour relever ses manches et arracher un brin d’herbe au parterre central qui occupait l’étage. Le garde le brima gentiment lorsqu’il le vit passer le brin aux lèvres, lui rappelant qu’il volait la couronne.
Le sanglier ne semblait se douter de rien, il ne s’arrêta plus du trajet, marchant droit devant lui. Par mesure de précaution, Skip garda une distance d’écart entre lui et sa cible, mais au bout de dix minutes, il réalisa que c’était superflu. Ils firent un bon bout de chemin. Le temps était morne, mais Skip en profita pour repérer les lieux. Ils quittèrent les quartiers ministériels et royaux pour les faubourgs de Pykon. Les maisons se resserrèrent pour ne former que de minces ruelles d’une propreté à toute épreuve. Ce détail attira l’attention de Skip qui voyait combien il était difficile d’empêcher les principales artères de Cheng de sombrer dans l’insalubrité.

Il se rendirent ainsi dans une taverne, le Tonnelier, Skip retint le nom et attendit quelques minutes avant de suivre sa cible. Il s'assit à l’écart et commanda une bière. Le sanglier conversait avec un animalian dont Skip ne put voir le visage. Il se tenait de dos et portait une capuche. Cependant l’écureuil remarqua la longue queue blanche qui sortait de son pantalon, un détail qui ne passait pas inaperçu. Il était rare de croiser quelqu'un en présentant une de cette longueur-là. Le sanglier donna à son interlocuteur une liasse de papier en échange d’une bourse que l’autre laissa tomber sur la table.
Corruption de fonctionnaires, songea Skip, mais tu es mûr pour la prison mon gaillard.
Le sanglier se leva après avoir compté les pièces. Il tendit la main vers l’inconnu qui la lui serra assez fort pour que le porc grimaçe. Il sortit, Skip resta à l’intérieur, il voulait voir la tête de l’animalian. Celui-ci plia les feuilles, les rangea dans une poche de son manteau, finit sa chope et laissa quelques pièces sur la table. Il salua le tavernier et sortit. Un violent courant d’air souleva sa capuche, dévoilant son visage. Un guépard, blanc comme la neige. L’écharpe qu’il portait empêcha Skip de voir le bas du visage, mais les guépards blancs possédant des queues de cette longueur ne devaient pas être légions. Par acquis de conscience, il alla demander au tavernier s’il connaissait le guépard. Il n’en tira rien, c’était la première fois que l’animalian venait ici. Skip commanda une autre bière. Aux frais du conseiller, il n’allait pas s’en priver. Une fois abreuvé, il quitta l’établissement. Un crachin tombait dehors, il était bon pour une douche. Il partit sur sa gauche, reconnut la maison à l’angle et entama le retour. Il jubila intérieurement, il se localisait dans Pykon, ce qui n’était pas un mince exploit. S’il ne se trompait pas, il devrait passer sous un pont d’ici quelques mètres. Il l’aperçut avec plaisir, trois personne stationnaient dessous, attendant la fin de la pluie. Skip ne leur accorda pas un regard et continua son chemin. Une main se posa sur son épaule.
-Et alors le rongeur, on ne paye pas son droit de passage ? Ta chemise est pas mal, tu me la passes ?
Skip se retourna lentement et dévisagea son agresseur. Un lézard plutôt baraqué qui portait une cicatrice sur la joue gauche. Les deux autres lascars semblaient taillés dans le même bois. L’écureuil fit un grand sourire.
-Rongeur, vraiment. Il craqua ses articulations, en continuant de sourire.

-Alors ? L’interrogea Vodka à son retour.
-Votre sanglier a rencontré un guépard blanc à queue naturelle au Tonnelier, une taverne à une heure de marche d’ici. Il lui a donné des papiers contre une bourse bien garnie.
-C’était bien ce que je pensais, opina Vodka. Je risque d'avoir de nouveau besoin de tes services prochainement.
-Il se passe quelque chose de grave ?
Le renard hésita un instant avant de se lancer.
-Garde ça pour toi, mais maître Mitzu pense que la hausse du prix du covron est provoquée. Il y a eu de la fraude dans le dernier bilan des récoltes. Quelqu’un essaye de faire croire que la situation est plus alarmante que la réalité.
-Une histoire de gros sous en quelque sorte.
-Sans doute, mais le royaume paye déjà cher le covron, et l’on ne puise pas indéfiniment dans les caisses, mais tout ça reste entre nous. En attendant, tu peux rentrer, le conseiller est en réunion avec le roi. Dis, tu n’as pas l’air trop mouillé.
-Non, un lézard très sympathique m’a prêté son manteau.
-J’espère que tu n’as pas crée d’ennuis.
-Non, c’était une petite racaille à qui il fallait remettre les pendules à l’heure, rien de bien méchant.
-Tu as dépensé combien dans la taverne ?
-Deux livres.
Vodka le fixa un instant de ses yeux perçants. Il retroussa ses babines, dévoilant des crocs pointus dans un rictus qui devait être un sourire.
-Deux bières en plein service, j’en retiens une sur ta solde !


Deux petites questions pour la forme :
-J'ai eu un gros doute lorsque Skip "songea" (avant dernier paragraphe quatrième ligne). Lorsqu'un personnage pense quelque chose, doit-on mettre un tiret au début ?
-Conseiller ou conseiller Mitzu. Word m'oblige à mettre des majuscules que j'enlève après par esprit de contradiction.


Dernière édition par Josué le Sam 14 Avr 2012 - 18:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeSam 14 Avr 2012 - 18:07

J'avais dû rater le chapitre précédent que tu avais posté, car pour moi tout est nouveau dans celui-ci.
J'accroche bien avec les nouveaux personnages, et le développement vers une intrigue en rapport avec le corvon enrichit l'histoire d'un nouveau point de vue qui me semble prometteur.
Et bien évidemment, une question s'impose : qui est Mila ? (à voir la réaction du Conseiller et de Skip, j'en déduis qu'elle doit être morte, ou avoir disparu...) Je suppose que la réponse viendra en son temps ?

Pour répondre à tes questions :

- pour la partie où Skip "songe", je mettrait des guillemets plus qu'un tiret, afin de marquer la différence avec le reste du récit.

- je mettrais une majuscule à Conseiller quand tu ne cites pas son nom (si tu dis le Conseiller, on saura que tu parles de lui) et je n'en mettrais pas quand tu cites son nom derrière.
Ne te laisse pas faire par Word, il n'a pas toujours raison (au pire, envoie les Lapinous au correcteur d'orthographe de Word, ça le calmera Very Happy )

Sinon quelques réflexions que je me suis faites à la lecture :

Citation :
Skip prit le parchemin que lui tendait son maître et sourit à la pique.
J'avoue ne pas avoir compris immédiatement le sens de la fin de la phrase, il a fallu que je relise le passage pour le saisir ; peut-être avec un autre mot comme "sarcasme", "plaisanterie" ou un autre dans ce champ lexical, ça me semblerait plus clair.

