Alors globalement j’aime bien.
Enfin un poème que je comprends, que je ressens, alors que je me perds souvent dans des modes d’expression(plus récents) dans lesquels la forme me semble l’emporter sur le sens.
Il y a des jolies expressions :
« Dans les cendres glacées de nos ébats »
« Nous étions deux à flamber, … mais je suis seul à…me consumer »
« Elle flotte dans un monde qui m'échappe tandis que je sombre dans celui-ci qui
me lasse. »
« la marée noire est montée par les fenêtres pour
emporter son visage. »
J’arrête là les exemples mais il y en aurait d’autres.
Par contre je suis d’accord avec toi, ça a un petit goût d’inachevé, des détails qui font retomber le soufflé.
Pour reprendre le premier exemple, le « je fixe le plafond » me paraît trop trivial par rapport au début.
Pour reprendre le second, les mots supplémentaires (que j’ai remplacés par des …) me semblent même excédentaires. Ils n’apportent pas grand-chose et alourdissent beaucoup.
Tu aurais pu mettre plus en valeur, par la mise en page, les « j’en ai fumé/cuvé/pleuré ». J’aime la reprise et ne l’ai vraiment remarquée qu’à la troisième lecture.
« Je me ferais …, je serais » tu emploies le conditionnel, volontaire ou étourderie ?
Donc je conclus en te disant, garde mais retravaille le un peu !
Bien à toi