L'Ombre Noire

Bon, bin voilà, je me lance pour vous présenter le début d'un roman que je compose depuis un certain temps et dont j'aimerais avoir un avis :

Chapitre premier:
L'ercan:


La caravane longeait le fleuve Khalid qui marquait la frontière entre le Fianabor et le Dreek, la terre des Loups Gris.
Les Humains jetaient de fréquents coups d’œil vers les collines du Dreek peuplées de bêtes sauvages.
Les quelques dix guerriers, montaient sur leurs fières montures, étaient bien conscients d’être en nombre largement insuffisant pour protéger les vingt-trois marchands répartis dans les six chariots.
Le royaume du Garthay étant encerclé entre la terre des Trolls, le Narsuk, et la terre des Hommes de l’Aksark, les Aktaliens, ennemis héréditaires des Garthoms.
Le roi du Garthay, Thelan le Sage, avait ordonné à ses deux fils, Thorgan et Thoador, ainsi qu’à une dizaine de ses capitaines de réunir leurs meilleurs guerriers et d’escorter les voyageurs qui traversaient les frontières du Garthay afin de les protéger des embuscades des maraudeurs orques et trolls dans les Monts des Daëdrids qui bordaient les limites du royaume.

Thorgan, le cadet de la fratrie, revenait justement de Masrïn, la ville servant de zone franche sur la frontière entre le Fianabor et la Lothorïa, la terre des Fées, où se tenait en permanence un grand marché à bestiaux, d’artisanat et d’art. En périphérie de la ville avait grossi, au fil des ans où les peuples de l’Ercan se rencontraient, des maisons de jeux, des maisons closes et même une arène de courses.
Les jeux de la cité-ouest, côté fianaborien, avaient rapporté un joli bénéfice au prince. C’était presque à regret qu’il avait reçu Kosadum, la capitale du Garthay.
Il ne lui avait pas fallu plus d’une journée pour trouver une caravane à escorter.
Thorgan regrettait de quitter Masrïn ; pas seulement pour les divertissements que l’on pouvait trouver en ville, mais surtout parce que du haut de ses dix-sept ans Thorgan n’avait toujours pas pris de femme et il savait pertinemment que les mauvaises langues persiflaient dans son dos à travers toute la noblesse du Garthay. Même son père commençait à s’impatienter.

Thorgan poussa un soupir et contempla les Monts des Daëdrids qui s’élevaient devant lui comme une barrière naturelle protégeant sa terre natale.
Lorsque le Garthay et le Fianabor ne formaient qu’un seul grand royaume, à l’époque du puissant Armork, la barrière des Daëdrids avait contribué à l’enclavement des Garthoms qui avait été entretenu par la noblesse fianaborienne, peu désireuse de partager son pouvoir avec les "barbares du nord" comme ils appelaient les Garthoms.
Rien d'étonnant alors, pensa Thorgan, que les Garthoms aient réclamé de plus en plus violemment leur détachement d'un empire qui les méprisait et les ignorait.
Après la Guerre Ercanienne, le pouvoir de Morgath était sorti anéanti du conflit et n'avait su éviter les mouvements indépendantistes du nord de prendre de plus en plus d'importance.
Cette tension croissante avait abouti en 2783 du Second Age au déclenchement d'une violente guerre civile entre la noblesse fianabrienne et les rebelles garthoms qui débouchèrent en 2795, après douze années de conflit, à l'indépendance du Garthay.
Mais, les relations entre les noblesses des deux pays étaient restées tendues durant pratiquement mil sept cents ans.
Il avait fallu attendre le roi Smalg IV pour assister à un début de réconciliation entre les deux royaumes et finalement, le temps avait fini par avoir raison des rancœurs.

Thorgan était un diplomate, il n'aimait pas régler tous les problèmes à la pointe de l'épée. Non pas qu'il ait peur de se battre, ayant à maintes reprises montrer son courage et son habileté sur les champs de bataille où s'étaient battu les armées de son père. Cependant, il préférait avoir recours à la confrontation sur un champ de bataille qu'en dernier recours.
Son frère ainé, Thoador, était un vrai guerrier : il était fort, grand et avait une carrure et une voix tonitruante. Il savait commander des hommes et se faire obéir, ses soldats l'adulaient et le respectaient pour son courage et son sens de la stratégie.

