Bonjour,
J'avais deja poste un sujet a propos des problèmes de style que je rencontrais et ce poste ci s'inscrit dans une dynamique similaire.
Voila j'ambitionne d'écrire un roman, mais en commençant à l'écrire je me suis rendu compte que je n'étais pas encore armé pour le faire.
Moi qui a été musicien je prend conscience que l'écriture est comme la pratique d'un instrument avant de jouer un morceau il faut faire ses gammes et entrainer ses doigts.
Aussi j'ai decide de m'entrainer tout en écrivant mon roman (du coup ça prendra bien plus de temps mais je suis patient et j'ai pris gout a l'écriture) et je sollicite votre aide et surtout votre avis sur des choses que j'écris pour savoir ce que je dois améliorer ou les problèmes auxquels je dois faire attention.
voici un passage qui pourrait être une introduction a mon hypothétique roman et sur lequel je voudrais votre avis :
"
L’atmosphère chaude et confinée de la voiture était emplie de l’odeur âpre de l’acier et de la mécanique usée. Nous roulions à bonne allure, au milieu de la campagne, passant d’un tableau, fait de colline verdoyante et de champs, à un autre, toujours plus singulier. Chaque long trajet en voiture avait pour moi l’effet contemplatif d’un pèlerinage. Dans les longs silences qui rythmaient le monologue angoissé de ma mère, je me réfugiais dans mes pensées à l’abandon du monde sensible.
Derrière moi Le Treport et les effluves iodées de le marée, l’horizon impalpable entre le bleu figé du ciel et le bleu ondulant de la mer, les cris des enfants sur la plage en été et le sourire flou de leurs parents allongés sur leur serviette. Le quai François et ses poissonniers hélant les passants comme eux seuls savent le faire, les nombreuses boutiques de souvenirs, véritables cavernes d’Ali baba qu’on ne quitte jamais bredouille
Derrière moi le lycée Le Hurle-vent et ses salles de cours sévères, sa cour de récréation où avec mes camarades nous avions fait les quatre-cents coups, si ce n’est plus. Puis le réconfort et la sécurité d’un foyer à l’écart du centre-ville, son jardin et ses potagers que ma mère entretenait avec les précautions délicates d’une passionnée.
Derrière moi, ma chambre au silence éducatif et toute mon enfance.
J’avais eu 18 ans, j’avais obtenu mon bac et j’abandonnais mon foyer familiale pour gagner mon indépendance. J’avais passe les rites de passage vers l’âge adulte laissant dans l’oublie l’insouciance d’un autre âge. Tout cela dans l’indifférence générale. Il n’y aurait ni feux d’artifice ni salve d’applaudissement. La voiture avait ralenti me sortant de ma torpeur, nous étions arrivé.
Avec la candeur des jeunes aventuriers je m’installais à Rouen ou j’allais commencer mes études de médecine"
Pour contextualiser un peu plus, cet intro est celle de ce qui serait un premier chapitre écrit a la première personne racontant les études de médecine d'un étudiant qui grosso modo ne réussira pas a cause de la maladie.