Elle les suivit jusqu'à la cascade. Ce moment de détente fut une attraction plutôt affriolante. Après une longue récréation de jeux aquatiques, Marie sortit de l'eau pour s'assoir sur un rocher telle une déesse dénudée dont ses cheveux cuivrés inondaient sa peau veloutée.
Elle les dominait afin de procurer à ses yeux attendrissants une exploration de pure allégresse. Elle se demandait pourquoi, la nature avait engendré des hommes aussi sculpturaux, et pourquoi, elle les avait emmenés vers elle, lui offrant ainsi toute la beauté d'une violente masculinité.
Elle ne pourrait que succomber, même si une affreuse opposition la heurtait.
Si seulement, dans ce monde, il existait une autre façon de se satisfaire d'eux, elle en aurait demandé le manuel, sachant qu’elle ne s’en honorerait sûrement pas. Cette tentation opposerait toutes les vierges pudiques, aux extraits malades de plaisirs, dont Marie irriguait le chemin avec volupté. Cette sensualité, qu’interdisaient les nébuleuses morales, parfumait son domaine d'une féconde turbulence. Elle amorça une descente de rapides jusqu'aux charmes ultimes et aux délices suprêmes. Elle grelotait sur son perchoir, prisonnière de cette attirance qui l'enduisait dans une brume d'incitation. Les sujets se postèrent à ses pieds, la demandeuse titubait dans ses pensées contrariantes de trajectoires.
Je me suis permis de faire la ponctuation qui devrait permettre de mieux comprendre votre écrit et de corriger quelques fautes.
Pour ma part, le choix du vocabulaire est étonnant. En particulier la dernière phrase qui m’interpelle :
Les sujets : qui sont-ils ? les hommes ?
La demandeuse : qui est-elle ? Marie ?
Des pensées contrariantes de trajectoires : Veut dire ?
Bien retravailler ce texte n'est pas dénué d'intérêt