Atelier d'écriture
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Atelier d'écriture

Communauté d'écrivains en herbe
 
AccueilRechercherS'enregistrerDernières imagesConnexion
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

 

 Le donjon de la peur

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Le donjon de la peur Empty
MessageSujet: Le donjon de la peur   Le donjon de la peur Icon_minitimeLun 18 Juin 2012 - 13:59

« Nhatty avançait en direction du palais, précédé par trois autres personnes. Arrivés devant l’immense porte en bois, les quatre aventuriers redoublèrent de vigilance. Cette fois-ci ils devaient se montrer très prudents s’ils voulaient atteindre la pièce où les attendait un incroyable trésor. C’était du moins ce que sous-entendaient les villageois qui vivaient à proximité. Seulement voilà, il existait un léger, petit, insignifiant détail mais d’une importance capitale pour tout être voulant rester vivant. Bien des voleurs et bien des aventuriers de toutes sortes furent tentés par l’appât du gain, mais très peu, non, trop peu d’entre eux parvinrent à quitter ce lieu de perdition en vie. Les rares survivants racontèrent par la suite des choses insolites sur cet endroit maudit. Le trésor était gardé par des esprits en colère.

− Attention ! les avertit l’homme de tête. Nous nous apprêtons à franchir un nouveau cap dans notre carrière. Ce soir, nous serons des hommes riches… Pardon, Nhatty. Des hommes et une femme riche !

La jeune femme se contenta de sourire. Les trois hommes qui l’accompagnaient étaient de véritables amis pour elle. Par le passé, ils lui avaient sauvé la vie un nombre incalculable de fois et elle avait su leur montrer à tous qu’elle était aussi compétente qu’eux.

Nhatty frissonna lorsqu’un souffle glacial lui caressa la nuque et les épaules. Elle allait avertir Gors de ses doutes lorsque ce dernier exerça une légère pression sur la poignée rouillée. La lourde porte refusa tout d’abord de s’ouvrir comme pour lancer un dernier avertissement aux intrépides aventuriers. Puis dans un déchirant grincement, les gonds inemployés depuis des lustres, semblèrent perdre peu à peu leur rigidité et l’entrée vers l’inconnu se déploya devant le petit groupe.

La jeune femme frissonna devant le calme qui régnait dans le hall d’entrée. La lumière, spectrale, éclairait faiblement la pièce par les quelques fenêtres dont la propreté avait succombé avec l’âge. Les ombres, sinistres et inquiétantes, semblaient se jouer du moral des aventuriers. La tapisserie qui jadis devait émerveiller les visiteurs étaient déchirés à de multiples endroits. De nombreuses tâches de sang restaient pour témoigner du courage des hommes assez fous pour avoir oser pénétrer dans ce lieu morbide.

Eril quitta le groupe pour s’approcher d’un des deux plateaux de cuivres fixés solidement sur deux épaisses tiges de métal, le tout étant bien ancré dans le sol. Les plateaux se trouvaient devant eux comme pour les inciter à faire la lumière sur le mystère qui régnait dans ce palais. Le jeune homme lança un sort pour créer une source lumineuse. Sa bouche libéra une flopée de mots dans un dialecte différent, qui sembla résonner à l’oreille comme une douce mélodie. Une étincelle jaillit de son doigt et le plateau s’embrasa éclairant une partie de la pièce. Eril récita une deuxième incantation et le feu parut s’étirer vers le plafond, et une petite flamme sauta du premier plateau vers le second puis vers les autres plateaux situés à l’étage avant de s’engouffrer sous une porte.

─ À présent nous verrons mieux, dit-il. Les plateaux ou les torches que nous croiserons sur notre route, seront allumés pour faciliter notre progression.
─ As-tu remarqué Gors toutes ces tâches de sang sur les murs ? Par contre, il n’y a aucun corps, aucun squelette sur le sol, fit observer Nhatty.
─ Oui, ce n’est pas normal. A moins qu’on ne les ait traînés ailleurs… On en verra sûrement dans une autre pièce. Par ici ! les invita-t-il à l’accompagner, tandis qu’il se dirigeait vers la porte insérée dans le mur adjacent de l’entrée.

Gors actionna la poignée puis souffla exaspéré car il s’attendait à ce que cette dernière s’ouvre sans résistance.

─ Il n’y a que deux portes pour accéder à l’étage, déclara –t-il comme pour lui-même. Essayons l’autre…

Le résultat fut le même.

─ A toi de jouer, Le Rat !

