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 Les Majeurs

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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeMar 3 Juil 2007 - 10:59

La suite la suite !!! ^^

J'ai reperé un petit truc

il se rendit compte de ce qu’était l’ici ==> de ce qu'était l'ici... ça fait pas super super, on bloque la dessus.

Sinon, j'aime ! Surtout le fait que Jean dépende vraiment du soleil, comme un animal à sang froid.
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeMar 3 Juil 2007 - 11:03

Merci, je vais corriger.

Et comme j'ai bien avancé dans le deuxième chapitre je vous mettrai le suite demain
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeMar 3 Juil 2007 - 11:06

Ouaiiiiis !!!

:ban: :ban:

::yes2:: ::yes2::

study study study
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeMar 3 Juil 2007 - 11:10

C'est corrigé.

En tout cas que d'enthousiasme !
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Morrigan
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeMar 3 Juil 2007 - 17:53

J'adore toujours autant!! même de mieux en mieux si j'ose dire.
j'aime particulièrement ton inventivité: le meau, le matron, le tissu du monde... vraiment félicitations
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeMar 3 Juil 2007 - 18:06

Décidément mon histoire plaît bien !
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Morrigan
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeMar 3 Juil 2007 - 18:07

Oui je t'assure!
C'est très original et bien écrit, je pense que c'est (entre autre) pour ça que ça plait.
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeMar 3 Juil 2007 - 18:09

merci beaucoup
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Juil 2007 - 10:28

Bon alors voilà la suite ! Mais elle est accompagnée d'une mauvaise nouvelle (pour vous devil2 ) : Je pars à partir de dimanche pour un mois et demi, et je ne pourrai plus venir sur le forum jusqu'à septembre, à part pour de très courtes périodes. Donc vous devrez attendre longtemps... En même temps cela me permet d'avancer donc je suis bien content lol!

Bonne lecture !
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Juil 2007 - 10:37

Chapitre 2 (ou ça commence à se gâter pour notre jeune héros...)


La magie est-elle si douloureuse ?
Quel dur prix à payer !
Les sorciers ont bien plus de mérite qu’on ne leur en attribue. Je serai défiguré sous les cicatrices avant même de sortir de mon apprentissage !

