Atelier d'écriture
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Atelier d'écriture

Communauté d'écrivains en herbe
 
AccueilRechercherS'enregistrerDernières imagesConnexion
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

 

 Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.

Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Rima68
modératrice
Rima68


Féminin Nombre de messages : 2233
Age : 29
Localisation : Alsace qui a dû migrer vers Paris
Date d'inscription : 16/01/2010

Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeJeu 1 Sep 2011 - 18:20

Hellowh !
Donc, comme c'est la rentrée et que rentrée = nouveauté, voici la dernière version (5e déjà, que le temps passe vite quand on prend du plaisir à écrire) du traitre avec un autre titre (un peu fou, je ne sais pas si je le garderai, mais comme j'ai l'idée d'un deuxième tome...). Bref, vous l'aurez compris, j'ai besoin de conseils, des vrais. Style, orthographe, grammaire, histoire, incohérences, personnages etc. Faites vous plaisir je n'attends que ça, donc ne soyez pas timide.
Ben voilà, sans plus vous faire attendre voici un prologue, tout beau, tout neuf et fraichement corrigé (enfin, si je peux appeler ça de la correction...). (Pour ceux qu'on suivit les anciennes versions il y aura des petits, tout petits changements ^^ mais j'en dis pas plus Smile )

Ou quand un jeune homme dépressif rencontre un empereur fou...


Introduction :

