[Petit texte qui n'a pas vocation à être au milieu d'un tout, mais plutot à être isolé.
Ecrit en inspiration de l'imagine suivante, sur le blog d'une amie:
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Je lis au plus profond de son iris le paradoxe de son ressentit actuel, de la lutte de son corps entier qui cherche vainement à déterminer la conduite à adopter.
Elle est en pleine possession de ses capacité cérébrales, cela ne fait aucun doute, mais pour autant, son esprit s'embrume des signaux qu’envoient chacune de ses terminaisons nerveuses, au plus profond de ses viscères.
Son cœur s’embrase, battant sans discontinuer le rythme d’une mélodie chaotique, irriguant son organisme, rougissant ses joues, titillant ses lèvres, chatouillant ses seins. Elle tente de contrôler cette masse qui martèle sa poitrine, et contre laquelle, peu à peu, elle réalise qu’elle ne peut rien.
Elle emplit ses poumons d’air, essayant désespérément de mettre un terme à cette danse incontrôlable. Ses narines frémissent, tandis qu’elle relâche cette tension accumulée, tout en pensant vainement qu’elle expulse ainsi un peu de son incompréhension.
Son estomac s’irrite de la bile qui s’y échoue, et brule intensément, la démange, tord douloureusement son ventre de dégout, de répulsion, de colère, de haine. La nausée. Elle a la nausée. Elle sent cette acidité désagréable la meurtrir de l’intérieur, elle veut me cracher cette douleur au visage. Elle devrait le faire.
Mais quel est donc ce frémissement au creux de ses reins, cette décharge incomprise, inconsciente, incontrôlable. Inattendue. Son dos se cambre, insensiblement, sa nuque frémit, ses yeux se ferment un bref instant.
Oh oui, je suis tout ce qu’elle méprise. Et tout ce qu’elle aime.
Sa main vient violemment frapper mon visage, ma tête tressaute, mais mon esprit reste clair.
Elle me regarde, et à travers ses larmes, je lis au plus profond de son iris le paradoxe des mots qu’elle veut prononcer.
« Est-ce que ça fait mal ? »