La caravane s'engagea bientôt sur le sentier qui menait de l'autre côté des Daëdrids.
Plus que jamais les guerriers étaient en éveil, guettant un bruit ou un mouvement qui signalerait une attaque.
Le premier soir, ils campèrent en retrait du sentier à l'abri d'un bosquet d'épineux et de résineux. Les soldats se relayèrent toute la nuit pour monter la garde.
Et au matin ils repartirent vers le nord.
Au loin, on apercevait le fleuve Bradder qui s'écoulait dans la plaine en contrebas et qui menait vers Kosadum.
Thorgan chevauchait à côté de son capitaine et de l'homme qui l'avait en partie élevé : Nylor, un solide gaillard de trente et un ans.
"Dis-moi, Nylor, finit par demander Thorgan, quelle raison peut avoir mon père pour me faire revenir d'urgence de Masrïn.
-Lui seul peut répondre à cette question, mon prince.
-Tu n'as même pas une petite idée? Le titilla Thorgan.
-Je peux y voir deux raisons : le roi souhaite avoir ses fils près de lui vue la tension aux frontières qui s'accentue ou bien il vous a trouvé une jeune et jolie épouse.
-Puisse les Ases m'éviter cette seconde possibilité, déclara Thor avec ferveur.
-Pourtant…" commença Nylor.
Le capitaine ne finit jamais sa phrase : à cet instant, une nuée de flèches assombrirent le ciel et s'abattirent sur le convoi obligeant les deux hommes à se protéger à l'aide de leurs boucliers.

Des rochers surgirent une quinzaine d'Orques et des archers ballrics qui se ruèrent à l'assaut des marchands et de leur escorte.
Thorgan eût juste de temps de dégainer son épée avant que les Orques n'arrivent sur lui. La mêlée fut totale, les cavaliers garthoms et les mercenaires orques se rentrèrent dedans dans un fracas tonitruant de ferraille et de cris.
Thorgan embrochait à tour de bras les ennemis qui passaient à portée de son bras. Les Garthoms étaient avantages par rapport aux Ballrics à pied et moins rapides que leurs adversaires humains.
Les cavaliers garthoms abattirent onze Ballrics avant que leurs adversaires n'abandonnent la partie non sans avoir tué cinq Garthoms.
Thorgan ordonna à ses hommes de ramasser les corps de leurs camarades, de les déposer dans un chariot et il ordonna le départ de la caravane : il voulait s'éloigner le plus possible au cas où le groupe des Ballrics ne soit pas seul.

Ils descendirent des Monts des Daëdrids et s'engagèrent sur les plaines du centre du Garthay.
Ils ne tardèrent pas à arriver en vue de Kosadum, la capitale du Garthay.
La cité des Hommes du Nord ressemblait à un immense vaisseau de guerre qui se serait échoué là au sommet d'un monticule de terre et de rocs dominant les plaines alentour avec le fleuve Bradder serpentant à sa base.
La ville était protégée par un mur de six toises de haut. La porte d'entrée se composé de deux battants de onze pieds de haut en chêne massif renforcés de barres de fer.
Une fois à l'intérieur des murs protecteurs de la citadelle, on découvrait une ville divisée en quartiers affectés à des fonctions bien définies : à l'est, se trouvaient les quartiers militaires, les forgerons et les haras; au nord, s'entassaient les marchands, les banquiers et les préteurs sur gages; au sud, artisans du cuir et des étoffes tenaient boutique; et enfin, à l'ouest, on trouvait les joaillers, les bouchers, tanneurs et autres artisans.
Les temples de Wotan et de Thor se dressaient fièrement dans les quartiers sud de la cité ; mais, c'était sans conteste le centre de Kosadum qui était le plus prestigieux : là se trouvaient toutes les riches demeures de la cité, tous les grands nobles du royaume avaient une maison ici et au-dessus de tout le reste s'élevait le Palais de Quartze des rois du Garthay.
Les Garthoms pouvaient se vanter d'avoir toujours su préservé leur cité de la guerre ; en effet, depuis l'indépendance du Garthay, les armées du royaume avaient su maintenir les appétits de leurs adversaires loin du Garthay.

Désolé pour la longueur, mais je travaille ce texte depuis longtemps alors forcément je m'étale. Merci d'avance pour vos commentaires.