12 août 2045

Thomas leva les yeux vers le ciel, des nuages couvraient progressivement le ciel de Paris. Cela pouvait être un avantage pour sa mission. Il devrait pourtant faire attention de ne pas glisser car la pluie commençait à tomber. Au moins on ne le verrait pas. Le jeune homme grimpa les marches menant au toit de la faculté de droit, enfila son blouson noir et sortit. Il s'allongea sur le versant face au Panthéon, des journalistes étaient présents, de policiers également pour assurer la protection de l'homme qui allait bientôt sortir. Cet homme si imprudent et idéaliste qu'était Matthieu Moiriou l'actuel Président de la VIe République Française. Ce dernier pensait sans doute que personne n'oserait, ne tenterait de l'assassiner pour la raison qu'il allait rendre hommage à Victor Hugo. Pourtant la France et l'Europe entière vivaient dans un climat de guerre civile. Les promesses non tenues, le manque de pétrole, l'irresponsabilité des politiciens en Europe avaient créé un sentiment de révolte chez les citoyens européens, en particulier chez les plus jeune. Ça n'était pas récent, cette guerre civile durait depuis des années, depuis trop longtemps au goût de Thomas. Ainsi, il avait décidé d'agir, d'aider un nouveau système à se mettre en place. Un système plus juste, plus gratifiant, plus strict aussi. Mais pour cela, il fallait signer l'arrêt de mort de l'ancien système. Et la seule manière d'y parvenir était d'assassiner le Président de la République. Cette sortie au panthéon était une parfaite occasion, Thomas s'était alors installé en face du panthéon pour abattre l'homme le plus important de France. L'utilisation du sniper qui lui permettrait de mener sa mission à bien, était d'une simplicité enfantine, il fallait trouver la cible, le fusil, par l'intermédiaire d'un petit écran, donnait le signal du bon moment pour tirer et tuer la personne visée. Le jeune homme sortit l'arme de son étui pour l'avoir à portée de main lorsque le moment sera venu, lorsque Moiriou sortirait du panthéon. Au bout de quelques instants, le Président sortit du bâtiment. Il avait plusieurs mètres à franchir avant d'atteindre la voiture qui le ramènerait à l’Élysée. C'était sa chance, Thomas devait la saisir. Il indiqua la cible à l'ordinateur intégré du sniper et tira, au moment venu. La balle toucha la tête du Président qui s'effondra, sous les caméras des journalistes. Sans attendre, le jeune homme rangea son fusil et retourna dans le bâtiment, laissant l'étui du sniper dans un coin, à l'abri des regards. Quelqu'un devrait venir le chercher dans la journée. Il sortit, plaçant la capuche de son blouson sur ses cheveux roux pour les cacher, au moins ce serait un comportement normal alors qu'il pleuvait, ça ne semblerait pas suspect. En fin de compte il ressemblait à n'importe quel étudiant de dix-neuf ans.
Dehors, des ambulances se pressaient pour rapatrier le corps du Président. La mission avait réussie. Thomas marcha d'un pas rapide jusqu'au prochain point de rendez-vous, Jason, son cousin, l'attendait. Il sourit en le voyant arriver.
-C'est ce qui s'appelle un coup de maître, bravo ! dit l'homme.
-Merci, cousin, tu sais je n'ai fais qu'appuyer sur la détente, le sniper à fait le reste.
Jason sourit.
-Toujours aussi modeste. Il n'empêche que ce que tu te débrouilles très bien. Il faut avoir le cran d'appuyer sur la détente, peu d'entre nous l'ont. Je te félicite. Maintenant le nouveau régime pourra être mis en place. La dictature déguisée en démocratie qu'appliquait la VIe République est terminée. Tout va changer. Maintenant nous ferons place à la franchise, à l’honnêteté et à la paix.
-Ce n'est pas plus mal, si ça met fin à la guerre.
Jason passa son bras autour des épaules de son cousin et l'attira dans la rue pour continuer à marcher.
