De brumes et de brouillard

Invité

C’est pour toi, mon cauchemar, mon ange des nuées
Que je perds dans la brume que laissent les soupirs
Les songes qui exhument nombres de souvenirs
Habitant mes espoirs aux formes éthérés.

Pour toi cet au revoir qui trouble ma cornée
Qui enlacent et consume ce qui fut un empire
Ne laissant que l’écume qui me fait souffrir
Sentiments sombres et noirs, volutes de fumées.

Comme la cendre endeuillée s’offre en lit à la braise
Sur mon cœur dénudé rougit comme une fraise
Ondule une romance, ô fantôme dansant

Chaque jour le supplice, chaque nuit je rêve encore
Que cette cicatrice s’efface, s’évapore,
Les soirs où ton absence parfume mes rêves d’encens.

2008-09-06.

Invité

Merci pour ton poème aux alexandrins impeccablement bien tournés ; cet amour désespéré est si bien exprimé que c'est un plaisir d'en avoir lu ton poème.
Tu as eu là une belle inspiration...
Je t'en remercie vivement car, je suis ravie de te connaître, Livenlor.

Invité

Livenlor c'est un chouette poème juste une chose qui me titille, Je trouve le mot fraise hors contexte. Vivement que tu nous mettes la suite.

Invité

C'est vrai que pour le mot fraise, je m'étais aussi un peu étonnée, c'est original , en tous cas...
Mais, vraiment, une suite y-a-t-il? A moins qu'effectivement ce soit là le poème que tu as coupé en plusieurs parties, ce qui d'ailleurs me réjouirais, Livenlor.

Invité

Je suis au regret de vous faire savoir que ce poème est un tout, il n'existe point de suite, ou un quelconque complément, peut-être un jour cela sera-t-il, ... Wink

Invité

La suite de tes textes je voulais dire, pas de ton poème qui me semble bien comme cela

Invité

bien sûr il y aura suite... la preuve en est ! Smile

Invité

Pour toi cet au revoir qui trouble ma cornée
Qui enlacent et consume ce qui fut un empire"
je comprends pas pourquoi ces deux verbes n'ont pas le même sujet.

Comme la cendre endeuillée s’offre en lit à la braise
Sur mon cœur dénudé rougit comme une fraise
Ondule une romance, ô fantôme dansant

Chaque jour le supplice, chaque nuit je rêve encore
Que cette cicatrice s’efface, s’évapore,
Les soirs où ton absence parfume mes rêves d’encens."
j'ai l'impression que tu fais de la poésie pour faire de la poésie. Sincèrement je ne vois pas du tout les images que tu souhaites m'offrir.
comme la cendre endeuillée?
association de absence et encens?

Invité

En ce qui concerne ta première remarque, je répondrais "moi non plus". puisqu'ils sont censés avoir le même. Je dois corriger cela.

En ce qui concerne l'association d'absence et encens, je ne sais si mon explication serait claire. Disons que ce qu'il reste d'elle est son parfum diffus et éphémère.

Invité

Encens est tout sauf cela. C'est une odeur prenante, une fumée qui est censé purifier

Invité

le baton d'encens est éphémère, son odeur est prenante certe, mais au combien volatile (je dois avouer aussi que je n'ai pas de nez :p)
Ce fut quelque chose de fort dont il ne reste qu'un souvenir, enfin c'est comme cela que je le perçois et que j'ai voulu l'imager.
Néanmoins, si mon interprétation est mauvaise, je comprend que la chute n'est aucun sens.

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