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 Larentia - Roman fantastique.

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MessageSujet: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeSam 3 Nov 2012 - 18:46

Citation :
"Aucune reproduction, même partielle, autres que celles prévues à l'article L 122-5 du code de la propriété intellectuelle, ne peut être faite de ce site sans 'autorisation expresse de l'auteur"

Cette histoire se déroule dans un monde où l'
Empire romain s’étend sur la surface du globe, une société
dirigée par deux ordres, les sénateurs et les chevaliers. Les
premiers se transmettent de manière héréditaire le commandement
politique de l’empire sous les ordres de l’empereur tandis que
les chevaliers sont formés depuis leur plus jeune age à combattre
pour la sécurité de l’Empire. Les adolescents de
ces castes sont enlevés à l’age de seize ans à leurs parents
pour être envoyés dans des lycées. Comme nos héros Alec, Illia et Amy.



FICHE TECHNIQUE DU ROMAN
Statut : écrit en entier.
Nombre total de mots écrits à ce jour : 241.397
Nombre de mots postés : 17.842
Je souhaite des commentaires sur : Tout

Merci d’avance pour vos critiques constructives de ce roman qui a encore besoin de quelques amélioration sans doute ^^


Chapitre Un :
Mille-deux-cent-cinquante-neuf ans après la fondation de la ville éternelle, le drapeau pourpre brodé de l’aigle impérial à deux têtes flotte au-dessus du Lycée d’ Irena, ancien camp d’hivers de la XIIème légion, où les jeunes chevalier et sénateurs ont leur rentrée. La plupart se trouvent face à une estrade dans le gymnase de l’établissement. Leurs voix résonnent bruyamment jusqu’à ce qu’un vieil homme crée un effet larsen avec le micro de l’estrade. Le silence revient et l’homme peut parler :

— Bonjour à tous, je suis le recteur de cet établissent prestigieux qui va…

Pendant que le directeur parle, Alec Deico, un jeune chevalier aux cheveux blonds et aux yeux verts, dort contre un mur. Une jeune fille aux cheveux noirs le regarde avec un petit sourire avant de lui donner un petit coup de coude dans les cotes.

— M… Qu’est-ce que tu veux ? grommelle le chevalier en regardant la fille.
— Sympa, je te réveille pour éviter que tu te fasse repérer.
— Cool, mais je préfère dormir plutôt que d’écouter ce type, rit Alec en montrant du doigt le recteur.

Après deux heures de discours qui leur parurent durer des jours, Alec et Illia ressortent du gymnase. Ils marchent lentement l’un à côté de l’autre jusqu’à s’arrêter au milieu du parc du lycée.

— Tu mange avec moi ? propose la fille aux cheveux noirs.
— Ça marche. J’attends juste une amie qui va arriver.
Les deux nouveaux amis attendent quelques minutes. Ils voient un car arriver, et une lycéenne blonde en descendre, un sac sur l’épaule. D ' un coup d'oeil rapide elle repère Alec Deico, son ami d’enfance qu’elle s’empresse de rejoindre.

— Eh ! Amy ! lui dit joyeusement Alec.

La jeune fille lui fait une rapide bise.

— Ça va ?
— Évidemment Amy, je vais toujours bien.

Il montre la fille à côté de lui.

— C’est Illia, reprend-t-il. Elle m’a donnée un coup de… coude.
— Laisse-moi deviner, s’amuse Amy en regardant Illia. Il s’est endormis pendant le discours du recteur ?
— Comment tu as devinée ?
— Je le connais depuis qu’on a cinq ans, dès qu’un prof commence c’est la même chose.

Illia après un petit rire, et se tourne à nouveau vers la jeune Pydna :

— Comment tu as faite pour éviter le discours ?

Pour toute réponse, Amy lui montre l’anneau en fer de son annulaire.

— Ordo senatus, ça a des avantages.

L’ordo senatus est l’élite financière et aristocratique de Rome depuis Romulus.
Le trio se rend directement à la cantine ; Alec et Amy affamés par le voyage se dirigent aussitôt vers le buffet tandis que Illia reste plantée dans l’entrée à repérer les sorties de secours et tout ce qui peut servir d’armes, comme on lui a seriné depuis des années elle risque de se faire tuer à n’importe quel moment.
— Illia ! l’appelle Alec. T’attend quoi ?
— Pardon ? Je… réfléchissais.
— Sers-toi, lui conseille Alec, radouci.

Alec qui reste un instant interdit, le cœur battant à tout rompre, lorsque son regard émeraude croise les prunelles d’or d' Illia. Au milieu du brouhaha les trois jeunes gens vont s’installer à une table isolée. Illia à côté d' Alec et Amy en face d’eux. Pendant que les deux amis d’enfance discutent des derniers ragots de leur ville d’origine, Illia sort de sous son haut corseté un éclat de bronze monté en pendentif. Sous les regards curieux d’Amy et Alec, la fille aux cheveux noirs de jais porte le morceau d’airain à ses lèvres glossées avant psalmodier d’une voix mélodieuse :

— Divum empta cante, divum deo supplicate ;
Cume tonas, Leucesie, prae tet tremonti ;
Quot ibet etinei de is cum tonarem ;
Omina vero adpatula coemisse ;
Jan cusianes duonus ceruses dunus Januve ;
Vet pom melios eum recum.


Instantanément, sous les regards éberlués de ses compagnons de table, la peau de Illia s’illumine d’un bref éclat solaire après lequel la jeune fille re-cache son pendentif sous le velours de son haut. Les prunelles chrysocale de Illia brillent d’un éclat rieur quand elle remarque qu’Alec et Amy l’observent.

— Désolée, je dois faire ça tous les vingt et un avril à cette heure.
— Tu es magicienne ?
— Entre autre, Alec, sourit Illia.
— Comment ça ? s’enquit Amy.
— Tes parents font quoi ?

Amy la regarde, un sourcil arqué, cette pirouette lui semble suspecte mais elle choisit de l’ignorer, pour l’instant…


— Mes parents sont légats, mon père pour l’Amérique du Nord et ma mère gère l’Amérique du Sud, mais ils m’emmènent souvent à Rome.

Une impression de déjà vu envahit Amy qui, la tête inclinée scrute les traits et le regard d’or de Illia :

— Tu serais pas de Rome ? Finit-elle par lui demander pensivement.
— Oui… je… Illia réfléchit quelques instants en triturant son pendentif. J’habite dans l’Aventin, mon père est architecte et ma mère à arrêter de travailler quand je suis née.
— Enfant unique ? Lui demande Alec en se rapprochant de sa voisine.

Illia hoche la tête après avoir vidée d’un trait son gobelet de vin vermillon.

— La chance, s’extasie Amy. Moi j’ai deux frères et ils me rendent cinglée …
— T’est folle ! Ils sont cools.
— Évidemment Alec, soupire Amy. Tu es un mec…

Le trio se sépare sur la passerelle séparant les dortoirs des garçons et des filles. Plantée devant la porte de son bâtiment, Illia regarde Alec rentrer dans le sien, elle ne le quitte des yeux que lorsque il est hors de sa vue.

— Coup de foudre ? la taquine Amy.
— Quoi ? rougit Illia.

Amy lui sourit d’un air entendu.

— Laisse tomber.

Les deux jeunes filles font aussi leurs offrandes d’encens aux Lares de l’État, les protecteurs de celui-ci, sur l’autel placé dans l’entrée du dortoir au couloir voûté.
Illia se tourne avec un sourire en coin vers Amy.

— J’ai réservé une chambre avec deux places mais je connais personne à part toi, ça te dit d’être ma coloc' ?
— Bien sûr Illia.

Arrivées dans la chambre sept, pendant qu’ Amy range ses affaires, Illia va prendre une douche, elle a bien besoin de se détendre. Les paupières fermées, la jeune fille laisse l’eau chaude ruisseler sur sa peau, espérant que ses problèmes en feraient de même. Rome, l’Empire, depuis ses huit ans elle vit par le fer et le sang. Ce sang qu’elle a fait couler, Illia à l’impression qu’il la souille en permanence…
Rien à faire se dit-elle. Elle ne peut pas effacer ce qu’elle a fait pas plus que les dizaines de cicatrices qui marquent sa peau, aussi Illia dans un soupir coupe l’eau au bout d’une heure et se résigne à sortir de la douche. Elle attrape une serviette accrochée à un crochet de la porte et commence à l’enrouler autour d’elle, mais au moment où les pans de l’étoffe de lin vont recouvrir son dos, la jeune fille entrevoit les longues cicatrices barrant sont dos.
Elle se saisit la tête et tombe à genoux, son crâne emplit d’une douleur grandissant à chaque fois que son esprit lui rappel le bruit et la douleur des coups de fouet qui ont rythmés son enfance.
Illia n’entend plus que ces bruits, elle se met à trembler comme sous un blizzard tandis que sa respiration devient aussi bruyante que les battements de son cœur. Un voile noir tombe sur son esprit.


Dernière édition par Mithra le Lun 5 Nov 2012 - 23:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeDim 4 Nov 2012 - 13:49

Citation :
Dites moi si vous voulez la suite ou pas ^^

— Illia ! Illia ! s’écrie Amy paniquée en arrivant dans la salle de bain.

Elle est étendue sur le marbre froid du sol paupière ouverte et secouée de convulsions terribles. Rongée par l’inquiétude, Amy s’accroupit auprès de son amie et commence à lui mettre des claques pour la réveiller. Il faut cinq minutes de ce traitement avant que sa patiente cesse de convulser et que les lèvres bleuies de Illia retrouvent graduellement leur rose naturel.

— Ça… ça va aller, murmure Illia d’une voix rauque.
Avec l’aide d’Amy la jeune fille encore faiblarde se redresse avant de s’entourer d’une grande serviette.
— Qu’est-ce qui t’es arrivée Illia ?

