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 Concours spécial Noël - votons !

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Quels textes préférez-vous ? (2 votes par personne)
Texte n°1
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Texte n°2
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Texte n°3
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Texte n°6
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Texte n°7
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Iron
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MessageSujet: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeDim 7 Déc 2008 - 9:35

Bonjour,

Le moment des votes est arrivé !

Merci à tous les participants génial


2 votes par personne.
La première manche se déroule du dimanche 7 décembre au samedi 13 décembre.
1 semaine pour élire les 2 (ou 3) textes qui iront en finale (la finale se déroulera du 13 au 20 décembre).

Bon vote !

------


Texte n°1

Noël

Il y a, quelque part dans le grand désert d’Afrique, un petit garçon aux yeux noirs. Bel enfant au teint de sable, ses cheveux ébène et brillants, flottent au vent chaud qui dévale de la dune. Fils d’un Touareg au turban bleu, il suit l’école de la vie nomade. C’est lui qui garde le troupeau des vaisseaux du désert ; richesse de la famille. Il lui arrive même que son grand-père le laisse mener la caravane. Fier, il aime cette vie simple. Son bonheur est d’être nomade. Sa tristesse est la disparition de son père. Chaque soir, dans sa robe blanche, les pieds nus, droit comme un piquet, il regarde haut dans le ciel, les milliers d’étoiles. Chaque nuit, cette décoration céleste l’inspire. Dans son imaginaire d’enfant, il abandonne la surveillance du troupeau de dromadaires et s’envole vers ses étoiles. Cette nuit de Noël, ne va pas être comme les autres. Bien sûr, il ne sait pas, lui, le petit arabe, qu’il y a maintenant très longtemps naquit celui que les chrétiens appellent le fils de Dieux, mais que tous connaissent sous le nom de Jésus. Il ne le sait pas, car ici, qui le lui aurait dit ?
Ce soir, plus fatigué que les autres jours, il s’allonge sur le sable les bras écartés et part dans son voyage sur la route des étoiles. Il les connaît toutes, son grand-père lui avait donné leurs noms. A cette période de l’année, celles qu’il admire le plus sont éloignées de l’horizon. Cette nuit il n’y a pas de vent, il n’y a pas de bruit, c’est le calme des jours heureux. Il sait que son grand-père, ne veut pas qu’il dorme en dehors de la tente. Il a conscience que les araignées couteau, les mambas assassins rodent et que son chien ne le protègera pas car il en a très peur.
Pourquoi, ce jour particulier, a-t-il décidé de désobéir ? Par provocation ? Pour se convaincre qu’il est courageux ? Non, rien de tout cela. Une force inexplicable, une prémonition, une envie incontrôlable le pousse à le faire.
Dans le ciel noir, celui qui lui appartient, les astres lui sourient et sembles si proches qu’il paraît possible de les toucher. Les nébuleuses brillent plus que les autres fois. Soudain, imperceptible, dans l’obscurité, loin, très loin, il croit entendre une voix qu’il connaît bien, une voix d’amour et de tendresse. Il se concentre et cherche en vain dans la nuit. Progressivement, la douce sonorité devient proche et il entend distinctement la chanson de son père. De son vivant, il marmonnait inlassablement ce chant à la gloire d’Allah quand il le portait sur ses épaules, lors des longs parcours de la nomadisation.
Il n’a pas peur, il est le cœur en fête. Il ne bouge pas pour que la mélodie se poursuive. Il chante avec son père dans sa tête. Son cœur grossi par la joie tape dans sa poitrine au rythme de la complainte. Il s’abandonne, ferme les yeux et voit le visage de celui qui était son guide, son mentor, l’amour de sa vie, son papa. Lorsqu’il ouvre les yeux, face à lui, l’homme qui le regarde lui sourit des yeux. Enveloppé dans sa djellaba, enturbanné, il lui tend les bras.
– Papa ?
– Viens, petit, viens sous la tente, le vent se lève.
– Papa ?
Le vieil homme ne lui répond pas, mais ne peut retenir les larmes qui allument ses yeux dans la clarté des étoiles. Le grand-père emporta son petit-fils sur ses épaules pour rejoindre l’abri des nomades. Ils marmonnent ensemble le chant de papa, le cœur en fête. Ce jour de Noël, perdu quelque part dans le grand désert d’Afrique, un petit garçon a reçut le plus féerique des cadeaux. Il s’endort heureux, le sourire des anges aux lèvres. Il savait maintenant que son guide était toujours là dans l’immensité ensablée. Il savait qu’un jour ils se retrouveront à une croisée de pistes ou derrière une dune.
C'est cela, le Noël du petit homme qui nomadise sans autre but de vivre en paix sous la voûte des cieux. Dans son rêve, il remercie celui qui le guide et qui ce jour lui a fait le cadeau de sa présence.

Dans un autre monde ? Non, mais très loin de celui du petit arabe, dans la folle tourmente de la modernité, dans l’hystérie de ceux qui se disent civilisés, qui courent, qui s’injurient, qui se klaxonnent, qui s’énervent, qui se bousculent avant de s’enivrer, de se gaver à vomir, de fumer, et de faire les pires folies des jours de fêtes. A la veille du jour où tous ensemble ils vont jouir dans l’excès, ils se battent, luttent pour se motiver et se préparer à un peu de bonheur illusoire. Pourquoi tant de haine ? La recherche d’un plaisir éphémère et sans réel partage. Pourquoi le font-ils ? Ils ne le savent pas, c’est une tradition, un rendez-vous immanquable et inutile ; c’est tout.
L’enfant casse d’un geste de mécontentement le jouet qu’il trouve idiot, ce n’est pas celui-là qu’il voulait, les copains vont se moquer. La femme sourit à propos du ridicule bijou que son amant lui offre regrettant déjà de l’avoir acheté. L’homme est amer de n’avoir rien reçu et boit plus que de coutume. Cependant, tous chantent, boivent, mangent, dansent, font le plus d’interdits possible.
C’est cela Noël ! Dire le contraire ? Impensable, ridicule.
Chez la Comtesse, il y a longtemps que l’on ne va plus à l’église pour ne plus entendre le bon curé réclamer l’argent d’un chauffage. On prie au château, en famille, à deux. Le clic clac lent de la pendule rythme la triste soirée ; nostalgie du passé. Les enfants sont loin, Amérique, Japon, Inde.
Chez Gaston, la traite des vaches est finie, la soupe est chaude, il fait très froid dehors et Noël fait partie de l’histoire. Ici, pas d’illumination, le vent, la neige, la soupe, dormir.
Demain, la tête lourde, le foie malade, ils vomiront, ils s’engueuleront, s’injurieront et reprendront leur course folle à la recherche d’un bonheur qui se trouve peut-être caché dans un grand désert africain
Amis lecteurs, je ne sais pas ce que vous ferez pour fêter Noël, mais je vous souhaites de partager le bonheur en famille. Quant à moi je fais le vœux de trouvez l’endroit où vit le petit sahraoui pour partager son bonheur.

------------


Texte n°2


Il était une fois, il n’y a pas bien longtemps, dans une petite ville de France, une petite fille répondant au doux prénom de Camille. Au moment où débute cette histoire, elle avait huit ans. Elle vivait avec sa mère et son père dans une petite maison qui, sans être un palace, ne manquait pas de confort. Elle aurait pu être heureuse, si son père n’avait pas un problème : L’alcool. Beaucoup d’alcool.

Au début, il buvait pour oublier. Oublier qu’il vivait aux crochets de sa femme, et qu’il n’avait qu’une petite fille, lui qui rêvait d’un fils. Oublier cet accident qui lui avait blessé la jambe, des années plus tôt, coupant court sa carrière de tennis-man. Puis il but par habitude. Pour finir par boire par besoin. Deux bouteilles de gin par jour.

Après cela vinrent les crises. Il y en avait de deux genres, et toutes les deux laissaient Camille dans un état pitoyable. La plupart du temps, elles se succédaient. La crise de larme d’abord, où il s’apitoyait sur son sort, hurlant qu’il n’était qu’une loque ne méritant pas le nom d’homme. La crise de violence ensuite. Il frappait Camille, et sa mère. Cela arrivait souvent. De plus en plus souvent.

Camille n’en voulait pas à son papa. Elle pensait que ce n’était pas sa faute, pas vraiment. Qu’il ne voulait pas vraiment la taper, et que c’était la faute à un petit monstre caché dans les bouteilles qu’elle voyait autour du canapé. Un petit monstre qui forçait son papa à faire tout ça. Ne s’excusait-il d’ailleurs pas à chaque fois ? N’était ce pas une preuve que ce n’était pas sa faute ?

Aussi Camille priait, tous les soirs. Elle priait pour que le petit monstre dans les bouteilles de son papa s’en aille. Qu’il arrête de les embêter. Elle espérait qu’enfin quelqu’un l’entende.

Le soir où cette histoire débute, elle ne fit pas exception. Elle redit les mots qu’elle prononçait avant de s’endormir, une ferveur dans la voix comme on ne peut en trouver chez les adultes. Tout son cœur d’enfant passait dans cette prière adressée à personne et à tout le monde. A genoux devant son lit, les yeux fermés, elle souhaitait simplement vivre heureuse.

Elle rouvrit les yeux et les tourna vers sa fenêtre. Elle regarda, durant quelques minutes, la neige tomber. Les flocons recouvraient lentement l’univers d’une mince pellicule blanche, mêlant les formes et rendant chaque chose plus belle qu’elle ne l’avait jamais été. Elle ferma les rideaux.