Ces pensées tourbillonnaient dans la tête de Jean, puisque c’était là la seule chose qu’il pouvait faire au moment présent : réfléchir. Tous les autres muscles étaient noyés sous la douleur. Le temps passa mais son corps ne réagissait toujours pas, bien que la douleur diminuât. Jean ne s’en formalisa pas. Il vécut toute cette période dans des rêves plus riches qu’habituellement.
Un courant d’air frais sentant la résine se fit sentir un beau matin. Puis il perçut le doux bruissement des feuilles (pourquoi émettaient-elles du bruit ? La forêt ne tanguait presque pas.). Nouveaux rêves appropriés à la situation ; cette fois-ci, il était transporté dans un monde disparaissant sous les forêts. Quel endroit merveilleux… Et si les arbres poussaient sur de la terre ? Les terres mythiques des sorciers sont recouvertes d’arbres, à ce que l’on raconte. Comment cela peut-il être ?
Il reprit tranquillement ses douces aberrations. Néanmoins, cette idée de monde recouvert de forêts terrestres l’intriguait. Paradoxalement, un endroit si étrange le faisait paraître plus réel encore à ses yeux que Rès. Et il pouvait, lui, se promener dans ses gigantesques assemblements d’arbres…
Il divaguait toujours quand des pas se firent entendre. Ce son le fit disparaître la forêt imaginaire de son esprit.
– Esdel ? appela-t-il.
Une main vint se plaquer sur sa bouche. Puis il y eut une suite de sons sifflants très légers. Jean ouvrit les yeux, affolé. Un éclair, puis la main se retira et il ne vit plus qu’un couvercle végétal. Deux yeux énormes venaient de s’imprimer sur sa rétine… Mais, aurait-on dit, deux yeux qui ne contenaient aucune menace, presque suppliants. La main contre la bouche… Une tentative d’enlèvement ? Toutefois, la solution rocambolesque sortit rapidement de ses pensées, puisque l’être n’avait pas agi. Une mise en garde alors ? Quoi d’autre ? En pleine réflexion, Jean remarqua que ses membres lui obéissaient à nouveau, mais il ne fit pas un geste.
La forêt ne gardait aucune marque du passage d’un être. À cet instant, Jean s’aperçut que sa blessure était recouverte d’une légère couche de matière transparente, froide au toucher. Encore un nouveau mystère !
– T’es-tu bien reposé ?
Le jeune homme sursauta. Le nez collé sur l’étrange matière gelée, il n’avait pas entendu Esdel approcher.
– Eh bien, j’ai à vous parler ! dit Jean d’une voix pâteuse car son corps n’avait pas encore repris toute sa vivacité. Qu’est-ce que cette chose ?
– Cela se nomme de la glace. En fait, c’est tout bonnement de l’eau qui est passée à des températures faibles. La magie te permettra d’en créer. À ce que l’on raconte, au-delà de la ligne des tempêtes, le meau est recouvert de cette substance. Toujours est-il que cela stoppe la douleur de ta blessure.
Jean repoussa l’étude de cette matière à plus tard puis narra son réveil agité de la matinée au sorcier. Celui-ci déclara :
– Non.
– Quoi ?
– Je réponds par avance à ta question : nous n’irons pas explorer la forêt. C’est l’affaire d’autres personnes. Maintenant revenons à ce qui nous intéresse. On discute mes ordres ? ajouta-t-il avec le sourire caractéristique de ceux qui détiennent le pouvoir.
« Messire, jamais cette idée ne me passerait par la tête » répondit Jean sans se laisser démonter. Il préférait toujours apprendre la magie qu’explorer une forêt étrangère, bien que cela ne manquât pas d’attrait non plus. Plus tard, plus tard. J’aurai tellement de choses à faire plus tard ! Ils se dirigèrent vers l’extrémité de la forêt afin d’avoir un terrain un tant soit peu dégagé.
– Que dois-je faire de ta couche de glace ? demanda Esdel en chemin. Si je l’enlève, tu devras supporter la douleur, mais en la gardant tu ne pourras qu’écouter, et nous devrons remiser les duels à plus tard.
– Vous n’avez qu’à la remplacer par du feu !
Le sorcier resta muet. Du feu ! songea-t-il. J’aurais dû me douter que le Majeur feu avait beaucoup trop d’emprise sur lui. Il faut que je l’éloigne de cet élément. Le jeune homme continuait :
– Pourquoi pas ? Cela fait encore mieux cicatriser que la glace, j’en suis sûr !
– Sais-tu que le feu tue des centaines de sorciers ? Chaque année, beaucoup se laissent posséder par cet élément. C’est le seul qui reste indompté.
