Voilà ça fait lontemps que j'écris. ce que je vais poster là est mon tout dernier texte. je ne savais pas où le poster parce que ce n'est ni de la fiction, ni de la poésie, ni contemporain. ca ressemblerait plus à une catharsis qu'à tout autre chose. Mais si ça vous touche, alors peut-être que j'aurais atteint mon but. finalement, l'écriture n'a pas de règles, sauf peut-être de toucher le lecteur ? à vous de me répondre. J'attends vos réactions.
Alors quoi c’est tout ? « Je dois retourner au travail, voici tes affaires, je te les rends ». Et mon cœur, tu peux me le rendre mon cœur ? Tu veux quoi en échange ? Tu peux tout avoir si seulement je peux récupérer mon cœur. Mes cauchemars ? Tu veux lesquels ? Ceux qui m’angoissent au petit matin ou ceux qui me réveillent en pleine nuit ? Tiens ils sont pour toi, en voilà toute une boîte remplie de bande. Tu peux les regarder si tu veux. Tu veux mes souvenirs aussi ? Ceux qui me rappellent les soirs où tu te couchais sous ma couette ou les soirs où on allait prendre une bière. Ceux là aussi je te les donne, tu peux tous les avoir. Dis moi ce que tu veux je te le donnerai pour juste en échange récupérer mon âme. Mes larmes ? J’en ai tout un bocal à te donner, fais-en ce que tu veux, il y a de quoi faire. Tu n’en as pas assez, Monsieur est gourmand. Tu veux mon silence peut-être ?
Qu’est-ce qu’il me reste à moi ? Un message, un coup de téléphone, un banal ça va. Tu ne m’as rien laissé et surtout pas l’espoir de te parler un jour. Une rencontre par hasard ici ou là. Une prise de pilule à la même heure chaque soir qui m’assène encore un peu plus le coup de grâce à me dire que ça ne sert plus à rien. Comme un poignard qui s’enfoncerait dans ma douleur encore un peu plus profondément. Des questions sans réponse, du vague à l’âme et un grand coup de froid chaque nuit. Juste une plume et un peu d’encre pour exprimer ma souffrance. Du sang froid qui coule dans mes veines, à mes ongles qui ne repoussent pas et mes yeux qui ne sèchent pas, je perds mes forces. Je suis lasse, lasse de ces envolées tragiques, de ces cauchemars qui ne me laissent pas de répits, de ces images qui m’affligent.
Alors quoi ? Tu pars comme ça ? Sans un mot, sans un regard, sans un geste. Ne vois-tu pas que je suis là et que j’attends pour hurler ma peine. Hurler c’est peut-être la seule chose que tu m’aies laissé. Hurler que je suis triste, que je n’ai pas compris, que j’ai voulu bien faire. Hurler pour que tu viennes à moi, que tu me voies dans toute ma vérité, entière sans artifices, sans barrières, sans retenue. Ne vois-tu donc pas que je suis malheureuse ? Une lueur, un éclat, un rayon de soleil, vas-y j’attends.