Green Erin

j'assayerais de lire dès que je pourrais, ça a l'air vraiment sympa

Mais ça l'est !!! Original ET sympa... Et bien écrit... XD

Toutes les qualités quoi ! ^^

Oh, mais tu n'es pas trop à plaindre toi !! Pour un p'tit gars de 14 ans, tu te défends bien en écriture !!! XD

Citation :

Oh, mais tu n'es pas trop à plaindre toi !! Pour un p'tit gars de 14 ans, tu te défends bien en écriture !!! XD

*calin*

lol

Mais 'tention, j'estime que tu peux faire encore mieux !! Déjà, effectivement, travailler les émotions, les sentiments, pour donner de la profondeur à tes personnes et les rendre plus "vivants" !

Merci Nighthaven pour les compliments d'avant l'échange avec Arwr... j'espère que ce chant IV ne te fera pas mentir.

CHANT IV

CONNAL L’IRLANDAIS
Erin, ma terre, en venant, ce soir, sur la lande, j’osais espérer ta compassion. Ce tourment, je le souffre malgré moi et si Connal n’est plus pieux, c’est uniquement parce que Connal ne s’appartient plus. Tous les mots que prononcent les lèvres de la femme du Prince Etranger sont comme des incantations ; et plus elle parle et plus je deviens autre.

LA SOMBRE MORWENNA
Envie les voyageurs qu’une magicienne métamorphosa en porcs, dans leur fange, ils ont gardé l’honneur d’antan.

CONNAL L’IRLANDAIS
Ou bien, que je prie cette magicienne que tu es et dont les mots font renaître mon courage ! En te voyant, ce sont des siècles de légendes au coin de l’âtre, des siècles de chants ancestraux que j’ai rencontrés. Parle, parle moi, fille d’Erin, tes paroles me font tout oublier. Parle fille d’Erin, tu réveilles le courage mort en mon cœur. Ouvre donc ces lèvres si rouges, c’est toute Erin qui ouvre sa terre béante. Tes paroles, Sombre Morwenna, c’est la plainte de mon pays. Que ne t’ai-je entendu plus tôt…

UN BARDE
Tu dis le soir, Connal, mais c’est la nuit à présent. Regarde, au firmament, la lune ronde briller. Elle éclaire la lande humide encore des larmes de nos veuves infortunées. Sous son doux rayon, le sang des valeureux guerrier miroite comme un reflet rougeoyant sur l’herbe grasse d’Erin. Il est ton reflet ce sang farouche, lune rousse, et le scintillement des lames d’acier qui ont combattu tant d’ennemis et tant d’ennemis ont vaincus avant de reposer, ce soir, inertes sur l’herbe noire de mon pays ; ce scintillement, il a voilé de sa lumière toutes les étoiles du ciel. Astre nocturne, tu es bien seul si haut lorsque toutes les étoiles gisent à terre.

LA SOMBRE MORWENNA
Comme elle, je suis seule. Mes étoiles aussi sont à terre, elles saignent depuis des siècles et personne ne vient laver leurs blessures. Ce ne serait pas grand-chose, je ne demande ni eau ni potion, juste un peu de terre d’Erin sur les plaies béantes que sont les cadavres de mes frères et sur la terre d’Erin, pas sur le corps de mes frères, car même dans la mort ils ne faut pas mélanger le sang du juste à celui du criminel, une rivière de sang ennemi.

CONNAL L’IRLANDAIS
Parle encore, fille d’Erin.

LE BARDE
Regarde, là-bas, Sombre Morwenna, alors que la nuit s’est assombrie, les flancs blancs de ton éternelle ennemie brillent au-delà de l’océan.

LA SOMBRE MORWENNA
Te voila, perfide Albion, tes falaises d’albâtre viennent me hanter encore ce soir. Combien je préfèrerais voir le gouffre, le bout de la plane terre devant moi que tes falaises audacieuses ! J’ai vu tes navires aborder mon île, j’ai vu tes guerriers tuer mes frères et tes pasteurs détruire nos bergers. Il était pourtant grand et fidèle le troupeau d’Erin. Tu l’as privé de ses dieux et le voila qui erre et se disperse. Terre d’albâtre, tes falaises valent-elles mieux que notre île verte?

