Alors, nouvelle version
Prologue :Depuis que j’appartiens au GICS − le groupe d’intervention de créatures surnaturelles de mes couilles => Il faudrait au moins une majuscule à "groupe"
Il ne manque pas de gars comme moi. Mais il y eut cet appel, => tiens, j'avais dû lire un peu vite la première fois : "Mais il y a eu cet appel", me semblerait plus correct au niveau de la concordance des temps, on resterait dans du "présent", vu que tout le reste de ce prologue l'est
Chapitre 1 :Aldric était debout, regardant scrupuleusement par l’une des fenêtres de sa chambre « privilège ». => comme on cherche à éviter au max "être, avoir, faire", notamment, je propose "Aldric se tenait debout".
Les participes présents sont également à remplacer par des tournures actives, si possible (quoiqu'on leur fasse moins la chasse, en général). Du coup, je reformulerais bien : "Debout derrière l'une des fenêtres de sa chambre "privilège", Aldric regardait scrupuleusement [la rue / au dehors /objet exact de son attention]".
J'avoue que "regarder scrupuleusement" me fait un peu tiquer. Tu veux dire qu'il examine avec attention, en gros, mais pour moi, cette expression s'appliquerait plus à un objet qu'on va examiner de très près qu'à une scène ou une personne (comme j'imagine que c'est le cas). "Aldric surveillait avec attention" ?
Bon, je chipote à fond, hein, mais c'est vrai que comme phrase d'entrée dans le chapitre, elle m'a de suite interpelée par sa construction un peu maladroite (à mon goût), et du coup, ça me freine pour entrer dans la suite.
Le groupe d’intervention de créatures surnaturelles lui avait offert le luxe de séjourner au Grand Hôtel Bellevue, un immeuble d’architecture Flamande qui surplombait la place du Général-de-Gaulle => pareil, comme GICS est un acronyme, normalement, on met au moins le premier nom avec une majuscule quand on le développe.
Normalement, les noms de lieux (dont les hôtels), se mettent en italique.
Tu es sûr des tirets à "Général-de-Gaulle" ?
Avec son aspect Haussmannien, cette ancienne demeure avait décroché ses quatre étoiles, notamment grâce à sa magnifique entrée dorée => j'enlèverais la virgule après "ses quatre étoiles", j'ai eu un léger souci de compréhension avec
L’homme de trente-six ans bénéficiait d’une vue imprenable sur la Grand’Place, l’Opéra et la chambre de commerce de la Capitale des Flandres. => Mmmh... Je trouve la précision sur son âge maladroitement amenée, ici. Ça débarque un peu de nulle part, et ça manque complètement de subtilité ^^ Plutôt que de donner son âge exact, ne pourrait-on pas plutôt envisager une légère description, laissant sous-entendre qu'il a dépassé la trentaine et va sur sa quarantaine ?
J'enlèverais aussi "L'homme" pour remettre son nom, ça me paraît mieux après un passage descriptif.
"Capitale des Flandres", c'est pour ne pas renommer Lille, ce n'est pas un lieu particulier ? Si oui, enlever la maj à "capitale"
La nuit était tombée depuis près de sept heures. Le dernier rayon de soleil était mort à 20h31 => quitte à donner l'heure exacte à la minute près, j’appuierais encore davantage : "à 20h31 précise" (attention, tu as une double espace après le point, au fait)
La lune illuminait au centre de la place la colonne de la déesse dont le socle était avalé par une fontaine => j'encadrerais "au centre de la place" de virgules. Et pour éviter un verbe faible et une conjonction de subordination qui alourdit légèrement, "au socle avalé par une fontaine" ? ou "dont une fontaine avalait le socle" sinon
le panneau lumineux de la voix du Nord affichait la date du jour => c'est un journal, j'imagine. Normalement, majuscule au déterminant et au nom, donc "La Voix du Nord"
À gauche, l’enseigne du Beau Soleil => idem, si c'est un lieu, en italique
C’était justement de ce côté-là que le regard sombre d’Aldric fut attiré => "Le regard d'Aldric fut justement attiré de ce côté-là" ?
La rue Esquermoise venait se jeter sur la place telle une rivière dans un océan => virgule après "sur la place" ? Je trouve qu'il manque un léger lien avec la phrase d'avant, peut-être quelque chose comme "C’était justement de ce côté-là que le regard sombre d’Aldric fut attiré, là où la rue Esquermoise..." ?