– Pourquoi donc ? Et pourquoi n’y a-t-il jamais de matron de feu ? J’ai juste entendu quelques légendes…
Esdel se retrouvait au pied du mur, obligé de répondre à la question de Jean. Il s’arrêta avant d’arriver en plein soleil pour que la pénombre des arbres proches cache sa pâleur apparente.
– Ce ne sont pas des légendes, murmura Esdel. Les Majeurs créèrent Rès, comme tu dois le savoir. Chacun apporta sa contribution à l’ouvrage. C’étaient d’immenses sorciers, et ils sont devenus dieux. Mais il y a toujours des corrompus. Au moment de créer les pauvres espèces rampantes à la surface de Rès, le Majeur Feu, dont le nom a été oublié il y a bien longtemps, fabriqua l’homme de ses seules mains. C’est du moins l’hypothèse la plus répandue.
« Lorsque les Majeurs découvrirent ceci, il était trop tard. L’homme constituait déjà une espèce à part entière. Ceci dit, il faut savoir que l’humain ressemblait point pour point au Majeur Feu : il était fourbe, imprévisible, vicieux, bref désespérément idiot.
« Les autres Majeurs ne voulurent pas laisser cette abomination à la surface de Rès. Ils mirent en place leurs hommes, qui n’avaient bien entendu aucun matron de feu. Il s’ensuivit une guerre ignoble qui n’aurait jamais dû avoir lieu, mais finalement les autres Majeurs gagnèrent. Ils enfermèrent le Majeur Feu au cours d’un duel pour qu’il ne puisse plus jamais faire aucun mal. On raconte qu’à l’emplacement de leur combat, qui serait situé sur le pôle de Rès, on ressent aujourd’hui encore les effets de leur magie dévastatrice. Le Majeur Feu serait confiné à cet endroit.
Esdel sembla sur le point de dire quelque chose. Ses lèvres se pincèrent, il fronça les sourcils, puis finalement reprit la parole mais d’une voix encore plus chevrotante.
– Il y a bien quelques divagations selon quoi le Majeur Feu parviendrait un jour à faire naître quelqu’un doté d’un matron de feu et que cette personne restaurerait son autorité sur Rès, mais rien de tout cela n’a été vérifié jusqu’à présent.
Jean mit l’apparente terreur d’Esdel sur le compte de la peur que lui inspirait la légende, bien qu’il vît mal comment un vieux conte pouvait effrayer un homme à ce point.
– Oh, allez, ce ne sera pas l’un de nous deux, en tout cas, cet envoyé du Majeur Feu !
Jean eut l’impression de donner le coup de grâce à Esdel. Le sorcier s’affaissa sur lui-même et parut vieillir de plusieurs années. Il ne prononça plus rien. Jean le fixa d’un œil circonspect.
Que faire ? pensait Esdel. J’ai l’impression d’être à la tête d’une des plus grandes catastrophes que Rès ait jamais connu ! Je ne puis faire volte-face. Dire que j’espérais tromper un Majeur… Et ce gamin ! Il n’imagine pas quelle force il a en lui. Il suffirait d’un rien pour le transformer en serviteur du mal. Je n’ai pourtant pas assez de force pour le tuer…
Esdel touchait du doigt ce que pouvaient ressentir les personnes acculées. J’ai toujours voulu être connu. Eh bien, j’ai l’impression que mes désirs seront réalisés ! On me connaîtra sous le nom de Esdel le traître, Esdel l’ignoble, Esdel l’infect…
Mais sa rudesse naturelle le sauva. Il était né dans le dur milieu paysan et savait se raccrocher à une infime lueur d’espoir. Tout dépendrait de son aptitude à éviter les chocs violents. Eviter les chocs violents et les autres sorciers, aussi, songea-t-il. En clair, il allait mettre son talent de professeur à l’épreuve.
– Bon, il n’y a pas que les légendes dans la vie, dit Esdel. Pour l’instant, garde ton cataplasme de glace. Je vais faire un enseignement théorique.
Ils retournèrent au bord du meau afin qu’Esdel récupère son sac, après quoi ils s’installèrent le plus confortablement possible s’il en est sur des racines d’arbres.
– Maintenant que tu as entr’aperçu le tissu du monde, nous allons voir la création d’un sort. Il te faudra remarquer l’emplacement d’une défaillance. Une fois ceci fait, tu retournes dans le monde réel, sans tourner de l’œil si possible, et tu situes l’endroit où était présente la défaillance.
– Voulez-vous dire que je devrai encore une fois retourner dans le tissu du monde ?