Citation :
Skip commanda une autre bière. Aux frais du patron, il n’allait pas s’en priver.
Là aussi, à ma première lecture, j'ai mal compris "aux frais du patron" : comme tu venais de parler du tavernier, je pensais qu'il s'était fait offrir sa bière par le tenancier de l'auberge, ce qui me semblait bizarre.
C'est en lisant la fin du paragraphe que j'ai compris à quel "patron" il faisait allusion. Peut-être que "Aux frais du Conseiller..." serait plus explicite ?


Quand tu parles du personnage que Skip suit, tu écris que c'est un sanglier, puis tu parles d'un porc, tu reviens à un sanglier... Je suppose que c'est pour éviter de répéter "sanglier" partout, mais j'avoue qu'au début, j'ai cru qu'il y avait un nouveau personnage dans l'histoire...
Si je devais lui donner un autre nom, j'aurais plutôt dit "phacochère" (je sais, ce n'est pas la même bestiole, mais pour moi ça s'en rapproche plus que d'un porc, qui m'évoque l'animal domestique beaucoup moins poilu que son cousin sauvage).


Bon, vivement la suite maintenant ! bounce
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeSam 14 Avr 2012 - 18:20

Tu n'as raté aucun passage, les connections avec Van Fil et XII resteront relativement minces jusqu'à un certain point de l'histoire. Mais certains personnages sont intervenus dans le chapitre 1 . C'était il y a très longtemps mais bon... Allez, séance de rattrapage Smile :
Mitzu=le chat qui a éduqué Van et recruté Fil
Gat=le hibou qui voulait arrêter Van pour le meurtre d'un guépard
Vodka, Whisky, Porto&cie=petits nouveaux
Pour l'histoire de porc/sanglier, je viens de vérifier, tu as raison. J'avais tapé synonyme sanglier et trouvé porc, sur le coup je ne m'étais pas posé de questions, trop heureux de pouvoir varier. Je vais suivre tes indications, c'est toujours le même problème quand on écrit : dans notre tête tout est clair. Heureusement que les lecteurs existent I love you

P.S: les Lapinous font grèves, ils veulent un rôle plus important, donc pas moyen de les envoyer à Word. lol!
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeSam 14 Avr 2012 - 19:20

OK, alors j'envoie Ranxor à Word, il s'ennuie un peu depuis qu'il ne peut plus aller menacer Mouth, vu que la 1ère partie de son histoire est terminée.

Merci pour le rappel, je me souvenais de Mitzu et qu'il avait recruté Fil, par contre je ne savais pas qu'il avait éduqué Van.
Et j'avais oublié Gat, mais il n'était passé que dans une scène.

Je confirme, heureusement que les lecteurs existent, et surtout sur ce forum qu'ils puissent donner leur avis et pointer du doigt ce qui n'est pas clair pour eux (mais l'est pour nous dans notre tête, malheureusement, notre cerveau n'est pas fourni avec le livre pour qu'ils comprennent notre façon de penser ! lol!)
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeDim 15 Avr 2012 - 17:57

Pas mal ton nouveau PoV. J'aime bien l'écureuil garde du corps ! Ca choque au début l'association de ces deux mots... mais c'est bien trouvé !

Le reste : Tu dis que Skip a connu Van mais qu'il était beaucoup plus vieux que lui, alors que lui-même à 20 ans. Quel âge a Van alors ?

Pour le géant dans le passage d'avant, une lance de 15 mètres de haut !!!! Je ne les imaginais pas aussi grand tes géants ! Et dans la même partie, pourquoi suraugmenter le nombre de lapinous ? Deux ou trois me parait très bien ( et largement pour arrêter un gamin, une fille et un vieux scientifique). Ca donnerait un vrai caractère de chasseurs de primes à nos ennemis. Une sorte de Jesse et James, de Turks dans FF7, les méchants qu'on retrouve toujours sur la route des héros au moment où on s'y attend le moins ! Là, ils sont trop ( 12 !) et donc, tu n'as moyen de les personnaliser. Pourquoi ne pas garder que Mono, Poly, et rajouter pourquoi pas Pocket ?

Tu maitrises les dialogues, mais l'enchainement des actions reste beaucoup moins intéressant et on tombe vite dans la monotonie (par exemple toute la partie où Skip suit le sanglier). Tu écris vite, c'est bien, mais parfois ça fait trop recette de cuisine, je te conseille de bosser de ce côté ( et ça viendra tout seul au fur et à mesure de l'écriture).

Et un personnage classe et mystérieux, amené à jouer un grand rôle : le guépard blanc !
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeSam 21 Avr 2012 - 20:42

Je suis de retour avec suffisamment de chapitres et notes pour tenir un bon bout de temps. Les conseils sont bien notés, j'ai un peu mouvementé la scène de la filature qui devient moins linéaire, je fais perdre de vue le sanglier à Skip qui est bloqué par un convois de mammouths et un fonctionnaire borné qui lui explique que personne ne peut passer. La suite :