CONNAL L’IRLANDAIS
Parle, fille d’Erin, parle Sombre Morwenna. Tu me rappelles le brave que j’étais jadis.

LA VOIX DE LA FEMME DU PRINCE ETRANGER
Où es-tu Connal l’Irlandais ? Dans cette lande hostile, je te cherche désespérément. Où es-tu, toi que j’aime ? Il est l’heure de me rejoindre.

CONNAL L’IRLANDAIS
Tais-toi, fille d’Erin, tais-toi, tes paroles pourraient effrayer la blonde femme du Prince Etranger.

LA VOIX DE LA FEMME DU PRINCE ETRANGER
Est-ce vrai, Connal, ce que j’entends dans toute l’Irlande ? On dit qu’une magicienne des temps anciens t’a séduit. N’écoute pas la magicienne, elle n’est qu’un rêve échappé des tombeaux de tes ancêtres, elle n’est qu’une superstition à laquelle tes druides veulent te faire croire.

LA SOMBRE MORWENNA
Un rêve ne souffre pas comme moi.

CONNAL L’IRLANDAIS
Tais-toi, chimère ! Tu ne me tenteras plus avec tes paroles fallacieuses. Dissipe-toi, fumée d’un autre temps, cette terre n’est plus tienne.

LA SOMBRE MORWENNA
Connal, malheureux, tu ignores encore ton sort. Va, rejoins donc l’infidèle qui te cajole de ses vaines promesses. Va reposer ta tête et tes membres sur sa couche de vice. Moi, la Sombre Morwenna, je veillerai et, avant le jour, tu auras expié tes crimes. Laisse-moi disparaître dans l’ombre, barde d’Erin, c’est devenu mon monde. Là, dans l’obscurité, je déchiffre mieux les cœurs des hommes, là où seul le silence m’accompagne, je tisse les destins de ceux qui ont trahi.

CHANT V


LE BARDE
Douce Minona, fille d’Erin, pourquoi te caches-tu ce soir, dans la lande ?

LA DOUCE MINONA
Je me cache car je suis bergère et fille de berger. Le combat nous a enlevé tant de valeureux guerriers et leurs fils me regardent avec haine lorsque j’accompagne mon père encore vivant dans les plaines.

LE BARDE
Douce Minona, fille d’Erin, pourquoi pleures-tu ce soir, dans la lande ?

LA DOUCE MINONA
Je pleure car je suis bergère et fille de berger. Après le dernier combat, l’ennemi nous a enlevé notre plus valeureux guerrier et lorsque je suis allée laver les plaies de son fils, il m’a repoussée.

LE BARDE
Douce Minona, fille d’Erin, pourquoi cherches-tu la mort ce soir, dans la lande ?

LA DOUCE MINONA
Je cherche la mort parce que je suis bergère et fille de berger. Que ne fusé-je son fils, que ne fut-il guerrier, pour que lors de la bataille qui coûta la vie au père de Connal, j’aie pu prendre ses armes blanches et me jeter contre la lame de l’ennemi qui nous ôta le plus valeureux des hommes ! Ma mort n’aurait causé que peu de larmes, ma perte n’aurait pas perdu Connal ! Il ne m’a regardée que pour me mépriser car je ne suis que bergère et fille de berger, il a détournée si vite ses regards et, dolée par tant de dédain, je l’ai vu s’enfuir, courir à travers la lande pour retrouver la femme du Prince étranger. Il fallait bien qu’un jour il aime, il fallait bien qu’un jour il me soit enlevé. J’aurais tant voulu que ce soit un peu plus tard ; pouvoir, un peu, encore, dans l’obscurité de la forêt, de la nuit, dans l’ombre des femmes de sa famille et des princesses de notre peuple espérer qu’il lève les yeux sur l’humble bergère fille de berger.