Citation :

Les quelques dix guerriers, montaient sur leurs fières montures, étaient bien conscients d’être en nombre largement insuffisant pour protéger les vingt-trois marchands répartis dans les six chariots.

cela me chagrine

Citation :

afin de les protéger des embuscades des maraudeurs orques et trolls dans les Monts des Daëdrids qui bordaient les limites du royaume.

on dit orcs

Citation :

Et au matin ils repartirent vers le nord.

"et" je trouve pas que ça soit bien placé,enfin ça me chagrine

Bon ce qui je n'aime pas c'est que dès le début il y a un grand détail de la carte et des peuples

Ousinon c'est pasmal, mais afut le retravaillier,les actiosn sotn aussi à revori pour les faires plus vivres, enfin aussi je garde els actiond e gemmell donc dur dur d'arriver à sa hauteur^^

Ousinon continue j'ai bien aimé malgrè que ça soit long

Je rejoints un peu l'analyse de Petit Asticot dans le sens où tu développes un peu trop à mon goût la description des situations des différents royaumes au détriment de l'histoire présente.
Je pense qu'en mêlant un peu plus les deux plutôt que faire un gros paragraphe sur la présentation d'emblée ça pourrait mieux passer.

Mais en dehors de ça,ça a l'air prometteur

Je rejoins mes compatriotes pour l'hisoire de chaques contrées...

Il faudrait que cela plus dilué dans le texte, au fil des actions.


Si je puis me permettre quelques suppositions (attention, je préviens, je bouleverse un peu tout pour donner des pistes, pour améliorer...) :

Je pense que si tu commençais par la narration du "cheminement tranquille de la caravane" avec les deux hommes qui discutent entre eux, ça permet de déjà placer les personnages principaux et, à la limite, une petite partie géographique... Mais pour un premier paragraphe le plus important est de placer l'histoire de manière "stable". Pour l'instant, c'est comme si l'on lisait les commentaires sur l'art de fumer la pipe par un hobbit dans le SDA alors que l'on a jamais encore entendu parler de "hobbit", si tu vois ce que je veux dire.

Ensuite tu places, ton évenement perturbateur. Là, tu joues sur la surprise, donc tu oublies encore une fois tout ce qui histoire et compagnie... tu décris la bataille et les assaillants ! Pour l'instant rien d'autre n'est plus important !
Une fois qu'elle est fini tu peux faire lacher un commentaire du style "vous vous êtes battu comme un démon, mon prince" (je dis ça, hein...) pour montrer que le sort du prince inquiète un peu ... et puis faire allusion au frère si bon combattant... et surtout parler de ceux qui ont attaqué, d'où, ils viennent et tout.




Je viens de te dire comment j'aurais composé la scène cela n'engage que moi. Cependant, tu dis travailler dessus depuis quelques temps déjà, alors je te fais part de ma "version à froid".

Mhm, je reprends tout les commentaires precedents...

J'ai du mal à accrocher... C'est vraiment too much de description, d'histoire...


Quelques remarques sinon.

Citation :

Le capitaine ne finit jamais sa phrase : à cet instant, une nuée de flèches assombrirent le ciel et s'abattirent sur le convoi obligeant les deux hommes à se protéger à l'aide de leurs boucliers.

Explique moi comment, avec une pluie de flèches, ils font pour se proteger, eux et leur chevaux ? Il fait quel taille leur bouclier ? O_o

Citation :

Mais, les relations entre les noblesses des deux pays étaient restées tendues durant pratiquement mil sept cents ans

1700 ans ? !! Tu te rends vraiment compte combien cela représente ? D'un simple terme démographique, c'est impossible que rien n'ai changé depuis le temps ! Et les avancées technologiques et phiosophiques ? Les gens de ton monde n'ont pas l'air d'être attardé... Ils ont l'air d'être au stade Moyen Age, on va dire en 1000.

Ca fait 2700... et ils sont au même point... bizarre non ?

Pour répondre à Ellias, j'ai un peu copié sur Tolkien et Eddings sur les durées dans leurs histoires qui sont un peu longues.

Sinon, je pense qu'un petit prologue pour placer l'action serait le bienvenu :

La cupidité et l’avidité sont les pires fléaux des races vivant sous la lumière du soleil.
Le monde change, les races chutent et d’autres prennent leur place avant de tomber à leur tour dans la déchéance et l’oubli pour laisser
la place à leurs successeurs.
Beaucoup de peuples dont nous allons parler ont disparu de nos jours car leur temps était révolu et ils durent s’en aller la tête haute et fière.