-Je pense que ça mettra fin à la guerre. En attendant tous les fonctionnaires vont perdre leur emploi, y compris toi. Dans un mois tu pourras te présenter à moi pour prétendre à un poste de capitaine.
-Mais... j'étais seulement lieutenant...
-On aura assez de lieutenant je pense, et tu mérites de monter en grade Thomas. Maintenant rentre chez tes parents.
-Tu m'trouveras un appart ? J'en ai marre des reproches de mon père.
-Profites bien de lui, le mien est mort, mais oui je t'en trouverais un. Adieu Thomas.
-Adieu Jason.
Thomas se retourna une dernière fois pour voir son cousin. Il s'éloigna rejoignant une bouche de métro. Il rejoignit l'appartement assez petit dans lequel il vivait avec ses parents depuis leur arrivée à Paris des années auparavant. La première personne qu'il vit en entrant dans l'appartement était son petit frère de seize ans, Victor. Il était devant la télévision et leva les yeux lorsque Thomas entra.
-Eh, le Président a été assassiné ! s'écria l'adolescent.
-Je sais, répondit son frère. Je suis dans l'armée je te rappelle.
-Ouais. Un type lui a tiré dessus, quand j'ai vu ça sur le net j'ai mis la télé. Personne ne sait qui c'est.
Thomas s'installa près de lui.
-Tu crois que c'est la fin ? La fin de la République ?
-Vu ce qu'il se passe... fit Thomas. La guerre et tout le reste.
Le garçon tourna la tête vers lui.
-La guerre dure depuis longtemps... Ça fait au moins quatre ans...
-Depuis qu'on a déménagés...
-...et que tu as rejoins l'armée... mais j'ai peur. J'ai peur... de ce qu'on va devenir...
Thomas passa un bras autour des épaules de son frère qui détourna la tête vers l'écran.
-T'inquiètes p'tit frère, moi je serais là pour toi, je serais là pour te protéger.
-Je sais.
La porte d'entrée s'ouvrit d'un coup et se referma en claquant. Julien, leur père, rentrait. Il semblait furieux.
-Thomas !
-Oui papa ? demanda-t-il en se levant.
-C'est toi ! Avoue que c'est toi ! Et Jason !
-De quoi tu me parles ?
-L'assassinat de Moiriou ! Ne fais pas l'innocent, je sais que tu es responsable, hurla le père en pointant un doigt vers son fils.
-Si tu le sais pourquoi me le demandes-tu ?
-Tout ça va mal se terminer mon garçon, quand j'en parlerai à ta mère elle ne sera pas contente ! Tuer est mal, c'est un pêché mortel.
-Et tu veux me faire quoi ? M'envoyer dans ma chambre, me mettre en pension ? J'ai plus quinze ans, j'en ai dix-neuf, je suis majeur et je suis parfaitement responsable de mes actes. Si je dois rendre des comptes c'est à la justice, pas à toi et encore moins à Dieu. Bientôt la France me remerciera pour ce que j'ai fait.
-Tu divagues complètement Thomas. Rien de tout cela n'est bien, les personnes qui trouvent ça bien sont, sans aucun doute, possédée par le diable.
-Par le diable ? s'étonna Thomas. Celle la tu n'l'as jamais faites. Non mais tu t'entends ? On est au XXIe siècle, plus au Moyen-Age. Je sais que c'est ton métier, Dieu et le Diable, mais je t'en prie ne viens pas tenter de me dire qu'une entité, dont personne n'a prouvé l'existence me contrôle ! Je sais ce que je fais.
-C'est bien ça le pire Thomas. Tuer est un péché et Dieu punit les pécheurs !
-Il n'y a péché que lorsque l'on croit en Dieu. Ce n'est pas mon cas.
Thomas quitta l'appartement en claquant la porte derrière lui. Le jeune homme ne s'était jamais sentit aussi en colère, comment son père pouvait-il lui faire la moral sur ses choix politiques ? Il ne regrettait pas une seconde de combattre l'actuelle République, elle mène à une impasse, il le savait. Il retourna dans le RER pour rejoindre le centre de Paris, il voulait se balader avant la nuit. Celle-ci s'annonçait mouvementée, il pleuvait toujours encore, mais il s'en fichait, le jeune homme voulait à tout prix échapper à son père. Le jeune homme s'installa dans un bar pour boire, pas de l'alcool, avec la nuit qui s'annonçait ce serait commettre une imprudence. Une imprudence qui lui couterait sans doute la vie. La capitale de la France connaitrait sans