Tara - épisode " L'attaque des Pùcas "

Bonjour à tous !

Je suis dans la poursuite de l'écriture de mon roman "Tara" et je voudrais aujourd'hui votre avis sur un passage que je viens d'écrire.

Je résume afin de pouvoir situer rapidement le contexte : mon héroïne, Kate, 15 ans, vit désormais à Tara, une ville et un monde où les légendes irlandaises sont réalités. Les humains côtoient les "Faes", les créatures légendaires. Les humains de ce monde, et Kate également, ont une sorte de "pouvoir", pas vraiment de la magie, qui leur permet de réaliser certaines choses; cependant, toute utilisation de ce pouvoir a des répercussion (fatigue, picotements, douleurs même pour les tâches les plus dures). Kate étudie à l'Ecole de Tara. Ryan, qui est présent dans cet épisode, est un étudiant également, est le neveu de la directice de l'Ecole. Il est chétif, un peu étrange, renfermé, mais pas méchant. Dans cet extrait, ils se trouvent tous les eux à la bibliothèque, qui se trouve au sommet d'une haute tour, accessible par un escalier très étroit.
Voilà, je pense que c'est plus ou moins les informations dont vous pourriez avoir besoin pour comprendre.
Bonne lecture, et j'attends vos commentaires !

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Ce jour-là, le soleil brillait au travers des vitraux, colorant l’intérieur de la bibliothèque de reflets rouge et vert. Kate avait délaissé ses vieux manuscrits afin de se concentrer sur l’écriture d’une lettre pour ses parents. Elle n’était pas à l’aise avec l’idée de devoir leur mentir, aussi se contentait-elle de ne raconter que vaguement son quotidien. Elle avait convenue avec Isobel de laisser croire à ses parents que l’école se trouvait très au nord de l’Ecosse, dans une région reculée et peu desservie par les transports ou les moyens de communication modernes. Ainsi, ne seraient-ils que peu tentés de chercher à venir lui rendre visite. Elle parachevait sa lettre lorsqu’un étudiant déboula en trombe, le visage déformé par un mélange de peur et d’excitation.
    - Que personne... ne quitte la tour ! s’écria t-il, hors d’haleine, brisant le silence presque religieux.
Il s’écroula dans un fauteuil.
    - L’Ecole est envahie ! ajouta t-il, le souffle court, avant de requérir un verre d’eau.
    - Envahie ? répéta bêtement une jeune fille rousse.
La plupart des étudiants présents s’étaient rassemblés autour de lui en s'agitant, et échangeaient leurs soupçons, tentant de deviner ce qui se passait. Les autres, y compris Kate, s’agglutinèrent aux fenêtres pour voir au dehors. Mademoiselle Lèabhair, la bibliothécaire, une jeune femme à l’allure disgracieuse, joua des coudes afin de pouvoir s’approcher d’un vitrail. Même si en effet une certaine agitation semblait régner à l’extérieur, Kate ne vit rien d’anormal, rien d’autre que les toits et les nuages, et le terrain de hurling en contre bas. Puis soudain, elle vit passer devant la fenêtre un étudiant hurlant et gesticulant dans les airs. Il ne semblait retenu par rien d’autre qu’un courant d’air, mais en y regardant de plus près, elle put voir de minuscules créatures soutenant le malheureux par les bras et les jambes. Le corps bleuté recouvert de tatouages bruns, ils avaient les yeux d’un jaune enflammé. De grandes ailes translucides sortaient de leur dos, et ils étaient entièrement nus.
    - Des Pùcas ! glapit Mlle Lèabhair dans un brouhaha généralisé.
Kate se précipita sur sa pile de livres et tourna frénétiquement les pages jaunies de l’un des ouvrages, jusqu’à trouver ce qu’elle cherchait.