Elle se coucha, se recouvrit et tacha de dormir. Ce n’était pas chose facile, les bruits qu’elle entendait ne l’aidaient pas vraiment. Verre qui se casse. Coups. Pleurs. Camille se cache la tête sous l’oreiller. Elle ne veut pas entendre ces bruits, elle nie jusqu’à leur simple existence. Elle s’endort ainsi. Elle ne fait pas de beaux rêves.

Elle se réveille 9 heures plus tard. Mais elle n’est plus dans son lit, ça ne fait pas le moindre doute. D’abord, elle n’avait pas un lit à baldaquin. Ensuite tout était rouge vif et vert. Chez elle, la couleur dominante était le gris, recouvert d’une couche de crasse plus ou moins importante. Non, cet endroit n’était pas sa chambre, et ce lit n’était pas son lit. Alors où était-elle ? Et surtout comment était-elle arrivée là ?

Elle tourna la tête dans tous les sens, cherchant une réponse à ces questions. Ce qu’elle vit… n’était pas commun. Pour ne dire pas dire carrément bizarre. Vert et rouge vifs étaient les couleurs principales de cette chambre, ponctués parfois d’une touche de blanc. Et il y avait des jouets partout. De toutes tailles, formes, couleurs et styles. Elle vit des peluches côtoyer des voitures en plastique. Il y avait tant de choses sur lesquelles poser les yeux dans cette caverne d’Ali baba qu’on aurait pu passer sa vie à les regarder. Camille n’en eut pas le temps. Elle fut interrompue fort impoliment par une porte qui s’ouvre, et par le personnage qui la passe.

Lorsqu’elle le vit, Camille ne se demanda plus où elle était ni comment elle était arrivée là. Elle le savait. Et elle savait aussi que la personne qui l’avait fait venir ne lui ferait aucun mal. En effet, face à elle il y avait… le Père Noël. Le vrai.

Bottes noires, costume rouge, barbe blanche… tout y était. Il ne manquait même pas le petit ventre bedonnant. Un sourire large et franc étirait ses lèvres et il regardait tendrement la petite fille assise sur son lit.

-Bonjour ma petite Camille.
-Bon…bonjour…
-Tu sais qui je suis, n’est-ce pas ?
-O..oui. Vous êtes le Père Noël.
-Oui. Tu sais que tu as de la chance ? Je n’invite pas beaucoup de monde chez moi, et il y a encore moins de monde qui peut dormir dans mon lit. Mais tu dois avoir faim ! Tu veux quelque chose à manger ?

Sans attendre une réponse de la fillette, il fit un signe de la main et apparu sur le lit un plateau de cookies. Au chocolat. Le Père Noël s’approcha et s’assit sur un coin du lit. Il prit un gâteau, le tendit à Camille avant d’en prendre un autre- pour lui celui là-. Ils mangèrent en silence. Camille ne savait pas quoi dire, et regardait partout autour d’elle, découvrant toujours de nouvelles choses. L’homme la comprenait, et la laissait à ses découvertes.

Ils dévorèrent tous les cookies. Ce n’était peut-être pas ce qu’il y avait de mieux pour un petit déjeuner, mais c’était délicieux. Lorsqu’ils eurent finit, le Père Noël tendit sa main vers Camille et lui dit :

« Tu viens avec moi ? J’ai des tas de choses à te montrer. »

Elle lui prit la main, et se laissa guider dans l’univers de Noël. Il lui fit voir tout ce qu’elle souhaitait voir, il lui montra l’usine de jouet, les rennes et les lutins. Elle découvrit des merveilles sans nom. Ne lâchant jamais la main de son guide, elle le suivit dans les allées colorées de sa maison. Elle mangea à sa table, se lava dans sa douche, dormit dans son lit. Des jours durant, elle ne le quitta pas, et apprit tout ce qu’elle pouvait et voulait sur le lieu où elle avait été emmené. Les heures s’écoulaient trop vite, et elle aurait à jamais voulu rester là.

Camille avait passé une semaine chez le Père Noël. Elle ne s’était jamais ennuyée, n’avait jamais été triste et personne ne l’avait jamais frappé. Durant sept jours, elle avait vécu la vie que tout enfant devrait vivre. Elle avait été heureuse.

Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin.

Le soir du septième jour, Camille alla se coucher, comme elle en avait prit l’habitude, dans le lit du propriétaire des lieux. Ereintée de sa journée, elle s’endormit, presque dès qu’elle posa sa tête sur l’oreiller.
Il lui semblait que cela ne faisait que quelques secondes qu’elle dormait lorsqu’elle fut réveillée. Brutalement. Quelqu’un la secouait. En rechignant, elle ouvrit les yeux. Pour voir son père, un badge des alcooliques anonymes accroché au T-Shirt, et sa mère, en larme, qui la regardaient. Elle était rentrée chez elle. Camille se jeta dans les bras de ses parents. Heureuse.

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Dernière édition par Iron le Dim 7 Déc 2008 - 9:43, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeDim 7 Déc 2008 - 9:38

Texte n°3

La neige tombaient a gros flocons, étalant son tendre duvet sur un monde monochromatique.
Franc courrait, il était pressé, avoir un entretien d'embauche le jour de Noël mais quelle idée ?
Maintenant il devait se dépêcher pour être à l'heure tout en sachant qu'une fois l'entretien finit, il devrait se remettre a sprinter pour ne pas arriver en retard au traditionnel diner en famille de Noël.
Ces pieds étaient glacés, pour son entretien il avait bien entendu pris ces plus belles chaussures sans penser à la neige et maintenant il se retrouvait a courir dans la neige, les pieds trempés, manquant de glisser a chaque pas.
Il arrivât enfin au lieu de l'entretien, il avait rendez-vous dans un bar, il pénétrât dans le bâtiment.
Ce bar n'était pas spécialement luxueux, quelques décorations de Noël s'accrochaient tant bien que mal au mur pendant que dans un coin un sapin de Noël en plastique dont il manquait tout de même la moiter des épines, dormait tranquillement. Des musiques de Noël passaient par les enceintes..
La pièce était presque vide, seul quelques clients traînaient encore ici quelques minutes avant de rentrer chez eux profiter de cette belle soirée du réveillon.

Au fond du bar un homme d'une quarantaine d'année, au long visage émacié faisait des signes.
Franc le rejoignit et s'assit tranquillement a cotée de lui.
« Je vais me prendre un chocolat chaud, vous voulez quelque chose ? »
Franc, hésitât quelque seconde devant cet homme a la voix bourru qui lui proposait de boire un coup.
Puis finalement il demandât un chocolat chaud pour lui aussi.
Leur table était adossée à une fenêtre donnant sur la rue, la neige tombant sans cesse, donnant froid a quiconque la regarde.
« Tenez, il est bien chaud »
En effet, le chocolat était brulant, mais quand ces pieds son trempés, qu'il neige dehors et que l'on est stressé on ne ce formalise pas pour quelques degrés de trop et on avale comme on peu.
Et Frank ne regretta pas de se bruler quelque peu la langue, car sentir le liquide chaud descendre le long de sa gorge pour finalement loger dans son estomac est une sensation des plus « agréable ».
« Bon, j'imagine que vous savez pourquoi vous êtes ici .
-Et bien, en fait non pas vraiment » Frank n'avait en effet eu vent de cet entretien que le matin même, son beau-frère était sensé y aller, mais il était malade et avait laissé sa place a Frank, en effet Frank était au chômage depuis deux mois et toute offre d'emploi lui semblait bienvenue.
« Et bien, avant toute chose laissez-moi, vous raconter une histoire, cette histoire je l'ai vécus dans ma jeunesse :


Noël et moi, nous avions toujours eux du mal, je me souviens encore de mes six ans, le jour où j'ai découvert que le père Noël n'existait pas, le jour où j'ai découvert que l'homme qui rendrait dans mon appartement par la fenêtre (je n'avais pas de cheminé) et qui mettait les cadeaux sous le sapin après avoir bu le lait et mangé les gâteaux était mon père.
Depuis ce jour, je redoute chaque Noël et souvent a juste titre.
Prenons mes 10 ans, nous avions déménagés dans une grande maison a 1100 mettre d'altitude, avec cette fois une fois une cheminée. Je me suis réveillé à quatre heure du matin, une odeur très désagréable emplissait mes narines. Je me souviens encore parfaitement de l'odeur du sapin qui brule.
Le Noël catastrophique suivant fut celui de mes 22 ans, je rentrais de boite, il était environ minuit, il avait neiger toute la nuit.
Ma voiture est tombée en panne à la sortie du village, pour information ma maison était à une heure de marche du village.
Bref, pour moi Noël n'était pas vraiment associé à la joie et la bonne humeur, mais cette nuit de Noël que je m'apprête à vous raconter a changée ma vie.
Depuis plusieurs Noëls j'avais trouvé la solution pour éviter les problèmes de Noël : je restais chez moi et je ne faisais rien de spécial pour ce jour merveilleux.
C'est ainsi qu'à 21h, j'étais assis entrain écouter du John Zorn, une super musique pour un soir de Noël, du Zorn.
Bref j'écoutais John qui dégueulait dans son saxo avant de me faire une reprise de la musique de James bond.
J'avais fini de manger mon repas de Noël : du poisson pannée avec des haricots verts et je me préparais à aller me coucher, presser que cette journée finisse.
C'est à ce moment que la porte d'entrée c'est ouverte, un courent d'air glacé est alors entré dans la pièce, je me suis levé voir ce qui se passait. A l'entrée de ma maison se trouvait un vieil homme bedonnant habillé en rouge.
Il m'a observé quelque seconde puis d'une voix douce il m'a dit :
« Je suis le père Noël » En temps normale, j'aurais éclaté de rire et me serais moqué de lui, mais il y avait quelque chose en lui qui imposait le respect, quelque chose qui te disais : S'il te dit que tu es la reine d'Angleterre et que lui c'est Satan c'est que c'est vrai.
J'ai alors donné la réponse tant évidente :