doute la pire nuit du siècle. Déjà tout commençait, des bruits de coups de feu se faisaient entendre dans les rues. Thomas bu silencieusement ce qu'il avait commandé, il resta dans le même café pour manger le soir et n'en sortit qu'au crépuscule, vers dix heures. Thomas regarda autour de lui, les rues de Paris étaient méconnaissable, des voitures brulaient, le sol était recouvert de détritus, les poubelles avaient été renversée, les vitres des commerces alentours avaient été brisée. La guerre civile était à son beau-fixe, il était temps de changer, de changer un système qui volait d'échec en échec depuis dix ans. Les citoyens en avaient marre.
Soudain le portable de Thomas vibra dans sa poche, il sortit l'appareil. Marion, sa mère l'appelait, sans doute qu'elle s'inquiétait de ne pas le voir revenir, d'autant qu'il s'était disputé avec son père. Il décrocha.
-Thomas !
Sa mère criait dans le téléphone, sa voix était remplie de peur.
-Maman, ne t'inquiète pas, je vais bien !
-Thomas, il faut que tu m'aides !
La voix de Marion était méconnaissable.
-Quoi ? Qu'est ce qu'il se passe ? Tu es où ?
-Je suis à Montparnasse. Au cimetière.
Le jeune homme fronça les sourcils.
-J'ai besoin de te parler, c'est important ! Dépêche-toi, je t'attends !
-Je... OK !
Thomas raccrocha et rejoignit Montparnasse en métro. A cette heure là, le cimetière était désert, mais Thomas savait qu'il se passait quelque chose. Il regarda autour de lui, espérant voir sa mère, sans succès, le cimetière était immense. C'était peut être normal de ne pas pouvoir se croiser comme ça. Il sortit son téléphone et appela Marion sans succès. Il recommença, peut être n'avait-elle pas eu le temps de prendre son portable pour répondre ? Soudain il entendit un coup de feu, le jeune homme frissonna et courut en direction du bruit. Dans une large allée il vit deux corps sur le sol, son cœur se mit à battre la chamade. Il s'approcha du premier, c'était celui d'une magnifique femme au cheveux roux, Thomas reconnut sa mère. Soudain, comme prit d'une immense faiblesse, il tomba à genoux auprès d'elle et lui prit la main. Des larmes se mirent à perler sur les joues du jeune homme qui ne prit pas la peine de les sécher. Puis une once d'espoir traversa son esprit lorsqu'il eu l'idée de lui secouer l'épaule. Elle ne réagit pas. Il posa deux doigt contre sa gorge et ne sentit aucun pouls. Son cœur se serra définitivement, quelqu'un venait d'arracher définitivement l'innocence de l'enfance cachée en lui. Plus rien maintenant ne pourrait lui faire changer d'avis, Thomas n'en avait pas envie. Il examina le corps à la lueur de l'écran de son téléphone, le corps comportait des traces de griffures, de coups. Elle s'était battue, sauvagement.
-Maman, pleura-t-il.
Il se coucha près de son corps et sanglota pendant un long moment. Puis il se redressa, sécha ses larmes et s'approcha de l'autre cadavre, il le reconnut également ; c'était son cousin, Jason. Thomas examina également le corps de son cousin, il portait lui aussi des bleus et des contusions qui montraient qu'il s'était sans doute battu, mais il n'était pas mort dans une bagarre, il avait reçu une balle dans la tête. Qui avait bien pu faire ça ? Thomas se promis qu'il retrouverait leur assassin, coute que coute, mais pour ça il devait connaître la cause de la mort de sa mère, le jeune homme n'avait entendu qu'un seul coup de feu, celui-ci avait été pour Jason, mais Marion ? Comment était-elle morte ? Elle n'était pas du genre à se laisser abattre et savait donner des coups lorsqu'il le fallait. Thomas saisit son téléphone pour joindre un ancien médecin de l'armée, un ami de Jason. Il pourrait sans doute lui donner les causes de la mort de sa mère. Il avait démissionné quelques mois auparavant, pour accepter une place dans une clinique en région parisienne. Il pourrait au moins insisté pour avoir une autopsie du corps...