    - « De la famille des lutins, cousins du petit peuple », lut-elle à voix haute. « Espiègle et rebelle, le Pùca joue des tours aux égarés, effraye les jeunes filles et bouscule les vieilles dames. Il peut prendre diverses formes, aussi terrifiantes qu'amusantes, mais apparait le plus souvent sous sa forme naturelle (s’ensuivait ici un dessin assez représentatif). Sa force est inversement proportionnelle à sa taille et il n’est pas rare de voir un unique Pùca soulever à lui seul une vache ou un humain.Créature nocturne, il parcourt les landes pendant la nuit en groupe, et terrorise les voyageurs et les habitations isolées. Rarement aperçu de plein jour, il est cependant possible de louer ses services pour jouer des tours à un voisin ou un rival contre une chèvre ou un porcelet. Si un humain est attiré sur le dos d’un Pùca, il subira une chevauchée endiablée. Sans être réellement dangereux (le Pùca ne fera jamais vraiment de mal à ses victimes), il peut se révéler être une plaie sans nom».
Kate tourna son regard par la fenêtre. Plusieurs étudiants infortunés subissaient désormais les caprices d’une horde de Pùcas qui s’amusaient à les suspendre dans les airs, puis à les lâcher et les rattraper avant qu’ils touchent le sol.
    - Comment se fait-il qu’ils soient ici en plein jour ? s’étonna un jeune homme.
    - Nous ne craignons rien ici, avertit Mlle Lèabhair d’une voix chevrotante, mais reculez quand même des fenê...  aaaah!
Dans un fracas de verre brisé, une infortunée victime des Pùca venait de traverser le vitrail, balancé au travers depuis l’extérieur. Le froid s’engouffra à l’intérieur, ainsi qu’une horde de Pùca surexcités et virevoltant qui investirent la bibliothèque. Les étudiants hurlèrent, et le chaos s’installa. Tous se poussèrent en criant afin de se ruer vers la sortie. Certains malheureux n’eurent pas de chance et se retrouvèrent vite suspendus dans les airs ou sur le dessus des rayonnages. Bousculée dans la pagaille, Kate fut poussée par terre et sa tête heurta un pied de table. Un peu assommée, elle vit du coin de l’œil Mlle Lèabhair en prise avec un Pùca, chacun des deux tirant sur un livre.
    - Lâchez ça !  s’égosillait-elle de sa voix haut perchée. Mais lâchez ce livre ! Aaaaïe !
Deux autres créatures venaient de la saisir par les cheveux et de la soulever du sol. L’infortunée jeune femme, tenant toujours fermement son coin du livre, s’époumonait, invectivant à la fois les Pùca et les étudiants encore présents.
    - Lâchez-moi immédiatement ! hurlait-elle. Reposez-moi au sol tout de suite !! Et vous, vous apprenez quoi en cours !? Débarrassez-nous d’eux !
Mais les pauvres jeunes gens étaient trop occupés à fuir par l’étroit escalier ou à tenter d’aider leurs camarades pour entendre la bibliothécaire. Soudain, trois Pùcas surgirent devant le nez de Kate. Un rictus méchant s’étalait tout en large au milieu de leurs figures rondes et bleues. Ainsi près, la jeune fille nota que ce qu’elle avait au début pris pour des tatouages bruns étaient en réalité des couches disparates de boue s’étendant sur leur peau. De grosses touffes de poils marrons s’étalaient au milieu de leurs poitrines, et ils n’avaient pas d’attributs extérieurs de reproduction. Instinctivement, Kate fit appel à son pouvoir, et d’un geste de la main, balaya l’air entre elle et les créatures. Celle-ci, comme bousculées par un courant d’air puissant mais invisible, furent projetées en arrière. Un picotement s’empara de tout le bras gauche de Kate, engourdissant ses muscles. C’était la première fois qu’elle faisait appel à son don contre quelqu’un, Fae ou humain. Une main se posa sur son épaule, et elle se retourna vivement, déclenchant une nuée d’étincelle dans ses yeux. Ce n’était que Ryan, qui s’était abaissé au sol à son niveau.
    - Viens, suis-moi ! chuchota t-il avant de s’éloigner à genoux sur le sol.
Kate se laissa guider jusqu’à une statue derrière laquelle se cachait une porte dérobée.
    - Il y a un escalier secret, on sortira plus vite ainsi !
    - Comment se fait-il que personne ne se soit échappé par là ? s’étonna Kata, tandis qu’un malheureux étudiant passait à côté d’eux, suspendus la tête en bas dans les airs.
    - Cette porte n’est visible qu’à ceux qui la connaissent déjà ou qui y sont guidés. Viens vite !
Ils arrivèrent rapidement à l’air libre. Au dehors, un tumulte sans nom régnait. De ça et là courraient en tout sens étudiants et professeurs, dépassés par le grand nombre de Pùcas et leur agilité.

