La Chute de Karak Aznir

Bonjour à tous,

après avoir coupé avec le monde de l'écriture pendant plusieurs mois (Wargames, peinture de figurines, etc..), je reviens pour poster une nouvelle se déroulant dans le monde de Warhammer, plus précisément près d'une forteresse naine. Alors, pour les créatures présentent,
vous les reconnaîtrez tous si vous avez lu le Seigneur des Anneaux, mais n'allez pas croire qu'elles sont tout à fait semblable dans leurs moeurs et habitudes !


Bref, voilà le texte, le premier que j'écris depuis un bon moment :


La Chute de Karak Aznir:

La puissante cité de Karak Aznir se dressait là, aussi inexpugnable que les montagnes qui l'entouraient.

Dulind contemplait sa forteresse natale éclairée par un rayon de lune depuis les hauteurs où il était posté. Il s'inquiétait pour ses habitants.
Il y a deux jours, il avait aperçu une vaste de gobelins se diriger vers le fort. Jamais les défenseurs de la Citadelle ne pourraient retenir autant d'ennemis !
Et pourtant, ils le devaient. Car Karak Aznir, en plus d'être un point de passage essentiel pour l'Empire nain, était la gardienne du légendaire Marteau du Tonnerre, une relique du temps où les dieux marchaient encore parmi les mortels.
Mais même si les défenses de la ville étaient extrêmement bien conçue, la vague de peaux-vertes qu'il avait vue contenait bien dix milles gobelins !

Et pourtant, lui, ranger, n'avait pas l'autorisation d'aller combattre. Il devait rester en faction près de son campement
solitaire. Il frissonna - tant à cause du froid que de l'horrible sort qui attendait les habitants- et, après avoir jeté un dernier regard aux fortifications, s'en retourna auprès du feu qu'il avait allumé.

La nuit n'était pas finie...


Aldar regarda l'étroit détroit qui menait aux portes de sa forteresse. Lui, Roi de Karak Aznir, avait le devoir de protéger son héritage sacré. Il avait bien reçu le message envoyé par oiseau de son fidèle ranger Dulind. Toutes les défenses avaient bien été préparées, l'artillerie était prête, d'innombrables canons et catapultes dépassant des remparts de granit noir. Lui-même, formidable combattant, avait revêtu sa solide armure d'acier gravée de runes.
Ses guerriers étaient résignés et se tenaient fièrement devant les grandes portes de pierre qui dominaient les Nains de plus de dix mètres.
Soudain, un puissant son de cor résonna. Aldar reconnut immédiatement la corne de la première tour de défense.
Les Gobelins étaient donc déjà là !
Il réunit rapidement sa garde, puis vint se placer près du sanctuaire où était conservée l'ancienne arme runique.
L'autel du Marteau était placé au sommet d'une grande estrade à laquelle on ne pouvait accéder que par un unique
escalier de pierre.

En dessous du vieux roi, s'activaient les deux mille guerriers qui avaient la charge de défendre Karak Aznir, la
Cité du Tonnerre.

Soudain, les vénérables murs de la citadelle commencèrent à trembler et Aldar sut que son artillerie faisait feu.
Il harangua ses troupes :

- Guerriers, vous êtes ici pour protéger l'un des plus antique et puissant héritage de la race naine. Si nous tombons aujourd'hui, c'est tout un pan de notre empire qui s'effondre ! Combattez pour l'honneur de vos clans, éliminez ces chiens qui osent s'attaquer au Fort du Tonnerre et que la Rancune puisse guider vos haches ! Guerriers, avec moi !

Au moment où Aldar finit sa phrase, un des énormes battants de pierre de la porte principale céda et et s'écrasa au sol dans un fracas de fin du monde. Les Géants qui accompagnaient les gobelins avaient réussi à abattre toutes les défenses de la cité, mais ils finirent par se faire déchiqueter par les canons nains restant.

Une marée verte s'engouffra par le trou béant laissé par la chute de la porte. Les Nains se ruèrent sur leurs ennemis
avec de féroces cris de guerre. Aldar commandait ses troupes depuis l'autel divin. Mais les Gobelins étaient autant
que le lui avait dit Dulind, au moins dix mille ! Et ils n'étaient pas seuls ! En effet, une bonne centaine de trolls s'était
jointe à la bataille.