« Mais le père Noël n'existe pas.
-Ha bon ? Et pourquoi ?
-Tout le monde le sait, la personne qui met les cadeaux sous le sapin ce n'est pas un vieux bonhomme en rouge, ce sont les parents.
-En effet, mais pourquoi cela voudrait-il dire que le père Noël n'existe pas ?
-Heu ... La je ne vous suis pas.
-Ce que j'essaie de te dire c'est que le père Noël ne serait pas un personnage a proprement parlé, mais une entité universelle, le père Noël est celui qui met les cadeaux sous le sapin et aux dernières nouvelles quelqu'un met les cadeaux sous le sapin.
-Donc les parents seraient tous des pères Noël ?
-Pour simplifier oui.
-Mais dans ce cas-là, votre déclaration de « je suis le père Noël » n'a plus aucun sens puisque tout le monde l'est.
-J'ai dit ça pour faire simple, en réalité je suis ... Enfaîte ma fonction n'a pas de nom, mais disons pour faire simple que je veille au respect de l'esprit de Noël.
-Donc, vous êtes le gendarme de Noël ?
-Si on veut
-Mais dites moi, ces derniers temps Noël a été totalement dénaturé, ce n'est devenu qu'un événement commercial un moment ou tout le monde achète. Pourquoi n'avez-vous rien fait pour protéger l'esprit traditionnel de Noël ?
-Que voudrais-tu que je fasse ? Que je fasse exploser des usines de fabrication de jouets?
-S'il le faut.
-Réfléchis un peu, si je détruis une usine, je mets des milliers de personnes au chômage, c'est ça pour toi l'esprit de Noël ?
-Non, bien sûr que non mais ...
-Ecoute, actuellement c'est moi le « gendarme de Noël » et je fais ce que me semble juste. Bref, je suis venu ici pour te proposer de prendre ma place, ce travail est réellement éreintant et j'ai besoin de me reposer.
-Mais pourquoi moi ?
-L'éternel question.
-Ce que je veux dire c'est que je ne suis pas vraiment ce qu'on pourrait appeler un fervent défenseur de Noël.
-Pourtant tu me proposais de faire exploser des usine pour protéger Noël.
-Hé bien oui mais ...
-Je ne suis pas venu ici parler de ta psychologie ni débattre sur ton attachement a Noël, je suis venu ici te proposer un poste. Le veux tu ?
-Hé bien, cela dépend, je suis payé pour sa ? Et en quoi consiste le travail ? »


Tout en écoutant d'une oreille attentive, Frank avalait goulument sont chocolat chaud.
L'histoire de cet homme lui semblait totalement surréaliste et bien qu'il écoutait l'histoire avec passion, il ne croyait pas une seconde à cette histoire. Le père Noël quelle idée !
L'homme en face de lui, gardait un sérieux entonnent, il n'avait pas encore touché à son chocolat.
D'un œil presser il regarda l'horloge « Bon, ce n'est pas tout, mais il faut se dépêcher, c'est que cette nuit il y a du boulot. » Il prit sa tasse de chocolat chaud et la vida d'un seul trait
« Tu viens ? Je te raconterais la fin sur la route
-C'est qu'après cet entretien normalement je devais rejoindre ma famille pour fêter Noël » Lorsque Frank disait ça, il avait déjà fait son choix, il accompagnerait le prétendu père Noël. Il ne savait pas pourquoi mais, il avait le sentiment de devoir le suivre, que c'était vitale.

Les deux « compères » quittèrent donc le bar. Frank suivit l'autre à travers un dédale de ruelles enneigées et surement jamais déneigées, la neige lui arrivait presque au genou, au détour d'une énième ruelle Frank eu droit à un spectacle auquel il n'aurait jamais cru assister un jour :
Une voiture les attendait, ils montèrent dans la voiture.
« Tu comprends, les traîneaux c'est marrant mais c'est pas très pratique et pour passer inaperçu il y a mieux. »
Le recruteur appuyât sur un bouton et deux secondes plus tard la voiture ce retrouvait :
Entourer de neige, Frank n'avait pas senti de différence, la neige était déjà là avant mais quand il sortit de la voiture il là vit la différence : Autour de lui n'y avais plus d'étroites ruelles, plus de mur du tout d'ailleurs, il était au pôle nord ou du moins dans un endroit équivalent.
Les flocons volaient dans tous les sens au point de créer une sorte de brouillard neigeux, à travers ce brouillard l'on pouvait voir un immense bâtiment, éclairer par des millier de bougies.
« C'est mon quartier général, viens je vais te faire visiter et te montrer les lutins.
-Des lutins ? Mais a quoi bon puisque vous ne distribuez pas de cadeaux ?
-Attend que nous soyons au chaud pour que je t'explique »


Ils rejoignirent donc le bâtiment et pénètrent dans le hall d'entrer. C'était une vaste pièce luxueuse, des lampadaire au plafond éclairait un sol de marbre brillant recouvert de meubles en bois de valeur.
Plusieurs sapins géants entièrement décoré était « planté » dans le sol.
« Viens, les lutins sont à coter »
Ils changèrent donc de pièce, la pièce suivante était une vaste pièce remplit de petits bureaux, à chaque bureau il y avait un lutin avec une sorte de casque poser sur la tête. La pièce était étrangement silencieuse, de temps en temps les lutins tapaient quelque chose sur les ordinateurs posés sur leur bureau


« Ce sont des casques de télépathie, leur rôle est de fouiller les pensées des gens afin de trouver d'éventuelles personnes voulant faire un mauvais coup le soir de Noël, ensuite une équipe d'intervention va les stopper, puis leur lave la mémoire.
Hélas nous ratons toujours une ou deux personnes qui viennent troubler ce jour de fête.
Mon rôle est de diriger et de coordonné les lutins.
Le jour de Noël est évidemment un jour de grandes activités, mais ne va pas croire que nous ne faisons rien le reste du temps, déjà nous devons sans cesse vérifier que rien ne se prépare pour le soir de Noël, criminellement parlant évidemment.
Ensuite souvent nous tentons d'influencer les organisateurs des fêtes de Noël afin que leur fête respectent au mieux l'esprit de Noël, ainsi nous pouvons nous retrouver a « aider » un patron a choisir l'artiste qui fera l'arbre de Noël de sa boite ou bien l'artiste lui-même afin que son spectacle colle a Noël.
A première vue ça n'a pas l'air si fatiguant, mais il faut le faire dans tous les pays, 6 milliards de cerveaux a scanner non-stop et à influencer sans qu'ils le remarquent. »


Pendant deux heures, le « gendarme de Noël » en titre fit visiter les lieux à son potentiel remplaçant.
Finalement, ils allèrent s'installer dans son bureau pour se mettre d'accord.
« Ecoute, je vais faire simple, acceptes-tu cet emploi ou pas ?
-J'accepte » L'ancien père Noël heureux, sortit d'un pas léger de la pièce
Le nouveau gendarme s'assit sur son bureau afin de mieux réaliser ce qui lui arrivait quand tout à coup il se leva brusquement et se mit a courir derrière son prédécesseur :
« Attendez, il y a un salaire ?
-Pourquoi crois-tu que j'ai arrêté ce métier ? »
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Iron
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeDim 7 Déc 2008 - 9:39