Au commencement, toutes vivaient sur l’Ercan, l’un des cinq continents du monde, selon leur mode de vie et leurs traditions respectives.
Il y avait les quatre Races-Mères : les Elfes vivant dans la beauté et la verdure, beaux et agiles, grands archers et éminents penseurs ; les Orques hideux, repoussants et belliqueux ; les Nains nés de la terre et fouillant le sol à la recherche de ses trésors ; et enfin les Humains bâtis sur les contradictions, si faibles physiquement et spirituellement et pourtant si braves sur mer ou à la guerre.

L’arrivée de tous ces peuples sur l’Ercan marqua le début du Premier Age du monde.
Personne n’avait alors délimité de royaumes pour accueillir chaque race. Les peuples prirent alors les armes et se battirent pour acquérir le plus vaste territoire aux dépens de ses voisins.
La guerre déferla ravageuse sur les villes, les villages, les campagnes et décimant les populations prises dans la tourmente.
Naquirent alors deux peuples qui reçurent pour mission de ramener la paix, la justice et l’équité parmi les peuples en cicatrisant les plaies de la haine et de la cupidité : il s’agissait des Sages et des Fées.
Las, les cœurs guerriers n’entendent les appels au calme que lorsqu’ils sont au bord du désastre et les envoyés ne furent pas écoutés.
Les Sages s’enfermèrent alors dans la Tour d’Imar et les Fées s’installèrent dans le sud du continent où ils fondèrent la belle Lothorïa, le pays des Sources Enchantées.
Enfin, au terme du Premier Age, deux frères n’appartenant à aucune race firent cesser les querelles : ils se nommaient Itarik et Lizborg.
Itarik fonda l’Ithilien où il regroupa les Elfes, les Hommes, les Nains et les Fées.
Lizborg prit la tête des Orques et des créatures animales et sauvages.
Les jours paisibles étaient revenus, mais une suite d’événement allaient gâcher le Second Age, âge de paix et de prospérité.

La soixante-deuxième année du Second Age, Lizborg hérita du trône des Ballrics, lointains cousins des Orques. Il rattacha ce royaume au Wirgoll.
Puis, sept années plus tard, il conquit l’Othir, l’Ile du Destin, où trônait en maitre la montagne Morthog.
Quelques années plus tard arrivèrent du désert de l’ouest, un groupe de guerriers nomades : les Khérias. Lizborg les accueillit et leur donna une terre au nord du Wirgoll. Ces nouveaux arrivants se révélèrent si doués que Lizborg leur fit enseigner l’art de la forge.
Ce fut dans ces temps qu’Itarik accueillit d’autres exilés de l’ouest : les Dollogrïms. Ce peuple était de lointains cousins des Elfes, cependant ils n’avaient pas les oreilles pointues comme les Elfes, mais ils étaient presque aussi sages et plus prompts à la guerre. Ils allèrent s’installer sur la presque-île de Kolas qu’ils rebaptisèrent Dorgoll.
Sur l’Othir, les Ballrics creusaient les flancs du Morthog pour en extraire les pierres volcaniques qui y dormaient depuis des centaines d’années. Un jour, ils déterrèrent une pierre qui ne ressemblait à aucune autre : celle-ci était noire, lisse et brillante à la lumière du soleil. Ils la nommèrent Etoile du Sud et l’offrirent à Lizborg.
Malheureusement, ils venaient de retrouver une pierre du mal, chargée d’un vieil esprit malfaisant. Le seigneur du Wirgol finit par devenir un seigneur ténébreux et commença à afficher une volonté implacable de domination sur tout l’Ercan.
Ce fut à cette époque que les créatures noires se multiplièrent et que l’on vit apparaître de nouvelles races comme les Trolls ou les Gobelins.
Dans la Tour d’Imar, les Sages implorèrent Lizborg de se débarrasser de la Pierre… En vain, Lizborg était totalement en son pouvoir et bientôt, les armées du sud déferlèrent telle une tempête sur l’Ithilien.

Les villages flambèrent, les villes furent assiégées, la population fut décimée. Rien ne semblait pouvoir stopper les créatures noires.
L’Ithilien allait tomber quand, dans un dernier sursaut, Wargar, roi des Dollogrïms, et Asrïn, souverain des Elfes Blancs, appelèrent l’Alliance des Peuples Libres et tous répondirent à leur appel.