Amy a beau connaître sa coloc' que depuis deux heures, elle s’attache facilement aux gens. Illia lui fit un petit mouvement de main désinvolte :

— C’est rien, ça m’arrive.

Elle tousse violemment au point de cracher du sang dans l’évier, mais le goût métallique reste dans sa bouche.

— Je fait de l’épilepsie, garde ça pour toi Amy d’accord ?

Illia braque son regard d’or sévère sur Amy qui lui sourit d’un air qui signifiant : « Relax, tout va bien. ». Amy dans son peignoir rose prend le bras de son amie aux jambes flageolantes pour l’aider à descendre l’escalier menant à la chambre.
Tandis que le soleil levant laisse ses rayons d’or passer à travers la fenêtre ouverte, Amy commençe à ouvrir doucement les paupières. Elle est tentée de rester flemmarder au lit bien au chaud sous les draps. Mais voyant Illia dans son lit près de la fenêtre, elle se rappelle qu’elle est au Lycée. Péniblement, elle finit par se lever pour aller secouer sa coloc'.

— Illia ! Réveille-toi ! Il faut aller en cours. Malheureusement, rajoute-t-elle dans un soupir.

La fille aux cheveux noirs de jais finis par bouger de sous les couvertures en marmonnant entre ses dents des insultes, qu’il ne vaut mieux pas répéter. Avant de s’assoir au bord du lit, ses cheveux en cascade et le visage caché dans ses paumes.

— Euh… Illia, avec ta tête de zombie on croirait que tu es sortie faire la fête.
— Si on veut…
— Habille toi, Alec doit nous attendre.

Ignorant l’agitation ambiante Alec dans son uniforme lycéen en cuir est adossé au mur en face du dortoir des filles, attendant Amy et Illia.
Illia… Il n’arrive pas à se la sortir de la tête, dès qu’il ferme les paupières son visage lui apparaît. Âgé de seize ans Alec à combattu deux ans en Amérique dans les Andes aux côtés son père, des combats terribles et sanglants mais Illia est la première chose, personne plutôt qui le marque autant.
À ce moment, du couloir face à lui, Alec voit arriver deux silhouettes féminines moulées dans les uniformes de cuirs. L’une blonde, Amy, accompagnée d’une fille aux longs cheveux noirs retombants sur une cape en laine de vigogne. Dès qu' Alec croise les prunelles d’or, son cœur a un raté. Il n’entend même pas Amy le saluer trop surpris par Illia qui vint se placer presque coller contre lui.

— Heu… Salve Illia.
— Salve, commence-t-elle à répondre d’un air absent. Ça va ?

Illia ne le regarde pas, une main posée sur le pommeau en cristal du glaive passé à sa ceinture, elle scrute les alentours. Alec, un peu gêner s’éloigne d' Illia et fait mine de regarder de l’autre côté de l’internat quelques instants avant de revenir. Mais il n’a pas vu que sa sentinelle en cape l’a suivis et ils se heurtent.
Pour se retrouver imbriqués, comme si leurs corps sont deux pièces du même puzzle. Leurs visages à quelques centimètres l’un de l’autre. Alec scrute la peau d’albâtre d' Illia, et son regard dévia sur ses lèvres fines. Illia se demande quoi faire, rien que le fait de sentir son corps contre celui d' Alec, elle a le cœur qui se met à battre plus vite qu’il ne l’a jamais fait sur aucun des champs de bataille où elle s’est battue. Ce même cœur a un raté quand Alec fit mine d’approcher ses lèvres des siennes. Une partie d' Illia a envi de s’abandonner à ce baiser, mais elle détourne aussitôt la tête, les joues cramoisies. « J’ai pas besoin de ça, se dit-elle. Je suis venue pour lui mais pas comme ça… »
Alec ne dit rien mais sa gêne est visible comme le nez au milieu de la figure, alors il détourne le regard de Illia pour le poser sur Amy qui a suivis toute la scène avec un petit sourire en coin.
Quelques minutes plus tard, installés à la même table en formica de la cantine que la veille, le trio déjeune.

— Tu viens au cour d’escrime ? demande Alec à Illia.
Assise à côté de lui elle finis son verre de jus de viande avant de lui montrer en guise d’acquiescement l’anneau d’or à son annulaire, identique à celui d' Alec.
— Pff… soupire Amy. Les chevaliers comme vous s’éclatent alors que moi je dois supporter les cours de rhétorique…
— Et ouais, se moque Alec. Il n’y a pas que des avantages à être une senatus.
— On échange les places Illia ?
— Non, désoler, fait la concernée. Je m’amuse trop avec une lame.
— Tu va utiliser la lame que tu as à la ceinture ?

Illia secoue sa gracieuse tête.

— Non, ce glaive n’est pas à utiliser pour ce genre d’occasion.
— Qu’est-ce qu’elle a de spécial ?
— Disons que mes dons sont rien à côté d’elle Amy.
— Elle est magique ?
— Oui.
— Je peux la voir ?

Illia réfléchis un instant, est-ce que c’est une bonne idée de la montrer à Alec maintenant ? Finalement elle sort la lame de son fourreau avant de la tendre par la poignée de nacre à son voisin. Avec une infinie douceur Alec pose l’arme sur le plastique élimé de la table avant de l’examiné. Le pommeau est en fait un cristal fixé à une poignée de nacre, qui, elle-même fixe une lame forgée en Damas. Les feuillets d’acier et d’or intercalés font danser la lumière ambiante sur la lame, créant un jeu de couleur irisé, presque irréel soulignant l’inscription qu’Alec lit dans un murmure :

— Parte defendere, Alterum vincere.
— Un côté pour défendre, l’autre pour vaincre, traduit Illia.
Mais Amy qui regarde aussi la lame fronce les sourcils.
— Qu’est-ce que tu racontés tous les deux ? Je vois rien sur la lame.
— Normal, lui fait Illia avec sourire. Il n’y a que certaines personnes qui peuvent.
Amy jette un coup d’œil au sablier holographique et soupire :
— Il va falloir y aller…

La salle d’arme d' Irena, une ancienne citerne souterraine éclairée par les ouvertures percées dans chaque voûtes, est alors occuper par des groupes dispersés de lycéens dans leur uniforme de cuir.
Alec et Illia s’isolent, sous l’un des puits de lumière. Les rayons solaires dessinent des reflets bleus métalliques sur les cheveux voletant au même rythme que les mouvements de la jeune femme décrit dans l’air avec sa spatha. Alec ne peut s’empêcher d’admirer la beauté terrible de Illia qui manie la lame comme si elle est un prolongement de son corps.
À ce moment arrive le professeur d’escrime. Son uniforme de cuir relevé des fils d’argent des enseignants met en valeur la musculature du colosse qui fait signe aux élèves de se rassembler devant lui.

— Salve jeunes gens, je suis Adam Horn. Il examine l’assemblée. Je vois que vous vous êtes déjà servis en armes alors nous allons former des binômes et commencer.

Étant les deux plus gradés en matière d’escrime, Alec et Illia sont invités, sans possibilité de refuser, à faire une démonstration. Les autres lycéens ménagent un espace circulaire semblable à une arène humaine. Au milieu, Alec et Illia se trouvent face-à-face, lame de spatha contre lame de spatha.
Illia devine le malaise de son adversaire.

— Ne t’inquiète pas, lui fait-elle en baissant son épée un instant. Les lames sont émoussées.
— Même, j’ai pas envie de te cogner Illia.
Illia qui soupire.
— Je suis pas en sucre. Si tu as un minimum de respect pour moi, en garde.

Illia remis sa lame contre celle d' Alec en fixant son regard d’or dans le sien. Les deux adversaires, sans faire cesser le contacte des lames, commencent, en marchants par petits pas, à marcher en rond, scrutant les failles de l’adversaire.
D’un coup Illia dégage sa lame et, jambes fléchies expédie un coup d’estoc vers l’abdomen d' Alec qui dévie l’attaque. Les deux jeunes gens, se regardent dans le blanc des yeux, reprennent leur ronde épée contre épée leurs pieds crissants dans la poussière jusqu’à ce qu’ Alec passe à l’attaque. Par un mouvement de demi-fente, mais en une fraction de seconde Illia réplique par un coup de pieds dans la jambe avancée par Alec qui se retrouve au sol, désarmé.
Illia, victorieuse, pose un pied sur le torse d' Alec.

— Tu vois, fait-elle triomphante en posant la pointe de sa spatha sur la carotide d' Alec. J’avais rien à craindre.

Alec lui adresse un petit sourire en coin et Illia commence à relever son épée mais son adversaire profite de l’instant pour s’emparer du pied posé sur son torse et faire tomber Illia avant de faire une roulade pour la bloquer sous lui. Les visages d' Illia et Alec sont proches au point que leurs lèvres s’effleurent, tous deux ignorent les autres lycéens.
Leurs poitrines ne sont séparées que par les minces couches de cuir de leurs uniformes. Illia qui finis par murmurer, mal à l’aise :

— C’était traitre…
— Quoi ?
— Le… coup du sourire… murmure de façon presque inaudible Illia en piquant un fard.

Alec est hypnotisé par l’odeur de vanille et de fer qui émane d’Illia, il serait resté un temps infini comme ça, leur deux cœurs battants à l’unisson, mais le moment magique est brisé par Horn qui se racle la gorge :

— Deico, Silvia, vous pouvez vous lever qu’ont continue ?

Alec et Illia avait complètement oublier qu’ils sont dans la poussière de la salle d’arme, entourés par plus d’une vingtaine d’autres jeunes chevaliers ricanants. Alec aide Illia à se relever avant de placer un bras autour de sa taille. Et ils vont se placer un peu à l’extérieur du cercle.

— Mais qu’est-ce que je fait ? se gifle Illia en pensée.