Texte n°4


Il était là. Théo en avait la certitude.
Le cœur battant à tout rompre, il inspira lentement. Il ne fallait surtout pas qu’il l’entende. Ses parents le lui avaient bien répété. Si le Père Noël te voit, il disparaîtra et tu n’auras aucun cadeau. Rien qu’à cette idée, Théo avait été horrifié. Il avait commandé une maquette géante du Faucon Millenium de Star Wars, ainsi qu’une voiture de course radiocommandée qui ferait à coup sûr pâlir de jalousie ses copains quand il leur montrerait. Les voir partir en fumée après un long mois d’attente à compter les jours en grignotant les chocolats du calendrier de l’avent était une idée pour le moins insupportable.
Théo risqua un coup d’œil en direction du salon. Dans la semi-obscurité, il crut apercevoir une ombre – une silhouette, qui bougeait près du sapin aux guirlandes lumineuses et aux boules chatoyantes.
C’est pourquoi il ne faut pas te lever cette nuit. Sinon, le Père Noël ne viendra pas.
La phrase résonnait dans la tête de Théo comme un gong. Un instant, il hésita farouchement entre rester là où il était et retourner dans sa chambre pour se cacher sous la couette.
Mais la curiosité était trop forte. Il voulait savoir.
Cela faisait un moment que des doutes s’étaient insinués en lui. Depuis quelques temps, il avait commencé à se poser des questions franchement… dérangeantes. Par exemple, comment être sûr que le Père Noël reçoit bien tout le courrier que les enfants lui envoient chaque année ? Car à la télévision, Théo avait entendu une dizaine d’adresses différentes. Rue du paradis. Pôle Nord. La galaxie magique. Le château de glace. Féerie monde. L’igloo géant sur la banquise. Toutes les lettres partaient-elles au même endroit ? Et si oui, le Père Noël savait-il toutes les lire ? Car on lui écrivait de tous les pays du monde !
Mais oui, mon chéri, lui avait assuré sa mère. Le Père Noël connaît toutes les langues de la planète. Et il lit très vite, grâce à ses lunettes en demi-lune. Elles sont magiques et elles lui permettent de lire une lettre en une seconde !
Théo n’avait rien trouvé à redire, mais au fond de lui, il n’était pas vraiment convaincu. Pour tout avouer, il était même carrément sceptique.
Et en admettant que ce soit le cas… Il y avait d’autres points obscurs. Entre autres : comment le Père Noël faisait-il pour distribuer tous ses cadeaux en temps et en heure ? Il avait des centaines de pays à visiter, et des millions de cheminées à descendre. En une nuit, cela semblait irréalisable.
Il est aidé par ses lutins, lui avait répondu son père quand il lui avait posé la question. Et puis, il y a le décalage horaire. Le Père Noël connaît tous les raccourcis, tu sais ? Et il vole très vite avec son traîneau.
Oui, mais tout de même ! Les lutins devaient être sacrément rapides… Même avec des pouvoirs magiques.
Et où le Père Noël trouvait-il tous ses cadeaux ? Pourquoi les mettait-on en vente dans les hypermarchés, et pourquoi y avait-il tant de monde pour en acheter alors qu’il suffit de commander au Père Noël ?
Tout ça ne tenait pas debout.
D’autant que beaucoup d’indices étaient venus gonfler les doutes de Théo, récemment.
Au magasin, la dernière fois, un faux Père Noël accueillait les enfants sur ses genoux et se laissait prendre en photo avec eux. Théo avait tout de suite vu sa barbe qui se décrochait, et un bout de l’oreiller caché sur son ventre pour donner l’impression qu’il était gros. Il en avait parlé à son père, qui était demeuré très évasif sur le sujet.
Puis à l’école, le grand Charles avait dit… Non, il avait affirmé que le Père Noël n’existait pas. Bien entendu, la majorité des autres enfants avait fait bloc pour le contredire. Théo aurait aimé pouvoir assurer avec fermeté qu’il était de ceux-là… mais le grand Charles semblait sûr de lui. Ses paroles avaient le goût amer de la vérité que l’on ne veut pas entendre.
Et enfin, il y avait eu cette conversation entre ses parents, l’autre soir. Il se souvint être entré dans la cuisine, et ils se sont brusquement tus à son arrivée, comme surpris en train de faire une... bêtise, ou encore une… cachotterie.
C’était ça. On lui cachait quelque chose. Théo en était certain…
Et il avait l’intuition que ce soir, à la veille de Noël, il allait en savoir plus. Bien plus.
Un autre coup d’œil furtif lui indiqua que la personne qui était dans son salon à cette heure très avancée de la nuit continuait de remuer au pied du sapin. De toute évidence, elle ne savait pas qu’elle était espionnée.
Si ç’avait été le Père Noël, il m’aurait déjà vu avec ses lunettes magiques, songea Théo. Et où sont les lutins ? Je n’en vois aucun.
Un ballon empli d’étranges sentiments enflait dans sa poitrine.
Quand il quitta sa cachette pour s’avancer dans le salon, il avait presque la certitude que ce n’était pas le Père Noël qu’il allait affronter.
Et il avait raison. En entendant ses pas, la silhouette se figea près du sapin, puis fit volte-face.
- Théo ?
La vérité fut plus douloureuse encore que toutes les gifles qu’il avait pu recevoir.
Son père se tenait devant lui, un paquet entre les mains. Sur son visage se lisait une expression à mi-chemin entre la colère et le remord. Oui, le remord de lui avoir menti tout au long de ces années.
C’était comme dans l’Empire contre-attaque. Quand Luc découvre que son père est le terrible Dark Vador. Théo venait de rencontrer son destin : son père à lui, c’était le Père Noël. Il se demanda si ce n’était pas plus triste encore.
Des larmes débordant de ses yeux, Théo s’enfuit du salon pour retourner dans sa chambre et s’envelopper dans les chaudes couvertures, en espérant presque qu’elles l’étouffent, pour qu’il oublie, pour que tout s’arrête.

***


Avec un soupir, j’accroche une cinquième guirlande autour du sapin. Pourquoi tous ces souvenirs doivent-ils, chaque année, revenir me hanter au moment des fêtes ? Vraiment, je suis lamentable. Trente ans plus tard, et toujours à ressasser ses pénibles images.
Derrière la fenêtre, la neige tombe à gros flocons. Heureusement que le feu crépite joyeusement dans la cheminée, sinon, je devrai rajouter une autre couche de pulls sur mes épaules.
Comment le Père Noël fait-il pour ne pas se brûler avec le feu de la cheminée ?
Tiens, je ne me l’étais jamais posée, celle-là.
Je ris de moi.
Lamentable.
- Papa ?
Je pivote sur mon tabouret. C’est Nicolas, mon fils. Cinq ans et toutes ses dents de laie. Ma fierté, ma bataille, comme dirait l’autre.
- Oui ?
- A quelle heure il arrive, le Père Nouwel ?
Un sourire se contracte sur mes lèvres. Un instant, j’hésite presque… Lui dire que tout ça, c’est des conneries, que Noël, c’est la fête des capitalistes et des industries du jouet, que c’est religieux mais que tout le monde l’a oublié.
- Et bien…
Pour ne pas avoir à plonger dans ses yeux innocents, je me détourne. Sur la pointe des pieds, je fais serpenter une autre guirlande entre les branches de notre sapin.
- Et bien, reprends-je, ça varie selon les années. Parfois, il prend un peu de retard, et parfois, il est à l’heure… Ca dépend si tu as été sage ou p… Oooops !
Je glisse. La guirlande m’échappe des mains, mon tabouret flanche, et comme un gros arbre défraîchi, je tombe. Le monde chavire.
Quand je rouvre les yeux, je vois Nicolas, penché sur moi. Il a les larmes aux yeux, sans doute effrayé par ma chute. Des larmes débordant de ses yeux, Théo s’enfuit du salon pour retourner dans sa chambre et s’envelopper dans les chaudes couvertures, en espérant presque qu’elles l’étouffent, pour qu’il oublie, pour que tout s’arrête.
C’en est trop. La goutte qui fait déborder le vase.
Au diable la magie.
- Nicolas, écoute-moi bien.
Je me redresse et pose mes deux mains sur ses frêles épaules.
- Le Père Noël… Je dois te dire que… Ce n’était pas pour te faire mal, tu es un enfant… Mais voilà, en réalité, le Père Noël, c’est… c’est moi.
J’attends sa réaction, ses cris de rage, son incompréhension.
Mais rien ne vient.
Nicolas n’écoute pas. Je vois son regard émerveillé, et sa bouche qui s’entrouvre. Il scrute la fenêtre dans mon dos.
Intrigué, je me retourne.
Et là, je n’en crois pas mes yeux.
Derrière les flocons blancs qui dansent et virevoltent, je le vois. Il est là. Le vrai. L’unique.
Son traîneau n’est pas beau. Il est magnifique. Du bois sculpté, des torsades, des motifs en or. A l’avant, cinq paires de rennes géants secouent leur tête couronnée de cornes colossales. Des nuages de vapeur s’échappent de leurs naseaux. Même s’ils sont à l’arrêt, je n’ai aucun mal à les imaginer dans les cieux, leurs sabots s’agitant dans le vide et faisant pourtant avancer le traîneau à une vitesse vertigineuse, fendant les nuages et glissant sous le dôme étoilé.
Je reporte mon attention sur lui. Il descend du traîneau. J’ai le cœur qui bat encore plus fort que le fameux soir où j’ai surpris mon père dans le salon. Je ressens la magie brûler en moi comme jamais.
De ses mains gantées de blanc, il ouvre sa hotte – un sac en toile haut comme une montagne – et cherche à l’intérieur les paquets qui me sont destinés. Mon Faucon Millenium et ma voiture radiocommandée, sans aucun doute.
Puis il s’avance vers moi, dans son costume rouge et blanc. Au clair de lune, ses lunettes brillent un bref instant d’un éclat argenté. Sa barbe et ses sourcils touffus, son gros nez, son ventre proéminent, c’est bien lui, c’est vraiment lui. Papa ne m’avait pas menti.
Son visage se penche sur notre fenêtre. Par un étrange jeu de lumière, il se superpose à mon reflet, et durant un court moment, j’ai l’impression que c’est moi, le Père Noël.
- Papa !
Je sens la main de Nicolas qui tire un pan de mon pull. A contrecœur, je tourne la tête vers lui.
Et je me vois. Théo, cinq ans, et des étoiles pleins les yeux.
- Papa !
Un rire cristallin éclate dans mes oreilles. La plus belle des musiques. Plus belle encore que les tintements des grelots qui s’agitent autour du cou des rennes volants.
Le monde chavire à nouveau.
Et j’ouvre les yeux une troisième fois. Nicolas est toujours penché sur moi, mais un grand sourire est peint sur ses lèvres. Il rit aux éclats.
- Mon Dieu, Théodore, tu ne t’es pas blessé ? me demande ma femme, qui a accouru entre temps.
- Non, je vais bien, dis-je.
- Tu es resté sonné un moment. J’ai appelé un médecin.
- Ca va, je t’assure.
Nicolas rit toujours. Le ballon que j’ai dans la poitrine et qui ne s’était jamais vraiment dégonflé éclate d’un seul coup. Et moi aussi, je ris comme un enfant. Bientôt, ma femme m’imite.
Tous les trois, sous le sapin illuminé, nous rions.


