Story cube

Hello à tous !

Je vous propose un jeu que j'adore et auquel je joue régulièrement : le story cube.

Il s'agit d'un jeu de dès avec des images dessinées sur chaque face.
Le principe est simple, faites une histoire en utilisant les images du tirage des dès. L'objectif est de faire un texte relativement court pour multiplier les exercices.

Nota : Mettez votre texte en spoiler pour fluidifier la lecture de ce sujet



P.S. : Je sais que cet exercice à déjà été posté il y a longtemps et qu'il y a un sujet qui en parle pour twitter, mais j'ai voulu partir sur une base propre.

A vos plumes !

1er tirage :

Spoiler:

2e tirage :

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3e tirage :

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A toi l'honneur de commencer Wishy

Ennnnn !! C'est pas bien ça ! Moi qui pensais avoir un premier texte à me mettre sous la dent

1er tirage

Spoiler:

A mon tour  

La nuit tombait tard désormais sur les plaines scandinaves et les troupeaux paissaient toute la journée sur les grandes étendues d’herbe onctueuse. La jeune vachère marchait parmi les fougères et les sous-bois pour se rapprocher des bêtes, évitant les trous d’eau et leur lot de moustiques. Sa famille possédait une quinzaine de têtes qui gambadaient en liberté tout le long du jour. Yolka était l’héritière de toute les générations de vachères l’ayant précédées. Elle pratiquait le kulning pour rassembler le cheptel.
Arrivée à l’orée de la prairie, elle appela d’une voix limpide, semblable au chant d’une sirène selon les habitants du coin. Sa mélodie, propre à elle-même, était reconnaissable entre milles par ses bêtes. Elles ne tardèrent pas à accourir, sachant que foin frais et étable les attendaient pour la nuit.

Une fois rentrée et couchée, Yolka tourna la tête sur son oreiller de plumes lorsqu’elle entendit les hurlements. Les loups chantaient à la lune gibbeuse qui déversait ses rayons par la fenêtre. Leurs psalmodies étaient semblables à celle des vachères, un appel au clan.

S'accrochant en haut d'un arbre baignant ses racines au plus profond d'un marais, qui luisait au clair de lune, tandisque qu'il observait cette meute de loup, qui troublait le silence nocturne de leur chant lugubre.

Des premières contributions intéressantes !

Sympa ton texte Hermès, ça pourrait faire un bon début pour une nouvelle sombre.

Capella, toujours des textes poétique même si celui-ci aurait mérité d'être un peu plus long et relu. Il reste quelques fautes facilement évitables, dommage.

Mouai, j'avoue l'avoir écrite d'une traite, sans la relire

En voici une autre...

Féerie nocturne 3


"  - Et tourne...

  - Et tourne la tête !

   - Et vole...

   - Et vole au vent !

   - Qu'à y perdre la tête !

   - Tu y trouveras la dent !  "

Lucille chantonnait une comptine, en gambadant dans la clarté lunaire, le long de la lisière, afin de contourner le marais.

Son insouciance d'enfant, la faisait rêver à l'écoute des chants, se faufilant entre les arbres.

"  - Hooooou... Hooooou... Hooooou...

   - N'entends-tu pas ce vieux fou !

   - Hooooou... Hooooou... Hooooou...

   - Il te dit prends garde au loup !  "

Lucille s'arrêtait nette en s'esclaffant:

"  - Oh zut ! J'ai marchée dans la boue, puis elle marmona, c'est maman qui va me gronder !  "

A ces mots, elle tentait d'essuyer ses sabots contre les hautes herbes, mais seulement partiellement, il fallait avouer que c'était une boue à la consistance vaseuse.

Puis elle reprenait...


"  - Booooue... Booooue... Booooue...

   - t'aurait-elle cachée du loup !

   - Booooue... Booooue... Booooue... "

Elle fit une pause à son chant en s'arrêtant subitement.

