Les plans pré-écriture

Bonjour, je me demandait si certains d'entre vous rédigeait des plans détaillés avant de commencer la rédaction d'une histoire ^^ Personnellement je fais un plan mais "simple", c'est a dire les grandes linges.

Salut ! Oui, perso j'en fais un, pour le roman que j'écris actuellement, mon plan fait pour l'instant 27 pages Word, mais bon, c'est tant un plan / une structure qu'un fourre-tout d'idées de scènes et de pensées diverses. Mais ça n'empêche pas que lors de l'écriture du récit, l'improvisation participe énormément.

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Pour ma part, pour composer l'intrigue, j'écris d'abord les grandes lignes, voire les moyennes. Cela me permet de savoir où je vais, tout en gardant la liberté nécessaire à la création. Chaque écrivain doit trouver ce qui lui convient - il n'existe pas de recette universelle - mais je dirais qu'un bon dosage s'impose. À trop prévoir, on peut avoir une intrigue incroyablement pensée, mais n'avoir plus qu'à rédiger et perdre le goût d'écrire... À ne rien prévoir, on peut se perdre en route.

Il est commun de dire qu'il faut écrire la fin d'un livre avant de commencer celui-ci, le faites-vous ?

Je n'écris jamais (jamais) de plans parce que je ne les suis jamais.   
Quand j'ai l'idée d'une histoire, je sais comment ça se termine et j'ai une vague idée du milieu (au moins une scène ou deux). Le reste vient en écrivant, les personnages savent mieux que nous. :-)

Bon... eh bien pour ma part, oui je fais des plans : je fais en gros un résumé rapide de l'intrigue, et je la divise en chapitres. Cela me permet de savoir ou je vais, et d'appréhender chaque chapitre indépendamment des autres.
Mais le plan reste toujours très malléable, si je décide de passer plus de temps sur un point et moins sur un autre, si je préfère finalement ménager du suspense en fin de chapitre ... je change la répartition. Et je n'hésite jamais à rajouter de nouveaux aspects à l'intrigue.

En fait, le plan me sert pour me rassurer, éviter les incohérences, équilibrer le récit, et éviter d'oublier certaines idées.

Eh bien dans mon cas, j'écris que les grandes lignes. Le reste, se déroule petit à petit dans mon esprit, avec parfois beaucoup de cohérence, parfois non.

Pour ma part pas de plan, il se dessine au fur et à mesure de mon récit. Il m'arrive de faire intervenir des personnages que je n'avais pas prévu, et au final changeait l'idée que j'avais en tête pour mon histoire. J'écris et les idées viennent....
Ensuite je me relis et j'ajoute ou modifie quelques détails...
Les plans je m'y suis essayé mais je ne les ais jamais suivis.

Dans notre agence de conseil littéraire, nous mettons souvent en avant l'intérêt d'un plan assez détaillé. Il permet de bien cerner les profils des personnages, rester cohérent dans les descriptions... bref, ne jamais se perdre en route ! C'est une base sur laquelle bâtir votre texte. Mais par la suite, l'imprévu ne fait pas de mal

Personnellement, la plupart du temps je ne fais pas vraiment de plan, mais j'essaie de savoir comment l'histoire se termine avant de la commencer.
J'ai fait un plan une fois, mais pas très détaillé seulement les grandes péripéties importantes.
Par contre je travaille pas mal à définir les personnages en dehors de l'histoire pour que, quand j'écris, leurs réactions soient le plus logique possible.
Bref, je pense pas qu'un plan soit absolument nécessaire, même si ça peut vraiment aider, l'essentiel c'est de savoir où tu vas (même si c'est tout dans la tête)

Personnellement, j'ai totalement changé ma manière d'écrire. Plus jeune, j'écrivais en "brut de pomme" l'histoire comme elle me passait par la tête. Et quand je relisais, je me suis rendu compte que je faisais plutôt du "découpage" et de la réorganisation où je me rendais compte qu'il manquait plein de chose à mon texte.
Souvent, je sais comment l'histoire commence et termine mais je ne sais pas comment mes personnages vont du point A au point B.
Aujourd'hui, je m'autodiscipline à faire de manière rigoureuse un plan (par forcément détaillé mais avec des mots clés qui me renvoient aux idées que j'ai eu) cela afin d'éviter à me retrouver face à la feuille et à ne pas savoir ce qui s'y passe (alors que je connais la fin !). La fameuse page blanche.
Chacun à sa technique différente. A partir du moment où elle fonctionne, c'est le plus important.

