Tes yeux dans la neige fondent
Je voudrais retenir l’hiver
De nos baisers jamais échangés
De toi
Reste le désir
Radioactif
Des milles ans à venir
Tes yeux me suivent
Sur les murs de béton
Et du béton
Nous en avons
Si bien que je ne suis jamais vraiment seul.
Un désir rougeoyant
Me poursuit
Qui ionise
Qui ionise
Toutes les parcelles
De ma vie
Tes yeux me poursuivent
Dans mes rêves
Dans mes cauchemars
Mais tes lèvres sont absentes
Et cette absence me rend folle
Pour des millions d’années
Me faisant danser
Comme un atome
Tes yeux me suivent
Pour la fin des temps
Mais tes lèvres
Tes lèvres, ou sont elles ?
Flottantes dans le ciel
Je sais qu’elles ont
Le gout
Des supers novas
Qui explosent
Dans le silence,
Dans le silence
D’un univers indifférents.