Elle regarde le bras qu' Alec à passer autour de sa taille et la fureur contre elle-même disparu aussitôt, remplacée par l’impression d’avoir des papillons dans le ventre. Ils restent silencieux jusqu’à la fin du cours.
Mais une fois que tous les autres sont partis, Alec et Illia vont s’installer sur un ancien escalier aux larges marches de grès recouvertes de sable ; Illia s’installe une marche au-dessous d' Alec auquel elle tourne le dos.

— Au moins, commence avec sourire Alec. Je connais ton nom maintenant.
— Silvia n’est pas mon nom complet…
— Ah bon ?
— Illia Silvia Larentia, mais je préfère qu’on m’appelle juste Illia.

Alec reste pensif, ces noms allument une petite lumière dans un coin de sa tête…

— C’est drôle, fait-il en posant une main sur l’épaule d' Illia. Mais…
Illia pivote pour s’assoir en tailleur face à Alec.
— Te semble familiers ? complète Illia.
Alec hoche la tête.
— Heureusement pour moi que tu n’es pas bon en histoire, fait Illia taquine.
— Qu’est-ce…

Illia prend une des mains d' Alec pour la mettre dans les siennes.
Elle a fait ça pour faire taire Alec mais le contacte de leurs peaux déclenche de longues et agréables décharges. Ils sentent, sans avoir besoin de le dire, qu’une connexion immortelle s’établit à ce moment entre eux…

— On sèche le cour suivant ?
— Lequel c’est Alec ?

Alec hausse les épaules en soupirant.

— Bestiaire.
— Évidemment qu’on sèche alors, sourie Illia.
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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeLun 5 Nov 2012 - 10:54

Ca vaut le coup que je post la suite ?
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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeLun 5 Nov 2012 - 11:12

Si tout est déjà écrit, je te suggère de faire comme j'ai décidé de le faire : mettre un PDF disponible au téléchargement (j'ai choisi DropBox pour ma part).

Sinon, je n'avais pas encore remarqué ton texte. J'ai du mal à lire en ce moment, mais je vais au moins essayer de m'attaquer à la première partie...
Comme je ne m'y suis pas encore attaqué, tu souhaiterais davantage de remarques sur le fond, sur la forme ou les deux ?
edit : au temps pour moi, ma réponse était déjà là.


Dernière édition par Faeleris le Lun 5 Nov 2012 - 11:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeLun 5 Nov 2012 - 11:15

Sur les deux ^^ Merci d'avance Very Happy
Je vais réfléchir si je met un PDF comme tu suggère.
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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeLun 5 Nov 2012 - 12:10

Bon, je préfère prévenir tout de suite que je suis assez pointilleux dans mes lectures sur tout ce qui est conjugaison et autre accords. Donc, quand je fais des remarques sur la forme, ça dégénère rapidement en une quantité non-négligeable de remarques (d'où une certaine sécheresse dans la forme qu'elle prenne, ça prendrait encore plus de temps à faire sinon). Ne le prends pas mal, j'en laisse également passer dans mes écrits, et je suis bien conscient qu'un bon nombre d'entre eux provient de fautes de frappe plus que d'autre chose. Et puis, de toute façon, le français est peut-être un langue très belle, mais ça n'en est pas moins une langue avec une grammaire à la con ^^

Citation :
où les jeunes chevaliers et sénateurs
Citation :
jusqu’à ce qu’un vieil homme créer
Citation :
dors contre un mur
dort
Citation :
éviter que tu te fasses choper
Citation :
Ils marchent lentement l’un à coter
côté
Citation :
Tu manges avec moi
Citation :
J'attends juste une amie qui va arriver.
Citation :
Il s’est endormis pendant le discours du recteur ?
Citation :
Comment tu as devinée ?
Citation :
dès qu’un prof commence c’est la même.
"la même chose", non ? Razz
Citation :
Illia après un petit rire se tourne à nouveau vers la jeune Pydna
Je mettrais une virgule avant et après "après un petit rire", afin de donner du rythme à la phrase.
Citation :
Comment tu as faite pour éviter le discours ?
Citation :
Pour toute réponse Amy lui montre l’anneau en fer de son annulaire.
Je mettrais une virgule après "réponse"
Citation :
T’attends quoi ?
Citation :
Je… réfléchissait.
réfléchissais
Citation :
Sert toi, lui conseille Alec radoucis.
"Sers-toi", "radouci"
Citation :
Désoler, je dois faire ça tous les vingt et un avril à cette heure.
désolée
Citation :
ma mère à arrêter de travailler quand je suis née.
"a arrêté"
Citation :
T'est folle ! Ils sont cools.
Citation :
Les deux jeunes filles font aussi leurs offrandes d’encens aux Lares de l’État, ses protecteurs,
Là, on se demande si le Lares sont les protecteurs des jeunes filles (auquel cas il y a faute d'accord), ou bien de l’État, auquel cas j'aurais plutôt écrit "les protecteurs de celui-ci" pour éviter toute ambigüité.
Citation :
longues cicatrices barrant sont dos.
Citation :
son crâne emplit d’une douleur grandissante

Je m'arrête à la fin du premier message.

Maintenant, après ce moment de de grammatical-socialisme (comprenne qui pourra), quelques remarques plus générales. Ce qui me saute aux yeux, c'est la quasi omniprésence des dialogues. Pour avoir survolé le second post, je n'ai pas l'impression que ça s'atténue par la suite. En fait, pour être honnête, j'ai l'impression que tu aurais mieux fait de t'orienter vers une écriture type pièce de théâtre, quitte à abuser des didascalies si tu ne te sens pas assez à l'aise. Cela dit, j'ai bien conscience qu'une fois le texte fini, on n'a pas forcément envie de tout reprendre de la sorte, considère cette remarque comme étant davantage destinée à tes textes futurs. Ensuite, et là c'est plus personnel, je ne ressens pas les personnages comme étant issus des classes supérieures par le vocabulaire qu'ils emploient.

Ensuite, pour les choses agréables à dire et à entendre, il y a d'abord l'originalité du contexte, auquel s'ajoute une connaissance de l'empire romain de ta part que l'on perçoit suffisamment nettement, sans pour autant en être écrasé. Ensuite, la relative banalité apparente des personnages dans leurs relations n'est pas pour me déplaire. On retrouve la volonté d'être "normal", courante en milieu scolaire. Ceci dit, j'espère quand même qu'Amy comme Alec se montreront par la suite au moins un peu remarquables. Pas nécessairement autant qu'Illia, mais au moins un petit peu ^^

Bon, j'espère ne pas t'accabler avec toutes ces remarques, mais considère au moins que la plupart d'entre elles sont sur des points de forme mineurs, donc n'entrent pas en compte dans ma perception de la qualité du texte même si je les soulève. Globalement, ça va, mais mon gros regret vient d'avoir l'impression de lire un intermédiaire entre une pièce de théâtre et un roman :/
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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeLun 5 Nov 2012 - 12:17

Merci d'avoir pris la peine de me lire et de me corriger ^^ je vai modifier mon texte en conséquence Smile

Je met un peu plus de descriptions par la suite (Illia et lui sont les protagonistes principaux), ce que j'ai mis correspond aux première page seulement Smile
Concernant Alec, oui il va prendre un peu plus d'importance par la suite, mais Amy elle est un personnage secondaire avant tout.
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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeLun 5 Nov 2012 - 23:24

J'ai essayer de corriger la première partie suivant les indications que l'ont m'a donner ^^
Concernant le niveau de langage des personnages, ils font bien partis d' une élite, mais dans le monde que j'ai imaginer les chevaliers sont envoyés en première ligne dès l' age de onze ans. Et les jeunes sénateurs comme Amy sont aussi employés comme "apprentis" officiers sur les champs de bataille. Ces deux catégories de jeunes son dans les situations que j'ai citer sous les ordres de leurs parents.
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Morrigan
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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeMar 6 Nov 2012 - 14:24

J'annonce que je n'ai pas pris la peine, en grande feignante que je suis, de lire le commentaire de Faeleris. Mes excuses donc si je répète ce qu'il a pu te dire.
Je précise que je fais souvent des propositions pour réécrire des phrases / bouts de phrases, parfois je le dis explicitement, parfois je fais juste la proposition avec un ? au bout. Evidemment, rien n'est obligatoire Wink

Post 1

Le paragraphe d'intro où tu expliques que l'histoire se déroule dans l'Empire Romain est-il juste là pour nous, ou, si tu roman est publié, tu envisagerai aussi de le mettre dans une première page, avant le début même de l'histoire ?

Mille-deux-cent-cinquante-neuf ans après la fondation de la ville éternelle => il me semble que normalement, il n'y a pas besoin de tirets entre les chiffres

l'aigle impérial à deux têtes flotte au-dessus du Lycée d’ Irena => espace en trop entre d' et Irena

ancien camp d’hivers de la XIIème légion => d'hiver.
Techniquement, les "ème" s'écrivent "e" uniquement (et en exposant, mais ça c'est pas grave ^^)

où les jeunes chevalier et sénateurs ont leur rentrée => j'ai un doute : c'est l'endroit où ils rentrent, ou ils font une rentrée genre rentrée des classes vu que c'est un lycée ? Si c'est la seconde, je te conseille de changer ton verbe avoir. Proposition : "font leur rentrée".
D'un autre côté, c'est peut-être ton style, je ne suis donc pas catégorique.

Le silence revient et l’homme peut parler : / Pendant que le directeur parle, => répétition de "parler"

— Tu mange avec moi ? => manges

propose la fille aux cheveux noirs. => tu l'as déjà décris comme ça, avec deux phrases d'affilés contenant "cheveux". "propose la brune" ?

J’attends juste une amie qui va arriver. / Les deux nouveaux amis attendent quelques minutes. / son ami d’enfance => répétition de "amis". "Les deux nouveaux camarades" ?

