Mille et une filles
Chacune des milles et une nuits,
Un conte de fille est écrit,
Par le chanteur inspiré,
Par toutes celles rencontrées :
Il y a le groupe d’amies.
Réunies tout est permis,
Une sortie aux magasins,
Le monde leur appartient.
Il y a la triste qui pleurs.
Si fragile, serre nos cœurs,
Méritant le réconfort,
L’amour et bien plus encore.
Il y a la timide au fond,
Usant de ses cheveux longs,
Pour cacher ses jolies yeux,
Ne s’ouvrant que peu à peu.
Il y a l’effacée omise,
En retrait, presque soumise.
Un doux parfum dans la brise,
Qui suit le cours et dérive.
Il y a la pressée courant,
Zigzaguant ou bousculant,
Elle chevauche les courants
De sa vie, de son torrent.
Il y a la belle impériale,
Droite, sur un piédestal,
Symbole de l’assurance,
Une reine de romance.
Il y a la caractérielle,
Qu’elle soit imposante ou frêle,
Elle est prête à exploser,
Une bombe à approcher.
Il y a l’énergique joyeuse,
Dont les chansonnettes heureuses
Illuminent les journées
De tout ceux qu’elle a croisé.
Leur nombre croise l’infini,
En autant de contes et nuits.
Commencé le 15/03/10 terminé le 26/03/10