-Alors ? demanda Thomas alors que le médecin revenait de la salle d'autopsie.
-Votre mère et votre cousin possèdent de nombreuses contusions récente, il se sont sans doute battu. Votre cousin est mort, je pense que vous vous en douté, suite à la balle qu'il a reçu dans la tête. Votre mère quant à elle est morte par strangulation, l'os hyoïde est fracturé. Voici les rapports d'autopsie.
Le jeune homme les saisit, une larme perla sur sa joue.
-Merci, réussit-il à articuler.

Dites moi si j'en ai trop fait dans la dispute avec le papounet Very Happy

_________________
"'I wish I had a hundred years' she said very quietly. 'A hundred years I could give to you.'" Patrick NESS A monster calls

https://mescarnetsdecrivain.wordpress.com

Moi, Rima, chatte pottée je fais régner l'ordre sur ce forum, tremblez floodeurs et trolls ! Je veille au grain !
duel

modérateur
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeSam 3 Sep 2011 - 13:49

Beaucoup de fautes, trop pour une cinquième version. Relis toi encore et encore.
Ce n'est pas fluide non plus, certaines phrases sont vraiment moches et mal rythmées. Par exemple :
Citation :
"Ce dernier pensait sans doute que personne n'oserait, ne tenterait de l'assassiner pour la raison qu'il allait rendre hommage à Victor Hugo." :
pour la raison que... ? T'en as d'autres comme ça. Relis à haute voix.

Début de l'histoire. Décris un peu plus le fusil à lunettes ( et pas le sniper). Quelle marque, quelle portée, le poids, la taille, la sensation d'avoir une telle arme entre les mains... La scène du meurtre, elle commence le récit, c'est certainement la plus importante et tu passes dessus en deux lignes. Thomas a tué un homme sans doute pour la première fois, et le président n'était pas tout seul en bas. Que se passe t-il ? Décris le corps, l'action, et pourquoi voulait-il rendre hommage à Victor Hugo ?
Quand il laisse le fusil aussi en attendant que quelqu'un aille le chercher. Bon, la zone sera bouclée, et la police ne tardera pas à savoir d'où provient la balle, de quel immeuble et découvrir l'arme. Laisse tomber, tes rebelles ne pourront jamais la récupérer.
Le crépuscule à 22 heures ? A quel saison se passe l'action ? Et à quelle heure a été commis l’assassinat ? Le président fait des visites au Panthéon en soirée ?

La discussion avec le père... comment sait-il que c'est son fils qui a tué le président ? C'est un peu gros... Il y a des milliers de banlieusards qui n'attendent que ça, et tu l'as dit toi-même, c'est la guerre civile en Europe, tout le monde est sur les nerfs et a une raison de commettre pareil acte.
Je n'aime pas cette discussion d'ailleurs, ça sonne faux. Le jeune homme se met d'ailleurs en colère trop vite.