D ' un coup d'oeil rapide => pas besoin d'espaces autour d'un apostrophe. Colle tout : "D'un"

Il s’est endormis pendant le discours du recteur ? => endormi

— Comment tu as devinée ? => deviné

Illia après un petit rire, et se tourne à nouveau vers la jeune Pydna : => sûrement mon inculture qui parle, mais Pydna c'est un nom de quoi ? Famille ? Classe sociale ? Je pense que ça mérite une très rapide explication si c'est un rôle / classe sociale ; une mention auparavant lorsqu'elle arrive si c'est un nom de famille, etc.

se dirigent aussitôt vers le buffet tandis que Illia reste plantée => tandis qu'Illia

comme on lui a seriné depuis des années => goût personnel : j'ai tendance à rajouter un "le" dans ces cas-là : "comme on le lui a seriné"

tandis que Illia reste plantée dans l’entrée à repérer les sorties de secours et tout ce qui peut servir d’armes, comme on lui a seriné depuis des années elle risque de se faire tuer à n’importe quel moment. => la fin de la phrase est très bizarre niveau lien logique avec ce qui précède. On lui a seriné depuis des années qu'elle devait repérer sorties / armes, et/ou qu'elle allait se faire tuer à n'importe quel moment ?

porte le morceau d’airain à ses lèvres glossées avant psalmodier d’une voix mélodieuse : => avant de psalmodier

la peau de Illia s’illumine => la peau d'Illia

Les prunelles chrysocale de Illia => d'Illia

— Tu serais pas de Rome ? Finit-elle par lui demander pensivement. => Pas de majuscule à l'incise : finit

— Oui… je… Illia réfléchit quelques instants en triturant son pendentif. J’habite dans l’Aventin, mon père est architecte et ma mère à arrêter de travailler quand je suis née. => pour l'incise, je te conseille d'aller à la ligne pour faire une phrase de narration :
— Oui… je…
Illia réfléchit quelques instants en triturant son pendentif.
— J’habite dans l’Aventin, mon père est architecte et ma mère à arrêter de travailler quand je suis née (, reprend-elle)

— Enfant unique ? Lui demande Alec => pas de majuscule à nouveau : lui

Illia hoche la tête après avoir vidée d’un trait son gobelet de vin vermillon. => vidé

elle ne le quitte des yeux que lorsque il est hors de sa vue. => que lorsqu'il

Elle ne peut pas effacer ce qu’elle a fait pas plus que les dizaines de cicatrices qui marquent sa peau => je mettrais une virgule après "elle a fait"

aussi Illia dans un soupir coupe l’eau au bout d’une heure et se résigne à sortir de la douche. => vives les économies dis-donc ^^ Normalement après "aussi" on inverse le sujet et le verbe. Dans ce cas, pour garder le prénom je mettrais : "aussi dans un soupir Illia coupe-t-elle l'eau"

Elle attrape une serviette accrochée à un crochet de la porte => accrochée / crochet : "pendue à un crochet" ?

la jeune fille entrevoit les longues cicatrices barrant sont dos. => son dos.
Elle les voit comment ? Il y a un miroir dans la pièce ? Il faudrait le mentionner du coup. A moins qu'elle ne les regarde intentionnellement, mais pour autant que je le sache (c'est pas ma technique quand je sors de la douche ^^), quand tu enroules ta serviette comme ça, tu ne vois pas ton dos.

son crâne emplit d’une douleur grandissant à chaque fois que son esprit lui rappel le bruit et la douleur des coups de fouet qui ont rythmés son enfance. => grandissante / lui rappelle / rythmé


(bon, en fait j'ai menti, je n'ai pas lu les corrections de Faeleris, mais ses remarques finales, si...)
Premier constat : personnellement, les dialogues ne me gênent pas. Oui, il y en a beaucoup, mais ce n'est pas un souci. Ce qui m'en pose davantage, c'est la très faible proportion de descriptions, par contre. En fait, tu les esquisses à peine. Une personne va être décrite par la couleur de ses yeux et ses cheveux, rien de plus. Pourtant, il y a tellement d'autres choses à en dire, surtout pour un premier contact ! Quand tu rencontres une personne pour la première fois, tu ne vois pas que ça, si ? Par exemple, tu peux aussi parler de sa taille / corpulence, de l'impression qu'il/elle dégage, etc. Ça aidera aussi ton lecteur a mieux se les représenter, à mieux sympathiser (ou non) avec, à les suivre avec plus d'intérêt parce qu'ils auront l'impression de davantage les connaître.
Je ne te dis pas d'en faire 25 lignes à chaque fois évidemment. Tu peux distiller ces infos petit à petit, dans des incises par exemple, puisque tu as beaucoup de dialogue.
"...., dit-il en ébouriffant ses cheveux blonds", détail dont tu n'aurais pas parlé avant, etc.

L'autre détail qui me gêne un peu : tu dis que l'histoire se passe 1259 ans après la fondation de Rome, c'est bien ça ? Or, si mon histoire n'est pas trop rouillée (ça m'étonnerait mais bon), ça veut dire que l'histoire devrait se situer, sur une échelle chronologique de notre réalité, approximativement vers le XVe-XVIe siècle, non ?
Du coup, la technologie et le langage des protagonistes me paraît anachronique.
Certes, tu n'as jamais précisé la référence de départ, mais j'ai tendance à penser que ton roman est une uchronie, où l'Empire Romain ne s'est jamais effondré, c'est ça ? C'est donc ma réaction de lectrice qui n'a pas (encore, peut-être) toutes les clefs.

Je me demande également pour quel public tu envisages ce roman : plutôt jeunesse ou plutôt adulte ?
D'un point de vue personnel, je le considère comme orienté jeunesse (ce qui n'est pas une tare, évidemment). Ce sont les choix de langage (verbes assez faibles, vocabulaire plutôt jeunesse dans la narration parce qu'assez peu recherché parfois question synonymes ou niveau de langage, etc.) qui me font dire ça, ainsi que, j'y reviens, le peu de descriptions élaborées. Le choix des protagonistes adolescents joue également.
Fais attention d'ailleurs, tu as parfois tendance à faire des phrases à rallonge, ou à oublier de la ponctuation (virgules surtout).
J'ai souvent l'impression que tu effleures une situation sans t'y attarder pour passer à une autre. Et c'est dommage, parce que ton univers tel qu'il se présente est très original et constitue une super idée. L'Empire Romain moderne n'a pas vraiment été abordé pour autant que je le sache, donc on voudrait en apprendre beaucoup sur l'adaptation des pratiques à "notre" époque. Encore une fois, je ne demande pas un cours, mais des petits détails, par-ci par-là.
Exemple : dans ta scène de début, au gymnase, pendant le discours : au lieu de passer directement la caméra sur Alec, tu pourrais d'abord la promener un peu dans le gymnase, nous montrer comment sont ces jeunes (au lieu de simplement dire l'endroit où ils sont placés) : la tenue vestimentaire, par exemple. Aucun indice jusqu'à présent. Pourtant, c'est assez intéressant et révélateur de l'évolution ou non à ce niveau-là.
Autre exemple : lorsqu'Amy descend du car : un véhicule de transport de masse, et Alec et Illia ne voient descendre qu'une seule jeune fille ? Alec encore, ça peut se comprendre, il la connaît. Mais Illia, s'il y a plusieurs personnes, pourquoi la remarquerait-elle immédiatement ?
Bref, mon conseil c'est : explore davantage. Tes possibilités sont vraiment immenses avec un roman comme ça, et je trouve dommage de réduire le champ à ce point. Encore une fois, ce n'est qu'un avis personnel, mais je pense que c'est aussi ce qui donnera de l'ampleur à ton univers, de la profondeur et un intérêt encore plus important.
Tu me diras : "oui mais tu n'as lu qu'un post", ce à quoi je répondrais "c'est tout à fait exact ^^". Néanmoins, même là, tu as plein d'occasions d'étoffer.

Bon, j'espère ne pas t'avoir trop fait souffrir jusqu'à présent, je sais que c'est dur les remarques parfois :silent:
Mais je n'ai pas fini Very Happy Et j'ai gardé le meilleur pour la fin tout de même ^^

Donc, sinon : comme je l'ai déjà plus ou moins dit, le contexte me paraît très intéressant et original. Ça t'ouvre des horizons assez formidables, je pense. En plus, comme le disait Faeleris, tu as une vraie connaissance de cette société et tu la distilles très bien, sans nous submerger d'infos mais suffisamment pour qu'on sache où on est.
Au niveau des personnages, nous avons trois ados (âge non précisé, le lycée dans cet univers correspond-il plus ou moins au même âge que dans les nôtres ?), deux filles un garçon, dont deux se connaissent depuis leur enfance. Amy fait partie des classes dirigeantes, Alec plutôt plèbe ? Ça m'étonne un peu qu'ils se fréquentent aussi facilement dans ce cas (mais bon, en 1259 ans, ça a pu évoluer ^^), ou alors c'est simplement qu'on a pas encore appris qu'il il est.
Illia, en revanche, est une énigme pour l'instant. Une fois par an, elle doit... réciter une formule en latin (on aura la trad d'ailleurs ?) qui fait briller son pendentif, mais on ignore pour l'instant à quoi ça sert. Elle a appris à toujours se méfier, à craindre pour sa vie. Elle a subit des sérieux sévices dans sa jeunesse. Ses parents sont très importants, et elle ne vit pas à Rome. A part ça... on ne sait pas grand-chose.
Ce début est plus intéressant, pour moi, par son contexte que par la situation, au départ. Ça devient vraiment accrocheur qu'on apprend, pas courtes bribes, le passé d'Illia. Avant ça, c'est une rentrée ordinaire (ah oui, j'ai donc fini par comprendre le "rentrée" du début, et je te conseille effectivement de remplacer le "ont"), pas le plus folichon des départs quoi ^^ Alec n'est pas spécialement remarquable, comme le disait également Faeleris, et si Amy apparaît comme "l'importante" du début, elle est vite remplacée par Illia. Je m'interroge donc sur son passé, parce que je me doute que ce n'est pas des plus banal.