Dernière édition par Iron le Dim 7 Déc 2008 - 11:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeDim 7 Déc 2008 - 9:40

Texte n°5


Noël en jardin secret.



Depuis qu'il était orphelin, Antoine vivait chez sa tante. Elle et son mari l'avaient accueilli sans amour, uniquement pour des raisons financières. L'enfant était constamment brimé et traînait dans la vie une perpétuelle tristesse.
La veille de Noël il déambulait dans la grande rue commerçante. Il tombait un petit crachin glacial qui pénétrait partout. Il faisait froid. Les devantures regorgeaient de cadeaux merveilleux, de victuailles et de décorations scintillantes. Des hauts parleurs diffusaient des chants de Noël dans la rue éclairée par une multitude de guirlandes lumineuses. Tout l'attirait et tout l'attristait parce que tout était hors de sa portée. Les gens marchaient tête baissée sous leurs capuches ou leur parapluies.
Antoine avait l'impression de croiser des spectres. Il décida brusquement de tout quitter et de se réfugier chez Louis, son grand père. Il prit le métro et se souvint de la marche à suivre.
Il arriva dans un endroit sinistre. La sortie s'ouvrait sur une placette encadrée par un enchevêtrement d'échangeurs routiers. Il retrouva l'immeuble de son grand père. Un vieux bâtiment presque en ruine promis à une prochaine démolition. Il monta l'escalier étroit et sale. Il frappa à la porte. Louis vint lui ouvrir. Lorsqu'il vit la mine pitoyable de l'enfant il comprit sans avoir besoin d'explication.
Bonjour ! Entre mon garçon ! Je suppose que tu es venu passer le réveillon en ma compagnie ?

Pour toute réponse l'enfant hocha la tête affirmativement.
Tu as bien fait ! Tu vas voir ..... Nous allons passer le plus beau Noël de notre vie

Pour la première fois depuis longtemps l'enfant se mit à sourire. Ils quittèrent l'appartement main dans la main, marchèrent longtemps coincés entre une chaussée jonchée de détritus et des grilles coiffées de barbelés qui protégeaient des usines en ruine.
Ils débouchèrent devant un terrain vague. Louis écarta deux planches de la barricade et ils pénétrèrent dans un espace sombre et mystérieux.
La nuit commençait à tomber. Louis rassembla des morceaux de bois et il y mit le feu. Ils s'assirent sur des vieux cageots devant le foyer qui crachait dans le ciel des nuées d'escarbilles incandescentes.
Louis sortit de sa poche un petit sac de cuir. Il versa une partie de son contenu dans sa main. C'était une poudre mordorée qui brillait de mille reflets verts. Il la jeta dans le feu en prononçant des phrases incompréhensibles.
La poudre s'enflamma instantanément et dégagea une immense lumière opalescente qui les entoura comme un cocon. Ils se sentirent peu a peu arrachés à la pesanteur terrestre. Le vent soufflait dans leur cheveux, il se déplaçaient vite sans rien voir tant ils étaient éblouis par leur cocon lumineux.
Ils se posèrent au milieu d'un espace plat couvert de neige. La lumière se dissipa en montant vers le ciel, elle était aspirée dans la lune où elle disparut entièrement.
Devant eux les rochers avaient des formes de meringues de couleur rose, ils étaient coiffés de neige. Partout autour d'eux se dressaient des cheminées de fée qui ressemblaient à des gros champignons. De nombreux animaux se déplaçaient silencieusement autour d'eux dans la neige.
Des loups, des tigres blancs, des ours noirs, des panthères noires aussi, des rhinocéros blancs, des crocodiles verts des hippopotames roses et des éléphants de la même couleur. Tous les saluaient en passant avec un « joyeux Noël ! » tonitruant. Des dixaines d'oiseaux multicolores voletaient autour d'eux en pépiant. Le soleil était chaud et doux dans un ciel sans nuages.
Ils arrivèrent devant une falaise où était taillées des habitations troglodytes. La porte était une grosse pierre en forme de disque.
Un géant à la peau cuivrée les salua et fit rouler la pierre pour ouvrir le passage. Ils entrèrent dans un étroit corridor mal éclairé, puis brusquement glissèrent comme dans un toboggan.
Il faisait de plus en plus sombre et ils allaient de plus en plus vite. Ils tombèrent sur un tapis de mousse, sans se faire mal au milieu d'une immense caverne éclairée par des myriades de vers luisants. D'immenses stalactites de cristal pendaient au plafond.
Une trentaine de petits faunes bariolés arrivèrent en chantant et en dansant une farandole, ils les entraînèrent vers une autre salle éclairée par des centaines de lampes à huile. Il y avait une immense table en U toute décorée de branches de sapin et de fleurs multicolores. Des plateaux regorgeaient de tartines de toutes sortes et de fruits de tous les pays. Une fontaine de limonade rose coulait dans un petit bassin sans fond. Plus loin un buffet était dressé, il était couvert de plateaux remplis de toutes les formes de friandises imaginables, bonbons, gommes, gâteaux, sirops, sorbets, glaces et crèmes.
Soudain ils furent saisis par deux immenses tentacules et emportés brusquement dans un trou de la voûte. Ils se retrouvèrent dans une cage de fer en face d'un gigantesque monstre mi araignée mi pieuvre.
Que faites vous ici dans ce territoire sans mon autorisation ?

Antoine regarda le monstre dans les yeux. Il pleurait mais n'avait pas peur, il était habitué aux mauvaises surprises. Il répondit :
Nous avons été invités par Ludmila !
Comment pouvez vous connaître Ludmila ! C'est impossible ! Aucun humain ne peux savoir qu'elle existe !
Je la connais par les livres !
Les livres, les livres.... ça ne sert à rien les livres !
Les livres servent à bâtir notre jardin secret ! Ils stimulent et éveillent notre imagination et nos rêves.
Impossible ! Ludmila ne peut pas être dans les livres !
Mais si, mais si ! Elle y est, et en bonne place ! Si vous ne me croyez pas on peut vérifier !
Impossible je vous dis, et puis jamais je n'ouvrirai un de ces maudits bouquins !
Vous ne savez pas lire ? Hein ? C'est ça ...... ?
Maudits terriens je vais vous mettre à l'épreuve, et si vous échouez COUIC !

Ils se retrouvèrent ligotés sur une grosse dalle de pierre où on voyait encore des traces de sang séché. Au dessus d'eux était suspendu à un fil minuscule un énorme hachoir métallique à la lame acérée. Le monstre avait passé une de ses pinces autour du fil, il lui suffirait de le couper pour que le hachoir en tombant tranche Louis et Antoine comme des vulgaires saucissons.
Une jeune femme au longs cheveux bruns toute habillée de mousseline blanche, entra dans la pièce. Le monstre murmura :
si elle ne vous reconnaît pas immédiatement COUIC !
La jeune femme s'approcha d'eux lentement.
Antoine ! Mais que fais tu ici avec ton grand père ?
C'est ce monstre qui nous y a conduit !
La jeune femme se tourna vers l'araignée pour l'interpeller.
Arachnos peux tu m'expliquer ce que cela signifie ?
C'est pour vous protéger § Je ne voulais pas que..
Il suffit monstre stupide ! Je t'avais demandé de ne jamais prendre d'initiatives sans m'en parler !
Pardonnez moi Ludmila, je ne recomm....
Si jamais tu me désobéis à nouveau je te transformerait en lombric !

Arachnos partit en gémissant. Ludmila délivra les deux humains et les emmena dans la salle du banquet.
Ils s'installèrent sur des coussins. Du haut de la voûte des araignées descendaient suspendues à leur fil en tenant des cadeaux dans leur pattes, sur chacun d'eux une étiquette indiquait le nom du destinataire.
Antoine a été particulièrement gâté. Le banquet qui suivit fut somptueux.

Dans la nuit lorsqu'Antoine revint au domicile de ses tuteurs et qu'il fut privé de manger et de cadeaux ils ne put s'empêcher de rire sous cape et il s'endormit heureux.
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeDim 7 Déc 2008 - 9:40

Texte n°6

Bonjour papa Noel !

Moi c'est Zélie, et j'ai huit ans.