Je trouve le texte vraiment sympa.

L'attaque des Pùcas (quel nom magnifique) se fait bien ressentir. La tension est bien amenée et le nombre des bestioles rend le tout assez flippant.
On voit qu'elles ne tuent pas directement mais on ressent pourtant bien le danger, faire une chute trop haute ça peut vachement nuire à la vie.

La lecture de l'encyclopédie était un bon moyen de les décrire, car bien sûr tout le monde ne connait pas le folklore irlandais (moi déjà). L'idée même du folklore irlandais est bonne je trouve, ça permet de changer un peu.

Par contre par rapport à l'histoire justement, je dirais qu'elle va inévitablement être comparée à Harry Potter donc il faudra veiller à ce qu'elle reste personnelle.

Sinon je suis désolé mais je n'ai pas vraiment de remarques sur le texte en lui même, je n'ai rien relevé qui m'ait dérangé. Je ne peux donc pas dire grand chose de plus.
A part peut être que cela m'a donné envie de lire le prochain extrait.

Semaine plus chargée que prévue pour moi en perspective, je reviendrai le lire et le commenter ce week-end, promis.

Merci d'avoir lu et commenté Sythrax !
Pour ta mise en garde, ne t'en fais pas, je me la fais régulièrement à moi-même aussi. Il est vrai que certains lieux communs peuvent se retrouver (mais c'est le cas lorsqu'on écrit de la fantasy) comme le fait que mon héroïne évolue dans un monde nouveau et "magique" (même si je n'emploie pas ce mot dans mon roman et si les pouvoirs n'ont rien à voir avec des formules magiques ou des baguettes) et qu'elle va à l'école. Mais cela s'arrête là, elle ne vit pas à l'école, qui n'est d'ailleurs en aucun cas le lieu principal de déroulement de l'historie (je ne l'ai mentionné dans mon introduction que pour situer l'extrait), elle n'est pas orpheline, elle n'a pas de cicatrice, elle n'est pas connue etcetc

Abi, j'attends ton retour ce week end alors

Voilà, comme promis, je viens de lire ton extrait.

Petite question, c’est toujours la même héroïne dont tu as changé le nom ou une autre ?
Dans ma mémoire, elle s’appelait Eleanore (ou Elianore, pardon si j’écorche le prénom ^^)

Sinon, je trouve toujours aussi intéressant de retrouver ton univers, et de voir ton héroïne dans sa nouvelle vie, où on découvre qu’elle commence à maîtriser ses pouvoirs puisqu’elle arrive à repousser les Pùcas grâce à eux.

La scène de l’attaque est bien menée, évidemment, on se demande comment tout cela va se  terminer.
De plus, je me demande quelle est la raison de cette invasion massive puisque, d’après ce qu’en dit l’encyclopédie, il est rare que les Pùcas se montrent en plein jour.

Donc à la lecture de cet extrait, je n’ai qu’une envie, lire la suite.

Sinon, sur la forme, les petites choses que j’ai relevées :

Citation :

Même si en effet une certaine l’agitation semblait régner à l’extérieur, Kate ne vit rien d’anormal, rien d’autre que les toits et les nuages, et le terrain de hurling en contre bas.

« une certain agitation » et « en contrebas »

Citation :

Sa force est inversement proportionnelle à sa taille et il n’est pas rare de voir un unique Pùca soulever à lui seul une vache ou un humain.Créature nocturne, il parcourt les landes pendant la nuit en groupe, et terrorise les voyageurs et les habitations isolées.