Je m'arrête quand même à ce premier post pour l'instant.
Si tu as des questions, n'hésite pas Wink
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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeMar 6 Nov 2012 - 15:20

Citation :
Le paragraphe d'intro où tu expliques que l'histoire se déroule dans l'Empire Romain est-il juste là pour nous, ou, si tu roman est publié, tu envisagerai aussi de le mettre dans une première page, avant le début même de l'histoire ?
C'est surtout pour ici Smile En cas de publication j'essayerai d'en refaire un plus élaboré.

Citation :

Mille-deux-cent-cinquante-neuf ans après la fondation de la ville éternelle => il me semble que normalement, il n'y a pas besoin de tirets entre les chiffres
Merci Smile

Citation :
où les jeunes chevalier et sénateurs ont leur rentrée => j'ai un doute : c'est l'endroit où ils rentrent, ou ils font une rentrée genre rentrée des classes vu que c'est un lycée ? Si c'est la seconde, je te conseille de changer ton verbe avoir. Proposition : "font leur rentrée".
D'un autre côté, c'est peut-être ton style, je ne suis donc pas catégorique.
Je vais réfléchir ^^

Citation :
Illia après un petit rire, et se tourne à nouveau vers la jeune Pydna : => sûrement mon inculture qui parle, mais Pydna c'est un nom de quoi ? Famille ? Classe sociale ? Je pense que ça mérite une très rapide explication si c'est un rôle / classe sociale ; une mention auparavant lorsqu'elle arrive si c'est un nom de famille, etc.
C'est un nom de famille, dans une ancienne version j'avais présenter le nom et prénom d' Amy avant j'ai oublier ce relicat ^^

Citation :
tandis que Illia reste plantée dans l’entrée à repérer les sorties de secours et tout ce qui peut servir d’armes, comme on lui a seriné depuis des années elle risque de se faire tuer à n’importe quel moment. => la fin de la phrase est très bizarre niveau lien logique avec ce qui précède. On lui a seriné depuis des années qu'elle devait repérer sorties / armes, et/ou qu'elle allait se faire tuer à n'importe quel moment ?
Qu'elle devait repérer les armes etc car elle risquait de se faire tuer a n importe quel moment.

Citation :
la peau de Illia s’illumine => la peau d'Illia

Les prunelles chrysocale de Illia => d'Illia
Ah oui, j'ai changer de nom pour Illia par rapport a la première version. J'avais oublier ce détail.

Citation :
— Tu serais pas de Rome ? Finit-elle par lui demander pensivement. => Pas de majuscule à l'incise : finit
Encore un coup du correcteur auto ^^

Citation :
la jeune fille entrevoit les longues cicatrices barrant sont dos. => son dos.
Elle les voit comment ? Il y a un miroir dans la pièce ? Il faudrait le mentionner du coup. A moins qu'elle ne les regarde intentionnellement, mais pour autant que je le sache (c'est pas ma technique quand je sors de la douche ^^), quand tu enroules ta serviette comme ça, tu ne vois pas ton dos.
C'est vrai que ce n'est pas très clair, en fait dans mon idée elle voit ses cicatrices car il y'a un miroir et que les murs de la salle de bain son en marbre poli.

Citation :
L'autre détail qui me gêne un peu : tu dis que l'histoire se passe 1259 ans après la fondation de Rome, c'est bien ça ? Or, si mon histoire n'est pas trop rouillée (ça m'étonnerait mais bon), ça veut dire que l'histoire devrait se situer, sur une échelle chronologique de notre réalité, approximativement vers le XVe-XVIe siècle, non ?
Non tu fait erreur, Rome aurait été fondée en 753 avant notre ère. Donc l'histoire se passe en 2012.

Citation :
Du coup, la technologie et le langage des protagonistes me paraît anachronique.
Certes, tu n'as jamais précisé la référence de départ, mais j'ai tendance à penser que ton roman est une uchronie, où l'Empire Romain ne s'est jamais effondré, c'est ça ? C'est donc ma réaction de lectrice qui n'a pas (encore, peut-être) toutes les clefs.
Oui c'est une uchronie ^^
A cause d'une histoire du monde différente, les technologies sont différentes. L’antigravité, l'holographie existent par exemple et son largement maitrisées, mais les armes a feu ne sont pas connues, car inutiles pour un Empire qui n'a pas eu a se confronter a des civilisations aussi développées que la sienne.

Citation :
Je me demande également pour quel public tu envisages ce roman : plutôt jeunesse ou plutôt adulte ?
Oui j'ai prévu plutôt jeunesse.

Citation :
Fais attention d'ailleurs, tu as parfois tendance à faire des phrases à rallonge, ou à oublier de la ponctuation (virgules surtout).
C'est vrais que c'est un défaut qu'on m'a déjà fait remarquer ^^ j'ai du mal a m'en débarrasser Smile

Citation :
Autre exemple : lorsqu'Amy descend du car : un véhicule de transport de masse, et Alec et Illia ne voient descendre qu'une seule jeune fille ? Alec encore, ça peut se comprendre, il la connaît. Mais Illia, s'il y a plusieurs personnes, pourquoi la remarquerait-elle immédiatement ?
En fait, Illia n'est pas venue par hasard à Irena (ville où se trouve le lycée) elle est parfaitement renseignée sur Alec et Amy.

Citation :
Amy fait partie des classes dirigeantes, Alec plutôt plèbe ? Ça m'étonne un peu qu'ils se fréquentent aussi facilement dans ce cas (mais bon, en 1259 ans, ça a pu évoluer ^^), ou alors c'est simplement qu'on a pas encore appris qu'il il est.
Non, non Alec n'est pas de la plèbe ^^ Il est chevalier (Illia aussi) comme j'explique par la suite.

Citation :
Illia, en revanche, est une énigme pour l'instant. Une fois par an, elle doit... réciter une formule en latin (on aura la trad d'ailleurs ?) qui fait briller son pendentif, mais on ignore pour l'instant à quoi ça sert. Elle a appris à toujours se méfier, à craindre pour sa vie. Elle a subit des sérieux sévices dans sa jeunesse. Ses parents sont très importants, et elle ne vit pas à Rome. A part ça... on ne sait pas grand-chose.
Oui la fonction du pendantif va être éclaircie Smile Je laisse volontairement des ombres concernant Illia ^^ Il ne faut pas oublier que les personnages de disent pas toujours l'entière vérité Wink

Merci pour ces réflexions en tout cas ^^
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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeMar 6 Nov 2012 - 15:43

Citation :
Non tu fait erreur, Rome aurait été fondée en 753 avant notre ère. Donc l'histoire se passe en 2012.
Ok. Je suis une buse en maths, je l'ai toujours dit, donc je veux bien une explication, mais pour moi, il s'est écoulé 2765 ans entre -753 et 2012. Mon calcul : 2012-(-753) = 2765.
Si je fais -753-1259 alors là oui = -2012. Mais -2012. Puisqu'il faut déjà 753 ans pour aller à l'an 0 de notre ère, puis 2012 ans (à moins que le point de départ du calcul pour le "notre ère" ne soit pas l'an 0 arbitrairement fixé à une certaine naissance historique ?)
Donc soit je suis vraiment pas douée et je comprends rien, soit...
Désolé de t'embêter, mais je déteste ne pas comprendre quelque chose ^^

Citation :
Qu'elle devait repérer les armes etc car elle risquait de se faire tuer a n importe quel moment.
Ok. Dans ce cas, je te propose comme réécriture :
"tandis que Illia reste plantée dans l’entrée à repérer les sorties de secours et tout ce qui peut servir d’armes, comme on lui a seriné depuis des années car elle risque de se faire tuer à n’importe quel moment"

Citation :
C'est vrai que ce n'est pas très clair, en fait dans mon idée elle voit ses cicatrices car il y'a un miroir et que les murs de la salle de bain son en marbre poli.
D'accord. Détail à rajouter donc.

Citation :
mais les armes a feu ne sont pas connues, car inutiles pour un Empire qui n'a pas eu a se confronter a des civilisations aussi développées que la sienne.
Plutôt que "non connues" je dirais plutôt "non utilisées", non ? Parce que la poudre a bien dû être découverte, en Asie notamment ? Ça me semblerait bizarre qu'ils ne la connaissent pas du tout. Qu'ils la "snobent" ne me pose aucun souci, mais je pensais qu'ils l'auraient découvert en allant conquérir d'autres peuples.

Citation :
C'est vrais que c'est un défaut qu'on m'a déjà fait remarquer ^^ j'ai du mal a m'en débarrasser Smile
Un excellent moyen c'est la lecture à voix haute : tu t'en rends compte de suite !

