L'ECRITURE AUTOMATIQUE........Une expérience à tenter à V'' !!!!!!!

Invité

Anne ,je viens de lire ton message ,qui est parti
quasiment en même temps que le mien et cela tombe parfaitement bien car je vais pouvoir dire ce qui me tient à
coeur et que je n'aurai pas divulgué sans ton intervention:
contrairement à ce que tu dis ,les "fachos" peuvent être des intellos ;
As-tu oublié qui était Céline?

Mais ce n'est qu'un parmi tant
d'autres et je suis très bien placée pour le dire car j'ai eu à
subir toute mon enfance la verve malsaine d'un ancien"cagoulard"
mon Grand-père, radié du barreau de Paris après la guerre
contre hitler ,et c'était bien un intello et d'une virulence qui ne l'a quitté qu' à sa mort tardive...
Il passait son temps à discriminer les juifs,les arabes, les noirs ,les communistes,les gaullistes , les DADA , " les petites femmes " ...sans jamais dire un gros mot ,et oui presque avec élégance...Et personne pour lui tenir tête ,il avait vraiment une intelligence horriblement perverse.
Et des types comme lui,il yen a eu des tas ,tu peux en être sûre ,rien que pétain (mon G.P a fait parti de sa nombreuse clique)
sinon la guerre n'aurait pas tourné à la catastrophe....
Tu te trompes totalement en t'imaginant que ses salops là
n'ont pas de tête ,bien au contraire , ce sont leurs chefs qui sont le plus à craindre car ils mettent leur intelligence au service du mal .Il est beaucoup plus difficile de lutter contre le mal quand
il se pare de beaux discours que lorsqu'il avance à visage découvert.Ce serait trop simple;Tu vois , grâce à toi ,j'ai pu
vous faire partager mon expérience en ce domaine,ainsi Hakkrat
comprendra pourquoi j'ai démarré au quart de tour ...

Cela me fait penser que mon facho de "bon-papa"n'a cessé
de me faire endurer ses" perversions sexuels" dès que j' ai été en mesure de comprendre ,mais toujours en parole,
seulement là aussi le préjudice est extrême et peut détruire
moralement ce qui comme vous le savez tous trois n'est pas le moindre mal.
Cela m'a fait beaucoup de bien de dire ce que j'avais sur le coeur .
Maintenant,vous voyez pourquoi j'ai bondi en croyant qu'Hakkrat était un intello d'extrême droite .
Anne,je pense que tu as compris que les intellectuels ne sont pas tous à gauche comme on a tendance à l'imaginer ou à l'espérer,il faut faire très attention à cela,malheureusement.

Invité

anne fait pas attention, ragarde qui tient le fusil simplement.
ecrire des conneries est une chose, tuer en est une autre.
mais je suis tres fatiguée
que disait baudelaire, j'ai plus de souvenir que si j'avais mille ans.
je vais me coucher.

Invité

Avant d'aller me coucher,je voulais te dire que je comprends
ta méprise ,je suis habituée à cela ... mais vraiment un dernier truc
me chiffonne:tu ne peux pas considérer l'auteur de mein kampf
comme un intello ,ce serait lui faire bien trop d'honneur.
William Styron ,lui ,a écrit un très beau bouquin :"le choix de Sophie" concernant ce drame et la position d'un intellectuel d'extrême droite y est évoqué ,si tu ne l'a pas déjà lu,je trouve que c'est un livre passionnant écrit par un très bon écrivain.
Et toi , t u m'as donné envie de lire baudelaire .
A + helene study

Invité

Je te souhaite le bonjour, Hélène.

Ayant constaté que ce projet te tenait fort à coeur, j'ai créé cette oeuvre afin de satisfaire ton désir de voir naître un recueil de textes d'écriture automatique. Sur ce, je te souhaite une plaisante lecture.