La bataille eût lieu devant les Monts Brumeux sur les Plaines de Fïnagis. Le choc fut rude, la bataille dura toute la journée, les pertes de part et d’autres furent effroyables…
Le soir, les Dollogrïms parvinrent à encercler les armées du Borgoll au pied des montagnes. Les Hommes accoururent alors pour les appuyer.
Mais, Lizborg arriva lui-aussi pour secourir ses troupes, il portait une impressionnante armure et brandissait une masse d’arme gigantesque.
Il fauchait les soldats qui passaient à sa portée.
Devant ce désastre soudain, Dorgan, seigneur des Hommes, leva son épée, Kuarach la flamboyante, et se rua sur Lizborg.
Ils luttèrent âprement durant une longue période, oubliant les événements autour d’eux.
Finalement, Dorgan tomba épuisé, Lizborg leva son arme pour l’achever quand soudain Wargar surgit et transperça de son épée le Seigneur Noir.
Le vent se déchaîna, le ciel s’obscurcit de nombreux nuages et Lizborg s’écroula dans la poussière, vaincu. A l’instant, ses troupes s’enfuirent en tous sens. l’Ithilien était sauvée !
Wargar fut relevé mort, le crane fracassé par la masse de Lizborg. Dorgan fut renvoyé au plus vite à son palais où il mourut quelques jours après, terrassé par un mal mystérieux. Resta Asrïn qui prit la Pierre Noire et l’emporta dans son palais de Seffrän au cœur de la Forêt de Fargay comme butin de guerre et l’offrit à son fils, Ayrön.
Le Second Age mourut avec la bataille de Fïnagis et les deux royaumes furent morcelés en onze royaumes.

Le Tiers Age commençait dans le chaos et la ruine, car les guerres du Premier Age reprirent pour un siècle jusqu’à ce que l’ombre de Lizborg reviennent hantée les Peuples Libres.
Et à Seffrän, la Pierre rongeait l’esprit de Ayrön et de ses enfants.
L’ombre noire approchait lentement…

merci d'avance pour vos commentaires.

Ca ressemble vraiment au SDA ! Je l'ai lu et la voix de Galadriel s'est imposée à moi, instantanement.


D'accord le style est beau fluide... mais on retrouve des termes chers à Tolkien.

Sans avoir précisé que tu t'inspirais de lui, on l'aurait vu ! (enfin je pense que je ne suis pas la seule)

Franchement, c'est beau, bien raconté mais... ça manque d'originalité.

Je reprends Akira !

On a la division en ages, l'alliance de tout les peuples, et surtout, surtout !

Citation :

Mais, Lizborg arriva lui-aussi pour secourir ses troupes, il portait une impressionnante armure et brandissait une masse d’arme gigantesque.
Il fauchait les soldats qui passaient à sa portée.

Là, t'as même pas cherché à faire dans l'originalité, c'est Sauron, copié collé !


Et pour les durées... Faut pas pousser mémé dans les orties ! Il n'a pas fait aussi ongtemps entre son 2e et son 3e age Tolkien ! Aragorn descendes roi du Gondor, mais pas à plus de quelques siècles. Presque deux millènaires ! Non mais !!

l'écriture je la trouve pas super bien bien comme vous mais super lol

Eu... ousinon manque beaucoup d'originalité

et ousinon tu as été chopé par ellias pour le copie coller^^

Continue,c'est à retravaillier mais continue

Petit asticot ::yes2::

C'est vrai, j'avoue que je me suis beaucoup inspiré de Tolkien pour le prologue. Il faut dire que lorsque je l'ai écrit, je n'avais lu que le Seigneur des Anneaux, alors forcément...
Je suis en train de le recomposer pour faire plus original, mais c'était juste pour que les gens qui me lise puissent situer mon histoire.

Sinon, voulez-vous que je poste la suite de mon récit ou dois-je retravailler le début? :ecrire:

C'est bien écrit, mais dommage que cela manque d'originalité... Je rejoins l'avis général. Si tu arrives à caser deux ou trois trucs qui chamboulent un peu l'histoire pour faire du jamais vu (mieux vaut ne pas se mesurer à Tolkien, on n'arrivera jamais à faire mieux ), ça pourrait devenir très intéressant. Bonne chance !