– Ma fois oui. Tu n’y échapperas plus, désormais, le morigéna Esdel. Autant prendre les bonnes habitudes dès maintenant.
Et de plonger Jean dans les sentiers bourbeux et incompréhensibles de la magie moderne. L’adolescent eut droit à une liste des éléments, mineurs ou majeurs ; à un compte-rendu complet sur la manière subtile de modifier une défaillance afin d’en faire surgir un sort, cette opération étant la plus longue dans la création d’un sortilège ; à la physique de la magie : disparition des défaillances après les avoir utilisées pour un sort, entraînant par là même le troisième sujet de discorde entre les mages, les Trimeurs prétendant un soi-disant devoir sacré les obligeant moralement à refermer toutes les défaillances (Et Esdel, Confrériste averti, rit de cette théorie en arguant que des défaillances devaient bien se créer aussi souvent que l’on en refermait).
Jean, sentant son front se plisser sous la réflexion, laissa errer son regard et remarqua pour la première fois de petits êtres grouillant sur le sol en feuilles, plus loin dans le sous-bois. Décidément, la vie existe partout dès que le meau est absent ! songea-t-il. Il voulut se lever, mais sentit le regard pesant d’Esdel qui, sans aucun doute, n’appréciait guère toutes les sources de distraction du jeune homme. Encore une découverte à remiser pour plus tard !
– Connaître le terrain et les emplacements de ses défaillances t’assure la victoire dans un duel, poursuivait Esdel. En passant, l’épée et la magie peuvent interagir avec eux-mêmes. Si tu es un épéiste très doué, tu peux te servir de ton arme afin de contrer les sorts, et avec quelques bons sortilèges défensifs on arrête les coups d’épée.
– Question bête… Il faut tuer son adversaire dans le duel ?
Esdel éclata de rire. « Non, nous ne sommes pas aussi guerriers ! Le plus souvent cela se termine par quelques égratignures, l’un des deux duellistes plus sonné que l’autre. » Il reprit un ton plus grave. « Mais si tu occis un adversaire par la magie, ton matron enfle démesurément. »
Esdel s’étira. Jean, quant à lui, fixait sans vraiment les voir les petits êtres sur le tapis de feuilles mortes. Le meau fut agité d’un léger clapotis. Tiens, pensa Jean, que se passe-t-il ? Une tempête se préparerait-elle ? Pourtant, le meau ne semblait guère de mauvaise humeur, ces temps-ci.
La glace sur son bras fondait soudain. De l’eau s’égouttait du bout de ses doigts. Esdel se leva.
– Maintenant ta blessure est censée avoir cicatrisé. Ne t’avise pas de la rouvrir tout de même…
Le sorcier s’approcha de son sac et en sortit un long bâton. Il le lança à Jean qui ne parvint pas à le rattraper. Le bâton retomba sur les racines avec un bruit sourd.
– C’est ton arme, fit Esdel.
– Je suis censé me défendre avec ceci ?
– Ce n’est pas l’arme qui fait le combattant.
Jean s’attendait bien à quelque coup fourré dans ce genre là. Il ne feignit même pas l’indignation et s’empara de l’arme improvisée. Esdel, quant à lui, révéla une lame grande et large, sans distinction particulière, mais si solide par rapport à un morceau de bois ! Jean prit une position de combat. Le sorcier, jugeant sans doute cet artifice inutile, se contenta de croiser ses bras sur le pommeau de son épée.
Tonc ! À coup sûr, le bruit d’une épée contre du bois était beaucoup moins agréable à entendre que deux lames s’entrechoquant. Mais l’arme de Jean se révéla étonnamment solide. Quel sort a fabriqué Esdel pour renforcer ce bâton ? pensa-t-il. Son naturel fantasque l’empêchait de croire qu’il s’agissait juste d’un bon et robuste morceau de bois d’hirem.
Tonc ! L’épée était vive, mais le bois facile à manier et assez large pour permettre une bonne défense. Bien entendu, aucune attaque n’était envisageable, mais pour l’instant il lui suffirait de tenir le duel.
Vlan ! Cette fois-ci, Esdel venait de faire un croche-pied à Jean, qui se rattrapa avant de choir lamentablement. Le sorcier avait dû remarquer que le jeune homme détestait les coups bas et en profita pour l’apostropher :
– Tout est permis dans un duel, et il n’y a rien de déloyal ! Ce n’est pas en ignorant ceci que tu y arriveras.
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Juil 2007 - 10:37