Chapitre 4

-C’est assez pour aujourd’hui, nous camperons ici, déclara Van qui sourit en entendant les soupirs de soulagement qui accueillirent ces mots. Les trois voyageurs détachèrent leurs affaires et montèrent un camp sommaire. Fil partit chercher du bois, XII de l’eau et Van se chargea du repas. Une fois assis autour d’un feu et le ventre plein, ils s’allongèrent, repus et fatigués.
-Vous me devez peut-être quelques explications, finit par lâcher Van, les yeux rivés au ciel.
-Nous ne vous devons rien du tout, hoqueta Fil tout de suite coupé par XII.
-Il a le droit de savoir pourquoi des tueurs me poursuivent et mettent sa vie en danger.
Furieux, le scientifique se leva et partit dans les bois. Il repoussa violemment les branches qui lui barraient la route. De quel droit Van pouvait tout savoir sur sa vie et celle de XII ?
-Pardonne-le, il n’aime pas entendre ce que je vais raconter, s’excusa XII. Je ne peux pas tout te dire, sache seulement que nos vies, à Fil et moi, sont en jeu. Mais aussi celles de nombreux innocents.
Van acquiesça et fit signe à XII de continuer.
-Je ne suis pas libre, commença-t-elle. Je suis une esclave en fuite. J’appartiens à un notable de Hubi-Tori.
-Attends une minute, la coupa Van, l’esclavage est interdit depuis belle lurette.
-Tu dois commencer à voir pourquoi je suis recherchée. Dans le nord-est du royaume, cette pratique est pourtant loin d’être abolie. Mais laisse-moi poursuivre. J’étais donc au service de cet homme pour qui j'étais comme une secrétaire et femme à tout faire. Un jour, alors que je nettoyais son bureau, le comte est entré. Je me suis cachée, il sentait l'alcool et peut être violent dans ces moments. Il n’était pas seul, un guépard blanc comme neige l’accompagnait. Ils ont discuté longuement. De la mort du roi, de son héritier, des changements qui allaient advenir, des besoins en covron de la région. Ils ont fini par aborder deux événements, la chute prochaine de la maison Mitzu et de la prise des terres humaines. J’ai réussi à sortir discrètement une fois leur conversation terminée, mais j’ai fait tomber mon double des clés. Le comte l’a retrouvé et m’a fait rechercher. Inutile de te dire que j’ai filé. Je me suis accroché sous une carriole qui quittait la ville. Dedans se trouvait Fil qui venait de mener des travaux sur le contrôle des surishis. Il m’a caché et, pour ma sécurité, m’a officiellement épousé. Nous n’avons rien dit à personne et je me suis fait oublier à Pykon.
Van accueillit ses paroles dans un silence total. Il s’assit et réfléchit.
-Quand étais-ce ? Finit-il par trancher.
-Il y a environ six ans.
Le gladiateur serra la mâchoire.
-Ça éclaire pas mal de chose en effet, plus que ce que tu ne penses.
-Et toi, dit XII, tu sembles aussi avoir des choses sur la conscience. Si tu veux l'alléger...
Un groupe d’oiseau s’envola brusquement, les deux tournèrent la tête.
-Fil ? Demanda inquiète XII.
Aucune réponse ne vint. Van se leva, prit son épée, fit signe à XII de le suivre et s’aventura sur le chemin que le scientifique avait pris quelques instants auparavant. Ils cherchèrent des traces de Fil mais ne trouvèrent rien.
-Viens voir, fint par l'appeler XII.
Elle tenait la sacoche de son mari.
-Fil ne se sépare jamais de ses carnets, ajouta-t-elle.
-Et m****, lâcha Van.

***


Fil eut un peu de mal à comprendre pourquoi le monde bougeait autant. Il voulut se redresser et réalisa qu’il était pieds et poings liés à une solide branche. Deux colosses aux longs cheveux blonds la portaient.
-Bonjour messieurs, dit-il pour se manifester.
Aucune réaction de la part des deux porteurs qui entreprirent de gravir une colline.
-Pouvez-vous m’expliquer ce que je fais là, tenta Fil.
Les deux hommes restèrent de marbre.
-Laissez tomber, lui répondit une petite voix aigue. Vous vous trouviez juste au mauvais endroit au mauvais moment. Tout comme moi malheureusement.
Fil chercha d’où provenait la voix. Aucun de ses deux porteurs n’avaient réagi. Ils continuaient à avancer sans se soucier de son réveil.
-Sur votre gauche monsieur.
Il tourna la tête, une étrange créature le regardait de ses grands yeux dorés. Haute d’environ un demi mètre, elle avait un pelage vert, des petites oreilles pointues et une longue queue touffue par laquelle on l’avait enroulée à une branche.
-Qui êtes-vous, demanda Fil.
-Un Aikrivain, Kraft, pour vous servir.
-Et vous avez une idée de l’endroit où nous allons comme ça ?
-Quelle question. Vous ignorez que ces bois sont le repère de l’infâme Roboi des Bains. La pire canaille de toute la création, une erreur que les esprits ont dû créer dans un moment d’égarement, ajouta-t-il dans un rire en cascade qui secoua son nez en trompette.
L’un des deux porteurs de Kraft lui flanqua un coup de pied que la créature évita de justesse en couinant et s’accrochant de ses petits bras à la branche, arrosant copieusement au passage d’insultes son agresseur. Fil se tut, se demandant dans quel guêpier il s'était fourré.
Le voyage dura une bonne heure, et il laissa tomber l’idée de se repérer. Il ne voyait pas le soleil et les arbres se ressemblaient tous. Il aurait bien continuer de converser avec son compagnon de fortune, mais leurs kidnappeurs l’avaient bâillonné, lassés de son babille intempestif. Finalement, ils traversèrent une rivière sur un grand tronc d’arbre mort et débouchèrent dans une clairière baignée de lumière. Là, les liens de Fil furent coupés. Il tomba sur le dos et se releva avec peine. Un grand rire l'acceuillit. Un homme, tout de vert vêtu, tenait par la queue Kraft qui se débattait dans tous les sens, griffant l’air et tentant d’atteindre l’homme.
-Bienvenu parmi nous messire, déclara-t-il d’une voix chaude et joviale tout en tendant le bras droit, celui qui tenait Kraft qui n’en démordait pas. Moyen Jean, débarrasse-moi de ce truc, met le au cachot.
-Qui êtes-vous ? Demanda Fil devinant la réponse.
-Je suis le seul, l’indépendant, l’unique, Roboi des Bains. Et vous, ajouta-t-il d’un ton théâtral, vous êtes mon prisonnier. Mettez-le avec l’autre, ajouta-t-il à l'intention des quelques brigands présents.
Deux hommes se saisirent de Fil et le conduisirent dans une geôle creusée à même la terre. Le scientifique se retrouva sur un sol trempé et boueux. Une petite lucarne dans le plafond constituait la seule source de lumière de la pièce. La porte se rouvrit brusquement, Fil reçut en pleine face une boule de poile qui feula.
-Maudits bandits, piailla Kraft les ongles plantés dans la chemise de Fil qui retint un hurlement.
-Calmez-vous, ils vont bien finir par nous relâcher, gémit-il.
-A condition que quelqu’un paye messire. Ils m’ont capturé il y a deux jours et vous suivent depuis votre entrée dans la grande forêt. J’espère que vos camarades ont la bourse bien garnie.
-Ne vous en faîtes pas, ils ne vont pas tarder, j’en suis certain. Mon guide est l’homme le plus adroit qu’il soit lorsque des bandits surviennent.
-J’espère qu’il est bon pisteur.
-Pourquoi cette question ?
-Parce qu’avec ce qui nous arrive dessus, toutes les traces vont disparaître, dit Kraft en pointant les nuages qui s’amoncelaient dans le ciel.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeSam 21 Avr 2012 - 20:55

Merci pour la suite, je suis toujours aussi prise dans l'histoire, j'ai hâte de voir ce qui va se passer et comment ils vont se sortir de cette situation.
Après Roboi des Bains et Moyen Jean, comment va s'appeler Frère Tuck ? Frère Curly peut-être ? lol!