OK, la suite s'écarte un petit peu. J'espère qu'elle vous plaira, mais attendez un peu car l'histoire se développe très vite est ne se limite pas à si peu. Voilà la suite du premier chapitre :

Les marchands prirent la direction des entrepôts de la ville, les soldats de la garde de Thorgan se rendirent à la caserne. Thorgan, quant à lui, monta au palais accompagné de Nylor et de deux ou trois soldats.
Le palais de Kosadum l'avait toujours énormément impressionné : tout lui en reflétait la puissance et la gloire de la longue lignée de ses ancêtres qui s'étaient succédé sur le trône des Garthoms.
Le palais en lui-même se trouvait sur une terrasse en pierre qu'on atteignait à l'aide d'un escalier taillé dans la roche.

Devant les portes en chêne du bâtiment, Thorgan vit son père ; le roi Thelan qui fut un grand roi et un valeureux guerrier dans sa jeunesse, mais aujourd'hui, après vingt-sept années de règne, ayant atteint l'âge respectable de quarante-sept ans le roi Thelan était vieux et malade.
Ses efforts pour paraître fort et courageux ne réussissaient pas à dissimuler les rides sur son visage et la lassitude de son corps.
Cependant, à son côté, pendait toujours l'épée des rois du Garthay, Wirella la Rouge.
Thorgan mit pied à terre et gravit rapidement l'escalier. Arrivé en haut des marches, il s'inclina devant son père et déclara d'une voix forte :
"Les courageux guerriers du Garthay ont encore une fois prouvés leur valeur au combat, père : onze pillards orques et ballrics gisent face contre terre dans les Monts des Daëdrids pour avoir tenté de rançonner des amis du Garthay. Cinq des nôtres ont payé de leurs vies pour défendre nos terres de la menace des peuples de sakor la Fourbe.
Sache mon fils, répondit le roi, que ces braves recevront les honneurs dus à leur sacrifice du Garthay tout entier.
A présent, rentrons car nous avons à parler. Vous aussi, Nylor," ajouta t'il à l'adresse du capitaine de Thorgan.