Le RER ? Il habite en banlieue ? Quelle ligne, et après quel métro ? Quand tu dis centre de Paris, c'est quel arrondissement ? Il y aura des parisiens qui liront ton livre, donne leur des détails.

Ton personnage va boire (une boisson sans alcool bien sur pour ne pas choquer les mineurs) dans un bar, alors que dehors, c'est le chaos ? Puis il se balade tranquillement et prend le métro ?

Le point de vue est celui de Thomas, donc quand tu parles de sa mère, ne l'appelle pas Marion. On dirait que c'est une de ses copines...

Beaucoup de points étranges, et tu vas beaucoup trop vite. L'histoire est bonne, l'ambiance de Paris telle que les étrangers se l'imaginent est bien retranscrite ( pendant toute la lecture, j'ai senti l'odeur du Paris touristique des cartes postales, ne me demande pas pourquoi), mais tu t'y prends mal. Tout ce pavé n'aurait été suffisant que pour décrire la première scène : l'arrivée sur le toit, et le tir.
C'est trop propre, trop gentillet. Le mec a tué un gars, c'est la guerre, il ne rentre pas chez lui pour regarder un épisode de Pokemon. L'idée est bonne, et tu as le potentiel ( à ton âge, moi je venais juste de commencer un vieux truc avec des Atlantes, une prophétie et un monde de Fantasy mal foutu), mais il manque une flamme, une maturité que tu acquerras avec le travail. Fais vivre tes personnages, pénètre dans leurs univers, dans leur esprit, décris leurs pensées, leurs troubles. N'écris pas juste pour raconter une jolie histoire.

Et derniere chose, ne pense pas au tome 2 avant que ton éditeur ne te le commande ! Crois-moi, d'expérience, il vaut mieux écrire un roman avec une vraie fin, quitte à laisser des questions en suspend. Si c'est édité, si ça se vend, si les lecteurs le réclame, tu feras une suite. Ne fais pas comme moi il y a quelques années, ne commence pas un tome 2 alors que tu viens juste d'envoyer ton manuscrit une flopée d'éditeurs !

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeSam 3 Sep 2011 - 14:31

Je n'aime pas la répétition de la première phrase "ciel"

"Pourtant la France et l'Europe entière vivaient dans un climat de guerre civile. Les promesses non tenues, le manque de pétrole, l'irresponsabilité des politiciens en Europe avaient créé un sentiment de révolte chez les citoyens européens"

" Cette sortie au panthéon était une parfaite occasion, Thomas s'était alors installé en face du panthéon "

Au niveau du texte je rejoinds le goujat qu'est Ilàan, hein macho ^^.
C'est un jeune homme qui s'apprête à tuer un président, ce n'est pas rien, tu passes bien trop vite, j'ai envie de savoir si il ressent quelque chose, ce qu'il pense, ce qui se passe autour de lui etc....

La dispute avec le père est... improbable ^^ lol à mon avis enlève se passage, il n'apporte rien. Où alors tu peux faire parler le père devant la tv, outré par ce qui vient de se dérouler, lui arrive derrière et calmement défent le meutrier, le père se demande alors ce qui se passe dans ta tête son son fiston pour penser ainsi.

La ballade dans Paris qui doit être affolée par le meurtre du président, explique mieux, des gens pleurents? d'autres se révoltent? dvp.

Appeler sa mère par son prénom donne l'impression que le fils ne l'aime pas vraiment. Explique nous se qu'il ressent en allant seul dans un cimetière. Odeur, bruit, brouillard, tombe, puis fait le courir longtemps avant de trouver le corps, ça mettra un poil de suspens...

Sinon l'histoire mérite d'être lue. Tu fais les même erreurs que moi en allant bien trop vite.
Revenir en haut Aller en bas
Rima68
modératrice
Rima68


Féminin Nombre de messages : 2233
Age : 29
Localisation : Alsace qui a dû migrer vers Paris
Date d'inscription : 16/01/2010

Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeDim 4 Sep 2011 - 18:34

Merci de vos réponses.
Ilàan, pour la saison, au début j'ai noté que ça se passe en aout... donc en été (marqué en italique). Et le soleil se couche tard en été.
Je vais penser à beaucoup plus détailler... Smile
Pour le tome 2... c'est pas trop une "suite" car à la fin du livre l'histoire est finit sauf que dans un autre livre j'écris une histoire qui rejoins celle-ci et qui fait apparaitre certains personnages. C'est dans mon esprit, c'est comme ça, je peux le faire autrement.
Voici la suite.