Pas vraiment de remarques sur le reste, c'est fluide et agréable à lire, je visualise assez bien l'action.

Vivement le prochain chapitre bounce
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeMar 24 Avr 2012 - 15:47

J'avais pas pensé à frère Curly. A méditer mais ça deviendra plutôt frère Curry ou Turkey ^^. On continue :

-Pays de… grogna Van en se rattrapant de justesse à une branche. Des trombes d’eau tombaient depuis une bonne heure, brouillant la piste qu’il avait eu tant de mal à trouver. A ses côtés, XII tirait par une laisse improvisée faite de lianes les trois loplops qui peinaient dans la boue.
-C’est trop demander que de vouloir un temps convenable, lança Van en direction du ciel.
XII n'enchérit pas, ce qui le calma. Elle avait réagi de manière exemplaire, obéissant à tous ces ordres sans poser de question.
-Ne t’en fait pas, on va le retrouver ton mari, dit-il sur un ton qui se voulait rassurant. Même avec cette bouillasse, les traces restent à peu près visibles, et ils ne doivent pas avoir tant d’avance que ça.
-Je te fais confiance pour retrouver Fil. La question c’est dans quel état, fit-elle d'une voix qui trahissait son inquiétude.
-Les types qui l'ont enlevé doivent être comme tous les brigands, quelques pièces et ils le relacheront. Ils vont peut-être un peu l'amocher pour s'amuser, mais te le rendront en vie.
XII ne répondit pas se contentant de tirer un peu plus fort sur la corde des loplops. Van remonta sa capuche, elle était trempée et des gouttes perlaient de ses cheveux, il aurait donné n'importe quoi pour un vin chaud.
Ils atteignirent le sommet d’une colline, les restes d’un feu achevaient de se consummer. Le gladiateur souffla, un instant il avait craint d'avoir perdu la trace des ravisseurs.
-Ils étaient attendus, commenta-t-il. Trois hommes patientaient ici, puis ils sont partis dans…
Il jura intérieurement, les traces se séparaient. XII perçut son embarras.
-Qu’y-a-t-il ? Lui l'interrogea-elle.
Van baissa la tête et répondit piteusement :
-Ils se sont séparés, je ne sais pas dans quel groupe se trouvait Fil.
Il s’assit, furieux contre son impuissance, contre Fil, contre les brigands et contre le monde entier. XII perplexe resta debout, ne sachant pas bien comment réagir face à cette situation, elle ne savait pas dire si ce qui coulait des yeux de Van étaient des gouttes de pluie ou des larmes de rage. Un bruit venant du bas de la colline attira son attention. Elle prêta l'oreille.
-Van, finit-elle par souffler.
-J’ai besoin de me concentrer.
-Van, il y a quelqu’un qui appelle à l’aide !
Le gladiateur se redressa vivement et tendit à son tour l’oreille, un faible cri lui parvint. Pas de doute, cele venait d’en bas. Il dévala la pente, glissa mais se rattrapa au dernier moment, évitant de justesse de se rompre le cou. Les cris devinrent plus audibles.
-A l’aide ! Quelqu’un ! Par pitié !
Slalomant entre les arbres, Van se rua vers le lieu d'où ils provenaient, l’arme au poing. Il tomba nez à nez avec eun homme suspendu par les pieds à une branche. Celui-ci se débattait et tentait désespérément de remonter sa longue tunique qui masquait son visage.
-Détachez-moi par tous les esprits, glapit-il en entendant Van arriver.
Le gladiateur grimpa précipitamment à l’arbre et entreprit de défaire le nœud.
-Doucement, cria l’homme en voyant le sol se rapprocher dangereusement.
Van le déposa avec le plus de douceur dont il était capable au sol et redescendit observer cette étrange prise. C’était un homme d'âge mur. Sa longue barbe d’une blancheur impeccable qui contrastait avec le reste de ses vêtements, maculés de boues ainsi que ses yeux encore rouge du sang qui était remonté, lui conférait une allure oscillant entre le sage et l’idiot du village. Il réorganisa sa chevelure bouclée qui lui tombait sur les épaules et épousseta sa tunique.
-Merci bien jeune homme, sans vous j’étais cuit, dit-il d’une voix éraillée.
-Je vous en prie, répondit Van en ramassant le grand chapeau pointu qui trainait quelques pas plus loin.
-Bonne idée, pouvez-vous aussi ramasser le bâton qui se trouve à côté, oui celui-là.
Il essora son chapeau et l'enfonça sur sa tête.
-J’ai eu de la chance de tomber sur vous, ajouta-t-il en tapotant la tête de Van. Je suis Merlan, barde itinérant, poète, herboriste, fabricant de potions et liqueurs, parfois vendeur ambulant ou encore professeur à mes heures. D’aucuns me nomment l’Enchanteur, mais je me définis plutôt comme le confident de ces dames et le soutient de ces messieurs, conclut-il dans un sourire qui se voulait malicieux.
-Van Horm tout court, se présenta le gladiateur. Comment êtes-vous arrivé là-dedans ?
Tout en suivant Van à grand pas, Merlan raconta son histoire.
-Je me rendais chez mon fils qui habite dans ses bois à l’écart du monde. Mais figurez-vous qu’un fils de drogll a trouvé intelligent de poser un piège à cet endroit. Une idée risible et grossière, tout le monde sait que le gibier a fui les lieux depuis des lustres. Il n’empêche que je suis tombé dans le piège comme un bleu et suis resté là à espérer que quelqu’un vienne me délivrer. Si je peux faire quoi que ce soit pour vous être utile, ce sera avec plaisir.
-Un de mes amis a été kidnappé, se confia Van, savez-vous qui pourrait être derrière ça ?
La pluie s’arrêta de tomber, Merlan dévoila de nouveau ses dents d'une blancheur éclatante.
-Bien entendu.


Dernière édition par Josué le Jeu 26 Avr 2012 - 11:01, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeMar 24 Avr 2012 - 20:59

Merlan l'Enchanteur maintenant, le festival continue ! Very Happy Vivement les prochains personnages !

J'aime beaucoup la suite de l'histoire, j'ai hâte de voir comment elle va évoluer et comment ils vont se sortir de la situation.