Au loin, une silhouette, haute et légèrement voutée, => "au loin" pour moi, ça veut dire vraiment éloigné (pléonasme, oui, je sais...) Or, ici, j'ai plutôt l'impression qu'on est sur une distance du type 100 m minimum, ce qui me paraît un peu loin, en fait, surtout qu'ensuite Aldric arrive à détailler ses vêtements (en pleine nuit... bon, c'est éclairé, mais tout de même ^^)
Les manches de sa chemise flottante étaient retroussées jusqu’aux coudes et la ceinture de son jeans laissait pendre les lames affutées de ses couteaux et autres armes blanches => normalement, "jean", comme il n'en porte qu'un ; et vu que c'est passé dans le langage courant, pas besoin de mettre des italiques.
Question : les lames sont à nues ? Il n'a pas peur de se blesser en gardant des lames au clair si près de sa personne ? (surtout en combat, comme j'imagine qu'il le fait souvent, avec les mouvements, les chocs qu'on peut prendre, etc.)
C’était en lisant la presse locale qu’il avait été alerté de son existence => "Il avait été alerté de son existence en lisant la presse locale" ? Essaye d'éviter les constructions en "C'était...", la suite est généralement lourde, et la construction pas terrible dans l'absolu
Rien ne prouvait que meurtres, il y avait eu => je mettrais "meurtre" au singulier, pour parler plus de l'idée que des faits, mais les deux se valent je pense
Aldric était parfois consterné par l’ignorance de la population. Le GICS étant une organisation secrète, personne ne devait être au courant de ses actions et encore moins de ce que cela cachait. => j'ai un peu l'impression qu'il se contredit : "vous êtes aveugles ! mais c'est normal, on vous cache tout". Peut-être rajouter un "Cependant", au début de la seconde phrase ?
Il continuait de faire son travail, mécaniquement => j'ai du mal à voir le lien avec l'idée d'avant. Peut-être un "Quant à lui, il continuait de faire son travail", pour dire que ok, les gens ne voient rien parce qu'on le leur cache, mais lui s'en fout, au final ?
Il continuait de faire son travail, mécaniquement. Le plaisir ayant laissé place au dégoût => si tu laisses "ayant", j'aurais tendance à raccorder les deux phrases par une virgule. Sinon, mettre "avait laissé place", ça me parait mieux
Cette créature qui était apparu dans les rues Lilloises devait être éliminée et c’était son rôle de le faire => "apparue" me semble-t-il. Virgule après "éliminée" ?
Sa tête était penchée vers le sol, jetant de temps à autre des regards sur sa future victime => tête penchée vers le sol... De façon très marquée, ou il regarde juste par-terre ? Ça me parait un peu fort, chais pas, j'ai tendance à le voir très voûté
L’homme aperçut tout de même des yeux globuleux envahis de noir sous un mono-sourcil broussailleux => je tique sur "L'homme" pour désigner Aldric. Si tu ne veux pas remettre son nom, "le chasseur" serait pas mal, ou "le membre du GICS", par exemple.
Mais du coup, sa cible lui fait face ? Ils avancent vers lui ? Je croyais au contraire qu'ils lui tournaient le dos et s'en allaient (et donc, comment pourrait-il voir les yeux...)
Plus bas, les ongles de ses mains étaient longs et rougeâtres. => "ses mains arboraient des ongles longs et rougeâtres" ?
Aldric reposa son matériel, décrocha sa ceinture et enfila une bretelle qui soutenait un sabre Wakizashi très tranchant dont la taille était d’une cinquantaine de centimètres => virgule après "très tranchant". Pas besoin de mettre "dont la taille était", "un sabre Wakizashi, d'une cinquantaine de centimètres" suffit. Pas sûre qu'il faille une maj au nom du sabre, j'avoue ; par contre, est-il vraiment nécessaire de préciser la longueur ? Ces sabres ne sont pas "standards" ?
Il prit ensuite possession d’une petite boîte posée sur la commode de style 18ème et nappa sa tête et ses mains d’une fine poudre brune qui ne laissait que peu de traces et était terriblement efficace => "de style XVIIIe"
"prendre possession" ne me paraît pas terrible, ici. "Il attrapa" ? Mais vu qu'il veut juste utiliser son contenu, pourquoi pas juste "Il ouvrit" ?
Pareil, "napper" je trouve ça moyen (quoique sans pouvoir dire pourquoi), "et enduisit" ?