Le spectacle de cette merveille, lui faisant face, la toisait du haut de ses quatres pattes, ses oreilles pointant le ciel, n'écoutaient que la fillette, tandisque que ses yeux dorés, l'hypnotisaient.

De sa jeune et douce voix d'enfant, lucille reprenait lentement :

"  - Booooue...

   - Booooue...

   - Booooue...

   - Bien le bon soir, mon ami loup !  "

Imperturbable, son sombre pelage luisant dessous la lune, lui conférait une beauté extraordinaire et c'est pour cela que Lucille, s'approchait lentement du prédateur nocturne.

Suffisamment près, pour y glisser ses petites mains, aux longs doigts et fins, écartés, afin de ressentir la caresse des poils de la bête.

Si proche du chasseur silencieux, elle pouvait voir la pointe de ses crocs claires, qui chevauchaient ses babines inférieures et supérieures.

Toujours plus proche du fauve, qui était resté jusque là, impassible, elle pouvait enfin en écouter ses battements de cœur, dans une lente berceuse, quand elle le prenait entre ses bras menus, puis le serait tendrement.

L'étreinte finie, Lucille reprenait sa route, en marchant dans la clarté lunaire, le long de la lisière, afin de contourner le marais, accompagnée par son ami de toujours et à jamais...


Capella 340-21-3

Sympa ton texte Capella j’aime bien l'idée de la comptine et l’union d’une ambiance sombre accompagnée d’une scène de tendresse. Là où l’on pourrait croire qu’il y a danger il y a en fait confiance et complicité

Un nouveau tirage ? C'est parti !

Spoiler:

Bonjour à tous, je tente un petit texte avec les mots du 1er tirage.
Merci de vos retours.


Je cours dans la nuit froide, mes compagnons sont près de moi. L’air est pur et vivifiant. Nous esquivons avec aisance les arbres de la forêt. Nos membres agiles évitent les obstacles au sol. Nous sommes discrets, normal pour des chasseurs en quête de leur proie.
Ce soir, nous allons risquer une attaque sur le territoire des hommes. Ils ont stocké du bétail dans un pré. Bien sûr, il est gardé. Mais nous sommes plus malins et surtout plus déterminés. Nos vies dépendent de cette chasse.
Ces bipèdes sont grossiers, bruyants avec leurs chants et leur musique, mais ils ont l’aide d’un formidable allié qui perfore la chair et meurtrit nos corps à mort.
Deux de mes bêtas y ont laissé leur vie.

Ils utilisent aussi des versions grotesques de notre espèce pour garder les moutons. Mais ils ne font pas le poids.
Tandis qu’un des nôtres est désigné pour distraire le stupide canidé, les autres attaquent le troupeau.

Malgré l’odeur des humains alentour, je n’en perçois aucun. Nous avançons furtivement dans l’obscurité avant de coordonner l’attaque.
Ils n’attendent que mon signal, celui de la louve alpha, pour s’élancer. Le chien aboie, il a vu 4 qui est chargé de la diversion.

Les cinq autres chasseurs s’élancent et fondent dans la masse blanche et bêlante, tandis que les jeunes observent et apprennent.

Ce soir, deux bêtes vont nous nourrir, nos petits vont manger, aucun d’entre nous ne va mourir. La meute est sauve.

Crytak :
Le texte démarre d'une manière mignonne pour se finir d'une façon horrible, triste, mais j'adore ! Bien écrit !

Ana :
Le texte est agréable et rythmé, c'est plaisant à lire. J'étais un peu perdu au début, notamment parce qu’il faut quelques lignes pour comprendre le point de vue du loup. Pour un texte court, rien à dire, bravo.

J'attends de voir ce que vous pourrez faire avec les autres tirages.

Hello tout le monde, je viens d'ajouter un 3e tirage.

À vos plumes !

Wishy

Je pense qu'il y a un creux entre les vagues.
Qu'il me semble interminable...