Le plus frêle de l’équipe sauta de joie. Rien ne pouvait lui procurer plus de plaisir que de forcer une serrure. Délicatement, il sortit son attirail de sa poche et caressa amoureusement de ses yeux les deux petits crochets qu’il tenait dans chacune de ses mains. Se mettant à genoux, il commença par examiner la serrure de son regard expert. Tout en sifflotant gaiement un petit air, Le Rat entreprit de trifouiller à l’intérieur.

─ Que se passe-t-il dans cette baraque ? demanda Gors. Tout d’abord le sang séché mais pas de trace de corps et maintenant les portes verrouillées. Ça paraît étrange pour un palais censé être inoccupé.

Eril haussa les épaules.

─ Ça fait froid dans le dos, n’est-ce pas ? déclara-t-il. A présent, il n’y a plus de doutes. Ce château est habité. Ce qu’il faut savoir ou découvrir, c’est : où sont et qui sont les habitants ?

Gors allait répondre lorsqu’un petit clic retentit et Le Rat se releva en battant des mains comme un enfant ravi. Nhatty se figea d’effroi quand Gors appuya sur la poignée de la porte.

─ Attends, Gors ! N’ouvre pas ! J’ai un horrible pressentiment.
─ Ok, Nhatty. Equipons-nous d’abord.

Gors détacha de son dos une immense hache à double tranchant. Le Rat sortit de sa ceinture deux dagues, Eril se saisit de son artefact magique, Nhatty libéra son épée. L’estomac noué, la jeune femme fit signe à Gors d’ouvrir la porte. Le front perlé de sueur froide, la jeune femme pressentait un danger au plus profond de sa chair. Tétanisée par la peur, elle vit la porte s’ouvrir violemment. Le groupe s’était préparé au pire. Gors s’apprêtait à abattre sa hache d’un moment à l’autre, Eril venait de préparer un sort, Le Rat tenait sa dague par la lame, prêt à la lancer et Nhatty se voyait déjà essuyer une attaque foudroyante. Ils s’attendaient à tout sauf à ce qui se produisit…

La pièce était déserte, pas de corps, pas de sang et pas d’ennemi. En fait, les seuls êtres qui furent surpris, ce furent les rats qui erraient dans la pièce. Gors souffla de soulagement, Eril eut un petit rire nerveux et Le Rat se contenta d’applaudir. Nhatty avait les larmes aux yeux tellement elle avait eu peur et elle aurait dû se sentir soulagé, mais la terreur ne l’avait pas encore quitté. Gors se contenta de poser sa main sur l’épaule de la jeune femme pour l’apaiser.

Le groupe pénétra dans la pièce faisant fuir les rongeurs.

─ Voilà l’escalier ! s’écria Gors en désignant les marches au fond de la pièce.

Le groupe s’avança d’avantage quand retentit le soubresaut provoqué par un piège activé.

─ Sortez ! hurla le guerrier.

Le petit groupe se dirigea vers la porte en courant. Cette dernière se referma en claquant et se verrouilla automatiquement. Nhatty, arrivée la première s’acharna sur la poignée avec l’énergie du désespoir. La porte demeurait close. Les larmes ruisselaient sur son doux visage tandis que le voleur la bousculait pour tenter de forcer la serrure. Dans un assourdissant grondement, le sol s’écarta sous leur pied à une vitesse folle et les aventuriers tombèrent en hurlant pour finir empalés sur les pics placés au fond du trou. Leurs sangs ruisselaient sur le sol, tandis que leurs corps immobiles faisaient penser à des marionnettes en suspension qui auraient arrêté toute activité.
La dernière pensée de Nhatty fut : « Je n’ai pas été assez forte pour les sauver. »

La jeune femme hurla en se réveillant en sursaut. Le front perlé de sueur, la jeune femme frissonna en repensant à son rêve horrible. Elle s’assit en se prenant la tête dans ses mains et soupira de soulagement en constatant que ses amis étaient bel et bien vivants. Ils se trouvaient à la sortie du Bois Obscure et non dans un palais sinistre. Elle entendit Gors grommelait de mécontentement. Visiblement, elle les avait tirés du sommeil.

─ Qu’est-ce qui te prends de crier comme ça ? s’enquéra le guerrier.
─ Un mauvais rêve ! répondit-elle en souriant timidement.
─ Rien de plus, j’espère ? insista-t-il.
─ Je ne sais pas encore, avoua-t-elle mal à l’aise.