Les deux hommes suivirent Thelan à l'intérieur.
Les portes ouvraient sur une cour pavée entourée d'une colonnade à arches. A droite et à gauche de la cour s'ouvraient différentes portes qui donnaient sur les diverses parties du palais : les appartements, les cuisine, l'armurerie, …
Au fond de la cour se dressait une porte massive à double battants en bois sculptés à l'image des rois de jadis et des légendaires guerriers du passé. Cette porte ouvrait sur la salle du trône.
Thelan emmena son fils et Nylor vers cette porte et les trois hommes pénétrèrent dans le siège du pouvoir du Garthay.
De grandes colonnes en bois sculptées d'entrelacs et de symboles mystiques soutenaient un toit en pierre ornait du blason des rois du Garthay : un soleil couchant sur la Rose du Nord.
Sur le mur ouest pendaient les quinze bannières des chefs de clan du Garthay, sur le mur du fond se trouvaient les quatre dernières bannières : ceux de Thelan et de ses trois fils, Effir, Thoador et Thorgan. Le blason était accroché au-dessus des trois autres, juste en dessous pendait celle de Thorgan, son héritier pour le trône, à droite du trône se trouvait celle de Thorgan et à gauche celle de Effir.
En dessous de celle-ci, on avait placé une chandelle allumée entourée d'une couronne de cyprès et d'asphodèles.
Sur le mur est, on avait accroché les bannières du consortium militaire du Garthay, ainsi que les étendards des régiments d'où étaient issus les douze gouverneurs militaires en poste dans les différentes villes du royaume.
On avait installé dans cette pièce une longue table en bois cirée. De chaque côté, les conseillers du roi attendaient leur souverain pour prendre place autour de la table.
Thelan prit place en bout de table dans son fauteuil et chacun prit place.
Le conseil s'ouvrit comme n'importe quel rapport de situation après une mission à l'extérieur du royaume, Thorgan raconta aux conseillers son accrochage avec les Orques et les Ballrics dans les Monts des Daëdrids. Chacun écouta son rapport, posa quelques questions, certains suggérèrent des mesures pour réduire les incursions orques dans le royaume.
"Nous savions depuis le début que nos patrouilles montées ne suffiraient pas à stopper les maraudeurs, disait un conseiller. Mais la situation est plus grave que nous ne l'imaginions s'ils osent s'attaquer à des chevaliers en armes.
-Vous sous-estimez nos adversaires, conseiller, répliqua Thorgan. Pour les avoir affrontés, je puis vous affirmer qu'il vaut mieux les prendre au sérieux ; même leurs maraudeurs sont de redoutables adversaires à combattre.
-De toute manière, il y aura toujours des pillards pour passer au travers du filet le plus resserré.
-Il faut que nos alliés à nos frontières collaborent avec nous pour nettoyer nos royaumes de cette plaie.
-Ce qui nous amène à la missive, "intervint Thelan.
Le conseiller opina de la tête.
"Quelle missive ? demanda Thorgan.
-Le seigneur Efhern, roi des Dollogrïms a invité tous les seigneurs des Peuples Libres et du Nord à se rendre à Dorgok dans sept jours pour le rencontrer. Je ne doute pas que ce petit futé d'Efhern sente la menace qui plane sur l'Ercan et tient à ce que nous soyons prêts le moment voulu.
-Vous pensez donc que la guerre est inévitable ?
-La terre gronde au sud, répondit Thelan, les Orques ont infesté les royaumes du Nord et on me rapporte de plus en plus d'apparitions de Bakuors dans le royaume.
Je parierais que l'ennemi prépare discrètement le terrain en vue de la guerre.
-La préoccupation de notre peuple est surtout que le royaume reste à l'abri des ravages du conflit, intervint Thorgan.
-Cependant, répliqua Thelan, nous ne pouvons nous permettre de rester à l'écart. Si la guerre éclate au sud, le nord ne tardera pas à s'embraser à son tour.
-J'en suis conscient, père, répondit Thorgan. Et je suis sûr que les Garthoms prendront les armes si la menace se rapproche.
-Par conséquent, nous devons être présents au conseil qui se prépare à Dorgok. Je veux que tu y ailles et que tu représente le Garthay à cette réunion.
-Ce conseil sera très important, ajouta un conseiller, tous les Peuples Libres seront représentés : les Humains et les Dollogrïms bien sûr, mais aussi les Elfes, les Nains, les Fées, les Sages et… Les Gobelins.
-Les Gobelins ? ! S'étrangla Thorgan. Jamais je n'aurais imaginé que les Dollogrïms laissent ces puantes créatures pénétrer sur leurs terres.
-Mon fils, intervint Thelan, avec un sourire indulgent. Il a bien permis aux Elfes de se rendre à ce conseil.
-Certes, père. Cependant, le peuple d'Ayrön compte parmi nos alliés depuis l'origine des Ages. J'accorde plus facilement ma confiance à un Elfe qu'à un représentant de ce peuple puant.
-Voilà où est ton erreur, mon fils. Ne te laisse pas aveugler par les actions passées : elles appartiennent… Au passé. Nous savons tous qu'Ayrön a en sa possession la Pierre Noire de Lizborg.
-Tant que les Elfes ont en leur possession le Fléau de nos ennemis, les Peuples Libres ne courent aucun risque, n'est pas?
-Tant qu'ils ne laissent pas séduire par son pouvoir ! Méfis-toi des enfants d'Ayrön, Thorgan, surtout de l'ainée, Elrön. C'est un bon guerrier, mais mon ambassadeur à la cour de Seffrän m'a plusieurs fois rapporté qu'il est trop fougueux pou un Elfe. Cela m'inquiète…
-Avez-vous peur, seigneur?
-Un roi qui n'a jamais peur ne fait pas son travail, capitaine, répondit avec un sourire complice. Plus sérieusement, j'ai continuellement peur pour le royaume depuis que je suis monté sur le trône.
-Savoir l'arme de nos ennemis aux mains des Elfes vous fait peur? S'étonna Thorgan.
-Les Elfes ont déjà fait montre de leurs faiblesses par le passé. Ayrön a ramassé la Pierre Noire alors qu'elle aurait dû être détruite sur le moment.
-Est-ce une faiblesse?
-Si ça n'en ait pas une pour toi, je voudrais connaître ta définition de ce mot. Les Eldrïns ont tout simplement permis au mal de survivre. A présent, j'ai peur pour eux et je préfère préserver mes arrières que d'avoir une mauvaise surprise.
-N'est pas un excès de méfiance, Père?
-Non, je dirais plutôt de prudence."
Il regarda alors son fils et son regard s'adoucit :
"Mais suffisamment parler, ajouta t'il. Tu dois être fatigué après ton long voyage. Va te reposer, ta chambre a été préparée.
Merci, Père. Messieurs," ajouta Thorgan à l'adresse des conseillers de son père qui s'inclinèrent pour le saluer.
Thorgan quitta la pièce avec Nylor sur talons.