Sinon quelques petites remarques :

Citation :
Ils vont peut-être un peu l’escamoter pour s'amuser
Ce ne serait pas plutôt "l'amocher" ? Escamoter, c'est plutôt cacher...

Citation :
ou encore professeurs à mes heures. D’aucuns me nomment l’Enchanteur, mais je me définis plutôt comme le confident de ces dames et le soutient de ces messieurs,
Je pense que "professeur" serait mieux au singulier. Quant à "soutien", quand c'est le mot, il n'y a pas de t à la fin.

Citation :
savez-vous qui pourrait être derrière ça.
Il faudrait un point d'interrogation à la fin de la question, plutôt qu'un point.

Citation :
Merlan dévoila de nouveau ses dents d'une blancheur élcatante
Sur le dernier adjectif, les touches ont fait des leurs et se sont mélangées (ça m'arrive aussi souvent quand je tape trop vite).


Bon courage pour bosser sur la suite.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeJeu 26 Avr 2012 - 10:55

Citation :
XII tirait par une laisse improvisée faite de lianes, les trois loplops qui peinaient dans la boue.
Il faut enlever la virgule ; ou en mettre une avant par/faite.
Citation :
obéissant à tous ces ordres
Ses ordres.

A la lecture, je sens une amélioration de diction, par rapport au premier chapitre. Les nouveaux personnages sont plutôt complêts, même si Skip (petit et puissant ? ^^) manque encore un peu de profondeur.
Pour le dernier texte, j'ai remarqué que XII n'a pas suivi Van pour délivrer le Merlan, c'est volontaire ?


Dernière édition par Lemli le Jeu 26 Avr 2012 - 11:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeJeu 26 Avr 2012 - 11:09

Oui, c'est comme ça que je voyais la scène : Van part précipitamment et XII reste avec les loplops. Dans ma tête j'imagine que si on laisse trois bêtes, seules, en haut d'une colline, sous la pluie, elles ne vont pas rester bien longtemps^^. Donc il fallait quelqu'un pour les surveiller.
L'approfondissement de Skip va encore un peu attendre, son retour sera dans le chapitre suivant où j'en profite pour présenter un peu plus le Fluide, covron, magie...
Sur la question Skip petit et puissant, je pense que dans sa forme finale (c'est pour dans très longtemps) le récit présentera un chapitre zéro sur les animalians, un peu comme le seigneur des anneaux et les hobbits. La taille des animalians reste à définir, mais Skip mesure tout de même plus d'un mètre cinquante et oui, il est assez costaud.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeMar 1 Mai 2012 - 15:07

L'histoire continue, une reprise du mythe de Robin des Bois faite à la sauce Josué Razz .

-Chose promise, chose due, nous y voilà, annonça fièrement Merlan.
-Je ne vois qu’un tronc d’arbre mort au-dessus d’une rivière, s’étonna XII.
-Vous êtes sûr de vous, gémit Van. Vous nous avez déjà dit deux fois que nous étions arrivés.
-Oui mais là j’en suis certain. Allez, suivez-moi.
Van et XII accrochèrent les loplops à un arbre puis emboitèrent le pas à Merlan qui avait déjà traversé la rivière. Lorsqu’ils mirent pied sur l’autre rive, ils durent s'arrêter. Sortant de l'ombre et soudain illuminés par les faisceaux qui traversaient les arbres, deux hommes pointaient vers eux des arcs. Leurs prises étaient assurées et ils n'hésiteraient sans doute pas un instant avant de les transpercer de leurs traits.
-Que venez-vous faire ici ? Lança le premier.
-Je viens voir Roboi. Dis donc Jean, je t’ai connu mieux luné que ça, s’exclama Merlan
-Pardonnez-moi monsieur l’Enchanteur, mais les ordres sont les ordres, balbutia le dénommé Jean perdant de sa superbe.
-J’exige de voir Roboi sur le champ, et cesse de pointer cette arme sur moi. Tu sais pertinemment que ça ne sert à rien.
Les deux gardes s’écartèrent, penauds. Triomphant, Merlan passa entre eux suivi de Van et XII surpris de la tournure des événements. Ils débouchèrent dans une clairière où un petit village se cachait. Çà et là, des hommes et femmes vaquaient à des occupations de la vie courante. Des enfants jouaient entre les maisons construites dans le sol, qui consistaient en des sortes de tanières plus ou moins aménagées. Un fumet emplissait l’air, un peu à l’extérieur, des femmes faisaient rôtir de la viande. Un forgeron battait le fer et travaillait une faux. Merlan se dirigea vers une des maisons un peu à l’écart. Il pénétra à l’intérieur mais en ressortit immédiatement.
-Toi, demanda-t-il à un homme qui passait, où est Roboi ?
-Sur le champ d’entraînement, répondit le passant, mais il refuse qu’on le dérange à cette heure-ci.

Faisant fi de la remarque, ils se rendirent à l’écart du village. Des cibles étaient accrochées à des arbres et trois hommes s’entraînaient dessus, observés par quelques enfants qui poussaient des cris d’admiration chaque fois qu’une flèche atteignait la cible.
-Roboi, aboya Merlan, je dois te parler.
Deux des archers s’arrêtèrent, le troisième encocha une flèche, banda son arc puis lâcha la corde. La flèche fila se planter au cœur de la cible. Il encocha de nouveau une flèche et se mit en position. Merlan, outré, lui saisit l’épaule et le secoua.
-Insolent, quand ton père te parle, réponds !
-Je m’entraîne et n’aime pas être interrompu, tu attendras.
-Quand auras-tu fini ?
-Lorsque quelqu’un me battra, tu veux essayer ?
Merlan se tourna vers Van.
-Lui, le désigna-t-il, il va te mettre une dérouillée que tu n’oublieras pas de sitôt.
-J’attends de voir ça, gloussa Roboi. Comment se nomme cet illustre inconnu ?
-Van, il vient du nord. Que quelqu'un lui donne un arc, tout de suite, j’ai à parler à mon fils.
On tendit un arc à Van qui resta perplexe.
-Il doit y avoir erreur, murmura-t-il à Merlan, je suis un archer ordinaire. Demandez-moi de l’affronter à la lutte, au bâton ou à l’épée et je le mettrai à terre. Mais là, il faudrait un miracle pour que j’en vienne à bout.
-Contentez-vous de bien viser, le reste se fera de lui-même.