Aujourd'hui, comme toutes les autres petites filles, je suis heureuse parce que c'est Noel. Oui, Noel ! Ce soir toutes les familles de tout l'univers vont se réunir, on ouvrira les cadeaux et tout le monde va rire ensemble ! C'est pour ça qu'on aime tous Noel pas vrai ? C'est parce que tout le monde rit ! Tu aimes rire toi non ?
Aujourd'hui, je suis encore plus heureuse parce que l'hôpital m'a laissé rentrer à la maison. Oui ! Cette année je suis à la maison pour fêter Noel ! Pas comme l'an dernier ! Tu sais Père Noel, ils sont gentils à l'hôpital, ils s'occupent bien de moi. Mais là bas, ça sent mauvais les piqûres et les médicaments ! En plus, il n'y a pas beaucoup d'enfants, et je n'ai pas souvent avec moi ma maman ou mon papa ...
Mon frère Lucas, il dit que c'est parce que c'est mon dernier Noel que l'hôpital m'a laissé retourner à la maison. Mais je le crois pas. C'est pas parce qu'il a 12 ans que je vais le croire ! Tu le crois mon grand frère toi ?
Il est jaloux parce que l'hôpital s'occupe de moi me dit maman. C'est vrai ! Je te mens pas ! Ils s'occupent de moi même à la maison ! Ils m'ont donné un grand fauteuil avec des roulettes pour pas que je reste tout le temps dans mon lit ! Et même mon machin qui bulle que j'ai à l'hôpital quand je suis là bas, mais papa il dit que ça s'appelle "perfusion". Mais moi, je l'appelle toujours mon machin qui bulle.
Avec mon grand fauteuil à roulettes, papa il m'emmène souvent dans le jardin. Tu sais, il est trés grand mon jardin ! J'espère que tu vas pas te perdre quand tu viendras apporter les cadeuax, parce qu'il y a plein d'arbres ! Et puis il est tout blanc ! C'est parce que chez moi, il tombe tous les jours des gros flocons de neige. Chez toi aussi non ?
J'aime bien quand je suis dans le jardin, même si maman me gronde parce qu'elle a peur que je prenne froid ... Les mamans elles s'inquiètent tout le temps. Toi aussi tu as une maman qui s'inquiète pour toi ? Mais c'est vrai qu'elle a raison maman ... Il fait un peu froid. Mais je peux voir toute la rue et tous les autres enfants jouer, et eux, ils me voient pas ! Alors c'est pas grave si il fait froid. En plus, ils sont beaux les enfants qui jouent dans la neige ... Ils portent tous de grands bonnets rouges et des longs manteaux verts. On dirait des petits lutins ! Desfois, mon frère, il va avec eux pour se jeter des boules de neige ou pour apporter la carotte pour faire le nez du gros bonhomme de neige en face de la maison des voisins. Mais j'aime pas beaucoup quand il y a mon frère ... C'est pas parce que je l'aime pas ! Mais lui, il sait que je les regarde et que je suis cachée derrière la brouette, et en plus, il a un manteau bleu ! C'est pas un vrai lutin si il a un manteau bleu ...
Tu sais papa Noel, j'aimerais bien jouer avec les autres enfants. Mais maman elle dit que je peux pas et qu'il faut que je reste à la maison. Alors moi, je m'imagine avec eux. Tu sais, ils ont construit une tente avec des branches et des feuilles d'arbres, comme les indiens ! Quand je les regarde, j'aime bien m'imaginer Peaux-Rouges ou squaw, même si j'ai la peau pâle, toute pâle, et pas de cheveux, pas de cheveux du tout.
Tu sais papa Noel, Le jour de Noel, c'est mon jour préféré de l'année. Maman elle dit que j'en rêve souvent, et que je parle pendant que je dors ! Et maman, elle a tout noté, parce qu'elle dit qu'il faut le garder et que c'est "inestimable", et papa lui, il dit que c'est bizarre. Moi je comprends pas trop, mais maman elle dit que je te poses tout plein de questions, et que toi, tu me réponds. Regardes, j'ai tout recopié !

Dis Papa Noel, c'est quoi le monde ?

Le monde c'est les sucres d'orge et les bougies qui fondent
Les pleurs et les sourires
Le jour et la nuit, le monde.

Dis Papa Noel, c'est quoi le ciel ?

C'est une feuille de papier coloriée au feutre bleu
Une tâche sans fin
Qui émerveille les yeux.

Dis Papa Noel, c'est quoi la vie ?

C'est le feu d'une cheminée qui resplendit
L'envol d'un oiseau de paradis
Une belle aventure.

Dis Papa Noel, c'est quoi les hommes ?

Ce sont de vilains et gentils biscuits
De vieilles reprises
Portées par une simple bise.

Dis Papa Noel, c'est quoi les fleurs ?

Ce sont des fées qui montrent le bout de leurs nez
De jolis souvenirs
L'amour incarné.

Dis Papa Noel, c'est quoi la mort ?

C'est une petite faute sur une dictée
Une histoire un peu compliquée
Interdite aux enfants.

T'as vu ? On dirait les poèmes que Lucas il apprend à l'école ! Papa il a peut être raison, c'est un peu bizarre tout ça.

Tu sais Papa Noel, je suis pas bête. Papa et maman, il me disent tout le temps que c'est pas vrai ce qu'ils disent à l'hôpital, mais je sais trés bien que si j'ai pas de cheveux et que je peux pas marcher et courir, c'est parce que une vilaine maladie m'a choisi comme maison !
Je lui en veux pas trop, moi aussi, j'aurai été malheureuse sans maison. Tu sais Papa Noel, j'ai peur de mourir. J'ai peur de ne plus pouvoir regarder les enfants jouer dans la rue, de ne plus pouvoir me chamailler avec Lucas, de ne plus pouvoir faire de câlins à mon papa et à ma maman. Je veux pouvoir un jour ranger dans le vieux placard du couloir mon fauteuil à roulettes, et avoir de longs cheveux bouclés ... Tout roux !
Tu sais Papa Noel, peut être que je vais bientôt mourir, mais moi, je te fais confiance. Tu as raison, la mort c'est pas pour les enfants.
Tu sais Papa Noel, aujourd'hui, je suis une enfant comme les autres. Je suis une enfant heureuse parce que ce soir, je serais autour d'une table avec tout ma famille, mes grands-pères et mes grands-mères, mes cousins et mes cousines, mes tontons et mes tatas, pour fêter tous ensemble Noel !
Ce soir Papa Noel, ce soir, je vais regarder la rue du bonhomme de neige, et je vais t'attendre à coté du sapin, toi, tes rênes et les jolies clochettes.
Tu sais Papa Noel, aujourd'hui, tu peux compter sur moi.
Je ne vais pas mourir, parce que ce n'est pas mon dernier Noel.
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeDim 7 Déc 2008 - 9:41

Texte n°7


Pour vous, Noël représente sans doute une jolie fête. Entourés de vos proches, vous passez une agréable soirée au coin du feu, vous vous échangez des cadeaux, vous oubliez quelque peu vos problèmes quotidiens et profitez du moment présent.
Pour moi et les miens, Noël a toujours été l’une des périodes les plus sombres de l’année. Tous les ans, nous voyions partir les plus grands et les plus forts d’entre nous pour un voyage dont ils ne revenaient jamais. Depuis que j’ai vu le jour dans cette forêt, si grande et si belle, nombre d’entre mes proches m’ont quitté. J’en ai vu partir, des compagnons fidèles. Et chaque année, quand arrivait le mois de décembre, chacun de nous redoutait que son tour soit venu de partir, d’affronter ce monde inconnu et terrifiant.
Et puis, un jour, j’ai vu arriver le camion. A cet instant précis, j’ai su que mon tour était venu de partir. Je l’ai deviné quand, en regardant autour de moi, je me suis rendu compte que j’étais l’un des plus anciens, que tous les autres étaient arrivés après moi, que tous ceux qui étaient là avant avaient déjà été emmenés.
Pour moi, le voyage à débuté un samedi matin. Un six décembre je crois. Quand j’ai vu arriver ce gros type avec sa tronçonneuse, j’ai eu peur. Taillé comme un bûcheron (pas étonnant d’ailleurs, vu que c’en était un) l’homme semblait tout sauf doux ou délicat. Je me rappelle m’être dit que le départ ne se ferait pas sans douleur, que je souffrirais sans doute mille tourments avant d’être arraché à ma terre. Ce fut le cas. Un vrai carnage ! La lame dû s’y prendre à plusieurs reprises pour pénétrer mon écorce, provocant chaque fois en moi un élancement de douleur. J’aurais voulu ne plus la ressentir cette douleur. J’aurais voulu que tout s’arrête ! Puis, la torture prit fin, aussi soudainement qu’elle avait commencé. Pour la première fois, je n’étais plus rattaché à ma terre. Le voyage avait commencé.
Entassé dans un camion avec nombre de mes congénères, nous subîmes de nombreux et étranges traitements. D’abord entreposés dans un endroit sombre, nous fûmes tous enroulés dans une sorte de filet blanc, en plastique je crois. Ce n’était pas très confortable, mais au moins cette « prison » laissait passer un petit peu d’oxygène. Je ne voyais pas grand-chose de ce qui m’entourait, je ne pouvais que deviner que la plupart de mes semblables avaient subit le même sort, et que nous serions bientôt emmenés ailleurs et séparés les uns des autres.
Au matin, en effet, je fus ré-embarqué dans un camion, plus petit que la veille cependant. Sur la centaine qui avait quitté la forêt en même temps que moi, seulement une vingtaine de mes semblables m’accompagnaient à présent.
Nous fûmes déposés devant une sorte d’entrepôt. Je découvris par la suite que ce n’était que la réserve d’un grand magasin, où l’on rangeait les marchandises encombrante en attendant de les mettre en rayons. Je ne restai pas longtemps dans cet endroit. En cette période de fête, les stocks de sapins s’écoulaient vite, et il fallait sans cesse réapprovisionner les rayons. On m’emmena donc dans le magasin, juste à coté du rayon des jouets. De la place qui m’avait été attribuée, je voyais passer une foule de personnes plus intéressantes les unes que les autres. Entre les enfants capricieux qui refusaient d’avancer avant d’avoir reçu le jouet de leurs rêves et les grands parents attentionnés qui ne savaient absolument pas quoi choisir et qui finissaient par acheter la moitié du rayon pour être sûrs de voir les étoiles s’allumer dans les yeux de leurs petits-enfants le soir de Noël, je ne m’ennuyais pas le moins du monde.
Après quelques jours à cet endroit, je commençai pourtant à me demander ce que je faisais là. Les gens passaient à coté de moi, ne semblant pas me voir, courant dans tous les sens après un quelconque cadeau mais sans m’accorder la moindre attention. Et puis, la veille de Noël, je vis une petite fille s’arrêter à ma hauteur, me regarder puis me montrer du doigt. Elle avait choisi, c’était moi qu’elle voulait !
Pour la troisième fois, je fus transporté, attaché cette fois sur le toit d’une petite voiture au moyen de quelques morceaux de corde trop serrés.
Je fus installé dans un petit salon sans prétention mais très chaleureux, et chargé de nombreuses décorations. Des guirlandes de toutes les couleurs étaient enroulées tout autour de moi, et des petites boules rouge et or suspendue au bout de mes branches. Une crèche fut disposée à mon pied, à coté des deux petites paires de chaussures censées accueillir les cadeaux du Père Noël. La soirée du réveillon fut pleine de rires et de chants, et quand les enfants de la maisonnée furent couchés, de nombreux cadeaux furent disposés sur le sol autour de moi.
Au petit matin, je fus le centre de l’attention générale. Les cris de joie des enfants à la découverte des présents qui m’entouraient résonnèrent durant toute la journée et je fus le témoin de nombreux jeux ainsi que d’un autre repas en famille.
Les jours continuèrent de défiler. Doucement, je commençai à perdre mes aiguilles. J’étais de moins en moins beau et la famille m’accordait de moins en moins d’attention. Puis, une semaine après le nouvel an, on m’enleva mes décorations. Les fêtes passées, le salon devait retrouver son allure normale. Je n’avais plus ma place au milieu de cette pièce bien rangée, avec mes aiguilles devenues brunâtre et s’éparpillant de plus en plus sur le parquet bien ciré.
Déposé sur le trottoir devant la maison, j’attends à présent de savoir quelle sera la suite de mon voyage. Je repense à ma forêt natale, et je me dis que j’aimerais bien la revoir. Mais je sais bien que ce ne sera pas le cas, car parmi tous ceux qui sont partis avant moi, aucun n’est jamais revenu.
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeDim 7 Déc 2008 - 9:41