T'inquiète, je fais exactement la même chose !

Sauf que je pourrais pas continuer !!! :👅:
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Juil 2007 - 10:39

A vrai dire je ne sais pas encore non plus si je pourrai continuer mais je vais en bretagne un mois et là je pourrai prendre mon ordi je pense
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Juil 2007 - 10:41

T'en as de la chance... moi je me fais tuer si je prends le pc avec moi... sad
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Juil 2007 - 10:44

bof je pense que je ne l'utiliserai que le soir quand je m'embêterai sinon je n'aurai pas le temps mais de toute manière ma grand-mère qui est en Bretagne aime bien les films et comme elle n'a pas de télé elle apprécie que j'emmène l'ordi avec quelques films. Comme c'est pour le bien général...
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Juil 2007 - 14:26

Bonjour à toi, Mad !

Ton histoire est la première que je lis et que je vais un brin commenter.

Je ne suis pas fana des débuts/prologues où on jette souvent beaucoup de noms "irretenables" en tout cas pour moi qui ne suis pas (encore) un grand lecteur de fantasy.

Hormis cela, je trouve qu'il y a énormément d'idées prometteuses avec un monde très original, que tu dévoiles au fur et à mesure de manière plutôt bien dosée.

Je dois reconnaître qu'au départ, j'ai du m'accrocher (je ne comprenais pas ce qu'étaient le matron, le meau, l'hirem, et j'avais du mal à retenir ces termes et lire avec eux dans mon esprit sans comprendre leur sens et leur rôle dans l'histoire).

Tu écris vraiment bien sinon. C'est dommage, par contre, qu'au niveau de la trame, on devine déjà que Jean a un matron de feu et qu'il va être le héros qui va sauver tout le monde des affreux méchants (mais peut-être que je me trompe et que je m'avance trop, ce que j'espère... tu veux peut-être nous amener sur une fausse piste ?)

J'aurais cependant bien aimé que tu t'attardes sur les relations de Jean avec la Duchesse et Fressale. Je n'ai pas eu trop le temps de me plonger dans l'ambiance...