Van prit place et encocha une flèche. Il inspira un grand coup puis tira. Le trait se figea à une bonne dizaine de centimètres du centre mais les enfants applaudirent, le gladiateur respira, au moins il avait touché la cible.
-Pas mal, lança Roboi, mais vous êtes tendu, relâchez-vous sinon notre petit concours va vite se terminer. C’était l’échauffement.
Il banda son arc et, prenant à peine le temps de viser, lâcha la corde. La flèche se planta au cœur de la cible, tous applaudirent bruyammant. Van regarda Merlan, le vieil homme lui fit signe de poursuivre. Nerveux, le gladiateur banda une nouvelle fois la corde. Le trait partit trop à gauche, mais un vent se leva, réorientant le tir. Sous les yeux ébahis du public, la flèche trancha celle de Roboi en deux.
-Mais nous avons un redoutable adversaire, s’enthousiasma l’intéressé. À mon tour.
Van le regarda faire, confiant, il ne savait pas comment il avait fait, mais cet exploit lui avait remonté le moral. Cette fois, Roboi prit son temps, lorsque la flèche partit, Van se dit qu’il avait gagné. Mais sa flèche fut à son tour fendue. Le brigand se tourna vers lui avec un grand sourire.
-Je sais moi aussi jouer avec le vent, à vous !
Ébranlé, Van se positionna, cette fois-ci convaincu qu’il avait perdu. Il ferma l’œil gauche et tira autant que possible la corde. Il voyait la cible devant lui, son attention se porta sur le centre, rouge, il ne pouvait pas le rater, il ne le devait pas. Il inspira un grand coup, mobilisant toutes ses ressources, puis relâcha en même temps souffle et corde. La flèche fendit l’air en sifflant, tous retinrent leur respiration, Van ferma les yeux. Un craquement se fit entendre. Il entrouvrit l'oeil droit et fit un oh d'étonnement. La cible était fendue en deux, la flèche vibrait encore sur l’arbre de derrière. Robois partit dans un grand éclat de rire.
-Par ma barbe, vous êtes brillant. Quelle puissance. Si tous les archers sont aussi bons en Syrvania, nous n’avons qu’à bien nous tenir.
Van sourit, ne comprenant toujours pas comment il avait fait ça. Il rendit son arc à l’homme qui le lui avait prêté. Celui-ci l’inspecta.
-J’chavais pas qu’il pouvait faire ça, s’extasia-t-il.
Une cloche sonna à ce moment, les gamins détalèrent tous d'une traite.
-Pile au bon moment, nous discuterons de ton problème à table Papa, mais c’est ce monsieur qui occupera la place d’honneur, il l’a bien mérité.
En passant, Van vit le sourire triomphant de Merlan. Il n'entendit pas XII lui chuchoter :
-Vous avez triché.
-Oh si peu mon enfant, lui répondit Merlan sur le même ton. J’ai seulement aidé par-ci par là. Comment l’avez-vous senti ?
-Je vis entourée de Fluide, lorsque quelqu'un s'en sert, je le sens.
Merlan lui lança un regard dubitatif mais ne poussa pas la conversation.


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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeMar 1 Mai 2012 - 16:06

Merlan le papa de Roboi des Bains ? Excellent, j'adore ta relecture du mythe de Robin des Bois (quand tu auras l'occasion de voir "Sacré Robin des Bois", tu verras comment est traité le concours de tir à l'arc, c'est pas mal aussi...)
Rien sur Jean par contre ? Dommage, j'aurais bien aimé voir quel surnom tu lui avais donné... dans la prochaine scène peut-être ?
Au moins, Merlan a l'air nettement plus efficace que le Merlin de Kaamelott !
J'aime beaucoup aussi la réaction de l'homme qui a prêté l'arc quand il le récupère... je ne suis pas sûre qu'il arrive à faire la même chose sans l'aide de Merlan ! Wink

Sinon l'histoire avance bien, le repaire de Roboi des Bains est bien décrit, et ça se lit bien et vite.

Voici quelques petites remarques :

Citation :
qui constituaient en des sortes de tanière
cette phrase me semble bizarre, soit c'est le verbe, soit la préposition qui n'irait pas ; j'aurais plutôt dit :
"qui constituaient des sortes de tanière" ou "qui consistaient en des sortes de tanière" (à choisir, je préférerais la première, mais je ne suis pas complètement convaincue par la tournure... si je devais reformuler, je dirais "qui ressemblaient à des sortes de tanière")

Citation :
mais vous êtes tendus
Si Roboi ne s'adresse qu'à Van, il faudrait supprimer le S à la fin de tendu

Citation :
réoriantant le tir
c'est plutôt "réorientant"

Citation :
mobilisant toutes ses ressoureces
Il y a un E qui joue les intrus dans ressources

Citation :
vous êtes brillants.
Même remarque que pour "tendu", s'il ne s'adresse qu'à Van, pas de S

J'attends de lire la suite avec impatience, je suppose qu'ils vont réussir à récupérer Fil, à moins que Roboi ne fasse des siennes ? bounce
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeMar 1 Mai 2012 - 17:30

Merci des corections, j'ai appliqué. Pour la description des maisons, j'étais moi aussi embêté. J'ai finalement opté pour la seconde option. Ca me plait plus mais j'ai toujours un crispement lors de la lecture, à méditer...
Merlan, hé hé, il est efficace mais réserve des surprises.
Je suis en ce moment en pleine discussion scientifique avec les personnages sur l'art de la magie. Je suis pas certain de tout comprendre à ce qu'ils me racontent. En fait j'ai commencé un dialogue où Skip se fait expliquer somairement le principe, et le type qui lui expliquait a rajouté tout seul des explications. J'ai été mis devant le fait accompli et suis un peu perdu, même si c'est plus cohérant que ce que j'avais prévu. Plus j'avance dans l'histoire et plus j'ai l'impression d'être un metteur en scène avec des acteurs qui font de l'improvisation.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeMar 1 Mai 2012 - 17:48

Ca m'est déjà arrivé ce genre de choses, pas forcément d'en rajouter dans les dialogues, mais plutôt dans sa façon de réagir face à certaines révélations... la dernière fois qu'une de mes personnages m'a fait ça, elle m'a bloqué l'histoire au bout de 240 pages et ça fait 10 ans qu'elle est dans la même situation, je n'ai pas réussi à m'en sortir et à l'en sortir ! Sorry

Du coup, maintenant, je veux bien les laisser improviser un peu, ::baton:: mais je ramène tout sur le droit chemin si je sens que ça dérape... c'est quand même nous qui écrivons, non ? (bon, on peut se demander ce qui se passe quand on referme le traitement de texte, je suppose qu'ils ne dorment pas et continuent de vivre leur vie...)

Si finalement tu trouves que le résultat va dans le bon sens, tant mieux.