Homuncules ou golems de chair, princes ou mendiants, ces hommes sont voués à l'échec. Quoi qu'il fût, cet épouvantail était notre seul oracle. Ce livre saint allumant mon brûlot, ne nourrira plus ces sombres oiseaux. Charlatans, ils dotent ces mortels de multiples appendices. Fuyant sur des promontoires toujours plus fragiles, ils se raccrochent à leur dernier fil. S'abîmant dans ce précipice illusoire, ils contemplent les abysses avec horreur. Mortifiés par l'œil unique, ils sombrent dans la démence, ainsi deviennent-ils humains. Créatures de nos songes, monstres de sang, nous les disséquons, séparant les organes et relevant la vie admirant sa mort. Sondé par ses sens, il n'admet plus que l'oubli, projetant ses illusions humaines. Puis les paradoxes se multiplient. L'on s'illusionne encore, encore, encore. Mais le traître est toujours présent. Lorsqu'il ne parvient plus à fuir, il reconnaît l'organe coupable, et revient à lui. Face à ces êtres masqués, la peur le hante, mais il demeure face à ses tortionnaires, ses sauveurs. Il leur doit la vie pour la mort.
Ils sont médecins, certes, mais le soin est limité. Dieux, pratiquants de la chirurgie absolue, ont omis le dernier facteur. Nous ne sommes pas des hommes.
Les préparations terminées, un bras se lève, et les cellules s'unissent pour reformer l'unique membre. Une aile se dresse, aussi noire que blanche, à l'odeur de sang. L'homme sans visage les contemple, l'œil dément, le regard lucide. Néanmoins, c'est une réussite : il n'est pas humain.

Le premier homme que j'avais rencontré, je lui avais ouvert le ventre. Je voulais connaître ses intestins, admirer son foie. Ayant trop tiré sur les viscères, cet homme est mort, et a cessé de fonctionner. Quel dommage : il était unique.

Malgré cette perte, le pantin vit. Mais les morceaux sont tous incompatibles. L'automate est bloqué, et reste sur la douleur.
Nous avons attendu longtemps. Lorsque nous sommes revenus, son odeur avait changé. Le exhalaisons ne mentaient pas : il était déjà mort depuis longtemps.

Aujourd'hui, l'horloge grince encore. Comme il avait faim, il a pensé que c'était le matin. Comme j'étais fatigué, j'ai pensé que c'était le soir. Ni aube ni aurore, le temps s'était arrêté : nous avions tort tous deux. Mais l'horloge grince toujours.

La première feuille tombe, naissante, mourant. D'autres feuilles s'envolent. Il tousse, se recroqueville, contemple sa main. Tout vêtu de noir, il continue de marcher, se meurt, et disparaît.

Invité

J'aime beaucoup ce que tu as écrit en écriture automatique, Elios; on sent bien toute la mystique te nourrissant et cela me fait énormément plaisir que ce soit toi qui aies repris le flambeau Wink

merci bien cat

Invité

Je te remercie humblement, Hélène.
En effet, l'accomplissement de ton projet m'a permis de créer de nouveaux fragments dont je pourrai doter Evangelus. Je tâcherai pour ma part de toujours doter ton recueil d'une nouvelle oeuvre de mon esprit. Sur ce, je te souhaite une agréable lecture ainsi qu'une plaisante continuation.

Le chapeau s'envole. L'épouvantail redresse la tête sans que les corbeaux pussent voir le sombre couvre-chef tomber. Dépourvu d'âme, l'humain de synthèse continuera de vivre parmi les brasiers. Se mouvant au gré du vent, ses cendres demeureront.
Le prêtre ne dit mot. Primat de ses seules pensées, il n'a pour ouailles que ses idéaux. Sur cette terre désolée, dans la chapelle unique rescapé, statue par les vitraux éclairée, reniant l'absurdité, il se couvre les yeux et préfère ignorer, pantin de ses idées.
Derrière le rêve se cache l'ennemi. Dans cette réalité extérieure à ce monde, qui suis-je? Dans cette réalité extérieure à cette réalité, qui suis-je? Dans cette réalité extérieure à mon imagination, qui suis-je? Le procès se poursuit, et les automates ont dégainé leurs épées. Je suis seul et pourtant condamné. L'exécution les dégoûte, ou les indiffère.
Pourtant, ils adorent ça.