Citation :
En fait, Illia n'est pas venue par hasard à Irena (ville où se trouve le lycée) elle est parfaitement renseignée sur Alec et Amy.
D'accord, mais ton lecteur n'en sait rien à ce moment-là. Tu peux peut-être rajouter un détail pour le justifier aussi, du genre, je ne sais pas, Amy semble au-dessus du lot question physique, elle dégage quelque chose (une aura de je-ne-sais-quoi), etc. A mon sens, il faut quand justifier cet intérêt d'Illia, par un truc à peu près neutre si tu ne veux pas dire la vérité, mais là, ça arrive comme un cheval dans la soupe ^^
(et donc elle est bien toute seule dans son bus ? ^^)

Je me disais aussi qu'Alec ne pouvait pas être un rustre ^^ Ce n'est pas important à ce moment-là, de toute façon.
Quant à mes interrogations sur Illia, j'ai oublié de préciser : je faisais une sorte de résumé de ce que l'on sait, ainsi que te donner à ce moment de l'histoire les questions que je peux avoir en tant que lectrice lambda. Mon but n'était pas de te faire cracher la vérité Wink Mais bien plutôt de te montrer quelles interrogations / hypothèses suscitent ton récit à cet instant.
Je fais ça tout le temps, ce n'est pas pour que l'auteur me raconte la suite, hein ^^
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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeMar 6 Nov 2012 - 15:59

[quote]
Morrigan a écrit:
Citation :
Non tu fait erreur, Rome aurait été fondée en 753 avant notre ère. Donc l'histoire se passe en 2012.
Ok. Je suis une buse en maths, je l'ai toujours dit, donc je veux bien une explication, mais pour moi, il s'est écoulé 2765 ans entre -753 et 2012. Mon calcul : 2012-(-753) = 2765.
Si je fais -753-1259 alors là oui = -2012. Mais -2012. Puisqu'il faut déjà 753 ans pour aller à l'an 0 de notre ère, puis 2012 ans (à moins que le point de départ du calcul pour le "notre ère" ne soit pas l'an 0 arbitrairement fixé à une certaine naissance historique ?)
Donc soit je suis vraiment pas douée et je comprends rien, soit...
Désolé de t'embêter, mais je déteste ne pas comprendre quelque chose ^^
Ah oui si en fait c'est moi qui me suis trompé ^^

Citation :
Citation :
mais les armes a feu ne sont pas connues, car inutiles pour un Empire qui n'a pas eu a se confronter a des civilisations aussi développées que la sienne.
Plutôt que "non connues" je dirais plutôt "non utilisées", non ? Parce que la poudre a bien dû être découverte, en Asie notamment ? Ça me semblerait bizarre qu'ils ne la connaissent pas du tout. Qu'ils la "snobent" ne me pose aucun souci, mais je pensais qu'ils l'auraient découvert en allant conquérir d'autres peuples.
Les romains connaissent la poudre, mais pas les armes a feu proprement dites (dans mon récit ^^)

Citation :
Citation :
En fait, Illia n'est pas venue par hasard à Irena (ville où se trouve le lycée) elle est parfaitement renseignée sur Alec et Amy.
D'accord, mais ton lecteur n'en sait rien à ce moment-là. Tu peux peut-être rajouter un détail pour le justifier aussi, du genre, je ne sais pas, Amy semble au-dessus du lot question physique, elle dégage quelque chose (une aura de je-ne-sais-quoi), etc. A mon sens, il faut quand justifier cet intérêt d'Illia, par un truc à peu près neutre si tu ne veux pas dire la vérité, mais là, ça arrive comme un cheval dans la soupe ^^
(et donc elle est bien toute seule dans son bus ? ^^)
Bonnes remarques ^^ Je voulais intriguer le lecteur en montrant qu' Illia avait reconnue Amy alors qu'elle n'est pas censée la connaitre ^^

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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeMar 6 Nov 2012 - 16:29

Bon, ça va, ça me rassure alors ^^

Citation :
Les romains connaissent la poudre, mais pas les armes a feu proprement dites (dans mon récit ^^)
Oki Smile De toute façon, j'apprendrai ça à un moment j'imagine, donc je t'en reparlerai plus tard si besoin est, mais ça me semble parfait Very Happy
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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeMar 6 Nov 2012 - 16:30

Oui effectivement je reparle des armes a feu plus tard dans le récit ^^
Je vais corriger mon texte et on verra pour la suite après Very Happy
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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeVen 9 Nov 2012 - 16:03

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Elle est étendue sur le marbre froid du sol paupière ouverte et secouée de convulsions terribles. => virgule après "du sol"

Je ne crois pas qu'administer des claques à quelqu'un qui convulse soit la meilleure chose à faire, mais bon d'un autre côté, je doute qu'elle sache quoi faire ^^

Amy a beau connaître sa coloc' que depuis deux heures, => proposition : "a beau ne connaître"

Illia lui fit un petit mouvement de main désinvolte : => lui fait

Illia braque son regard d’or sévère sur Amy qui lui sourit d’un air qui signifiant : => d'un air signifiant / qui signifie

Tandis que le soleil levant laisse ses rayons d’or passer à travers la fenêtre ouverte, => transition hyper brutale, surtout sans saut de paragraphe. J'ai cru à une faute temporelle. Je te conseille de sauter au moins une ligne.

elle finit par se lever pour aller secouer sa coloc'. => les filles parlent comme ça, "coloc'", mais j'ai tendance à attendre du narrateur qu'il ne parle pas, lui, comme ses personnages. "collocataires" me semble mieux, et même varier le terme pour éviter les répétitions encore mieux (amie de chambrée, ...)

La fille aux cheveux noirs de jais finis par bouger => finit

en marmonnant entre ses dents des insultes, qu’il ne vaut mieux pas répéter => je n'aime pas la formulation de la dernière partie. On dirait un commentaire (je ne sais même pas de qui) qui est franchement déplacé. Proposition : "en marmonnant entre ses dents des insultes indignes d'une jeune fille de son âge / des insultes dont il vaudrait mieux qu'elles ne parviennent pas à des oreilles adultes"...

Avant de s’assoir au bord du lit, ses cheveux en cascade et le visage caché dans ses paumes. => la transition avec sans verbe conjugué est très bizarre ici, avec la ponctuation que tu as choisie. Je te conseille de faire une phrase classique, ou alors de revoir la découpe de ta phrase précédente, de la faire plus courte et d'en faire une autre avec la fin de l'autre phrase et celle-ci

— Habille toi => Habille-toi

Ignorant l’agitation ambiante Alec dans son uniforme lycéen en cuir est adossé au mur en face du dortoir des filles => manque des virgules : "Ignorant l’agitation ambiante, Alec, dans son uniforme lycéen en cuir, est adossé au mur en face du dortoir des filles"

Âgé de seize ans Alec à combattu deux ans en Amérique => virgule après "seize ans"

des combats terribles et sanglants mais Illia est la première chose, personne plutôt qui le marque autant. => virgules après "sanglants" et après "personne plutôt"

L’une blonde, Amy, accompagnée d’une fille aux longs cheveux noirs retombants sur une cape en laine de vigogne. => je ne vois pas trop l'intérêt de nous refaire une description des deux filles ici : il les reconnaît, point. Si tu veux mettre la cape d'Illia, pas de souci, mais le prétexte des cheveux pour ça me semble fallacieux.

Il n’entend même pas Amy le saluer trop surpris par Illia qui vint se placer presque coller contre lui. => virgule après "le saluer", "presque collée"

— Heu… Salve Illia. / — Salve, commence-t-elle => j'ai cru à une faute au début, que c'était un "salut" avec une faute. J'ai un énorme doute maintenant. Salutations romaine ? C'est un peu étrange de le voir là, tout d'un coup, alors qu'ils ne l'ont pas employé avant.

Alec, un peu gêner s’éloigne d' Illia => gêné; virgule après "gêné"

Mais il n’a pas vu que sa sentinelle en cape l’a suivis => suivi

Pour se retrouver imbriqués, comme si leurs corps sont deux pièces du même puzzle => S'ils ne font que se heurter, je trouve ça un peu exagéré (imbriqué, en plus... c'est pas rien) Ça devrait plutôt les repousser chacun d'un côté. Ils se heurtent et lui tente de la rattraper, par exemple ?

et son regard dévia sur ses lèvres fines. => dévie

Illia se demande quoi faire, rien que le fait de sentir son corps contre celui d' Alec, => plutôt point, deux points ou point virgule après "quoi faire", il faut une pause plus marquée

alors il détourne le regard de Illia pour le poser sur Amy qui a suivis => d'Illia / qui a suivi

Assise à côté de lui elle finis son verre de jus de viande => de lui, elle fini

— Non, désoler, fait la concernée => désolée

— Disons que mes dons sont rien à côté d’elle Amy. => ne sont rien à côté d'elle, Amy

Illia réfléchis un instant, est-ce que c’est une bonne idée de la montrer à Alec maintenant ? => "Illia réfléchit un instant : est-ce que c'est une bonne idée..."
Sans les incises dans le dialogue, pour moi, elle parlait toujours à Amy. Tu devrais préciser.

Avec une infinie douceur Alec pose l’arme sur le plastique élimé de la table avant de l’examiné => virgule après "douceur" / examiner

Le pommeau est en fait un cristal fixé à une poignée de nacre, qui, elle-même fixe une lame forgée en Damas. => répétition de "fixé" : tu peux trouver un synonyme

presque irréel soulignant l’inscription qu’Alec lit => virgule après "presque irréel"

— Qu’est-ce que tu racontés tous les deux ? => Qu'est-ce vous racontez tous les deux ?

La salle d’arme d' Irena => espace en trop avant Irena

est alors occuper par des groupes dispersés de lycéens dans leur uniforme de cuir. => occupée

Pour les uniformes : au lieu de nous dire sans arrêt qu'ils sont en cuir, décris-les nous ! Y a des dessins dessus ? Quelle couleur ? Avec ou sans manches ? ...

Les rayons solaires dessinent des reflets bleus métalliques sur les cheveux voletant au même rythme que les mouvements de la jeune femme décrit dans l’air avec sa spatha. => petite maladresse ici. Proposition : "Les rayons solaires dessinent des reflets bleus métalliques sur les cheveux de la jeune femme, voletant au même rythme que les mouvement qu'elle décrit dans l'air avec sa spatha"

la beauté terrible de Illia qui manie la lame => d'Illia

Son uniforme de cuir relevé des fils d’argent des enseignants met en valeur la musculature du colosse => je trouve "la musculature du colosse" maladroite, parce qu'on dirait presque qu'on parle d'une autre personne. Je propose : "sa musculature de colosse" (et changer la suite évidemment, en "et il fait signe")

Ok, je suis fixée, Salve est un bien un salut classique. Dans ce cas, tu peux peut-être le faire dire aux héros dans le premier passage, histoire que ça ne choque pas ? On dirait qu'ils le disent parce qu'ils sont à l'école, et ça fait étrange.
Après, c'est peut-être une salutation formelle, justement, mais ça, c'est à toi de me le dire ^^

— Salve jeunes gens, je suis Adam Horn. Il examine l’assemblée. Je vois que vous vous êtes déjà servis en armes alors nous allons former des binômes et commencer => Il faut isoler ton incise. Soit tu l'intègres dans le dialogue (dit-il en examinant l'assemblée), soit tu la mets à la ligne entre deux lignes de dialogue, soit tu mets des parenthèses (perso, je n'aime pas cette méthode)

Illia qui soupire. => "Illia soupire", non ?