Il manque l’espace entre le point et « Créature »

Citation :

Deux autres créatures venait de la saisir par les cheveux et de la soulever du sol.

« venaient »

Citation :

Un rictus méchant s’étalait tout en large au milieu de leurs figures rondes et bleues.

La formulation me paraît bizarre, j’aurais tendance à supprimer « tout en large » qui me semble en trop.

Citation :

Ainsi près, la jeune fille nota que ce qu’elle avait au début pris pour des tatouages bruns étaient en réalité des couches disparates de boue s’étendant sur leur peau.

« Ainsi près » me paraît bizarre aussi : « Aussi près », peut-être ?

Citation :

Celle-ci, comme bousculées par un courant d’air puissant mais invisible, furent projetées en arrière.

« Celles-ci »

Citation :

Une main se posa sur son épaule, et elle se retourna vivement, déclenchant une nuée d’étincelle dans ses yeux.

« d’étincelles »

Citation :

- Comment se fait-il que personne ne se soit échappé par là ? s’étonna Kata, tandis qu’un malheureux étudiant passait à côté d’eux, suspendus la tête en bas dans les airs.

« suspendu »

Citation :

De ça et là courraient en tout sens étudiants et professeurs, dépassés par le grand nombre de Pùcas et leur agilité.

« couraient »

Merci Abi ! Non non, c'est bien la même héroïne, mais elle a changé de nom entre temps

Désolée pour le double post.
Voici la suite et la fin de cet épisode.
Pour les éléments de compréhension par rapport aux personnages : Finn Connelan est un ami de Kate et Ryan, ses parents sont connus. Maggy Gallaher est une amie également. Isobel Locklart est à la fois la directrice de l'Ecole et la tante de Ryan. L'Académie désigne l'Ecole militaire de Tara (il y a quatre Ecoles différentes à Tara, une Ecole "générale", une Académie militaire, une Petite Faculté d'art et d'artisans et une Guilde de commerce).