Bonne continuation !
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Morrigan
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Juil 2007 - 17:38

Encore un très bon extrait,félicitations.
J'attendrais avec impatience que tu nous reviennes avec la suite.

mais le
Mad a écrit:
il était fourbe, imprévisible, vicieux, bref désespérément idiot.
ça donne une idée de l'homme plutôt encourageante^^
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Juil 2007 - 20:03

Morrigan a écrit:
mais le
Mad a écrit:
il était fourbe, imprévisible, vicieux, bref désespérément idiot.
ça donne une idée de l'homme plutôt encourageante^^

Mais le point de vue n'est pas objectif... Peut-être que... Enfin je dis ça, je dis rien, c'est Mad qui décide ^^

Vraiment j'aime !
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeVen 6 Juil 2007 - 11:00

Hakkrat a écrit:


Tu écris vraiment bien sinon. C'est dommage, par contre, qu'au niveau de la trame, on devine déjà que Jean a un matron de feu et qu'il va être le héros qui va sauver tout le monde des affreux méchants (mais peut-être que je me trompe et que je m'avance trop, ce que j'espère... tu veux peut-être nous amener sur une fausse piste ?)

Je ne pensais pas en faire le gentil qui va sauver le monde, j'avais plutôt l'idée d'en faire le méchant-héros

Merci pour vos commentaires ! Cela va m'aider à m'avancer
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeDim 29 Juil 2007 - 17:44

Je suis de retour ! mais juste pour trois jours alors...
J'en profite pour vous mettre la suite avant que vous n'oubliiez totalement mon histoire


Dans le dernier épisode... a écrit:
– Tout est permis dans un duel, et il n’y a rien de déloyal ! Ce n’est pas en ignorant ceci que tu y arriveras.

Tonc ! L’espace de bataille était, à vrai dire, assez exigu, et Jean venait de terminer son troisième tour complet de terrain quand un détail accrocha son attention. Un point noir se détachait sur l’horizon. Il laissa traîner son regard sur le point. Esdel en vint à fixer lui aussi cet endroit. Il baissa aussitôt son épée et pria pour que Jean ne devine pas l’origine de la tache allant s’élargissant. Malheureusement pour lui, après avoir essayé les solutions les plus extravagantes (Un dragon ? Un armée d’oiseaux ?), l’adolescent parvint à la seule conclusion possible : il s’agissait de fumée, et il n’y a pas de fumée sans feu. Le seul gros combustible à proximité, c’était… Sinum !
Aussitôt, l’image de Fressale revint dans l’esprit de Jean, et pas de la manière dont il l’avait considérée ces derniers jours : ce n’était qu’un moyen comme un autre de la quitter plus facilement. Il ne pouvait pas la laisser brûler vive ! Et Sinum !
Esdel, affolé, essayait de trouver une idée les forçant à ne pas bouger, afin que Jean ne se précipite pas bêtement dans la gueule du loup, ou en l’occurrence du Majeur. Ah ! songeait-il. Le Majeur Feu doit bien se gausser de moi, à présent ! Un incendie, comme par hasard ! Et tiens, comme c’est étrange, personne n’a pu l’éteindre à temps, visiblement ! Si jamais Jean se précipite là-bas, si jamais il voit ses amis morts, ou même s’il contemple les flammes, alors, bien qu’il ait quitté tout cela pour autre chose, le Majeur Feu le contrôlera sans aucune résistance. Je ne donnerais pas cher de la peau des sorciers à ce moment. Et de continuer de se lamenter sans fin…
Mais quand le sorcier vit le regard du jeune homme, il cessa toute réflexion et tout espoir. D’ailleurs Jean ne pensait même pas qu’Esdel refuserait de l’emmener au lieu de l’incendie ; il déclara :
– Maître, il faut nous dépêcher.
Esdel se vit de nouveau acculé, et cette fois-ci il s’agissait du destin de Rès qui se jouait. Il ne pouvait rester ici. Même en le faisant, Jean était assez rancunier pour abandonner toute velléité d’apprentissage, et il trouverait de toute manière un moyen comme un autre pour parvenir à la ville. D’un autre côté, en l’emmenant à Sinum il rétablirait le pouvoir de l’ancien Majeur contenu depuis des siècles… Esdel ne supporterait jamais le dégoût que l’on éprouverait pour lui. À force de réfléchir sur cette décision impossible à prendre, il en vint à abandonner tout espoir et toute combativité. Et le jeune inconscient qui le regardait… Comment pouvait-on ne rien deviner à ce point ? La tension se fit si intense qu’Esdel prit une solution impardonnable, une solution de lâche.
– Tu as raison, fit-il. J’y vais de ce pas.
Le sorcier s’assit, le visage impassible. Mais Jean, de plus en plus paniqué, considéra l’homme avec dégoût. C’était donc là la figure qu’il affichait en toutes circonstances ? Il eut envie d’effacer ce sourire tranquille du faciès d’Esdel, de lui faire, au moins pour une fois, exprimer la surprise. Puis il ferma les yeux et, n’entendant plus que les battements de son cœur, il se calma.
Esdel se releva. Il se tendit, comme s’il se préparait à sauter, et dit :
– Tu ne me haïras jamais assez pour ce que je suis…
Il y eut une explosion et une gerbe de meau. Le sorcier venait de sauter dans le meaucéan.