Vivement que Merlan dévoile ses surprises ! Smile
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Victor
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeVen 4 Mai 2012 - 12:14

Hey. J'ai lu le premier chapitre et j'ai apporté quelques corrections/suggestions etc, si ça t'intéresse : http://www.2shared.com/document/Crz4mNXY/Le_Chant_du_Covron_-_Josu.html
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeVen 4 Mai 2012 - 14:37

Lu, merci beaucoup Victor. Je vais suivre certains de tes conseils.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeSam 12 Mai 2012 - 17:18

Bon, fin du chapitre 4. Je n'ai rien osé poster avec tout ce qui est arrivé dernièrement mais ça semble un peu se calmer. Ce n'est pas très long... mais le prochain chapitre est indigeste de longueur et informations Twisted Evil

Le repas se déroula sur des tables dressées au coeur du village. Alors que tous faisaient ripaille, Van et XII restèrent plantés devant leurs assiettes, regardant les morceaux de viande qui s’y amoncelaient avec dégoût.
-Que venez-vous faire dans la région, finit par les interroger Roboi.
-J’escorte madame et son mari, répondit Van en se disant que ce n’était qu’un demi-mensonge. Ils désirent redécouvrir leurs racines humaines et un voyage dans la grande forêt est un passage obligé.
-Où est monsieur, je ne vois que madame ?
-Il a été enlevé hier soir, nous pistions ces agresseurs et nos pas nous ont guidé ici, lâcha le gladiateur du ton le plus naïf dont il se savait capable.
-Oh, s’esclaffa le bandit, il est à vous. Dans ce cas nous allons négocier. A combien l’estimez-vous ?
XII le fixa, les yeux grands ouverts.
-Vous… vous n’allez pas le relâcher ?
-Madame, il faut bien vivre, les temps sont durs. Les hommes de Firv et le shérif nous recherchent. Nous manquons de matériel et l’hiver dernier a été fatal à nos maigres cultures. Mais laissons cette discussion, votre mari est bien traité, je vous l’assure. Moyen Jean, tu lui as apporté une part du déjeuner.
L’interpellé se leva en poussant un juron et en faisant tomber le banc sur lequel il était assis. Entraînant dans sa chute deux gamins qui écoutaient avidement ses conseils pour détrousser un marchand. Il ramassa un plat chargé de victuailles et se précipita vers une tanière à l’écart. Van se retint de pouffer, laissant à Merlan, qui guettait l’occasion d'intervenir, la parole.

-Roboi, il s’est passé quelque chose de grave au village : ils sont de retour.
Le hors-la-loi parut perplexe et rétorqua :
-Ce n’est pas possible, ils avaient totalement disparu.
-La question n’est pas là, nous avons besoin d’aide et je suis trop âgé pour y retourner.
-Excusez-moi, les interrompit Van voyant un moyen de tirer Fil de son cachot, peut-être que je peux vous aider. Si ce sont des mercenaires qui sévissent, j’ai un remède pour ça.
-Rien à voir, lui répondit Merlan, ce n’est pas d’humains dont je parle. Des spectres hantent notre village, nous rendant la vie impossible. C’est pourquoi je suis venu quérir l’aide de Roboi.
Van s’empressa d’assimiler toutes ces informations, une idée germa dans son esprit. Il se tourna vers Merlan et le fixa droit dans les yeux et, associant le geste à la parole, déclara :
-Mais vous ne pouviez mieux tomber, l’homme qui se trouve en ce moment dans vos geôles n’est autre que le plus grand chasseur de fantôme de tout Syrvania.
Tous autours ouvrèrent de grands yeux, XII la première.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeSam 12 Mai 2012 - 17:58

Oh le menteur... j'en connais un qui va être content d'apprendre ce qu'il est censé être quand il va sortir de sa prison ! Wink
J'ai hâte de découvrir ce que va donner la chasse aux fantômes !

Sinon pas d'autre commentaire, dommage que ce soit un peu court, j'aime vraiment ton texte, j'attends de lire la suite avec impatience.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeSam 12 Mai 2012 - 18:22

Bon, j'ai tout lu, j'aime bien, et j'attends la suite avec impatience. Very Happy
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeMar 22 Mai 2012 - 19:14

Bon, il y a pas mal de textes en fantasy ces derniers temps donc je vais pas mettre des tartines. Finalement j'ai réorganisé mon plan et c'est un chapitre sans trop de révélations, mais qui a son importance dans l'histoire (comme tous les chapitre d'ailleurs).

Chapitre 5

De tous les bâtiments royaux du royaume de Syrvania, un seul était autant protégé que le palais : la Banque Royale. Lieu officiel de toutes les transactions et décisions concernant le covron mais aussi l’économie du pays, les réserves d’or y étaient entreposées et les gardes foisonnaient. Mais quatre pièces renfermaient des secrets plus importants que tout l’or stocké. Quatre coffres : les numéros 131, 132, 133 et 134. Leur apparence ne différait presque en rien des coffres voisins : une porte de bronze, trois serrures, deux codes à chiffre. La sécurité normale pour les coffres allant du numéro 101 à 199. Mais contrairement à leurs voisins, ils ne portaient pas le sceau royal. Leurs propriétaires étaient les seuls autorisés à faire graver leur coffre au blason familial. Ces quatre personnes régissaient officieusement le pays, guidant le jeune roi par leurs conseils. Ces coffres étaient ceux des quatre conseillers Gat, Mitzu, Piko et Zurkan. Violer un de ces coffres revenait à déclarer la guerre à l’une des régions du royaume et aucun fou ne s'y serait essayé. Et pourtant, c'est ce que Skip allait faire en cette nuit.
Nerveux, l’écureuil suivait Vodka. Le ciel était chargé, la lumière rare. Ils avaient atterris sur les toits du bâtiment à dos de surishis sans attirer l’attention. D’un autre côté, ils avaient une diversion en or : le conseiller Mitzu venait d’annoncer une inspection surprise au nom du roi. A l’intérieur, les gardes devaient s’activer pour nettoyer le moindre recoin. Vodka s’arrêta.
-Grappin, demanda-t-il.
Skip sortit du sac qu’il transportait une corde et un crochet, fit un nœud en double huit et tendit le tout au renard qui inspecta le travail après s’être ganté. Skip avait déjà tout revêtu : des bottes de discrétion jusqu’au justaucorps en maille. Vodka semblait moins inquiet par ce qu’ils allaient faire et était encore tête nue.
-Un dernier briefing avant le grand plongeon, grogna-t-il en tirant sur la corde. Une fois à l’intérieur, le minimum de parole. On fonce vers les quatre coffres, tu te charges des gardes et moi des portes. Si l’un de nous est intercepté, l’autre ne le tire d’affaire que s’il y a une chance de réussite, la mission avant tout. Si c’est moi qui suis pris, tu sais ce que nous cherchons.
-Des demandes de Fluide dépassant la norme habituelle, ne t’en fais pas.
-C’est Porto qui t’as formé, bien sûr que je ne m’en fais pas.