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Au milieu du chemin, une jeune fille était accrochée par le col de sa chemise au sommet d’un haut poteau de bois. Sans doute était-elle encore plus terrifiée par la punition qui l’attendait si elle se transportait dans l’enceinte de l’Ecole que par la situation actuelle, car elle se contentait de gesticuler tout en hurlant pour qu’on la fasse descendre. Autour de son cou, elle portait un panneau sur lequel on pouvait lire écrit en grosse lettres rouge calligraphiées « Avec les compliments de l’Académie ».
- J’en étais sûre ! hurla soudain une voix féminine bien connue de Kate. J’étais sûre que c’était eux !!
Kate tourna la tête, et se baissa à temps pour éviter les jambes de Maggy qui était balancée à quelques mètres du sol par quatre Pùcas. Contrairement aux autres victimes, Maggy ne semblait pas effrayée outre mesure par la situation. Elle paraissait même y trouver un certain amusement. En revanche, la vision de l’inscription paraissait la mettre hors d’elle.
- C’est une déclaration de guerre !! hurla t-elle encore.
Kate ne savait plus où donner de la tête. Les étudiants se défendaient tant bien que mal comme ils le pouvaient, mais les Pùcas étaient en bien trop grand nombre et bien trop rapides, et il était trop compliqué de tenter quelque chose grâce à leur don, risquant de blesser quelqu’un d’autre. Tandis que Maggy repassait au-dessus d’elle dans une nouvelle lancée de jurons, Kate s’accrocha à sa jambe. Mais les Pùcas étaient vraiment bien plus forts que leur taille le laissait penser, car Kate se sentit entrainée par Maggy et ses pieds quittèrent eux aussi le sol. Elle leva les yeux vers son amie et marmonna un « désolée » avant de la lâcher et de retomber par terre. Le choc lui arracha un petit cri de douleur.  Elle se releva péniblement en se frottant la fesse, meurtrie, quand du coin de l’œil elle aperçut enfin Finn dans la pagaille. En tenue de hurling, il tentait d’escalader le poteau au sommet duquel était accrochée la malheureuse étudiante. Il n’était pas loin d’arriver en haut, et la dite étudiante ne paraissait plus aussi affolée. L’idée d’être secourue par le célèbre fils Connelan semblait lui avoir redonné un semblant de sourire. Mais les Pùcas virevoltant autour d’eux rendaient la tâche de Finn particulièrement ardue, et il manqua plusieurs fois de lâcher prise et de tomber.
- Sileeeeence !! hurla soudain une voix autoritaire.
Kate, tout comme nombre d’étudiants et de professeurs, soupira de contentement. Isobel Locklart venait enfin d’arriver. Comme si son apparition seule allait résoudre la situation en un instant, chacun se sentit galvanisé et redoubla d’effort pour se débarrasser des ennuyantes petites créatures. Les Pùcas eux-mêmes semblèrent faiblir et hésiter. Nombre d’entre eux lâchèrent leurs victimes et disparurent à tire d’ailes. Les enseignants amortirent les chutes, les uns en les ralentissant, les autres en attirant ou en faisant apparaitre au-dessous d’eux fauteuils et matelas. Quant aux Pùcas restant, ils subirent le pouvoir d’Isobel qui, en un tour de main, les figea instantanément dans les airs. Puis, d’un geste nonchalant des doigts, elle les envoya tous dans un filet. Elle ne parut pas même subir les conséquences habituelles qui suivent toute utilisation du don, ni fatigue, ni vertiges, ni peine affichée. Elle se dirigea ensuite d’un pas impérieux vers le poteau au sommet duquel se débattait toujours l’étudiante – et Finn.
- Mademoiselle, assena t-elle d’un ton dur. Veuillez cessez de gesticuler ainsi et descendre de là. Monsieur Connelan, je pensais que notre Ecole vous enseignait des manières bien plus appropriée de résoudre ce genre de conflit.
Puis elle se tourna vers le reste de l’assemblée, continuant la reprise en main de la situation.
- Qu’un professeur emmène ces Pùcas dans mon bureau. Mademoiselle Lèabhair, je vous prierais de bien vouloir mener les étudiants qui le nécessitent à l’infirmerie. Mademoiselle Gallaher, cessez d’invectiver ainsi, c'est indigne d'une jeune fille. Quant à toi Ryan, relève-toi de derrière ce buisson, tu me fais honte. Exécution tout le monde, hop-hop-hop !
- Mais Madame, protesta Maggy qui se relevait, c’est l’Académie qui nous les a envoyés. On ne peut pas les laisser s’en tirer comme ça !
- C’est vrai ça ! renchérit un autre étudiant. C’est une déclaration de guerre !
- Je ne veux rien savoir de tout ça, trancha Isobel en élevant la voix par dessus le brouhaha. La vengeance n’a pas sa place dans notre système. Mais l’honneur de notre établissement ne peut rester sali ainsi.
Sur ces mots, elle disparut.
- Qu’est-ce que ça voulait dire ? demanda Kate en fronçant les sourcils.
- Qu’elle nous donne sa bénédiction pour rendre à l’Académie la monnaie de sa pièce, mais qu’elle ne veut rien en savoir, traduisit Finn qui venait de redescendre de son poteau. Elle ferme les yeux, pour résumer.
- Ils ne verront rien venir ! s’écria Maggy en les rejoignant. Mais ils vont comprendre ce qu’il en coûte de s’attaquer ainsi à nous !
Des cris de guerre enthousiastes suivirent cette déclaration.
- Attendez, je ne comprends pas, intervint à nouveau Kate. Comment ça c’est l’Académie qui nous les a envoyé ?
- Les Pùcas sont des créatures nocturnes, expliqua Finn. Mais contre une bonne rémunération – des animaux en général – il est possible de louer leurs « services » et de les envoyer en mission contre quelqu’un – nous en l’occurrence. Ce que je ne comprends pas en revanche, c’est où ils ont pu dénicher un aussi grand nombre de Pùcas. Je n’ai jamais entendu parler d’une attaque aussi disproportionnée...
Kate resta songeuse tandis que Maggy se lançait déjà dans les discussions à propos de leur vengeance et que Finn se chargeait, de bien bonne grâce, de remonter le moral de la jeune fille qu’il avait secouru. Seul Ryan, silencieux comme toujours, semblait partager son inquiétude.