Gors ne souffla mot. Depuis le temps qu’il connaissait Nhatty, il avait appris à écouter le moindre de ses doutes. Mais pour l’instant, elle préférait se taire et il respectait son choix. Il se levait donc pour s’étirer quand son regard s’arrêta sur un sombre palais qui s’élevait au loin comme un vieux monument.

─ Hé ! les héla-t-il. Vous avez vu cette ruine au loin ? Il semblerait que l’on ait trouvé ce lieu maudit. Plutôt lugubre, vous ne trouvez pas ?

Eril se contenta de hocher la tête. Après avoir plié sa couverture, il alluma un feu pour qu’ils puissent se réchauffer un peu. Nhatty tentait désespérément de réveiller Le Rat qui s’enroulait à chaque fois un peu plus dans sa couverture.

─ Tu n’as pas la bonne technique, déclara Gors en souriant. A table !

Ces mots retentirent à l’oreille du voleur comme un système d’alarme. En l’espace d’un clignement de paupières, il se trouvait debout, prêt à engloutir n’importe quoi. Quand le campement fut plié, ils avalèrent un gros morceau de pain qui passait fort bien en présence de lait de chèvre.

Une fois prêt, ils se mirent en route pour l’étrange palais. Lorsqu’ils arrivèrent devant cette immense bâtisse, Nhatty comprit de suite que son rêve n’était pas une simple coïncidence. C’était bel et bien une prémonition.

Il s’agissait d’une bâtisse fortifiée, créée dans le seul but de défendre un passage qui aurait pu conduire des assaillants sur le territoire du Seigneur. Sur un point facile à défendre, une palissade en pierre, renforcée par un fossé, elle délimitait une cour pour les villageois en cas d’invasion et, au-delà d’un autre fossé, un tertre naturel. Sur cette motte, se dresse une tour en pierre à étages, communiquant avec la cour par une légère passerelle. Le palais ressemblait à une tour gigantesque protégé par quatre tours de guets. La tour était composé de cinq niveaux.

─ J’ai eu un aperçu de ce qui nous attendait à l’intérieur, les prévint-elle. Même si elle paraît inhabitée, il semblerait que quelqu’un y demeure. Cet endroit est plus dangereux qu’il n’en a l’air. Méfiez-vous !

Comme dans son rêve, la porte refusa de s’ouvrir à cause de sa longue inactivité. En forçant plus, les gonds finirent par céder. Le moindre détail était identique à celui de son rêve, allant de la poussière à l’odeur qui y régnait. Ses compagnons agissaient à la seconde près comme dans son rêve. Eril qui allumait les feux dans les plateaux, Gors qui essayait d’ouvrir les portes menant à l’étage, l’air ravi du Rat qui allait forcer la serrure. Ce qui la tracassait le plus, c’était ce sentiment intense d’angoisse qu’elle avait eu dans son rêve. Elle le ressentait encore, même en sachant ce qui l’attendait derrière cette porte. Le danger était encore présent, à moins que ce ne soit pas le piège le véritable danger.

─ Qu’est-ce qui se passe ici? s’interrogea Gors

Eril haussa les épaules.

─ Ça fait froid dans le dos, n’est-ce pas ? déclara-t-il. A présent, il n’y a plus de doutes. Ce château est habité. Ce qu’il faut savoir ou découvrir, c’est : où sont et qui sont les habitants ?

Gors allait répondre lorsqu’un petit clic retentit et Le Rat se releva en battant des mains comme un enfant ravi. Nhatty se figea d’effroi quand Gors appuya sur la poignée de la porte.

─ Attends, Gors ! La salle est piégée ! intervint-elle.

Le guerrier se retourna en lâchant immédiatement la poignée.

─ Où est le piège ? s’informa-t-il. Est-il lié à la porte ?
─ Il se trouve dans la salle. C’est une dalle qui sert de mécanisme.
─ Dans ce cas, essayons l’autre porte.

Dans un léger cliquetis, Le Rat parvint avec aisance à déverrouiller la porte. Avec la fierté que l’on pouvait lire sur son visage, il poussa les deux battants de la porte. C’est alors que le mécanisme du piège se déclencha. Personne n’eut le temps de réagir. En franchissant le seuil de la porte, Le Rat avait sans le savoir activé un second piège. Un battant parsemé de pieux métalliques était fixé à l’abri des regards au-dessus de l’entrée. Le piège était relié à une dalle qui s’enfonça sous le poids du voleur. C’était si subtil que personne ne pouvait le remarquer. Le résultat fut immédiat. Le crochet qui maintenait le battant contre le plafond, se releva pour le libérer. La plaque bascula et percuta le pauvre Rat avec violence. Un flot de sang éclaboussa le visage surpris de ses compagnons. Le corps du voleur, empalé, fut agité de légers soubresauts avant de cesser de bouger totalement.

