Quelques mots pour une page blanche.

(1) L'envie d'écrire

J'ai tant à dire
Et tellement à raconter
Mais ma plume
refuse de m'écouter.

Mon imagination déborde
Et je croule sous les idées
Mais tout s'évapore
Devant une feuille de papier.

Pourquoi cette page blanche
Qui me fait douter de mes écrits ?
Que m'a-t-on pris de si cher
A la création de mon utopie ?

(2) Monsieur le voleur

"Monsieur le voleur
Je vous prie de me rendre ce qui me permet d'écrire
Et d'aimer mes oeuvres.
Car sans cela, ma plume refuse de verser l'encre
Et les seules phrases qu'elle me cède
Sont dénuées de sens.
Mes idées s'envolent, mon imagination dégringole
Pourtant, j'ai tant à dire et tellement à raconter
Mais je ne puis le faire
Sans cette chose que vous m'avez cruellement oté.
Je crois qu'il s'agit d'une sorte de clé
Qui permet d'ouvrir un coffre plein de talents.
Veuillez me la restituez".

"Madame la Poétesse,
Permettez-moi de plaider ma cause
Car je n'ai pas en ma possession
Cette clé qui vous manque tant
Mais avez-vous cherché
En cet endroit poussiéreux
Ou se cache votre volonté ?"

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La page blanche, ça me connait, mais paradoxalement, ce sujet m'a inspirée...
Le deuxième poème, je voulais l'écrire en prose, mais j'ai fini par le mettre en vers, et finalement je sais pas si c'était une bonne idée :/
J'ai souligné "mon imagination dégringole" parce que j'ai des doutes sur cette expression :s.

J'écris des poèmes depuis trois mois seulement. Sinon ça a toujours été des nouvelles ou quelques extraits de romans.

Qu'en pensez-vous ?

Tu as un exemplaire en prose ? Je pense que ça marchera mieux sous cette forme (faut dire que j'adooooore la prose).

Pas grand chose à dire sinon, personnel, un bon moment.

Oups, oui oui j'ai un exemplaire en prose, j'avais complètement oublié que j'avais mis mes poèmes ici (normal, les spaghettis n'ont pas de mémoire !)

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Monsieur le voleur,
Ce soir, ma troisième nuit sans avoir écrit. Ma plume me fait la tête. Elle refuse de verser l’encre, et les seuls mots qu’elle me cède sont dénués de sens.
Ce soir, ma troisième nuit sans vouloir écrire. Je n’ai plus de mots, je n’ai pas d’idées. Les meilleures se sont envolées, me laissant à l’abandon. Celles qui daignent venir à moi me trahissent et me sidèrent par leur simplicité.
Ce soir, ma troisième nuit sans pouvoir écrire. Quelque chose me manque. La chose que vous m’avez cruellement ôtée. Elle est merveilleuse, incroyable, magique. Mais elle est instable, imprévisible ; peut s’enfuir en ne laissant que les regrets de ne pas avoir profité de sa présence. Et son absence est une souffrance.
Elle vient toujours vers vous, monsieur le voleur ; je le sais. Elle finit par revenir, un jour, mais elle s’est absentée depuis trop longtemps maintenant. Ne la retenez plus, laissez-la moi, pour que ma plume puisse à nouveau s’exprimer, et mes idées se libérer.

Madame la Poétesse.
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C'est nettement mieux à mon goût, merci au mélange épistolaire et poètique

Merci :s

J'ai l'habitude de mélanger l'épistolaire et la prose, parce que sinon je ne m'en sors plus :p