Mystère dans la neige [Roman]

Chapitre 1 : Qui a peur des araignées ?

La forêt de Terreneuve était silencieuse, trop même. Territoire des elfes, la forêt débordait habituellement de vie. De jour, comme de nuit, la faune trahissait sa présence. Les oiseaux chantaient perchés dans les branches. Les branches mortes se brisaient sous le poids des sabots de cerfs qui se battaient en duel pour s'attirer les faveurs d'une femelle ou sous la charge soudaine d'un groupe de sangliers.
Ce n'était pas le cas. Elle semblait morte, (comme) empoisonnée par une force mystérieuse.

– Plus vite ! Elles sont de plus en plus nombreuses !

L'homme qui venait de parler(,) manqua de se prendre les pieds dans une des racines de ces arbres massifs qui composaient cette immense forêt. La densité du feuillage(,) empêchait presque le soleil de percer, rendant la visibilité limitée.(Tu pourrais n'utiliser qu'un verbe: "limitant la visibilité") Les plantes, racines et buissons tapissaient le sol humide, (ce qui) le rendai(n)t glissant.
Roy jura entre ses dents. C'était un homme blanc avec des cheveux châtains mi-longs, un nez droit, des yeux marrons et une petite cicatrice qui fendait son sourcil droit. Ce qu'il avait vu derrière, ne lui plaisait pas. Si les choses continuaient ainsi, les trois hommes seraient vite débordés.

– Tosho ! hurla-t-il. Un peu d'aide serait la bienvenue !

L'homme à la peau jaunâtre avait un visage carré, de petits yeux en amandes, le nez camus et le crâne rasé. L'étrangeté de son visage, empêchait quiconque de deviner son âge. Roy lui demandait souvent si Tosho ne s'était pas jeté un sort d'illusion, mais ce dernier se contentait de sourire sans rien dire. (ça paraît étrange que tu reprennes son prénom après avoir dit 'lui')

– Je n'ai pas le temps de chercher une formule adéquate dans mon grimoire, se défendit-il.
– Balance une boule de feu !
– Comme ça je crame toute la forêt et nous aussi par la même occasion !
– Toshoooo !

Roy aperçut le mage tendre son doigt dans sa direction. Ouvrant de grands yeux, il eut à peine le temps de s'écarter. Un rayon bleuté s'échappa du doigt pour frapper la vague d'araignées qui les avaient pris en chasse. Pas plus hautes qu'un chiot, individuellement, elle ne présentaient guère de danger pour un groupe d'aventuriers, mais en grand nombre il valait mieux éviter de s'y frotter.
Le rayon immobilisa une dizaine d'entre elles. Cela n'arrêta pas les autres. Au contraire, elles poussèrent des cris de colère.
Les trois hommes commençaient à être hors d'haleine. Il fallait à tout prix semer leurs poursuivants.

– Où est cette maudite rivière ? s'emporta le plus petit du groupe.
– Ne me dis surtout pas que tu nous as perdu ! cria Roy.
– Je suis un gars de la ville, moi, monsieur !

Un petit oiseau violet phosphorescent vint se poser sur l'épaule du magicien. Roy en fut étonné, mais il finit par comprendre qu'il s'agissait du familier de son ami. (c'est pas très beau comme formulation) Tosho avait d'incroyables pouvoirs, mais il fallait être sacrément doué pour invoquer une créature et courir en même temps.

– Montre le chemin, demanda-t-il simplement.

L'animal s'envola de son perchoir, plana un court instant devant le visage de l'homme de tête. Ead'li avait un visage en triangle, de grands yeux ronds, un nez bourbonien (ha ha, c'est à dire? XD), ainsi qu'une grande bouche, qui semblait à la hauteur des baratins qui en sortaient fréquemment. Ses longs cheveux noirs étaient tressés.
Ead'li tourna la tête pour signaler son ébahissement à ses compagnons (pourquoi? à cause de l'oiseau? C'est si dingue que ça?), quand il aperçut un mouvement sur son flanc droit. Une araignée sautait sur lui, les pattes écartées, prêtes à se refermer sur sa proie. Les crochets suintant d'une substance inconnue(,) s'agitaient déjà à l'approche de la future morsure. Un couteau apparut comme par magie dans la main experte du voleur, qui le lança par réflexe.(par réflexe vraiment? c'est pas plutôt qu'il est super doué et qu'il réagit vite? Ça lui donnerait plus de prestance) Le projectile projeta l'araignée en arrière, la frappant en plein abdomen.

– Un si beau couteau, maugréa-t-il en secouant la tête.
– Oublie le couteau et suis l'oiseau !
– Oui patron.

Roy se demandait s'ils allaient s'en sortir. Sans pour autant les voir, il décelait un peu partout des bruissements dans les buissons, des craquements de bois morts, des raclements sur de la pierre ou même de l'écorce. Elles étaient partout. Partout. Laissant l'abattement le gagner (ou alors "gagné par l'abattement"), il n'avait pas remarqué le son de l'écoulement de la rivière.

– On n'est plus loin ! Une fois la rivière passée, nous serons tranquilles !

La nouvelle lui donna un regain d'énergie. Les aventures de Roy et de ses amis ne s'achèveraient pas ce jour-ci.(mmm pourquoi tu dis ça? Ça tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, la journée n'est pas encore finie, ils ne s'en sont pas encore sorti alors ça paraît un peu tôt pour dire que l'aventure continuera le lendemain) Avant de se réjouir complètement, il vit d'autres araignées venir de sa gauche et de sa droite. La situation empirait. La rivière demeurait leur seul espoir.  
Un espoir qui vola en éclat quand le groupe se retrouva en face d'un mur de pierre et de terre. Le terrain accidenté avait dû s'écrouler suite à une quelconque tempête dans la région. (ça aurait été bien de prévenir avant que le chemin montait, là on est un peu pris de court ^^)
Dos au mur, Roy dégaina son épée. Ead'li l'imita en tirant deux dagues de sa ceinture.