Je te vois qui, rougeoyante au Soleil
Dansante et fière, ignorante de l’ombre
Se flétrit et se voile à son approche.
Tu te tais et t’évanouis jolie fleur.
Ta cours et ta route se fige, et toi,
Glissant dans la solitude sans Soleil
Tu meurs. La belle dame disparaît et elle,
Grande encapuchonnée, ris de ton sors.
Ne pleure pas, la mort n’est pas fatale.
Ne hurle pas, elle ne te fait plus mal.
Ce déchirement des mondes n’est qu’un passage,
Entre toi et eux, il n’y a plus l’image.
Cette nuit qui t’habille désormais,
Langoureusement te défait de cette
Pensée qui persiste et lutte en ton sein.
Tes pétales chutent, et enfin tu sombre.