Ils savent ce qu'il ont à faire. Tout se passe comme prévu, et leurs visages demeurent désabusés. Mais je ne comprends rien. L'on ne m'a rien expliqué. Alors l'encre tombe, et recouvre tout. Cette fois, je suis vraiment seul.

Mais si cette réalité existe en dehors de ce monde, en dehors de cette réalité, en dehors de mon imagination, pour quelle raison suis-je ici? Est-ce vrai? Comment savoir si cela est vrai? Comment le vérifier? Comment cesser d'exister ici, et examiner cette autre réalité? En imaginant quelque chose capable de sortir de mon imagination et de m'emmener hors de cette réalité, cela va-t-il se produire?

Rien ne se produit.

S'agirait-il d'un paradoxe? Tout ce noir, toute cette obscurité, vide de tout, sauf peut-être de moi... S'agit-il d'une incompatibilité trop importante? S'agit-il du pouvoir des paradoxes? S'agit-il d'un imprévu? Cet imprévu était-il imprévu? N'y a-t-il rien pour tout contrôler? N'y a-t-il rien pour assurer la sécurité? Que va-t-il se produire à présent? Ce vide n'aura-t-il jamais de fin? Est-ce cela que l'on nomme la mort? Est-ce éternel? S'agit-il d'un moyen de purger les êtres afin de les préparer à la vie? Si ce cycle existe, est-il éternel? Si cela est la mort, est-ce à mon imagination de me rendre vivant? Y a-t-il quelque chose que je doive faire? Est si je parvenais à me rendre vivant, comment retournerais-je à mon état actuel? Est-ce ainsi que j'ai toujours existé? Bien. Je vais essayer d'imaginer.

Je vois une terre. Je vois de l'eau. Je vois des plantes. Je vois des animaux. Je vois des hommes. Je vois des anges. Je vois le ciel. Je vois des fleurs. Je vois une plaine. Je vois un arbre. Je vois une maison. Je vois quelque chose produit par l'Homme. Je vois quelque chose produit par l'Homme. Je vois quelque chose produit par l'Homme. Je ne vois plus d'hommes. Je ne vois plus d'animaux. Je ne vois plus de plantes. Je ne vois plus d'eau. Je ne vois plus de terre. Où sont les Anges?

Je suis las. Mais je ne peux rien arrêter. Je suis déjà dans le néant. Et si j'arrêtais de penser? Il y aurait toujours ce noir. C'est de ma faute.

Invité

Voici une autre contribution pour ton recueil, Hélène. Je te souhaite une agréable continuation.

L'homme se lève car il n'a rien à perdre. Le ciel blanc, devenu pourpre, se change en un être doté d'âme et d'esprit, car doté de sang. Mais l'arbre se change en poussière, et la poussière reforme autre chose. La science réfléchit, et la conscience s'anime. La vie s'enclenche, et le mécanisme continue. Les membres se prolongent et l'esprit surgit. Unique être de l'étang, il demeure immobile. Son masque ne tombera point, et personne ne peut le voir. Inconnu, il empêche la perfection car il manque à l'étude.
Le squelette s'informe, réfléchit. Il pense mais ne vit point. Il pense mais sans incidence. Il n'est que témoin.
Souillés par la négligence, rouillés par l'ignorance, endommagés par leur résistance, fils de l'argile et du Deo Sapiens, ces créations demeurent fragiles, mais ne rendent point le sacrifice vain.
La connexion des deux entités unit la conscience de chacun. Ainsi un seul être survit.
Se préparant au plus long voyage, il recherche une réponse, mais seule la question l'intéresse. Il est vêtu de noir dans le désert car le soleil ne l'atteint pas. Il ne le voit pas car il est sa propre ombre. L'enveloppe charnelle n'est qu'une illusion, mais le vrai corps est l'ombre.
Arrachant leurs âmes à tous les Hommes, il ne s'en nourrit point, mais ainsi le calme règne, et la disgrâce n'est plus. Les pieux hérétiques étaient les uniques croyants. Ceux-là morts, Dieu continue-t-il d'exister?
Tout ce que Dieu ignore, ces portes condamnées à l'oubli, tout comme ceux qui les traversent, c'est derrière elles que la vérité se cache. Ainsi l'existence peut-elle se trouver hors de la connaissance, et quiconque se douterait de celle-ci deviendrait muet. Sourd aux appels, aveugle à l'apocalypse, l'homo sapiens ne pourra partager la joie de la découverte, et lassé de sa sagesse, il finira par s'oublier.
Les paradoxes entravant la suprématie du savoir, le choix doit préalablement s'effectuer, mais l'oubli de celui-ci est-il nécessaire?
Par le port de ce masque, je peux accroître mon pouvoir au travers de ce que m'ont enseigné ces êtres, mais si la supercherie venait à être découverte, cette aide serait changée en ennemie, et le refuge devrait être trouvé au plus vite. L'homme au visage unique existe-il? Peut-être l'inconstance est-elle propre à la vie, ou au temps. Tout s'étiole. Et je ne suis responsable de rien ni personne.
Pour ma part, je suis prêt à me faire violence et à rejeter tout ce qui provient de l'extérieur, et s'il m'arrive de poser genou à terre, ce n'est point par allégeance, mais pour ramasser une pierre.