Voilà, lecture faite (vu la semaine qui s'annonce pour moi, autant le faire tant que j'ai eu un peu de temps pour lire la suite).

La fin est aussi prenante que la première partie et répond à certaines questions, même si on devine, avec les dernières phrases, qu'il reste encore une question en suspens, notamment sur le nombre des Pùcas, qui semble inquiéter Ryan et Kate.
D'autres questions apparaissent aussi, est-ce qu'il est courant que les écoles se livrent à ce genre de coups fourrés entre elles, et quelle sera la vengeance des camarades de Kate, avec quelles conséquences ?

Isobel se révèle vraiment très puissante, autant que ce que j'avais lu sur elle le laissait présager, j'ai l'impression que rien ne peut lui résister.
On se demande d'ailleurs ce qu'elle va faire aux Pùcas qui ont été conduits dans son bureau  

En tout cas, cet extrait donne encore envie de connaître la suite.

Tout cela n'annonce que du bon.
Des rivalités entre écoles, plus si ça se trouve, moi ça me plaît.

Isobel paraît vraiment puissante, la fin du combat en bien amenée, j'ai particulièrement aimé le coup de professeurs qui font apparaître des matelas. Un combat qui aura vraiment été marqué par une touche d'humour (après tout on doit bien pouvoir trouver plus terrifiant et dangereux que les Pùcas).

Je crois que la suite est déjà disponible, cette fois je n'attendrai pas aussi longtemps pour la lire ! Je le ferai d'ici ce week-end.

Au passage, une petite coquille :

Citation :

la jeune fille qu’il avait secourue

Hello !
Justement, est-ce que ça ne vous a pas paru "trop facile" ou "trop gros" que le personnage d'Isobel parvienne aussi bien ?
Abi : pour savoir ce qu'il va advenir des Pùcas ou avoir une réponse, il va falloir attendre un peu
Sythrax : j'attends donc ton retour sur ta lecture de l'autre épisode (qui ne se déroule pas après celui mais bien avant).
Merci pour vos commentaires à tous les deux !

Je ne sais pas comment marche la magie dans ce monde mais les Pùcas sont des créatures assez petites donc les immobiliser doit être à la portée de quelqu'un de vraiment puissant.
Parce que pour le coup, une directrice d'école doit pouvoir faire face à ce genre de situations je pense.
Après, on peut toujours se demander s'il est bien normal qu'elle ne subisse aucun effet secondaire.

C'est vrai que si on veut être tatillon, ça fait un peu "j'arrive, je claque des doigts et tout se résout", mais vu sa position, et pas seulement dans l'école, dans le contexte, c'est plausible.
Après, si à chaque fois qu'il y a ce genre de situation, c'est elle seule qui en vient à bout, oui là ce sera trop facile.

Non ce ne sera pas comme ça à chaque fois bien sûr Mais je voulais montrer que en effet, elle n'a pas l'air de subir les mêmes désagréments que les autres lorsqu'elle utilise son pouvoir.
Je suis contente en tout cas d'avoir quelques lecteurs qui apprécient

Hop, je ne corrige pas les fautes, Abi est déjà passée par là.
Au niveau de l’histoire, je découvre ton univers. Si je comprends bien, ton héroïne a des pouvoirs spéciaux et étudie dans une sorte d’école cachée quelque part en Ecosse.
Je ne vais pas le cacher, le contexte fait un peu Harry Potter, mais bon, l’histoire a l’air sympa, la scène d’action est bien menée, donc ça me donne envie de savoir la suite.