LE BARDE
J’ai levé les yeux, moi, douce fille d’Erin, je t’ai vue te cacher, pleurer et rechercher la mort. Lorsque tous auront oublié les yeux de l’étrangère, lorsqu’elle sera rongée par les ans et les vers, toi, tu seras toujours la même. Mon chant immortalisera ta beauté, fille d’Erin, et dans le cœur de ce peuple jamais tu ne vieilliras ni ne mourras.

LA DOUCE MINONA
Que m’importent les ans et la vie éternelle, Barde! O dieux, tout cela, je vous le laisse, et la vie et l’immortalité, gardez ces précieux biens, je ne demande qu’une chose, à défaut de son amour, le bonheur de Connal.

LA SOMBRE MORWENNA
L’envahisseur est venu et, derrière la brume épaisse de notre terre d’Irlande, a caché vos noms divins, ô mes Dieux ! Cent fois, les chiens de Chulain ont combattu sur la plaine, cent fois, ils ont été défaits. Morrigan, aurais-tu changé de camps ? Et vous, rois de mon pays, n’avez-vous pas conclu l’alliance charnelle avec les trois déesses ? O braves de mon peuple, guerriers vaillants et audacieux, où et près de qui demeurent vos âmes valeureuses ? Minona, douce fille d’Erin, tes plaintes ont fait plus que mes batailles, tes pleurs ont fertilisé nos cieux et voila qu’au milieu des nuages épais, je vois apparaître les yeux de Lug, la harpe de Dagda et la chevelure d’or d’Angus.

LA DOUCE MINONA
Barde, toi qui connais les signes, que sont ces arabesques qui se dessinent dans nos nuages ?

LE BARDE
Ce sont les visages de nos dieux et héros. Mais, Douce Minona, ce ne sont que des formes dans les nuages de la nuit. Le vent les dissipera comme l’ennemi a dispersé les membres de nos guerriers.

LA SOMBRE MORWENNA
Ne partez pas, dieux de mes pères ! Qu’est-ce que le vent ? Qu’est-ce que la nuit ? Pendant des siècles, ils ne vous ont pas inquiétés. Ne disparaissez pas, dieux de mes pères, qui donc écoutera la plainte de la Douce Minona ?

LES DIEUX D’ERIN
Sombre Morwenna, c’est toi qui entendras les pleurs de ton peuple. Nous régnons depuis trop longtemps, n’avons-nous pas mérité, nous aussi, de reposer sur les terres sacrées que recèle notre île ? Que pouvons-nous, Sombre Morwenna, face au Dieu de l’étranger ?

LA SOMBRE MORWENNA
Puis-je plus, moi, qui ne suis que fille d’Erin ?

LES DIEUX D’ERIN
Tu peux croire et nous prier. Tu peux, lorsque l’on t’oppresse, te souvenir de qui tu es fille et à qui appartient cette terre. Tu peux nous faire revivre chaque fois que ton âme implorera nos noms. Les armes meurtrières et les combats féroces ne détruisent que chair et pierre, nos temples se brisent, nos druides sont asservis et sur leurs lèvres outragées on impose un nom qui n’est plus le notre, mais quels visages voient-ils ? Quelles prières se dessinent derrière les pater austères ? Nous ne sommes ni de chair ni de pierre, nous sommes vent, nuage, ressac et Erin toute entière.

Whoua. J'ai tout lu et comme d'habitude, c'est vraiment sublime. Très bien écrit. Tournures, vocabulaire, magnifique. Quelques fautes de français seulement.
Quant au fond, pas inintéressant, étrangement mis en forme ce qui donne encore toute son originalité au texte.
Bref, j'ai vraiment beaucoup aimé et je t'encourage à poursuivre !!!

Si tu as le temps, est-ce que ca te dérangerait de me dire mes fautes de français, parce qu'à force de boser sur ce xxx de texte, je ne les vois même plus...