Invité

Hell-hoow

Comme je l'avais promis (enfin je sais plus) je participerai à ce projet qu'est le receuil de textes d'écriture automatique.

Citation :

Voilà, j'espère pouvoir bientôt revenir sur le sujet en encore l'enrichir.

Invité

Je vous souhaite le bonjour, ainsi qu'une agréable lecture.

Quelle disgrâce. La grossièreté, l'infâme négligence, l'inconsciente vulgarité. Plus puissante doit être la diversion. Plus fort, plus fort, plus fort, jusqu'à en devenir douloureux. Le volume doit effacer tous les éléments parasites.
Ca y est. Il n'y a plus que ce bruit. J'ai mal. Je souffre. Mais force d'écoute, la douleur s'estompe. Elle disparaît. Mes sensations s'étiolent, s'évanouissent. Elles disparaissent. C'est mon corps tout entier qui disparaît, qui se diffuse. Il ne reste plus que moi, mon vrai moi.

Abstraction du monde.

Il n'y a que moi. Il n'y a rien d'autre. Il y a ma pensée. Je continue de penser. C'est tout ce que je peux faire. Tout est flou. Mais il n'y a rien.
Imaginons... Non. Je suis seul. J'imagine... un monde. Il n'y a que moi en ce monde. Dans ce monde, je peux tout faire. C'est ça, la liberté. Mais que vais-je faire? Je ne sais pas. J'ignore tout ce qui peut exister, ce qui peut être.
Dans ce monde, il y a moi. Qu'est-ce que je peux faire? Je dessine un plan.
Maintenant, il y a un sol. Il y a aussi la gravité. Comme ça, il y a le haut et le bas, une dimension. Je peux à présent me tenir debout. Mais j'ai perdu une liberté. Le sol est une contrainte. Pourtant, j'ai aussi gagné une liberté : celle d'être debout sur ce sol. J'ai échangé une liberté contre une autre.
Je peux aussi marcher. Une dimension s'ajoute alors. Par ma volonté, je marche. C'est ainsi que je me déplace en ce monde. Mais si je ne veux plus marcher, je peux également changer le monde.
Le monde, c'est ça. Le monde, c'est ça. Le monde, c'est ça. Et moi... Et moi, qui suis-je?
Dans ce monde où je peux tout faire, je peux être ce que je veux. Mais si je le veux, c'est que je suis déjà quelque chose, mais quoi?
Ca, c'est moi. C'est moi. C'est moi. Et ça. Et ça. Et ça. Et ça. Ce sont toutes des représentations de moi. Par elles, autrui sait qu'il s'agit de moi. Mais que suis-je vraiment, dans l'absolu? Et pour moi, qui suis-je?
Les autres se représentent une image de moi. Pour eux, je suis ça, ou ça, ou encore ça.
Mais les autres ne peuvent pas me comprendre. Ils n'essaient même pas. Ils s'en fichent!
Je te déteste.
Je te hais!
Je ne t'aime pas.
Je ne veux pas de toi!
Tu m'écœures.
Meurs!
Disparais!
Va-t'en. Je ne veux pas de toi.
Je te hais!
Je te hais!
Il y a des choses que je n'aime pas. Tu en fais partie.
Je ne t'aime pas.
Je ne t'aime pas.
Disparais.
Je ne t'aime pas.
Je veux que tu disparaisses.
Je veux que tu n'aies jamais existé.
Je te détestes!

Je ne peux pas contrôler la réalité. Pour autrui, une chose est belle, et une autre est laide. Moi, je suis pas d'accord avec autrui. Mais à force de l'entendre partout, l'on finit par y croire. C'est pourquoi il «fait beau» lorsque l'on peut voir le soleil brûler, et le temps est «mauvais» lorsqu'il pleut. Mais moi, j'aime la pluie. Pour moi, la pluie est belle.
Pour les autres, les choses ne sont pas les mêmes que pour moi.
Pourtant, il n'y a qu'une seule réalité.
Mais pour cette unique réalité, il y a bien des vérités.
Il y a autant de vérités qu'il y a de personnes.
Alors comment puis-je être compris?
Il se peut que personne ne me comprenne.
Non! Personne ne peut me comprendre! Car personne n'est moi!

Que suis-je? Ici, je peux être ce que je veux. Mais dans la réalité, je peux me détester. Je me déteste.
Je me déteste.

Donc, si les autres peuvent me voir, se représenter une image de moi, une vérité qu'ils se façonnent de moi, c'est autant de moi qui sont, qui existent pour quelqu'un. Je suis ça. Je suis ça. Je suis ça. J'ai donc besoin des autres pour être. Je suis autant qu'il y a d'autres qui savent que je suis.
Mais je n'aime pas les autres. Ils ne peuvent savoir ce que je suis vraiment.
Un instant! Ce n'est pas vrai. Moi aussi, je sais que je suis. Il n'y a donc pas autant de moi qu'il y a d'autres qui savent que je suis. Quoi qu'il arrive, même si tout le monde m'oublie, je saurai toujours que je suis. Et c'est cette vérité qui est mienne, qui est ce que je suis vraiment.

C'est ça! Je suis ce que je suis pour moi. Je suis ce que je pense être. Et c'est ce que je pense être qui fait réellement ce que je suis.

Mais si je le pense, c'est par tout ce que j'ai acquis jusqu'à présent.
C'est vrai. Mais je suis appelé à changer, ne serait-ce que par ma réflexion.
Ce que je suis fait ce que je pense. Donc, ce que je pense être est ce que je suis vraiment.
Quoi qu'il arrive, je serai toujours moi.

Invité

Bientôt bientôt bientôt
Les temps changeront le temps tournera sans pour autant qe tout ne disparaisse. Anarchie maîtresse mais pas tellement plutôt mère d'une idéologie qui nous glorifie, nous différencie pour de bon.

Utopie.

Soyez
Les enfants de mon empire.

Dans une région quelconque d'un pays quelconque type Europe occidentale.
Ils avaient fuit la ville et vivaient loin de tout. Ils étaient peu, six hommes treize femmes, entre quinze et soixante-deux ans, ils étaient amis, aucun chef ne s'était autoproclamé ils n'en voulaient pas ne voulaient pas en élire.
Chacun d'entre eux refusait la démocratie

S'ils erraient à la recherche d'un territoire à habiter (et non à posséder) c'est que le plus vieux annonça que le premier pas vers la paix serait de ne pas se considérer comme français, allemand, comborgien ou suédois, ni même européen ou asiatique mais tout bêtement faisant partie de l'espèce dont le premier article des droits de l'homme et du citoyen faisait référence : le genre humain.

Ainsi ils se sentaient humains sans distinction de territoire qui pourrait les désunir
Ainsi, ce que comprirent les pays, c'est que ce groupe niait leurs origines et leurs nationalités.
Ainsi des membres de leur espèce les rejetèrent.

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