La surprise laissa place à l’horreur, puis à la tristesse. Nhatty hurla d’horreur avant de s’effondrer en larmes. Eril resta silencieux, contemplant le sang maculé sur sa robe.

─ Gors ! appela-t-il. Gors ! C’est fini ! On ne peut plus rien pour lui. Il faut partir.

Le guerrier restait immobile, le regard perdu sur le corps du voleur. Pour lui, sa mort était inconcevable. Cela n’aurait jamais dû arriver. Depuis qu’il le connaissait, le guerrier l’avait toujours considéré comme son petit frère. A présent, tout était terminé. Plus jamais il ne transmettrait sa joie de vivre au groupe.

A contre-cœur, les aventuriers se résignèrent à laisser le corps de leur ami sur place et à poursuivre leur mission. Fouillant la salle du regard, ils découvrirent un vieux puit et des échelons leur permettant d’accéder à l’étage du dessus. Grimpant les uns après les autres, ils purent accéder au premier étage. Le premier étage faisait office de salle du trône où le seigneur du palais devait recevoir ses hôtes et régler les affaires du pays. La salle était en bon état, si on oubliait la présence de la poussière et les toiles d’araignées qui s’y trouvaient en grand nombre. Tout avait été laissé à l’abandon pour d’obscure raison. Comme les autres pièces, il n’y avait pas de corps, sauf sur le trône. Un squelette était assis sur le siège royal et la couronne qui reposait sur son crâne, prouvait qu’il s’agissait du seigneur du palais. Ses orbites vides fixaient les aventuriers et son rictus figé, laissait pensé qu’il était content du piège qu’il leur avait tendu au rez-de-chaussée.

─ Voici donc, celui qui habitait le palais, annonça Gors. De quoi peut-il bien être mort ? Il n’y a aucune trace de coups reçus, ni de flèches dans son corps.
─ Une maladie, peut-être ? proposa Eril.

Ils firent le tour de la pièce, mais n’apprirent rien de plus. Sur le côté, on trouvait la chapelle érigée pour le culte du dieu de la sagesse. Une statue sur l’autel représentait Ogion le Sage. C’est donc avec frustration, que les aventuriers quittèrent le premier étage. Les autres étages ne présentèrent aucun intérêt et ils purent atteindre le dernier étage.

─ Nous y sommes enfin arrivés ! s’écria le mage. Derrière cette porte, on devrait normalement trouver l’autel.

Eril ouvrit l’une des sacoches qui pendait à sa ceinture et en sortit une petite statuette. Elle représentait l’effigie du dieu Hatton le Purificateur. Cette statuette avait été bénie par ses serviteurs au sein même de son temple. Hatton était reconnu comme le seul dieu capable d’accorder le repos aux âmes tourmentées.

Nhatty ferma les yeux et posa ses mains contre la porte du donjon. Elle tressaillit en sentant la puissance qui régnait derrière celle-ci.

─ Il y a de l’agitation, déclara-t-elle. Notre présence ne semble pas les enchanter.
─Dans ce cas, préparons-nous ! décréta Gors en détachant sa hache à double tranchant de son dos.
─ Les armes ne te seront d’aucune utilité contre ces esprits, le prévint le magicien.
─ Peut-être, répondit le guerrier, mais ma hache me rassure. C’est un porte-bonheur !

Devant cette remarque, le magicien ne put réprimer un sourire. Il actionna la poignée, mais la porte demeura close. Il souffla exaspéré.

─ Je m’en occupe, les avisa Gors.
─ Tu sais crocheter une serrure ?! demanda Nhatty, surprise.
─ C’est tout comme ! répondit le guerrier en s’approchant de la porte.

Poussant brusquement un cri, il abattit violemment sa hache sur la porte.

─ Qu’est-ce que…

Eril n’acheva pas sa phrase tant il était surpris.
Après plusieurs coups, il ne restait plus grand chose de la serrure et la porte disparut de la même manière.

─ Quelle délicatesse ! fit remarquer le magicien.

Le guerrier haussa les épaules et essuya son front d’un revers de la main.
Le calme régnait dans le donjon. Toutefois un désordre incroyable démontrait que les esprits s’étaient acharnés sur cette pièce. Les étagères étaient renversées, la tapisserie arrachée et le mobilier brisé. Au fond de la salle, un petit autel se trouvait scellé dans le mur et avait résisté à la colère des esprits tourmentés.