Je mettrais une virgule après "poudre brune", je mettrais d'ailleurs "laquelle" au lieu de "qui", et "s'avérait terriblement efficace"
Il enfila son manteau de cuir, celui-ci cachant la quasi-intégralité de son arme => "quasi intégralité", je me demande ce qui ressort : le pommeau ou la lame, du coup ? Je serais plus intéressée par cette info, du genre "celui-ci ne laissant qu'un bout du pommeau/de la lame apparent(e)"
Il rodait alors depuis quelques minutes dans les rues du centre de la ville en espérant trouver une proie après trois longs jours d’abstinence => virgule après "du centre de la ville"
ces escroqueries dans lesquelles vous perdez votre argent sans, au final, ne rien pouvoir attraper => "vous perdiez votre argent, sans, au final, rien pouvoir attraper"
Par contre, le rapport de l'abstinence avec la braderie n'est pas clair : sous-entendu, il ne pouvait pas chasser parce qu'il y avait trop de monde ? Je pense que ça gagnerait à être précisé
Peu importait la proie, tant qu’elle soit bonne, dodue et de préférence féminine. => tant qu'elle était
Ses pupilles étaient dilatées, apportant à sa vision un effet bullet time. => question con : le garou a déjà joué aux jeux vidéo avec ce genre d'effet ? ^^ Parce que j'avoue que je trouve ça un peu déplacé, comme comparaison...
Elle arriva sur la place et fut accostée par un groupe d’individus => je remettrais bien "La (jeune) femme", même si c'est compréhensible, mais le passage d'avant avait "lui" en sujet, du coup, ça me paraîtrait mieux
Le lycanthrope s’arrêta net au coin de la rue et attendit, sortant de sa poche un paquet de Camel afin de passer inaperçu. => pas d'italique à la marque
la tête toujours baissée afin de ne pas éveiller de soupçons. => ouais, il a juste ses griffes qui ont commencé à pousser, ça va
Voyant la jeune femme repartir après avoir indiqué au groupe ne pas connaître les horaires de bus de nuit => "des bus de nuit" ?
il jeta l’horreur qui trônait entre ses griffes et s’apprêta à reprendre sa chasse quand son bras fut retenu par un corps étranger. => virgule après "sa chasse". Je virerais "par un corps étranger", personnellement, je ne trouve pas que ça apporte grand-chose ; "quand on le retint par le bras" ?
Eh mec ! Tu n’as pas une clope à dépanner ? => "Eh, mec." "pour me dépanner" ? Parce qu'il ne dépanne pas la clope ^^
les traits ridés et rougis par l’alcool, avec des dents qui auraient pu avoir été calcinées => "dont les dents" ?
Il retira violemment son bras de l’emprise et jeta au nez de l’individu éméché le paquet de tabac encore à moitié plein et repartit. => deux fois "et", tu peux remplacer le premier par une virgule. Me semble qu'il manque un complément après "emprise" ; "à son emprise" à la limite marcherait
La créature se fondait habillement vers la rue Faidherbe => habilement
La ruelle qu’il empruntait pour attirer ses proies dans ses griffes était à une centaine de mètres de là. => "se trouvait à une centaine" ?
L’anxiété était présente pour Aldric qui ne pouvait jamais prévoir les réactions d’un tel adversaire. => maladroite, cette phrase. "Aldric se sentait anxieux de ne jamais pouvoir prévoir les réactions d'un tel adversaire" ?
Il lui était déjà arrivé de tomber face à plusieurs espèces dotées d’une intelligence supérieures. => supérieure
Il s’en était toujours sortis grâce aux techniques de survie qui lui avaient été enseignés lors de sa jeunesse => sorti
Le chasseur avança prudemment vers la rue de Paris qui était parallèle à l’artère empruntée par le loup => "vers la rue de Paris, parallèle à l'artère" ?
lui brûlant par la même occasion une partie de la manche de son cuir => Sacrilège ! On ne touche pas au cuir, non mais !