Texte n°8

Dans le village, il y avait une maison, et dans cette maison vivait la famille Dorien.
La famille Dorien était une famille comme il en existait des centaines à travers le monde : un père, Jacques, une mère, Sylvie et une jolie petite fille de huit ans, Eloïse.
Eloïse était une fille comme les autres petites filles de son âge à l'approche de la grande fête de Noël : des rêves pleins la tête et des bonnes actions débordant de son petit cœur d'enfant.
Sur son calendrier de l'avant, Eloïse cochait frénétiquement les jours la séparant de Noël, persuadée que le Père Noël exaucerait tous ses vœux pour la récompenser de sa gentillesse…

Enfin, le 24 décembre arriva ! La maison des Dorien était illuminée de mils feux par les guirlandes et autres illuminations festives. Dans la cuisine, le dîner finissait de cuire et le fumé des aliments faisaient saliver tous ceux qui passaient dans la rue.
Eloïse rentrait de la pâtisserie où elle était allée chercher le gâteau que ses parents avaient commandé plusieurs semaines auparavant. Elle marchait avec précaution, le paquet entre ses deux petites mains, lorsqu'elle eût la désagréable impression qu'on la surveillait…
Elle tourna vivement la tête, une petite ombre disparut vivement au coin de la rue.
Eloïse songea un moment jeter un coup d'œil, mais y renonça : après tout, ce qu'elle avait vu été beaucoup trop petit pour appartenir à un humain, il s'agissait surement d'un chat qui passait par là…
Elle continua donc son chemin en songeant à toutes les bonnes choses qui l’attendaient chez elle. Toutes les maisons respiraient le bonheur et la gaité, peut-être un brin d’insouciance aussi…

Arrivée devant sa maison, Eloïse ne pu s’empêcher de remarquer que ses parents étaient étrangement calmes : d’habitude, le jour de Noël, sa mère était en train de cuisiner et donnait quelques instructions ou suggestions à son père occupé à arranger le salon pour la soirée, celui-ci lui répondait et leurs voix postaient loin dans la rue.
Et là, rien. Pas un bruit ne s’échappait de la maison comme si elle avait été désertée. Pourtant, les lumières étaient allumées, la cheminée fumait et on pouvait entendre le bruit du four dans la cuisine. Un seul détail clochait : aucune trace de ses parents.
Intriguée plus que réellement inquiète, Eloïse s’avança dans le chemin presque persuadée de voir son père apparaitre de derrière un arbuste, mais rien ne se passa et la petite fille atteignit la porte d’entrée.
Elle tourna le bouton et la porte s’ouvrit en grinçant, l’intérieur était chaud et réconfortant mais un élément venait troubler cette paix : le silence obsédant qui semblait rempli la maison comme pour l’isoler du vacarme retentissant de la fête à l’extérieur.
« Papa ?… Maman ?… » appela Eloïse qui commençait à être inquiète.
Un bruit de pas trainant se fit entendre à l’étage.
Craintivement, la petite fille se mit à grimper lentement l’escalier, la peur tenaillant son ventre et remontant dans sa gorge au point de lui en donner la nausée.
L’étage n’était que faiblement éclairé, une sorte de feulement raisonnait dans la chambre de ses parents. D'une main tremblante, Eloïse poussa la porte qui s'ouvrit lentement en grinçant sur une obscurité aveuglante.
Un bruit léger se fit entendre et quelque chose de petit et vif sauta comme une ombre sur la fillette qui tomba à la renverse et heurta violemment le mur derrière elle. Le choc lui fit perdre connaissance et elle s'effondra inanimée dans le couloir.

Lorsqu'elle reprit connaissance, Eloïse était allongée dans la chambre de ses parents et d'étranges voix feutrées résonnaient quelque part à ses oreilles.
Lorsque sa vue se stabilisa, elle aperçu un gros ours en pluche entouré de quelques uns de ses jouets, ainsi que d'autres encore que la petite fille ne connaissait pas.
Le nounours tourna vers elle ses billes de verre et, voyant que la fillette avait repris connaissance, s'approcha :
"Alors, tu as fait un gros dodo ?"
Son ton avait un quelque chose entre l'irritation et la douceur. Eloïse roula des yeux apeurés avant de bredouiller :
"Oui, je crois…
−Parfait ! fit l'ours. Je crois que je peux appeler votre hôte."
Il se retourna vers l'entrée et appela quelqu'un. Du couloir, monta le bruit d'une marche pesante et lente. Eloïse commença à prendre peur se demanda quel monstre arrivait là.
La porte s'écarta doucement et la fillette découvrit le personnage le plus surprenant qu'il soit : un homme barbu, au ventre pansu, coiffé d'un bonnet de Noël, portant une côte tachée et un manteau délavé, une bouteille de bière à la main se tenait dans l'embrasure de la porte. Il jeta un regard circulaire et maugréa :
"Qu'est-ce que c'est que ce boucan, Awak ? T'es pas obligé de brailler comme ça !
−Vous avez encore trop bu. Vous feriez mieux de vous asseoir avant de tomber par terre complètement saoul."
Le personnage grogna, s'approcha d'un fauteuil dans la pièce et se laissa lourdement tomber dedans.
"Excusez-moi, demanda Eloïse à l'ours, mais ce ne serait pas… ?
−Le Père Noël ? Si.
−Que lui arrive t'il ? Le Père Noël est quelqu'un de joyeux et chaleureux.
−Oh ça, c'est un peu de votre faute à vous, les humains : Noël est la fête de la bonté et de la générosité, or c'est le seul jour où vous arrivez un peu à vous entendre. Le reste de l'année, vous ne pensez qu'à vous détruire les uns les autres. Votre monde n'est plus gouverné que par l'argent, même le jour de Noël.
−Mais, l'argent permet d'acheter les cadeaux que l'on va offrir.
−Peut-être, mais ce n'est pas un cadeau de Noël. Un cadeau de Noël ne se mesure pas au nombre de zéros, mais aux sentiments qu'il déclenche parce que tu auras toujours envie de le garder près de toi pour te souvenir de ceux qui te sont chers.
−Comment savoir si quelque chose sera portante de sentiments ? demanda Eloïse.
−Regardez-vous les uns les autres, bon sang ! grogna le Père Noël. C'est si dur que ça de vous arrêter de temps en temps dans la rue et de prendre un peu de temps pour regarder ceux qui vous entoure ?
−Ce qu'il veut dire, intervint l'ours. C'est que ce n'est pas le plus cher qui fait forcément le bonheur. Comment me trouves-tu ?"
Eloïse laissa ses yeux vaqués sur l'ours en pluche avant de répondre :
"Tu es un peu vieux, non ?
−On peut dire ça : j'ai été offert à un petit garçon en 1982 qui m'a jeté sans un remord à la poubelle lorsqu'il a atteint son adolescence alors que j'avais été son compagnon toutes les nuits : il s'était lassé de moi. Un petit garçon d'Afrique m'a sauvé et recueilli.
−Mais, je ne peux rien faire : je ne suis qu'une petite fille. Je ne peux changer le monde.
−Maintenant, non. Mais un jour, peut-être, tu pourras enseigner cela à tes amis et aux grandes personnes. Ils apprendront alors à redevenir des enfants et le monde sera peut-être enfin paisible."
Le Père Noël ronflait à présent, surement sous l'effet de l'alcool et du froid. Plusieurs jouets s'approchèrent et soulevèrent l'imposant bonhomme.
"N'oublis pas ce que je t'ai raconté, Eloïse, dit l'ours en pluche. Noël est en péril si le Père Noël continue comme ça pour ne plus voir ce que vous vous faites. C'est grâce à toi et quelques autres que nous pourrons faire quelque chose."
L'ours sortit à la suite des autres jouets, la porte se referma doucement et un léger courant d'air balaya la pièce et la chambre.