C'est un peu long, mais il est pas facile de trouver un bon endroit où couper

Suivant les conseils reçus, j'ai repris mon histoire et l'ai réécrite. Est-ce mieux? Vos commentaires sont toujours bienvenus.

Du talent des joaillers elfiques,
Elles furent crées.
Du pouvoirs des Prêtresses-Elfes,
Elles furent enveloppées.
Grande est leur puissance.
Les Quatre Joyaux des Elfes,
Les Quatre Pierres des Umatirks,
Sur l'Île de Kilga.
Une Blanche pour guérir,
Une Rouge pour punir,
Une Noire pour commander,
Une Brune pour protéger.
Du fracas des forges,
Elles sont sorties.
Au fracas du monde,
Elles seront englouties.

Lai d'Itarik (extrait)
Année 258 du Premier Age


Chapitre premier :
Les Gouffres Du Temps :


Les Monts des Daëdrids s'étendaient à perte de vue devant la caravane qui avançait lentement sur le sentier terreux en direction du nord.

Thorgan contemplait ces gigantesques sommets qui, depuis plus de deux mils ans, constitués la frontière entre le Fianabor et le Garthay, les deux royaumes septentrionaux des Hommes. Les deux royaumes s'étant divisés à la suite d'une violente guerre civile, les relations avaient longtemps étaient tendues entre les voisins, mais le temps avaient heureusement eus raison des rancœurs.

Thorgan, en tant que prince du Garthay, revenait justement d'une mission diplomatique à Dakril, la capitale du Fianabor.
Enfin, il s'y trouverait encore si une missive urgente de son père ne lui demandait de rentrer dans les plus brefs délais à la capitale, Kosadum.
Thorgan s'était donc joint avec son escorte à une caravane marchande qui remontait également vers la capitale.
A présent que les Daëdrids étaient en vue, la parti la plus dur de leur voyage allait débuter : franchir les hauts-cols par la chaleur écrasante de cette fin d'été.

C'est encore court, mais j'attend votre opinion pour continuer à y travailler. Merci d'avance pour vos commentaires et points de vue.

Et bien, (au fait bonjour, ça faisait longtemps ^^) cette introduction est bien mieux, on ne s'appesantit pas trop sur des détails qu'on ne retiendrait pas de toute façon.

Pour ma part je n'ai retenu aucun des noms, mais c'est moi, c'est normal ^^

C'est normal au début d'une histoire après à force de répéter on mémorise. Mais ça ira mieux lorsque j'aurai mis la carte du monde sur le sujet.

Ellias aussi retient pas les noms?
Ca va, je me sens moins seule.

J'ai pas lu tout ce qui avait avant, mais c'est vrai que c'est encore très court pour avoir un avis.

T'inquiéte, Yon, je suis plus pris par Eternity que par l'Ombre Noire. C'est juste que comme j'avais un peu repris le début, je voulais le soumettre aux memebres du forum pour s'avoir si j'avais amélioré la narration.

Ca ressemble beaucoup au SDA ^^

J'y ai tout de suite penser...

Hakkrat a écrit:

Ca ressemble beaucoup au SDA ^^

J'y ai tout de suite penser...

\o/ !!!
dieu de l'orthographe, c'est ça ?

bon, j'ai pas eu le telmps de lire tout de suite, mais j'enregistre la page et je te dis ce que j'en pense dès que je peux !

Luciole

Mon Dieu, c'est la décadence totale, là... Après "oblong" et je ne sais plus quoi... *Se fouette*

Je me relâche, fin des vacances, tout ça, vous comprenez... Hum.

J'y ai tout de suite pensé, donc, au SDA.

(Un anneau pour les gouverner tous, blablablabla ; le rythme y ressemble beaucoup ; et tu évoques aussi des forges ; et ce sont des bijoux ; mais bon, nous avons tous nos sources d'insipration).