***

Jean eut un haut-le-cœur et s’écroula sur ses genoux. Pourquoi… Pourquoi ? Que s’était-il passé ? Jean était donc aveugle à ce point pour ne pas voir que le sorcier ne voulait plus vivre ? Et pourquoi l’abandonner, lui, au pire moment ? Il venait de perdre simultanément les deux êtres qui avaient donné du sens à sa vie.
Perdre les deux êtres… Non, Fressale n’était peut-être pas morte ! Mais… Elle aurait tout aussi bien pu l’être, car Jean était coincé sur la forêt de bois d’hirem. À bien y réfléchir, il ne lui restait qu’à sauter au meau, lui aussi. Il était condamné à mort.
Un remous assez important sur le meau attira son attention à travers le déluge de larmes lacérant sa figure. Il tenta de le sécher, mais cela ne servit à rien. Puis il y eut un autre remous d’importance, assez gros pour être visible à travers la barrière liquide de sa tristesse.
Il devina la présence de quelque chose, sous le meau. Et ce quelque chose, ce pouvait être… une bulle ! À quoi servirait son apprentissage s’il ne pouvait pas contrôler cette force ?
Il s’assit aussitôt par terre, l’espoir faisant luire ses yeux verts. Mais, ne disposant d’aucun objet contondant, il se releva, s’acharna sur une branche proche jusqu’à la briser pour obtenir une baguette pointue, se rassit, ferma les yeux et tenta de retrouver la sérénité indispensable pour le bon fonctionnement de son plan. Chose curieuse, malgré son état de grande agitation intérieure il sentit vite un frémissement révélateur. Sans perdre plus de temps, il enfonça le morceau de bois dans sa peau. Ce ne fut pas chose facile, car l’instrument n’était bien entendu pas aussi coupant qu’une lame de poignard, mais avec force coups profonds il parvint à se faille une entaille digne de ce nom. Il plongea immédiatement dans le tissu du monde.
Au début, rien n’avait changé. Puis, en observant profondément le meau, il discerna une sorte d’amas de vibrations qui approchait à vive allure. La chose en question paraissait horriblement compliquée. Majeur ! pensa Jean. Je comprends bien pourquoi ce sort n’apparaît qu’à la fin d’un apprentissage. Que suis-je censé faire ? Un acte irréfléchi en vaut un autre, et pour commencer je n’aurais jamais dû me lancer comme ça. Les vibrations se déplacent sans cesse ! Je ne peux pas retenir leur position de cette manière.
Même en faisant fonctionner sa logique, aucune solution ne vint à son esprit. Rien à faire, il était un sorcier raté. La bulle allait bientôt éclore à la surface… Il retourna dans le monde réel avec dépit. Il songeait que la douleur qu’il endurerait serait une bonne punition.
Cependant, avec une dernière vague d’espoir, il tenta ce qui, même pour lui, était un essai désespéré. En revenant aux sensations, il lutta avec lui-même, émergea en position assise, imposa à sa volonté une épreuve supplémentaire et repoussa la souffrance pour le moment. La bulle semblait toute proche, à présent, et on voyait le meau s’agiter de grosses vagues qui narguaient Jean en s’échouant sur les racines. Celui-ci, dans l’atmosphère où aucun son ne parvenait, rugit et donna son corps entier à l’énorme masse d’air en approche. Il se sentit pris dans une accélération incroyable et lutta avec le corps et l’esprit. Sa tête tournait. Il voyait des traits défiler sur le côté et ne savait plus vraiment où il se situait, dans la bulle ou sur la forêt étrange. Il sentit son estomac se retourner, tenta vainement de s’agripper à quelque branche, mais son bras ne rencontra rien. Il se concentra ensuite tout entier à sa survie.
Enfin ce torrent de vitesse s’amenuisa. Il semblait à Jean qu’il avait calé ses pieds sous quelque support solide et qu’il résistait vaillamment à cette force extérieure. Il ouvrit les yeux. Il se situait dans une sphère, tantôt ovale, tantôt ronde, illuminée de reflets changeants. Je ne sais même pas comment j’ai fait ceci, pensa-t-il. Si je dois le tenter à nouveau, j’aurai des problèmes. Mais sur l’instant sa pensée se tourna vers autre chose. Visiblement, la bulle avançait, et à vive allure. Et elle avançait horizontalement. Jean sentait la force de la bulle le tirer vers le haut, mais il lutta, et maintint la force sous son emprise. Ce n’était pas si compliqué, après tout.
Puis le feu de l’action prit fin et Jean revint à sa panique antérieure. L’image terrifiante d’un incendie s’imprima sur ses rétines ; les maisons craquant et éclatant ; le brasier qui, impartialement, ravageait tout, si bien que la ville eût pu être de paille ; les humains, dont le choix se limitait à périr rapidement dans les flammes ou se noyer à petit feu dans l’océan, aussi triste et sombre que le feu était éclatant et vigoureux ; enfin, la mort, le désespoir, le travail de dizaines d’années réduit à néant, le vortex infernal laissant derrière lui les cendres noires et impénétrables. Cette vision apocalyptique était pourtant un peu trop loin de la réalité : la plupart des incendies, grâce à la présence de l’eau proche, s’évanouissaient sous la marée entretenue par des lignes d’hommes, mais du fait que les maisons étaient proches et serrées, on ne pouvait empêcher les flammes de progresser un minimum.
Pourtant, la colonne de fumée qui s’arrondissait au-dessus du meau avait paru beaucoup trop grande. Le brasier devait avoir bien grossi, par quelle erreur humaine, Jean ne le savait pas. Les Majeurs ne m’épargnent pas, songea-t-il.
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeDim 29 Juil 2007 - 17:58