Une trentaine de peaux-vertes réussit à passer les lignes naines et se dirigea vers le roi. Ce-dernier, furieux que les
créatures osent fouler l'escalier de pierre, se saisit de l'antique Marteau du Tonnerre. Un immense pouvoir l'envahit alors et il sentit une puissance divine couler dans ses veines.

- Par tous les dieux, en avant frère massacrons ces rebut d'humanoïdes !

Ses porteurs le hissèrent sur un grand bouclier doré gravé de runes et le monarque souleva l'immense masse scintillante au-dessus de sa tête, se jetant sur ses assaillants. Une aura d'éclairs l'environna alors et carbonisa une bonne dizaine de créatures. Il abattit ensuite son arme et cinq autres gobelins tombèrent. Après avoir massacré les profanateurs, il chargea dans la mêlée, tuant à chaque coup du marteau enchanté, semant terreur et désolation dans les rangs des peaux-vertes. Mais, malgré ce retournement de situation, presque tous les nains étaient morts et
les quelques centaines restantes entamaient leur baroud d'honneur.

Le vieux roi abattait ennemi après ennemi, aucun n'étant capable de l'arrêter, lorsque, soudain, la trajectoire lumineuse de l'arme fut stoppée par une énorme lame incurvée. Le Nain reconnut en cette épée l'habileté des forgerons cathayens qui n'étaient battus que par son peuple dans le domaine de la métallurgie. Néanmoins, ce n'était pas un gobelin
qui avait paré son coup, mais un Ogre. Ces vermines ont donc eu recours à des Mercenaires, pensa le souverain, voilà qui expliquait avec quelle facilité les défenses de la ville avaient été détruites !

L'Ogre savourait déjà sa victoire sur le Nain âgé, mais il l'avait sous-estimé lui et ses porteurs. L'un de ces-derniers porta un coup de hache à la jambe de la créature qui rugit de douleur... Avant d'être définitivement réduite au silence par Aldar qui lui fit sauter la tête d'une frappe bien placée. Puis il ordonna à la centaine de nain restant de se replier vers l'autel. Les fiers défenseurs étaient encerclés par deux mille gobelins avides de sang, mais ils ne faillissaient pas.

Aldar leva haut son marteau. Tous ses guerriers sentirent la puissance de l'arme et reprirent courage.

Soudain, la horde verte attaqua et le regard du roi croisa celui, haineux, du chef de guerre peau-verte.
Le monarque n'hésita pas et se jeta sur ses ennemis suivit de ses soldats.
A nouveau, ses talents de combattant firent des ravages.
Mais les vicieuses créatures étaient en surnombre. Lentement, les Nains reculaient.

Le Seigneur de Karak Aznir était seul lorsqu'il arriva au sommet des marches du sanctuaire. Même ses porteurs
étaient morts et il était à bout de force, vaincu.
Le chef de la horde s'approcha de lui, une lance rudimentaire à la main. Il arma son coup... mais ne put pas frapper.
Le Nain avait abattu sa masse de toutes ses forces vacillantes. Puis, profitant de la surprise de ses ennemis, il se
leva et ouvrit la lourde porte de bronze qui se trouvait derrière l'autel. Elle donnait sur un balcon. En-dessous de la
plateforme de pierre se trouvait l'Abîme du Destin.
Aldar savait ce qu'il avait à faire.
D'un geste sûr, il lança le Marteau du Tonnerre dans le précipice, puis s'affala contre la barrière qui entouraient le balcon.
Maintenant, il pouvait mourir en paix, pensa-t-il en entendant les pas pressés des gobelins.





FIN!

Y aura t'il une suite ou l'histoire s'arrête t'elle là?

Je comptait arrêter là pour cette nouvelle, bien
qu'une suite soit envisageable Pourquoi, c'est trop court ?

Oui c'est un peu court

mais plus au sens que je pense que tu as moyen de développer un peu l'histoire au milieu.

Bon l'histoire est amusante et rapide, mais manque un peu de relectures :

Citation :

il avait aperçu une vaste de gobelins se diriger vers le fort.

une vaste horde j'imagine ?

Voilà il y a encore deux trois petits trucs comme ça. Prends un peu plus ton temps l'histoire en sera meilleure à mon avis.

Okay, je corrigerai ça au plus tôt, mais là je dois déco...

Merci pour ton commentaire !

Je pense aussi que tu devrais étoffer ton récits soit insister davantage encore sur le côté combats perdu d'avance défaite inéluctable soit au contraire tenter de faire croire un moment à la victoire possible des nains les deux n'étant pas incompatibles.