Emporté par la tension, son sang ne fit qu’un tour et son poing s’écrasa dans le plexus du sans-abri qui s’étala littéralement sur le sol comme un vulgaire steak balancé dans une poêle. => "sur le plexus" me semble mieux, il n'a pas accès à son intérieur ^^ Par contre, je trouve la comparaison du steak de trop : elle allonge la phrase inutilement, et "littéralement" exprime déjà l'idée que tu veux
Aldric souleva rapidement l’homme et l’allongea sur une des marches de la voix du Nord. Puis reprit son chemin. => La Voix du Nord. Je mettrais plutôt une virgule entre les deux phrases
Les endroits préférés des badauds étaient plutôt concentrés dans la zone desservie par le métro République Beaux Arts. => "se concentraient plutôt" ? Pas besoin de mettre le nom de la ligne en italique, majuscules et un tiret entre les noms suffit
Justement, à cette heure-là, le métro ne passait plus, et il semble bon de croire que ces deux jours de braderies avaient assommé la plupart des excités du coin. => "et il semblait bon" ; "ces deux jours de braderie"
Le loup n’était plus visible maintenant. La prochaine fois qu’Aldric le verrait => petite répétition visible / voir
Sera-t-il à la hauteur ? => Serait-il
Pourra t-il ou non éviter un nouveau meurtre ? Sera-t-il assez discret ? => Pourrait-il / Serait-il
Tant de questions qui se bousculaient dans son crâne. => j'enlèverais le "qui"
La seconde fois qu’il fut bousculé, ce fut par un travesti qui sortait du Club 30 => nom du club en italique
Eh bien mon loulou => virgule après "eh bien"
Un « connard » vint se fondre dans la nuit. => espace en trop après le guillemet
Il approchait du but maintenant, Aldric était à quelques pas du coupe-gorge => je mettrais "Aldric" en début, et "il" ensuite. "Aldric se trouvait à quelques pas" ?
La petite ruelle était située en plein milieu du carrefour entre les rues Faidherbe et Paris => se situait ?
Il glissa lentement sa main dans son manteau et saisit la poignée de son sabre. => "sous son manteau" plutôt
Elle était là, deux mètres devant lui => Elle se tenait/trouvait ?
De sa position, seule la gare était encore animée par un faible flux de passants => "seule la gare s'animait encore d'un faible flux de passants" ?
Par contre, j'ai du mal avec "de sa position", c'est pour dire que lui ne voit du monde que par là ?
Ses pupilles prenaient maintenant toute la place de ses yeux => "dans ses yeux" ? J'ai un doute, là
Son corps sécrétait une puissante hormone au léger fumet de Rose. => pas besoin de maj à l'odeur
La jeune femme le sentit dans son dos et retourna la tête => "le sentit enfin dans son dos" ? Depuis le temps qu'il la file ^^ "et tourna" ?
L’odeur du loup effleura ses narines => ah parce que "sentit" juste avant, c'était pas olfactif ? Du coup, "sentit sa présence dans son dos" serait sans doute mieux pour éviter la confusion. Et ici, il faudrait mettre les narines de qui, vu que le sujet précédant c'est le loup, on pourrait croire que c'est toujours lui, et ça prête à confusion, j'ai eu un moment d'incompréhension
Une soudaine curiosité l’envahissait => pourquoi de l'imparfait ? Du passé simple irait mieux, je pense
Il prit en direction de la rue Sheffers => et là, remettre "le loup" plutôt que "il" à mon sens
Tandis qu’elle cherchait du regard le propriétaire, il la happa violemment => mais elle ne s'est pas vraiment engagée dans la ruelle, si ? Pour moi là, elle est toujours plus ou moins sur l'autre axe, elle est un peu revenue sur ses pas, mais tout à fait, et on peut encore les voir. Dire qu'elle a avancé ?
Sa première attaque fut de la mordre au cou. Sans pour autant resserrer sa mâchoire => "resserrer complètement sa mâchoire" ? faut bien qu'il le fasse un minimum, comme expliqué ensuite
Il fit ensuite basculer son corps par-dessus son épaule évaluant ainsi le poids de sa victime => virgule après "son épaule"
Wou, gros travail, en effet, mais rondement mené
Bonne utilisation de la ville et de ses éléments, meilleure vision des personnages, de leurs sentiments...
J'ai trouvé un peu gros le chasseur qui flanque un coup de poing au SDF pour une brûlure, quand même ^^ Je me suis demandé si c'est le personnage du prologue, donc, parce que si oui, je trouve qu'il a l'air de beaucoup douter pour un mec qui parlait comme ça.
Je me demande comment il a pu savoir que c'était lui, le garou tueur : tellement l'habitude, que d'après les pauvres éléments du journal, il savait que c'était une créature surnaturelle, il n'en a pas croisé d'autres, et donc du coup, c'est lui ? ^^ (mais comment savait-il que le loup passerait par là ?)
Bon, y aura peut-être des éléments de réponse plus tard, j'arrête avec mes questions ^^ J'ai peut-être été un peu pénible avec mes remarques de réécriture, désolée si c'est trop, faut pas hésiter à me le dire ^^
Maintenant, j'attends la suite