D'ac. Attends, j'essaie de reprendre depuis le début, en espérant de pas en laisser passer.

"il a détournée" => "il a détourné"

"dolée par tant de dédain" => si c'est bien le guerrier ainsi qu'on le pense, "dolé". ^^

"aurais-tu changé de camps ?" => "changé de camp ?"

"qui n’est plus le notre" => "qui n'est plus le nôtre"

"les pater austères ?" => Et là, je suis pas sûre mais "pater", tu le mets pas au pluriel ? "austères" l'est alors bon... ^^

"nous sommes vent, nuage, ressac" => Là, j'aurais mis nuages au pluriel mais c'est toi qui vois. Les deux sont corrects je pense.

Voilà. Bon, ce ne sont que des détails bien sûr !! Ton niveau en français reste très bon ! Je chipote, quoi... XD

Merci beaucoup. Pour "dolée" c'est la Douce Minona, pater, je ne sais jamais s'il faut le mettre au pluriel ou pas puisqu'il s'agit d'un nom de prière "Pater Noster" et sinon ce serait patres (enfin si mes souvenirs de latin sont bons). Pour "nuage", je conserve le singulier, il s'agit de l'idée de nuage.
Encore merci, ce ne sont pas des détails et je suis contente qu'un oeil exterieur se penche sur ces imperfections.

au titre ça me fait penser à l'Irlande...

ça à l'air bien... je lis ça ce soir..

Oui, Green Erin est le nom poétique de l'Irlande, c'est dans une Irlande de composition (anachronismes etc...) que se situe l'action.

J'avoue qu'au début sur la première page, j'ai eu du mal à rentrer dans le récit, sûrement car il s'agit d'une forme différente de la prose ou de la poésie donc nouvelle pour moi.

mais les images, sont très riches et très vite on se laisse prendre à ce défilement de personnages qui crient leur douleurs.

J'ai eu l'impression de me retrouver une pièce de théatre antique, bien que n'en ayant jamais vu en réél, mettant en jeu des déités et des héros tous plus glorieux et majestueux les uns que les autres.

C'est très bien écrit et l'histoire se dévide petit à petit tel le fil d'un fuseau et alors vient le dénouement et la compréhension

une magnifique ode à la terre de Green Erin, le pays le plus cher à mon coeur... Merci

Merci à toi... Le chant I est bof, plus je le relis, moins je l'aime, je songe serieusement à le retravailler (pour l'instant ma priorité reste mon mémoire).

Alors, là c'est un peu compliqué, en faisant mes corrections, j'ai ajouté un chant... mais au début. Alors, ce qui suit est le prologue, donc ce qui devrait être lu en premier... C'est un peu l'anarchie Encore une fois les corrections sont les bienvenues...

Le jeune Irlandais
Il n’est pas encore tout à fait l’heure, la rue manque de fébrilité et l’air d’obscurité. Le moment n’est pas encore venu et pourtant, il est déjà trop tard. La lumière de ma chandelle vacille, les feuilles blanches défilent devant mes yeux et dans mon esprit, les lignes noires de l’encre coulent. Dans le ciel, la lune a cessé de briller, un nuage a voilé son éclat et le vent seul s’engouffre dans les ruelles sordides. Je suis né ici, à Belfast, dans cette rue qui n’a jamais connu que la guerre ; je suis né ici, à Belfast de parents irlandais et catholiques ; je suis né ici, à Belfast et c’est ici que mon père est mort d’une balle en plein milieu de la rue ; je suis né ici, à Belfast et c’est ici que je vais mourir. J’aurais voulu voyager, connaître mon pays, descendre, le long de la Shannon jusqu’à la mer, prendre un bateau et découvrir du large les plages vertes de ma terre, la voir s’éloigner et aborder d’autres rivages pour revenir, les yeux pleins de promesses de liberté, la main fébrile de tant de merveilles à décrire, chez moi, à Belfast, dans ma rue, là où je suis né, là où mon père est mort, là où mes frères sont emprisonnés, là où je vais mourir. Il n’est pas encore tout à fait l’heure, les milices attendent que les voisins dorment plus profondément. Qu’ils ne s’inquiètent pas, je ne me débattrai pas, je ne crierai pas. Je ne serai pas martyr, je ne serai pas victime, je ne serai pas fait-divers , je serai oublié. Hélas !