Je ne sais pas s'il est possible de citer des livres ou site web sur le forum. J'ai commencé un livre qui aide à écrire (dont l'autre parle du plan et de "la page blanche") et je connais un logiciel gratuit d'aide à l'organisation de l'histoire en vue d'écrite un livre. Si c'est possible, je peux vous donner les références.

Personnellement je réalise d'abord un "squelette", que j'étoffe petit à petit, puis une fois que j'ai toutes mes scènes je me mets à les rédiger proprement.
Un petit exemple:
Romain va voir son amie Amy > ils parlent de sa mère > il s'en va.
Ensuite on étoffe:
Romain sort de chez lui > il sonne chez Amy > elle l'invite à entrer > il parle de la pluie et du beau temps > elle parle de sa mère > ils se disputent > Romain claque la porte.
Puis encore plus étoffé:
Romain aimerait déclarer sa flamme à Amy, il y pense sur le trajet jusqu'à chez elle > il hésite à sonner, il a peur de devoir lui annoncer le décès de sa mère > alors qu'il entre, il se demande si c'est réellement le bon moment pour lui avouer ses sentiments > ils boivent le thé en plaisantant sur tout et rien > le sujet de sa mère est évoqué > Romain reste silencieux et Amy commence à avoir peur > elle découvre la vérité et est folle de rage > De tristesse, elle dit quelque chose qui blesse Romain qui était venu pour la consoler > Vexé, il part.

Ametis a écrit:

Personnellement je réalise d'abord un "squelette", que j'étoffe petit à petit, puis une fois que j'ai toutes mes scènes je me mets à les rédiger proprement.
Un petit exemple:
Romain va voir son amie Amy > ils parlent de sa mère > il s'en va.
Ensuite on étoffe:
Romain sort de chez lui > il sonne chez Amy > elle l'invite à entrer > il parle de la pluie et du beau temps > elle parle de sa mère > ils se disputent > Romain claque la porte.
Puis encore plus étoffé:
Romain aimerait déclarer sa flamme à Amy, il y pense sur le trajet jusqu'à chez elle > il hésite à sonner, il a peur de devoir lui annoncer le décès de sa mère > alors qu'il entre, il se demande si c'est réellement le bon moment pour lui avouer ses sentiments > ils boivent le thé en plaisantant sur tout et rien > le sujet de sa mère est évoqué > Romain reste silencieux et Amy commence à avoir peur > elle découvre la vérité et est folle de rage > De tristesse, elle dit quelque chose qui blesse Romain qui était venu pour la consoler > Vexé, il part.

C'est effectivement ce qu'il faudrait faire, même si pour moi, ça n'a jamais marché!

Une technique intéressante aussi est de construire son squelette à l'envers, en commençant par la fin! De cette façon, tout s'enchaine logiquement, c'est particulièrement utile sur les romans à suspens, style policier.

Romain s'en va vexé de chez Amélie. Pourquoi? => Elle lui a dit quelque chose de vexant. Pourquoi? etc...

Oui, je vois ce que tu veux dire ! C'est comme ça que je trouve mes intrigues, en général Même si ce n'est pas exactement des récits policiers, j'ai quand même besoin d'une chute. En général je trouve la chute avant l'histoire globale ^^

Personnellement, je fais tout au talent !!! Aucun plan n'est nécessaire pour exprimer mon génie ! Non, plus sérieusement, si je fais un plan j'ai l'impression que je m'enferme et je finis de toute façon par changer d'avis !

merci