Lorsque Eloïse sortit de la pièce, la maison était vide, silencieuse, tranquille.
Un léger bruit se fit entendre dans la chambre : les parents d'Eloïse semblèrent sortir d'un profond sommeil. Son père jeta un coup d'œil à sa montre et poussa un cri en voyant l'heure avancée.
"Mais que c'est-il donc passé ? demanda Sylvie à sa fille.
−Rien de grave, maman : j'ai juste rencontré le Père Noël."
La mère regarda sa fille comme si celle-ci était devenu folle, poussa un soupir impuissant et redescendit l'escalier pour regagner sa cuisine.
Eloïse s'apprêtait à regagner sa chambre lorsque son pied heurta quelque chose de mou : un ours en pluche au pelage un peu délavé gisait sur le sol. Eloïse se pencha et reconnu le petit ours avec qui elle avait parlé.
"Tu n'es peut-être plus très neuf, mais je crois avoir compris ce que tu m'as raconté : je vois enfin que tu es un super compagnon."
Délicatement, elle prit l'ours dans ses bars et descendit à son tour l'escalier.

Blotti dans les bras de la petite fille, le petit ours se sentait bien et rassuré. Il savait que la fillette ne le jetterait pas dans le futur et cela lui faisait plaisir.
Emplissant ses narines des bonnes odeurs de cuisine, il laissa un léger sourire éclairé son visage…
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeDim 7 Déc 2008 - 12:08

Bon, bon, bon... Finalement, ce n'était pas un sujet facile, Noël. Faire de la magie et de la poésie sans trop de miel, véhiculer des émotions propres à ce jour sans tomber dans le misérabilisme ou la mièvrerie, et raconter une belle histoire de Noël tout en demeurant un brin original... Ouais, c'était pas évident.

Bon, faut voter.

*Réfléchit*
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeDim 7 Déc 2008 - 12:28

Personnellement j'ai trouvé tous les textes vraiment bien Smile
Comme l'a dit Hakkrat, le sujet n'était pas facile du tout et je trouve que tous les participants s'en sont sortis haut la main...
Reste plus qu'à choisir pour qui voter (j'en ai déjà un sur les deux)

* Réfléchit *
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeDim 7 Déc 2008 - 13:45

Je pense que j'ai dèjà repéré les deux textes pour lesquels je vais voter.
Mais je vais encore me laisser réflèchir un peu, je préfère.
En tout cas, bravo en tous Wink

Ps : les trois petites filles des différents textes ont toutes huit ans. J'ai souri Smile
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeDim 7 Déc 2008 - 14:23

Ah oui, je n'avais pas remarqué pour les petites filles... Very Happy

Pour nuancer un peu Lilabelle, je dirais que certains textes commencent bien mais ont un peu de mal à préserver le climat de magie qu'ils instaurent aux premières lignes... Mais encore une fois, c'est difficile à faire.

Je relirai peut-être une seconde fois chaque texte durant la semaine avant de voter.

Sinon, je crois avoir reconnu plusieurs auteurs... cat
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeDim 7 Déc 2008 - 15:50

Moi aussi ... Deux à vrai dire, dont le tien Hakkrat Rolling Eyes

Mais je ne dirais rien du tout ...
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeDim 7 Déc 2008 - 16:20

Ah! oui ,c'est vrai pour les petites filles ,comme c'est mignon...
Voilà,j'ai passé un bon moment à vous lire tous ,et ce fut un plaisir de voir à quel point l'imagination ne vous fait pas défaut;effectivement ,cela a dû être difficile de tenir un bon feeling sans faire dans le gnan-gnan ; Mon coeur balance entre 3,4,5 , je vais donc avoir bien du mal à en retirer un :silent: .
La lecture de tous vos textes fut plaisante .
Alors ,un grand merci pour cet agréable moment ( je les relirai moi aussi de toutes façons avant d'être sûr de mes votes,il me semble avoir reconnu le 3 et le 4,pour le moment) .
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeDim 7 Déc 2008 - 19:16

pffou j'ai tout lut (plus facile quand les textes font 300 mots Razz)

Alors deja je veux dire que tout les textes sont vraiment bien (je sais c'est pas tres original)

Je ne sais pas encore pour qui je vais voter mais je sais deja pour qui je ne vais pas :

- le 8 que j'ai trouver trop moralisateur (c'est perso hein)

-et le 6, je suis desoler mais les histoire de petite fille qui ont le cancert je peu pas, c'est pas que c'est pas bien mais c'est que sa me "bloque"
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeDim 7 Déc 2008 - 21:58

Hé ben moi j'ai voté,na ^^

Le 1 était très joli mais n'a pas fait vibrer de corde sensible chez moi.
Le 4 par contre m'a beaucoup plu : ça commençait de façon ordinaire mais très bien raconté,et puis la chute avec l'adulte était bien trouvée.
Le 7 également est chouette. Moins conventionnel et bien trouvé.

bon,par contre,vous m'excuserez,surtout dans ce contexte de Noël, mais les gosses,mois j'ai du mal ... alors comme a dit Tek,celle qui a le cancer en plus,moyen pour moi, et les deux gamines idem ... pardon de casser l'ambiance hein ^^

Il m'avait semblé au début reconnaitre Hakkrat dans le texte 3 mais non ... trop de fautes pour que ce soit lui ^^ (mais je pense t'avoir reconnu au final Suspect )
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeLun 8 Déc 2008 - 7:13

Non, le texte 3, ce n'est pas moi. Effectivement, il y a "quelques" fautes dedans... lol!
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeLun 8 Déc 2008 - 7:44

Bravo à tous. Tous les textes sont différents et originaux à leur manière.
Elle mangea à sa table, se lava dans sa douche, dormit dans son lit. " Le père noël qui met les enfants dans son lit cela fait tout de même bizarre dans un conte...
Le gendarme de noêl ? Hum, il y a du sombretoile là dedans? Mais tout compte fait le ton désabusé du quatrième encore plus.
En tout cas, les petits garçons semblent marqués par la découverte de la vérité.
Pour le coup du feu, c'est la première chose que ma fille de trois ans m'a dit. Les jouets vont brûler!
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeLun 8 Déc 2008 - 17:17

et avec tout ça j'ai quand même oublié de dire le plus important ... un grand bravo à tous nos auteurs de Noël !! parce que mine de rien,y'en a de la qualité chez chacun de vous pour nous avoir pondu ces textes ^^
non sérieusement, ils sont tous vraiment bons et encore une fois,pour moi,le vote s'est joué sur les cordes sensibles plutôt que sur une réelle qualité littéraire.
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeLun 8 Déc 2008 - 19:11

Je ne sais toujours pas pour lesquels voter, j'y ai réflèchi pourtant bounce Eternelle prise de tête qu'est vote du concours ...
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeMar 9 Déc 2008 - 14:58

Pas le temps de lire en ce moment, j'ai une semaine de dingue. Je vois ça ce week end.

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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeMar 9 Déc 2008 - 20:54

J'espère qu'en une semaine, les gens auront eu le temps d'exprimer leurs votes. ::rolling::
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeMar 9 Déc 2008 - 21:13

Finalement ,j'avais oublié de vous dire que ...j'ai déjà voté hier ou avant-hier,je crois...intéressant,n'est-ce pas!!!!?!!!
Mais,trêve de plaisanterie, en fait,je suis revenue vous dire encore une fois bravo pour vos adorables écrits qui me rapprochent de Noël cheers
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeMer 10 Déc 2008 - 8:32

Petit à petit, les votes arrivent... Que de suspens. Smile
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeMer 10 Déc 2008 - 14:06

c'est vrai que pour l'instant c'est serré
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeMer 10 Déc 2008 - 14:42

plein de superbes textes Smile
j'adore le nombre d'idées différentes...
effectivement, c'est très serré !!!
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitimeMer 10 Déc 2008 - 20:25

Je dois être chiant à vous répéter ça tout le temps, mais plus j'y réflèchi à ce vote, et plus ca devient compliqué ...
Je crois que je ne vais voter que pour un seul texte en fait bounce

En tout cas, c'est trés serré.
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MessageSujet: Re: Concours spécial Noël - votons !   Concours spécial Noël - votons ! Icon_minitime

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