Illia remis sa lame contre celle d' Alec en fixant son regard d’or dans le sien => remet / espace en trop avant Alec. "fixant" ne me plaît pas dans ce contexte, parce qu'elle ne devrait pas fixer son regard, mais celui d'Alec. "plantant", même si c'est un peu familier, correspondrait mieux.


sans faire cesser le contacte des lames, => contact

en marchants par petits pas => marchant

en marchants par petits pas, à marcher en rond, scrutant les failles de l’adversaire. => répétition de "marcher" : à tourner en rond ?

Les deux jeunes gens, se regardent dans le blanc des yeux, => enlève la première virgule

reprennent leur ronde épée contre épée leurs pieds crissants dans la poussière jusqu’à ce qu’ Alec passe à l’attaque. => virgule après "épée contre épée"

Par un mouvement de demi-fente, mais en une fraction de seconde => le début de phrase ne va pas, il est trop lié à la fin de l'autre pour être coupé par un point, comme ça, surtout que la suite est tout autre chose. Tu peux finir l'autre par ça "Alec passe à l'attaque, par un mouvement de demi-feinte. Mais, en une fraction de seconde"

Illia réplique par un coup de pieds dans la jambe => pied

Alec lui adresse un petit sourire en coin et Illia commence à relever son épée mais son adversaire profite de l’instant pour s’emparer du pied posé sur son torse et faire tomber Illia avant de faire une roulade pour la bloquer sous lui. => virguuuuuuuules, siouplait ^^ "Alec lui adresse un petit sourire en coin, et Illia commence à relever son épées, mais son adversaire profite de l'instant pour s'emparer du pied posé sur son torse et faire tomber Illia avant de faire une roulade pour la bloquer sous lui"
En fait, je couperais carrément la phrase après "posé sur son torse. Il fait tomber Illia"... Et tu as deux fois "faire" dans la fin de ta phrase.

Illia qui finis par murmurer, mal à l’aise => Illia finit par murmurer

— Deico, Silvia, vous pouvez vous lever qu’ont continue ? => qu'on

Alec et Illia avait complètement oublier => ont complètement oublié

Elle regarde le bras qu' Alec à passer autour de sa taille => a passé

et la fureur contre elle-même disparu aussitôt => disparaît

Mais une fois que tous les autres sont partis => commencer ses phrases par "mais", c'est pas terrible en général, et pas justifié ici : "Une fois que"

Alec et Illia vont s’installer sur un ancien escalier aux larges marches de grès recouvertes de sable ; Illia s’installe une marche au-dessous => répétition de "s'installer" et "marches"

— Au moins, commence avec sourire Alec. Je connais ton nom maintenant. => Au moins, commence avec un sourire Alec, je connais ton nom maintenant.

— Illia Silvia Larentia => Tralala. Bon, on sait que le roman porte son nom maintenant, si on était pas sûrs que c'était l'héroïne jusque-là, au moins c'est clair.

— Te semble familiers ? complète Illia. => "Te semblent".
Il a même pas dit qu'il parlait des noms, donc sa réplique est incorrecte, puisqu'elle fait écho à la narration, pas au dialogue. Il faut qu'Alec parle lui-même des noms pour que ça colle.

— Lequel c’est Alec ? => L'apostrophe me paraît inutile. "Lequel c'est ?"

Évidemment qu’on sèche alors, sourie Illia. => sourit


Bon, désolée de te dire ça, mais alors c'est ultra cliché ce passage ^^ La relation naissante me paraît beaucoup trop rapide, ça fait série américaine en fait. Du coup, si Illia me paraissait sympathique parce que mystérieuse dans son histoire et son passé, j'ai franchement envie de lui filer des claques. Alec est inexistant jusqu'à présent, et d'un coup, pof, il est super intéressant. Alors oui, elle est venu pour lui, donc elle le connaît, ok. MAis ton lecteur non. Il n'a pas de raison justifiant ce subit attachement en fait. Et puis Alec paraît superficiel du coup, au début, puisqu'il semble que ce soit juste le physique de l'autre qui l'attire vu qu'il ne la connaît pas ^^
Bon, j'avoue : je ne suis pas le bon public pour ton histoire en fait, tout simplement. C'est sans doute un scénario (quoique classique pour eux deux) qui marche en jeunesse, mais ce n'est pas mon rayon. J'ai des attentes et des réactions d'adulte, du coup, je n'aurais pas celles que tu veux pour les lecteurs que tu envisages.
Néanmoins, je pense que ce début de relation mériterait d'être un peu plus long, exploré par l'auteur pour la naissance des sentiments. Le contact physique est très rapide, double en plus, et toujours en public (j'ai du mal à croire que deux chevaliers puissent s'oublier à ce point pendant une démonstration de combat). A mon avis, tu pourrais rallonger un peu ça, rajouter une scène au réfectoire par exemple, où ils jouent de l'œillade ^^
Ah oui, et la scène de combat : elle aussi très clichée. C'est du cinéma d'action hollywood, en fait. La fille plus forte/douée que le garçon, qui le bat, mais il lui fait le petit coup classique du "je me détends avant de te faire le croche-patte qui te fera tomber à mon niveau et on se retrouve dans une position tendancieuse, parfaite pour suggérer nos sentiments". Bon, encore une fois, tu ne vises pas mon lectorat.

Sinon, l'histoire en elle-même dans ce passage n'avance pas trop, on se concentre plus sur les relations entre les protagonistes (pauvre Amy, elle passe à la trappe ET devra tenir la chandelle ^^) et sur leur quotidien. L'histoire personnelle est à peine abordée, mais ça viendra. On a déjà quelques débuts.
Comme je le disais pendant le com', les uniformes mériteraient d'être vraiment décrits, pas seulement "en cuir". Pour le reste des descriptions, ça va, notamment la salle d'arme, c'est plutôt bien fait visuellement.
Le fait qu'Illia soit épileptique a sûrement dû la gêner avant ça; plus qu'à espérer pour elle que ça ne lui arrive pas en plein combat ! Sinon... Je me demande d'ailleurs comment c'est géré dans sa famille, mais puisqu'elle semble "menacée", elle n'a sans doute pas le choix de toute façon.
Attention une nouvelle fois au placement de tes virgules, il en manque souvent. De même, tu coupes tes phrases assez étrangement parfois; je ne sais pas si tu veux absolument commencer par des "Qui", etc., mais c'est souvent un peu maladroit. Je ne peux pas mieux te dire que "relie-toi à l'oral" : le rythme apparaît très clairement dans ces moments-là.
Je terminerais par une petite requête : s'il te plait, mets des extraits moins longs... La moitié du post que je viens de commenter serait parfaite Wink

A la prochaine !
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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeVen 9 Nov 2012 - 21:14

Citation :
— Illia Silvia Larentia => Tralala. Bon, on sait que le roman porte son nom maintenant, si on était pas sûrs que c'était l'héroïne jusque-là, au moins c'est clair.
Le titre de Larentia est provisoir Smile

Citation :
Pour se retrouver imbriqués, comme si leurs corps sont deux pièces du même puzzle => S'ils ne font que se heurter, je trouve ça un peu exagéré (imbriqué, en plus... c'est pas rien) Ça devrait plutôt les repousser chacun d'un côté. Ils se heurtent et lui tente de la rattraper, par exemple ?
Oui par exemple, je voulais mettre qu'ils se heurtaient mais pas avec violence alors ils peuvent, selon moi, rester l'un contre l'autre.

Citation :
Sinon, l'histoire en elle-même dans ce passage n'avance pas trop, on se concentre plus sur les relations entre les protagonistes
Ce que j'ai mis ne correspond aussi qu'a 5 feuilles A4 si mes souvenirs son bons ^^

Citation :
Alec est inexistant jusqu'à présent, et d'un coup, pof, il est super intéressant. Alors oui, elle est venu pour lui, donc elle le connaît, ok. MAis ton lecteur non.
Justement, Alec se dévoille au fure et à mesure tout comme la raison qui ammène Illia à Irena.

Citation :
Ah oui, et la scène de combat : elle aussi très clichée. C'est du cinéma d'action hollywood, en fait. La fille plus forte/douée que le garçon, qui le bat, mais il lui fait le petit coup classique du "je me détends avant de te faire le croche-patte qui te fera tomber à mon niveau et on se retrouve dans une position tendancieuse, parfaite pour suggérer nos sentiments". Bon, encore une fois, tu ne vises pas mon lectorat.
C'est vrai que ça peut paraitre cliché sur le coup mais ce n'est pas un hasard si elle peut battre Alec, il y'a des raisons d’expérience et surtout biologiques qui expliques le fait qu'elle puisse vaincre aussi facilement le chevalier.

Citation :
Alec paraît superficiel du coup, au début, puisqu'il semble que ce soit juste le physique de l'autre qui l'attire vu qu'il ne la connaît pas ^^
Il faut pas oublier que c'est un homme lol. Non sérieusement ses sentiments seront plus développés par la suite.

