La Rose Noire

Salut à tous !

Alors voilà, deuxième topic sur le forum, que je compte bien mener à bien sans encombre cette fois. Je vous ai déjà expliqué le pourquoi du comment de cette nouvelle histoire dans mon ancien sujet, mais pour les autres, sachez qu'il s'agit d'une histoire que j'ai débuté il y a deux ans, et dont j'ai baclé la fin par manque d'inspiration. J'avais donc depuis longtemps pour projet de la réécrire, et voilà, c'est parti !
Sans plus tarder voici donc le Prologue, qui sera très bientôt suivi d'un premier chapitre que je termine actuellement. L'histoire n'est pas uniquement axé "science fiction" mais c'est ce qui correspond le mieux, donc...

Donc voilà, soyez objectif (ou pas, ça peut être utile aussi de savoir ce que vous penser réelement) et n'hésitez pas à souligner tout détail qui poserait problême ou qui nécessiterait plus d'explication

Prologue

Le vent soufflait de plus en plus fort, soulevant et emportant irrésistiblement le sable à travers ses courants. Non sans difficultés, Gabriel se hissa sur l'une des dunes balayées par la tempête approchante. Ses vêtements claquant dans l'air, il parvint au sommet juste à temps pour pouvoir observer le bouillonnement qui secouait, comme aspirée dans les entrailles dans la planète, toute une parcelle du désert. Véritable malstrom de gravillons, l'ampleur du phénomène, d'abord assez réduite, s'étendit vite à une large zone de plusieurs dizaines de mètres de diamètre.
Des torrents de poussière s'effondrant sur eux-mêmes, jaillit bientôt une immense structure métallique qui s'éleva lentement au dessus du sol, débarrassée du sable par la puissance des rafales qui fouettaient sa surface. Telle le squelette d'un monstre aux dimensions prodigieuses, la forme se soulevait majestueusement, guère perturbée par la violence du climat. Atteignant une taille incroyable, l'objet émergea enfin totalement du sol à nouveau stable, dévoilant une paire de gigantesque réacteurs dont le rugissement couvrait celui du vent. Le colossal appareil, débarrassé de son manteau poudreux et libéré des profondeurs de la terre, prit alors rapidement de l'altitude et décrivit plusieurs cercles en plein ciel avant de s'éloigner, laissant quasiment à l'identique le terrain dont il avait surgit.
Gabriel Phœnix, un bras levé pour protéger ses yeux du soleil et des particules de poussières volantes, contempla encore un instant le vaisseau qui disparaissait dans le lointain, veillant soigneusement à ne pas bouger son autre main. Celle-ci, placée contre lui, à l'abri du vent, tenait fermement entre ses doigts une rose aux pétales d'un noir de jais. Il serrait à ce point la fleur que des épines s'enfonçaient dans sa chair, faisant s'écraser sur le sol de grosse gouttes écarlates.
Renforçant plus encore sa poigne, il se tourna dans la direction opposée et observa quelques instants l'immense rassemblement de tentes, caravanes et autres convois qui occupaient perpétuellement ce vaste secteur du désert. La route des marchands, ainsi qu'on l'appelait, formait une balafre, un long tracé dans les sables, où des individus de tout types s'aventuraient à la sortie de Vexia, la capitale planétaire et siège des débats qui opposaient depuis toujours Hcrayt et Maselly, deux nations voisines en éternel conflit. En ses murs uniquement, où moins de cent ans plus tôt avait eu lieu le premier contact avec une race venue d'ailleurs, les deux pays tâchaient d'oublier leurs différends pour négocier avec d'autres civilisations, curieuses de la proximité extrême entre leur monde et l'Alkarii.
Levant les yeux vers le ciel, Gabriel la chercha du regard, cette barrière immatérielle et sans limites marquant l'extrémité de l'espace. Même les espèces venues étudier ce monde ne savaient expliquer ce qu'était véritablement l'Alkarii. Le bout de l'univers ou un obstacle contournable ? Ce que toutes savaient, en revanche, c'était que même après des années passées à la longer sans fin, nul n'avait jamais découvert de failles dans sa structure, ni aucun objet intact aussi proche d'elle que ne l'était cet astre mystérieux, isolé de tous. Pour les natifs de celui-ci, l'Alkarii était, point final. Sa lointaine présence ne les avait jamais perturbés, et n'ayant encore jamais entendu parler de voyages intersidéraux avant cette rencontre, ils l'associaient alors plus généralement à leurs différentes religions.
Gabriel, quant à lui, s'il avait à présent une idée très précise de la vraie nature du phénomène, ne s'était jamais vraiment soucié de donner ou non un sens à l'existence de l'Alkarii, et c'est donc avec une stupéfaction certaine qu'il avait récemment appris ce que presque tous ignoraient sur son origine véritable...
Soudain, dans un grondement digne d'un coup de tonnerre, une puissante déflagration produisit, à la surface de l'Alkarii, une onde de choc qui se propagea à toute sa surface, faisant vibrer l'espace d'un instant l'immatérielle paroi. À cet instant, Gabriel fut certain que le vaisseau issu des sables venait d'atteindre son objectif. Il leva le bras devant lui, paume vers le ciel, et desserra son emprise sur la magnifique fleur.
Inexorablement, la rose noire fut emportée par les courants, s'éloignant de lui sans qu'ils ne puissent plus l'empêcher ni l'un ni l'autre, parce qu'ainsi devait-il en être. Elle l'abandonna, meurtri, seul et libre. Il leur fallait désormais tout deux accomplir un nouveau voyage, sur deux voies très différentes. Qui sait, la tempête les réunirait peut être un jour...

Un peu court je sais, mais il ne s'agit que d'une petite mise en bouche, un prologue quoi
Allez, j'essaye de vous poster la suite aussi vite que possible, merci d'avance à ceux qui liront et commenteront

PS: Si jamais par hasard (on sait jamais hein ;P) il s'en trouve ici qui ai déjà lu la première version de cette histoire, soyez sympa de ne pas en divulguer les tenants et aboutissants, et ne soyez par ailleurs pas surpris si de nombreux éléments apparaissent, changent ou disparaissent ;D

J'aime bien ce prologue, on ne sait pas grand chose mais il apparaît quand même certaines intrigues, un bon début.

Les fautes :

Citation :

Il serrait à ce point la fleure

Il serrait à ce point la fleur

Citation :

desserra son emprise sur la magnifique fleure

desserra son emprise sur la magnifique fleur

En attendant la suite

Oups, faute stupide ^^"
Merci à toi, je poursuis le chapitre 1

Lord Vares a écrit:

PS: Si jamais par hasard (on sait jamais hein ;P) il s'en trouve ici qui ai déjà lu la première version de cette histoire, soyez sympa de ne pas en divulguer les tenants et aboutissants, et ne soyez par ailleurs pas surpris si de nombreux éléments apparaissent, changent ou disparaissent ;D

J'ai compris, je me tais

Je dois dire que le prologue, bien qu'un peu court ^^ laisse quand même des pistes intrigantes qui donnent envie de découvrir la suite

J'aime beaucoup ton prologue.
Je suis curieux de voir ce qui suivra

Merci à vous deux
J'espère (mieux vaut laisser une marge d'erreur, me connaissant ^^") fournir le chapitre 1 avant la fin de la semaine

EDIT: Puisque manifestement je n'y suis pas parvenu, soyez assuré que je tente néanmoins de vous le poster aussi vite que possible