Sur ce, le renard passa une cagoule, accrocha un mousqueton de sa ceinture à la corde et se laissa glisser le long du mur. Skip attendit que la corde se détende pour faire de même. S'y tenant fermement, il descendit par accoups jusqu’à une fenêtre laissée accidentellement ouverte par un garde qui devait vouloir arrondir ses fins de mois. L’écureuil se réceptionna en souplesse sur le carrelage, Vodka lui fit signe de se dépêcher. Ils se trouvaient dans la salle du personnel d'entretien, une porte leur barrait le passage, le renard sortit un passe-partout qu’il introduisit dans la serrure. La porte céda. Il jeta un coup d’œil dans le couloir, personne. Skip regarda une dernière fois par la fenêtre. Au loin un convoi de carrosses se dirigeait vers la banque. Le conseiller, d’ordinaire si discret, en faisait beaucoup cette fois-ci. Des cris jaillissaient de l’extérieur, apparemment les officiers voulaient que chaque soldat fut impeccable.
-On n'est pas là pour rêver, le rappela à l’ordre Vodka.
Skip emboîta le pas de son coéquipier. Les lentilles de Fluide qu’ils portaient leur conféraient une vision en rouge et vert, pertubante mais chaque détail apparaissait comme en plein jour. Lorsqu’ils atteignirent l’escalier principal, Skip prit la tête des opérations. Ils dévalèrent les marches dans un silence mortel. Deux gardes montaient les escaliers, équipés d’une torche. Skip tira de son gilet une grenade de Fluide gazeux qu’il lança. Les gardes s’écroulèrent, sonnés, dans les bras des deux rôdeurs avant de toucher le sol. Ils en avaient pour une douzaine d’heure avant de se réveiller. Se fiant à sa mémoire et à la carte sur laquelle il avait passé la matinée, l’écureuil poursuivit sa descente jusqu’au second étage. Là, il prit la porte se trouvant le plus près de l’escalier, une odeur lui chatouilla les narines. Il jura.
-Nous avons des collègues, le Conseiller a bien dit que nous étions la seule équipe.
Vodka passa la tête et renifla. Aucun doute possible : les relents qu'ils sentaient portaient la trace de gaz soporifiques fraichement employés, le renard vérifia l'emplacement de ses dagues
-Le minimum de sang, souffla-t-il.
Skip acquiesça et s'avança discrétement dans l'obscurité.


Dernière édition par Josué le Mer 23 Mai 2012 - 16:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeMar 22 Mai 2012 - 20:35

J'aime bine ce nouveau chapitre. Very Happy
Sinon, quelques corrections.

*se craque les doigts dans un geste dont le cliché ne lui échappe guère*

-"des secrets plus importantes"
Masculin à importants

-"presque en rien des numéros 130 ou 135"
Je trouve la redondance de "numéros" pas très bonne.
Un truc comme "presque en rien des coffres voisins"

-"D’un autre côté ils avaient une diversion en or"
Une virgule après "coté"

-"pour en faire de même"
Le "en" est superflu

-"il avança par impulsion"
Pense que remplacer avança par descendit et impulsion par acoups serait mieux

-"Ils se trouvaient dans la salle du personnel d'entretien, une porte leur barrait le passage"
Je remplacerais la virgule par un et

-"Les lentilles de Fluide qu’ils portaient leur conféraient une vision en noir et blanc idéale"
S'ils voient en noir et blanc, alors ils ne peuvent voir les détails de noir sur noir par exemple.

-"il prit la porte se trouvant le plus près de l’escalier, une odeur lui chatouilla les narines"
Ici aussi je pense que la virgule devrait être remplacée par un et
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeMar 22 Mai 2012 - 22:05

Chapitre intéressant, vivement la suite pour savoir ce qu'ils vont découvrir derrière la porte et à qui ils vont avoir à faire cette fois-ci (les Bisounours peut-être ? ::lol: )

Sinon, en plus des corrections d'Hardkey, quelques autres que j'ai relevées :

Citation :
ils ne portaient pas le seau royal.
"ils ne portaient pas le sceau royal" (sinon c'est un seau accroché à la porte Wink plein d'eau ?)

Citation :
il avança par impulsion
"il descendit par impulsions"

Citation :
que chaque soldat fut impeccable.
"que chaque soldat soit impeccable" : ça me semble mieux niveau concordance des temps.

Citation :
-On est pas là pour rêver,
"- On n'est pas là pour rêver" : il manque le n de la négation, celui de la liaison ne suffit pas.

Citation :
dans les bras des deux rodeurs
"dans les bras des deux rôdeurs"

Citation :
Ils en avaient pour une douzaine d’heure
"Ils en avaient pour une douzaine d'heures" ; heures est aussi répété quelques mots plus loin, dans la même ligne

Citation :
portaient la trace de gaz soporifique fraichement employés,
"portaient la trace de gaz soporifiques fraîchement employés"
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeMer 23 Mai 2012 - 15:55

Merci, je corrige tout de suite. Mais si c'est des seaux qui sont accrochés, pour nettoyer la pièce... Bon d'accord, je me suis trompé :silent:
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sombrefeline
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeMer 23 Mai 2012 - 18:06

Bon ben je viens de rattraper mon retard Smile

Je dois dire que j'aime beaucoup.

L'univers est intéressant et original, le ton est léger, plein d'humour. ça se lit très bien et on sent que ton histoire est prometteuse.

La seule critique que je ferais, c'est à mon sens, le manque de description, même si on sent qu'au fil des chapitres, tu as fait un effort.

Tu as un super univers, avec beaucoup de potentiel, autant le faire vivre pleinement.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitimeMer 23 Mai 2012 - 18:25

Merci beaucoup, je pense en effet avoir fait quelques progrès (je l'espère ^^) même s'il reste beaucoup de travail. J'ai repris les premiers chapitres mais les remettre ici n'aurait pas beaucoup d'intérêt. Il y a eu quelques modifications dans l'histoire mais pas assez pour que vous soyiez perdus. Ah la description, je m'entraîne mais ça restera toujours mon plus gros défaut, c'est pour ça que j'aime bien le sujet du concours, ça m'oblige à revoir ma façon d'écrire.
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MessageSujet: Re: Le Chant du Covron   Le Chant du Covron - Page 3 Icon_minitime

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