Attention,
à la boite à diable,
qui surgit la nuit,
sans attendre les douze coups.
Elle te surprend rêveur,
et s’ouvre,
jette sur toi,
l’ombre du sorcier,
de tes contes d’enfance.
Mais hélas tu n’es plus un enfant,
et tu ne distingue que trop,
les traits du diable,
qui s’agite,
qui danse,
sur ton ombre mouillée de sueur.
Boite noire,
de mes souvenirs.
Je te connais que trop,
Diable,
laisse-moi !
laisse-moi dormir !
en paix !
Jusqu’au matin.