Citation :
A mon avis, tu pourrais rallonger un peu ça, rajouter une scène au réfectoire par exemple, où ils jouent de l'œillade ^^
Bonne idée ^^

Citation :
Le contact physique est très rapide, double en plus, et toujours en public (j'ai du mal à croire que deux chevaliers puissent s'oublier à ce point pendant une démonstration de combat).
Il ne faut pas oublier que l'histoire ne se passe pas dans une société comme la notre. Le terme chevalier utiliser dans mon récit n'a rien a voir avec les chevaliers du moyen-age. Dans le monde que j'ai imaginer, pour donner un exemple, la plupart des sénateurs et chevaliers sont mariés dès l' age de treize ans.
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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeJeu 15 Nov 2012 - 13:15

J'ai modifier le moment de l'arrivée d' Amy vous en pensez quoi ?

Citation :
"Aucune reproduction, même partielle, autres que celles prévues à l'article L 122-5 du code de la propriété intellectuelle, ne peut être faite de ce site sans 'autorisation expresse de l'auteur"

Citation :
Après deux heures de discours qui leur parurent durer des jours, Alec et Illia sortent du gymnase. Ils marchent lentement, l’un à côté de l’autre, jusqu’à s’arrêter au milieu du parc du lycée. Les orangers en fleur parent l’air d’une odeur douce et délicate.

— Tu manges avec moi ? propose la fille aux cheveux sombres.
— Ça marche. J’attends juste une amie qui va pas tarder.

Les deux nouveaux amis attendent quelques minutes, avant qu’une chevelure blonde comme les blés passent entre les arbres et les rejoignent.
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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeSam 24 Nov 2012 - 15:25

Plutôt que tout mettre j'avais penser mettre certaines scènes clef à corriger, vous en pensez quoi ?
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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeSam 24 Nov 2012 - 19:02

Oups, pardon, je n'avais absolument pas vu ton post précédent sur l'arrivée d'Amy.
Oui, effectivement l'arrivée est mieux amenée comme ça, pas de focus trompeur de la part d'Illia et elle sort du lot de façon logique.
Par contre, comme je suis une grosse chipoteuse chiante, je propose juste "une chevelure blonde comme les blés ne passe" (singulier d'ailleurs), je trouve ça plus joli ^^

Pour tes autres passages, je dirais que c'est comme tu le sens. Si tu as besoin de conseils/relecture sur des passages en particulier, vas-y. Le seul souci que je peux voir c'est les incohérences au niveau du scénario, ce sera plus dur de les voir si on ne connaît pas ce qui se passe avant, mais on peut toujours te les signaler/poser des questions au cas où.
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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeSam 24 Nov 2012 - 19:07

Ah dac je vais voir ^^ J'avais envi de mettre la fin par exemple pour vérifier si j'ai bien réussit à ramener l'émotion que je voulais y mettre.
Ou alors le passage de la demande en mariage qui se produit dans des circonstances inhabituelles.
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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeMar 4 Déc 2012 - 14:57

[La suite du récit )

Chapitre Trois :

Après s’être évadés en douce du lycée par une brèche dans le rempart, Illia et Alec marchent tranquillement sur les pavés de la grande rue d' Irena. Les deux jeunes lycéens dans leur uniforme de cuir tentent de passer inaperçus, mais même au milieu de la foule bigarrée d’Ibères et de Gaulois cela se révèle plus difficile que prévu. Certaines personnes se retournent pour regarder les deux jeunes gens se tenant par la main.

— Ils vont nous balancer au recteur si ça continue… murmure Alec à l’oreille d' Illia.

Illia qui pousse un petit rire cristallin avant de plonger une main sous sa cape de vigogne. Elle en ressort une tablette de plomb et un stylet.

— C’est pour faire quoi ?
— Tu va voir, Lui fait Illia avec un sourire éclatant.

Alec voit la jeune fille lâcher sa main, malheureusement, et de son stylet tracer sur la tablette grise le mot : Discreta. Le duo est enveloppé d’un bref halo de particules d’or qui se dissipe aussitôt qu' Illia remet sa peau soyeuse au contact de la main d' Alec.

— Qu’est-ce que tu as fait ?
— Un de mes petits tours de magie Alec, personne ne fera attention à nous à moins qu’on lui parle.
— Pratique.
— C’est vrai, mais je dois t’avouer que c’est la première fois que je l’utilise pour sécher les cours.

Alec guide son amie aux cheveux noirs de jais jusqu’à une loggia de briques ouvrant sur le vaste Themopolium du Forum. Tandis qu' Alec va à la rencontre du tenancier affairé derrière le comptoir en forme de L, Illia s’adosse à une des arches de l’entrée. Elle efface son sort de Discretia avant de reposer une main sur le pommeau en cristal de son glaive et d’observer les alentours. Une seule sortie, celle où elle se trouve, mauvaise configuration. Tout comme les clients, avinés pour la plupart.

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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeMer 5 Déc 2012 - 10:49

Les deux jeunes lycéens => ça fait un peu répétition avec "lycée" dans la phrase juste avant

Les deux jeunes lycéens dans leur uniforme de cuir tentent de passer inaperçus => comme j'avais pu te le dire dans un des premiers extraits, ici serait un excellent endroit pour ne serait-ce que (re)donner la couleur des uniformes et/ou la forme (avec, sans manches, etc.), qu'on se les représente mieux

murmure Alec à l’oreille d' Illia => espace en trop avant Illia

Illia qui pousse un petit rire cristallin => enlève le "qui"

Lui fait Illia avec un sourire éclatant. => pas de majuscule à "lui"

Alec voit la jeune fille lâcher sa main => plutôt que "voir", "sentir" serait sans doute mieux : il n'a pas vraiment le temps de le voir avant qu'elle ne le fasse, et donc le sens en premier. Et comme c'est un contact, le verbe me semblerait plus approprié

Une seule sortie, celle où elle se trouve, mauvaise configuration. => plutôt que des virgules, j'aurais mis quelque chose comme "Une seule sortie : celle où elle se trouve. Mauvaise configuration", puisque ce sont plus des bribes de pensées qu'une réelle phrase.


Sinon, je pense que tu devrais ajouter une petite explication sur le fait qu'ils ne passent pas inaperçus dans la foule. Si elle est bigarrée, ça veut dire qu'il y a des tas d'individus très différents, donc supposément remarquables chacun à leur façon. Pourquoi eux ressortiraient du lot ? Je pense avoir compris dans le sens où c'est justement l'austérité de l'uniforme qui fait ça, mais à mon avis, rendre ce fait explicite ne ferait pas de mal.

Le petit tour de magie d'Illia : et les passants ne remarquent pas le halo avant qu'il ne fasse effet ? C'est à effet immédiat ?

Sur l'histoire, pas grand-chose à dire pour l'instant : nos deux héros font l'école buissonnière (le premier jour, ah ben bravo !), vont apparemment dans une taverne (j'aurais vu mieux pour un premier rendez-vous romantique ^^), Illia n'a pas "peur" de faire montrer de ses tours en public (d'ailleurs, tu expliques à un moment si la magie a un coût à payer ?) et j'attends donc de voir ce qu'ils avaient en tête en venant ici, est-ce que c'est juste une petite escapade, est-ce qu'on aura droit à des révélations...
Voilou Smile
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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeMer 5 Déc 2012 - 15:51

Merci pour ces critiques ^^
Je vais mettre la suite après, j'ai essayer de ne pas trop en mettre à la fois ici Smile
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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeMer 5 Déc 2012 - 16:03

Citation :
Sinon, je pense que tu devrais ajouter une petite explication sur le fait qu'ils ne passent pas inaperçus dans la foule. Si elle est bigarrée, ça veut dire qu'il y a des tas d'individus très différents, donc supposément remarquables chacun à leur façon.
C'est à cause des uniformes ^^
Citation :

Illia n'a pas "peur" de faire montrer de ses tours en public (d'ailleurs, tu expliques à un moment si la magie a un coût à payer ?)
Dans le monde que j'ai créer l' existence de la magie est connue et acceptée de tous, même si elle n'est pratiquée que par quelques initiés.
La magie dans ce monde est un don des Dieux n'a pas de cout particulier, mais nécessite l'accord des dieux concernés pour que ça marche.
Seule exception, la magie liée a Hécate (utilisée par Illia à un unique moment dans le récit)
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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeMer 5 Déc 2012 - 19:06

Citation :
j'ai essayer de ne pas trop en mettre à la fois ici Smile
Tu peux mettre environ 2 pages, 2 pages et demi. C'est une bonne limite.

Citation :
C'est à cause des uniformes ^^
C'est donc bien ce que je pensais, et ça se comprend à mots couverts. Néanmoins, comme je disais, une petite phrase d'explication me semblerait la bienvenue.

Ok pour la magie. Je demandais surtout pour la suite, je n'avais pas forcément besoin d'avoir les explications de suite, simplement c'est une question que je me pose assez spontanément en lisant (que ce soit toi ou un bouquin publié hein !).
Je verrais donc le fonctionnement en cours alors Smile

Par contre, du coup, même si la magie est acceptée par tous, mais que seuls quelques uns peuvent l'utiliser : ça n'attire pas quand même un peu l'attention de voir une "gamine" en faire usage comme ça ?
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MessageSujet: Re: Larentia - Roman fantastique.   Larentia - Roman fantastique. Icon_minitimeMer 5 Déc 2012 - 20:37

Citation :
C'est donc bien ce que je pensais, et ça se comprend à mots couverts. Néanmoins, comme je disais, une petite phrase d'explication me semblerait la bienvenue.
Dac je vais voir ^^


Citation :
Par contre, du coup, même si la magie est acceptée par tous, mais que seuls quelques uns peuvent l'utiliser : ça n'attire pas quand même un peu l'attention de voir une "gamine" en faire usage comme ça ?
Non a cause de la nature même du sort de Discretia, qui agit comme une sorte de filtre de perception si tu vois ce que je veux dire.

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