La douce Minona
Qui es-tu, toi qui m’invoques ?

Le jeune Irlandais
Je n’ai fait que soupirer.

La douce Minona
Soupir est le nom de la douce Minona, ce souffle grave qui opprime ma terre et mon cœur.

Le jeune Irlandais
Tu pleures ?

La douce Minona
Je n’ai jamais cessé de pleurer.

Le jeune Irlandais
Tu trembles ?

La douce Minona
Je n’ai jamais cessé de trembler.

Le jeune Irlandais
Tu es morte ?

La douce Minona
Je n’ai jamais cessé de vivre. Je suis la douce Minona, la larme, le frisson, le spectre, celle qui, jadis, vécut entourée de valeureux héros, celle qui pour l’amour de l’un d’entre eux se sacrifia et perdit son âme. Je suis celle sur qui la malédiction ne peut se lever, je suis l’éternelle condamnée, la brebis sans cesse sacrifiée et qui ne peut espérer le repos, je suis la victime de cette guerre, je suis vent, nuage, ressac, je suis Erin toute entière. Hélas !

Le jeune Irlandais
Qui es-tu, toi ma semblable ?

La douce Minona
Je ne suis qu’un soupir.

Le jeune Irlandais
Soupir est mon nom, ce regret douloureux qui brise mon souffle et ma terre.

La douce Minona
Tu pleures ?

Le jeune Irlandais
Pour la première fois.

La douce Minona
Tu trembles ?

Le jeune Irlandais
Pour la première fois.

La douce Minona
Ils t’ont condamné à mourir ?

Le jeune Irlandais
Je suis déjà mort. Je suis un jeune irlandais qui n’a connu de la vie que les brimades et l’humiliation, je suis le captif en son propre royaume, celui qui chez lui ne trouve nul refuge. Hélas !

La douce Minona
Hélas !

Le jeune Irlandais
Ombre d’Erin, ma bien aimée, toi que je n’attendais pas, toi que je n’invoquais plus, pourquoi ce soir ? Pourquoi venir, de tes ailes vertes te poser sur le bord de mon sinistre bureau ? Veux-tu me prendre la main et me mener dans ce royaume qui t’est interdit ?

La douce Minona
Jadis, nos hommes ont combattu dans la plaine, ils ont pris les armes et, à la faveur de la nuit, ont assailli le château de l’oppresseur. Tant de valeureux sont morts, parmi eux, le plus noble de tous, celui dont l’éternité ne parvient pas à me faire oublier le nom. Les siècles se sont écoulés, et son nom, chanté alors par tous nos bardes s’est éteint sur les lèvres de ce peuple. Je ne te propose pas le salut, je ne te propose pas d’échapper à la torture, je te promets simplement en écrivant son histoire de partager un peu de la gloire du héros pour lequel j’ai perdu mon âme.

Le jeune Irlandais
Assieds-toi près de moi, ne tremble plus, ne pleure plus, j’écrirais ton histoire. Assieds-toi près de moi et rallume un peu la chandelle, il n’est pas tout à fait l’heure mais déjà le silence s’appesantit. Hâtons-nous, ce sera notre dernier combat, notre dernier acte de bravoure, l’arme ultime contre nos ennemis, faire revivre un héros du temps passé. Puissent ses actes inspirer nos enfants !

La douce Minona
Je ne veux que le souvenir de son nom, qu’il puisse à mes cotés flotter pour l’éternité ! Ne ravive pas ta plume pour rallumer une guerre, ne ranime pas ton encre pour faire couler le sang. Tu ne seras pas martyr, tu ne seras pas victime, tu ne seras pas fait-divers, tu seras prophète.