─ Vas-y ! lança Gors au magicien.

D’un pas peu assuré, Eril se dirigea vers l’autel, la statuette dans la main.
Soudain, il se figea.

─ Qu’est-ce qu’il y a ? l’interrogea Nhatty.

Elle n’eut aucune réponse. Se tournant vers Gors, elle remarqua la même chose. Ils avaient cessé de bouger. Inquiète, Nhatty voulut s’avancer vers Gors pour constater s’il était encore en vie, mais elle ne put bouger. Son corps refusait d’obéir. »

Une main fit alors irruption pour enlever la figurine de Nhatty du plateau de jeu et la ranger dans sa boîte. Elle y rangea les autres figurines et plia le plateau. La main appartenait à un jeune garçon. D’autres enfants se trouvaient là, mais ils devaient rentrer chez eux.

─ Quel dommage que vous deviez rentrer, on s’amusait bien. Le donjon de la peur est un jeu cool, mais long. Ce n’est pas grave, dit-il, la prochaine fois, on finira la partie…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Le donjon de la peur Empty
MessageSujet: Re: Le donjon de la peur   Le donjon de la peur Icon_minitimeLun 18 Juin 2012 - 18:49

Citation :
La jeune femme frissonna devant le calme qui régnait
Je ne connais pas beaucoup de monde qui ont peur du calme.

Bon, bah, comme je le fais avec toute histoire, tout roman, j'ai lu les dernières lignes en premier ; donc pas de surprise pour moi. En fait, c'était préférable, sinon j'aurais été dérangé par le caractère enfantin des protagonistes, au point d'achever en diagonal. D'ailleurs, la succession d'étapes, le château sombre avec les portes verrouillées, la banalisation de la mort (Nooon, il est mooort ! Bon allez, on se tire), absolument tout me fait penser à un jeu de rôle ; à se demander quelles techniques tu as voulu utiliser pour dissimuler la vérité du récit.
Pour la forme, somme toute assez classique, je ne relève pas de faute grave, pas d'erreur ou d'incohérence, mais ce n'est pas de celles qui resteront dans ma mémoire. C'est bien, mais quelconque.

Premier commentaire de moi à toi, un peu cru quand même. ^^
Mais c'est pas méchant, hein, c'est pour t'aider. Rolling Eyes
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Le donjon de la peur Empty
MessageSujet: Re: Le donjon de la peur   Le donjon de la peur Icon_minitimeLun 18 Juin 2012 - 21:13

J'ai commencé par ce texte ce soir, il est un peu plus court que ce qu'il me reste à lire de la suite de la pierre de Shankti.

J'ai lu dans l'ordre donc j'ai eu la surprise de la chute, je me demandais où tu voulais nous amener, la conclusion m'a fait sourire.

Sur la forme, ton texte est bien écrit, il se lit bien et il est agréable.

C'est vrai que ça fait assez jeu de rôle dans l'histoire, et que ça reprend donc pas mal de codes du genre, notamment au niveau des personnages. Pas trop de surprise donc de ce côté-là, ni de réelle originalité pour moi.

La seule chose qui m'ait vraiment fait tiquer, en tant que fille, c'est la phrase "Par le passé, ils lui avaient sauvé la vie un nombre incalculable de fois et elle avait su leur montrer à tous qu’elle était aussi compétente qu’eux."
En gros, ça la fait apparaître comme le boulet qui se met tout le temps en danger (le nombre incalculable de fois) et qu'il faut toujours secourir, là ma fibre féministe se hérisse un peu, pourquoi ce ne serait pas elle qui leur aurait souvent sauvé la vie ? (oui, bon, je m'emballe un peu là, OK, mais c'est vrai que pour le coup, une seule fille parmi les personnages et elle ressemble vraiment à la pauvre fille en détresse à secourir et qui a tout le temps plus ou moins peur, c'est un peu dommage !)

J'espère que tu ne le prendras pas mal, comme Lemli, il n'y a aucune méchanceté dans mes propos, je te donne mon ressenti, et j'aurai plaisir à lire d'autres textes quand tu en posteras.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Le donjon de la peur Empty
MessageSujet: Re: Le donjon de la peur   Le donjon de la peur Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Le donjon de la peur
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Le Donjon de Naheulbeuk.
» Peur primale
» La peur d'écrire!
» La peur, un sentiment indélébile ?
» Concours d'Halloween "Faites-moi peur!"

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Atelier d'écriture :: Au coin du feu :: Archives fantasy-
Sauter vers: