Automatique ..... (Experience d ecriture automatique )

Automatique .....


Presque la en haut ca reflete , siffle une tete.
Faut courir , la cire fouille les insectes , mais je sais que les carreaux sont perclus.

Qu est-ce que tu crois ?
Rien dautre que des paletuviers sur les ongles.
Et puis quoi ? Rien d autre que des ficelles de bus.
Tu verras les etriches gagneront des lezards.
Dans les cadres pour suspendre leur fonte ils s adossent sans mourir.

Le gros serpe est retord.Il enumere sa virgutte pour les nids aux oreilles.
Mais j en doute , dans les sauces , pendant que le ressort au silence des pelerines se gausse des fourches biaises .

Mais regarde la corniche ! Elle deballe son rateau.Et celui-la qui ne derape que du galbe.
Elle sussure ses papayes jusqu au moment d ecraser l oeil. Et puis dans le film retrouve sa poche.

Le begue se suspend dans le sable et n arrache que des tarsiers retrogrades.

J ai beau dire que la ferraille se hate sur son pouls , la pluie s arretera.
Mais je n arrive pas a comprendre la lampe de feuilles.Et pourtant...

Je sais que depuis l extrude,la pile a mordu la couture. Nous la soupsonnons tous , puis qu elle timbre les outils .
Mine de rien ,elle gresille un petit cerf et puis tranquille elle continue ses artichaux parmis les goudrons de palmes nues.
Ses doigts de fraise laminent l ocean mecanique et detallent en pleurant.

la riche bete se deroulera bientot en l honneur des taquets si veloces,
et pendant ce temps les cils se devouent au plaisir des vases honnetes. Non, sincerement, la fenetre ne regrette pas la plaisance interrompue.
Elle feint du gel...

Et pourquoi l extrerieur cesse-t-il de coudre ? Parceque la muraille se leve et enfin respire les croutes lucides.Vous savez celles qui s esclaffent et qui s adorent ...comme des ailes qui mentiraient.

Loin du coucher , il ya des fractures pauvres qui n existent que demunies de serres. Un jour ceux-la les berceront jusqu au point de palir.Il va falloir
s attendre a la riviere. Il va falloir beaucoup de plectres tout le monde sait que les debris s interessent aux parfums des rhombes.Voila pourquoi les cordes se disputent en se jouant des organes. Faut -il ignorer les pives ?
Ce n est pas acquis !

Voila maintenant que les flaques dinent , au bon vouloir des sels de mer.Et sans un merci pour les contrastes les solutions preparent les mets de coriandre.

Et c est la feuille de la roue qui regonfle les verdures aux aguets.Mais l arax perd ses trousses et c est sur,il surmime de ses toles.
Et pourquoi le siphore perd sa lampe ? Mais ca coupe et retombe , dit bonjour et ca pique sans la nefle. Sont les noix pour l ecole.

Mais tu crois , ventre a terre fait silence , les pots de fleurs au midi tournent l heure et je pouffe sans blinder. Elle nifle!

En ayant toujours fini , sans lenteur ,la serviette reste la . Tres recherchee
par l empreine , la phalange se livre au parapluie in sensible au hurlementaphone de la caisse de cristal.

Je sais ce qu il se passe .Tout est de la faute du tabouret. Je l avais dit .Croyez-vous que le savon respire encore ? Non! Il continue a devorer de la lave tout en restant complaisant envers la table toujours en equilibre sur la tete de la dame .

Mais que cherchent-ils ? Des grains , des pallasites sinceres , des rangements...Seul le verre a trouve un ictus sous la pluie lente. les etincelles se plaignent aux pourpriers delaissees .Fieres l, les inhalations en habit de ceremonie luisentde bleu corbeau couchees sur la blessure a
mon bars gauche.

Il ne reste a present qu un flocon obese love dans le papier noir. Les portes regorgent de cheveux lustres au detriment des flammes sucrees .
Enfin , l autorisation arrive et deploie les voiles du chateau de foin. Je cache mon regard dans un etui d epines et tourne vers la gauche .
Avec une grande mesure , l argile delivre l etiquette depuis longtemps libre, et se plie au pinces de l aube.


A suivre ?

Prasua


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Je me suis permis de separer le texte en paragraphes et d ajouter un minimum de ponctuation pour en faciliter la lecture. En fait , il s agit d une longue phrase ecrite a toute vitesse d une seule traite ...

C'est génial,j'adore ! c'est beau ......... et à fond...... dada ....
j'aime ça.....beaucoup ça
c'est merveilleux,on sent très bien que tu es dans un autre monde
Bientôt ,je tâcherai de te suivre avec dada
so long

Hélène

Hum... Cela me fait penser à une pièce de théâtre où un homme avait des déboires avec une onomatopée...

C'est particulier, incompréhensible, sans sens, bizarre, à la limite de la folie, mais cela forme un tout curieux, plaisant.
Sorte de poésie de l'absurde et de la spontanéité...

Un petit voyage aux confins de notre inconscient ? Qui sait ?

Prasua,
C'est encore moi car depuis que j'ai lu ton texte,je suis très curieuse de savoir l'effet que l'écriture automatique à produit sur toi après coup ,
l 'ayant vécu moi-même il y a peu comme tu le sais : j'avais ressenti
un effet bel et bien "obnubilant" les heures suivant cette expérience étrange.
Veux-tu bien nous raconter ce qui t' es arrivé?
Ce serait passionnant, j'aimerai tant que tu nous transmettes
tes impressions.Alors, au plaisir de te lire ,j'espère

Et bien , je ne pense pas etre dans un autre monde que celui qui nous entoure...mis a part qu en ce moment je me trouve a Ubud , en Indonesie. Mais il s sagit tout de meme toujours de la meme planete...
J etais surtout tres concentre sur la consigne relative a l ecriture automatique , c est a dire d essayer d echapper au reflexe de stucturer afin d amenager a l inconcient une sortie la moins filtrante possible , dans le but de produire des images les plus libres possibles.

Mais pour repondre a Austin ,que je convie a ecouter " OM "de John Coltrane , il ne s agit pas d " un petit voyage au confins de notre inconscient "... Plutot d une improvisation libre et recreative, comme une piece de Free Jazz...
Pour rejoindre Les confins de notre inconscient , un vehicule bien plus puissant que l ecriture automatique serait a mon sens necessaire ...

J ai ecris tres vite , juste le temps de rediger le texte sur une feuille de papier d emballage , plus grande qu une feuille normale, assis a l abri d une terrasse couverte en attendant que la pluie cesse, attentif au spectacle de la rue .Il va de soi que les elements qui occupaient mon champ visuel ont largement participe a l elaboration du texte . Par exemple , y avait vraiment une dame avec une table sur la tete et des gens qui cherchaient quelquechose dans l herbe du talus...

J ai arrete d ecrire quand la feuille a ete remplie ... Puis comme j avais faim je suis quand meme parti malgre la pluie , et je suis alle manger une soupe de chevre pour ensuite rejoindre ma chambre et dormir, car le devoir m attendait le lendemain matin...
A part ca j ai pris beaucoup plus de temps a mettre mon texte sur le forum
que sur le papier ...

Par ailleurs , je ne me suis (malheureusement ? ) pas senti dans un
etat second ou bizzare ...Juste content d avoir bien ecris (?) et mange...



Prasua

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