Aha! ça se précise dirait-on...
je te félicite toujours autant pour ton style,mais il y a quelque chose qui me gêne dans la fin du passage
Citation :
La tension se fit si intense qu’Esdel prit une solution impardonnable, une solution de lâche. [...]
Il y eut une explosion et une gerbe de meau. Le sorcier venait de sauter dans le meaucéan.
difficile à dire exactement quoi,mais je trouve qu'il est relié d'une façon un peu étrange au reste du texte, comme s'il manquait un bout pour assurer une véritable cohérence.c'est compréhensible bien sûr,mais je trouve ça un peu bizarre.
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeDim 29 Juil 2007 - 18:06

Ca c'est une réponse rapide ! Merci, je vais tenter de corriger
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeMar 31 Juil 2007 - 18:45

Bon je vous met la fin juste avant de partir :


Citation :
Les Majeurs ne m’épargnent pas, songea-t-il.

La bulle atteignait des records de vitesse mais, à l’intérieur, régnait un étrange calme qui apaisait Jean et lui faisait oublier ses soucis extérieurs. Quel dommage que les trajets ne durent pas plus longtemps ! Car il se situait désormais près de Sinum. La montée revint, accompagnée des craintes laissées à la surface du meau. Jean crut même discerner les cris des hommes, faibles et lointains.
Une explosion. Le sol dur du pont de débarquement. Par chance, il avait réussi à atterrir sur le plancher de Sinum. Comme allant croissant, le bruit et l’odeur arrivèrent, puis il leva la tête et aperçu l’incendie. Son estimation était juste. Le bûcher ravageait toute la ville à présent. On ne voyait personne à l’endroit où Jean se situait, et pour cause : presque tout brûlait. Il s’agissait du port de Sinum. Quelques grands brasiers étendus démesurément haut jetaient des lueurs à l’emplacement des grands bâtiments, et pour le reste on ne voyait uniformément qu’une plaine de flammes.
Jean tenait toujours à la main le bâton qui lui avait servi contre Esdel. Il se serait écroulé si le morceau de bois n’avait pas été présent pour soutenir son poids. Il aurait voulu se précipiter, même si cela n’avait aucun sens, même si Sinum entière brûlait, ce qui, au vu des flammes, paraissait réaliste.
Alors, seulement à présent, la chaleur se fit sentir. Elle semblait aller crescendo, et enveloppa Jean d’un lourd manteau. Mais elle n’était pas néfaste. Elle semblait tenir Jean au chaud, le protéger du reste du monde. Le jeune homme la sentait, vorace, arrivant par vagues tourbillonnantes.
Jean se laissa emporter par la douceur bienfaisante et dépassa l’endroit relativement protégé où il avait atterri. Il allait trouver Fressale. Sa main leva et reposa le bâton, qui rendit un son creux, semblable à un poc. Ses yeux flamboyaient de la même lumière que l’incendie. Il accéléra et dépassa les premiers bâtiments. Ni ses cheveux ni ses habits ne présentèrent un signe de combustion.
…poc…
Le ronflement régulier enflait, et à ses oreilles il se présentait comme une musique infiniment douce. Lui ne ressentait toujours qu’une tiédeur agréable. Le feu ne pouvait que faire du bien ! Quel dommage que, vorace à ce point, il dévore si vite tout ce qui permettait son expansion !
…poc…poc…
Il accéléra encore le rythme. Retrouver Fressale n’avait plus aucune importance, maintenant. Il lui fallait juste pénétrer dans l’endroit où la douceur était la plus accueillante et de s’y tenir le plus longtemps possible, jusqu’à ce que l’air refroidît et qu’il dût rechercher un autre incendie pour s’y abriter. La chaleur était comme une seconde peau pour lui, le rassurait, le cajolait, lui donnait de l’énergie. Plus aucune forme n’était distincte. Il ferma ses yeux qui ne lui étaient plus d’aucune utilité.
…poc…poc…poc…poc…
L’incendie lui ordonna de reposer ses membres fatigués. Mais il courait toujours et lança un dernier assaut désespéré. Parfois il butait dans des formes par terre, mais il se contentait de les contourner, sans ouvrir ses paupières.
…poc…poc…poc…poc…poc
La dernière course. Il continua malgré sa torpeur, passa à travers le rideau éblouissant des Dévoreuses. Le feu engloutissait tout, mais laissa passer Jean. Jean ne se doutait pas de la force qui le contrôlait à présent.
…poc…poc…
La fatigue l’emporta. Il se coucha à même le brasier afin de profiter de la chaleur le plus longtemps possible et soupira. Il trouvait maintenant que les villes-galère étaient faites pour brûler, et s’il le fallait il irait allumer d’autres incendies afin de rester au calme, seul au monde au milieu des flammes. Il posa le bâton non loin de lui et s’assoupit.
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Aoû 2007 - 16:37

Je rentre du Maroc et je lis tout !

Mais, sincerement, comment oublier cette histoire !
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Aoû 2007 - 22:12

Je n'ai lu que la première partie, je vais lire rapidement la suite pour savoir ce qui se passe. Par contre il y a quelque chose qui me chifonne; quand tu dis "les sorciers portassent des toges sombres". Ca fait bizarre avec les autres temps, peut-être que si tu employais le passé (portaient) ça passerait mieux. Sinon rien à redire.
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Sep 2007 - 10:30

hum, je pensais que le subjonctif passé était le temps correct pour ce passage ; me trompé-je ? Peut-être le trouves-tu bizarre car on n'a pas l'habitude de la voir souvent. Et je trouvais que cela allait bien avec le caractère des sorciers (langage soutenu.). Dites-moi si je me trompe.
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MessageSujet: Re: Les Majeurs   Les Majeurs - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Sep 2007 - 12:17

Je n'avais pas vu que tu avais posté la suite de cette histoire que j'avais beaucoup appréciée !

Le style est toujours aussi mature, adulte. Peut-être un peu confus, parfois, on ne comprend pas tout. Par exemple, tout le passage où Jean est dans une Bulle de Meau et qu'il traverse le Maucéan, tu parles beaucoup de ce qu'il ressent, on voit à travers ses yeux (c'est sans doute volontaire) mais on ne comprend pas tout. Idem lorsque Jean traverse l'incendie. On ne sait pas trop ce qu'il fait, ce qu'il veut faire, ce qu'il doit faire... Retrouver Fressale, puis en fait non ; et ce feu qui l'apaise...

C'est assez étrange, en fait, je ne saurais pas trop comment l'expliquer ; j'ai parfois l'impression que tu as créé une histoire géniale et que tu la ficelles extrêmement bien, puis quand je suis dans des passages un peu confus, je me dis que tu te perds un peu toi-même dans la complexité que tu mets en oeuvre... Frustrant !

Bon, sinon, je trouve que ton texte est un des plus prometteurs. J'attends la suite avec plaisir.
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