Partie 1 :
Chapitre 1 :


Septembre 2045

Thomas entra dans le bureau de l'homme pour qui il avait tué Moiriou un mois plus tôt. Il était près à affronté son regard, son avis aussi froid qui l'acier. Le jeune soldat savait que sans Jason pour le soutenir, il n'aurait peut être pas sa place en tant qu'officier dans sa nouvelle armée. Il devait quand même essayer, il avait besoin de moyens pour accomplir sa vengeance, pour louer un appartement et échapper au regard lourd de reproches de son père ainsi qu'aux disputes. Ses relations avec ce dernier n'avaient jamais été aussi mauvaise que depuis le départ de sa mère. Thomas n'arrivait pas à dire « mort ». Pour lui, elle sera morte lorsqu'il l'aura vengé, quand aura découvert l'identité de l'assassin. En attendant il devait agir seul et c'est pourquoi il se retrouvait dans le bureau de l'homme qu'il avait servi indirectement jusqu'ici. Thomas gardait la tête haute face à lui, il le regardait dans les yeux pour ne pas montrer qu'il était impressionner par le chef de guerre.
-Et qu'est-ce qui me dit que je peux te faire confiance, petit ? demanda-t-il.
Thomas détestait le regard dédaigneux qu'il portait sur lui.
-Je suis le cousin de Jason Steiner. J'étais aussi son lieutenant, j'ai accompli tout ce qu'il me demandait, y compris la mission du mois dernier. Sans moi vous ne seriez pas à la tête de la France.
-Sans doute, mais cette mission était secrète, Jason a agis sans que j'aie à lui donner mon avis. C'est vrai qu'il m'a beaucoup parlé de toi, tu es, selon lui, indispensable à ma future armée. Pour moi tu n'as pas encore fait tes preuves. J'ai tout le monde qu'il me faut pour gouverner autour de moi.
-J'ai besoin de ce travail, monsieur.
C'était la vérité, il en avait besoin, pour survivre. Il ne pouvait pas rester dépendant de son père.
-Pourquoi donc ? Es-tu en train de me dire que je suis sensé avoir pitié de toi ?
-Non ! Je dis juste que j'ai besoin d'un travail. Je ne me suis jamais senti aussi bien que lorsque je travaillais pour mon cousin.
-Tu ne réponds pas à ma question.
Le ton du nouveau chef d'État était cassant.
-Je veux venger mon cousin et ma mère, et pour ça j'ai besoin de moyens, et sans travail pas de moyens, rétorqua Thomas.
-Tu veux dire qu'une fois que tu te seras vengé tu quitteras mon armée ?
-Non ! Je veux venger mon cousin, mais j'aurais toujours besoin d'un travail après. J'aime mon métier, monsieur. Jason a toujours dit que j'étais doué, je n'ai pas peur de mes opinions ni d'obéir aux ordres, je pense que je l'ai prouvé il y a un mois. Mon cousin m'a convaincu que votre Empire arrangera les choses en Europe. Je fais parti de ces gamins qui n'ont quasiment connu que la guerre civil et qui aimeraient qui ça change.
Napoléon hocha la tête.
-Soit. Je dois bien avouer que le colonel Jason Steiner mérite une vengeance digne de ce nom et tu es de sa famille. J'ai cependant besoin d'homme de confiance mon garçon. Je veux établir un Empire. Tu devras faire tes preuves, montrer que tu peux obéir, arriver à faire de grandes choses et ce en restant à mon service. J'exige de la fidélité de la part de mes officiers. Je travaille également au mérite, comme mon ancêtre.
-Napoléon Ier... murmura Thomas.
-Exact. Je suis le douzième du nom et je suis prêt à rétablir l'ordre de la manière qui me semble la plus appropriée. Alors, es-tu prêts à faire tes preuves et à obéir ?
-Oui monsieur. Je suis prêts à tout.
-Bien. Tu reprends tes fonctions de lieutenant, si je suis satisfait de toi tu le sauras, ton salaire est de mille deux cents euros net, non négociable. Ça augmentera quand le système sera stable.
-Si je peux me permettre, quand le sera-t-il ?
-D'ici un ou deux mois, dans trois semaines aura lieu la cérémonie du sacre, tout devrait se calmer peu après. Bien, maintenant va au sous-sol chercher un uniforme, une arme, un portable et un talkie-walkie, dis que tu viens de ma part. Si dans un mois tu n'as pas fais tes preuves tu te trouveras un autre emplois, compris ?
Thomas hocha la tête.
-Au fait, je me suis toujours posé la question, Steiner c'est allemand ?
-Je suis alsacien monsieur, l'Alsace est française depuis cent ans maintenant.
Napoléon hocha la tête :
-Tu peux disposer.
Thomas sortit du bureau de Napoléon et descendit au sous-sol dans ce qui semblait être un mélange de vestiaire et d'inventaire. Il prit ce qui lui fallait juste après avoir cité le nom de Napoléon. Il enfila un uniforme de lieutenant, un uniforme de l'Empire. Même si officiellement ils étaient encore en République, Napoléon avait visiblement anticipé. Ces nouveaux uniformes étaient bleu foncés, contrairement aux ancien qui faisaient office de camouflage. Pour le futur Empereur, il n'y avait plus de « guerre à l'ancienne » ou on doit se cacher dans les forêt. Maintenant si on doit se cacher, c'est dans les villes... si on devait se cacher.
Napoléon avait fait son coup d'État après la mort de Moiriou et maintenant il était à la tête de la France, mais avant de monter sur le trône impérial qu'il s'était attribué il devait rétablir un semblant de paix sur le territoire pour qu'on dise que grâce à lui tout allait bien. La guerre civile était bien plus sanglante depuis la mort du président, plus rien n'était respecté, ni les lois, ni la justice. Des gangs s'étaient formés, les hôpitaux étaient remplis de blessés, les morgues remplies de cadavre et le pire c'est que c'était comme ça dans la France entière. Aux informations on ne voyait que ça ; des cadavres, des incendies, des casses et encore des cadavres. Il fallait remettre de l'ordre et l'homme qui s'imposait pour cette situation était Napoléon. Imposer l'ordre était mieux que de subir le trouble. Le jeune homme rejoignit ensuite un groupe de soldats qui partait pour le centre de la capitale pour « faire le ménage » comme il entendait les homme le dire. Il était sensé secondé un capitaine sur le terrain, le capitaine Langlois. C'était un petit homme aux cheveux bruns foncés, d'environ la quarantaine et qui portait un uniforme impeccable. Thomas se présenta à lui, se tenant droit comme un i, au garde à vous.
-C'est vous Thomas Steiner ? demanda l'homme.
-Oui mon capitaine.
-Vous êtes parents avec le colonel Jason Steiner ?
-C'est mon cousin.
L'officier sembla rassuré.
-Bien, espérons que vous serez comme lui. En route.

Thomas rentra dans l'appartement de ses parents dans la soirée. Il ne voulait pas rester vivre ici, il en avait marre du regard de son père. Mais Victor était là, il ne pouvait le laisser seul face à lui. Ce dernier n'était pas encore rentré, mais le premier était présent, silencieux dans sa chambre, allongé sur son lit. Thomas vint s'asseoir près de lui.
-Ça va pas ?
-Papa était bouleversé quand il a appris que tu as décidé de rejoindre Napoléon.
-Il a eu mon mail... il t'embête ?
-Non. Il s'inquiète pour toi... comme toujours, mais plus encore depuis la mort de maman.
Thomas s'allongea près de lui. Il posa son bras droit sous sa tête.
-Il ne faut pas qu'il s'inquiète, j'ai besoin d'un travail. Napoléon peut m'en offrir un.
-Mais il mets en place une dictature ! protesta l'adolescent.
Le jeune homme soupira :
-Sans doute, mais ces dernier temps, la démocratie n'était pas très loin d'une dictature.
-T'exagères.
-Peut être, mais c'est ce que je pense. Écoute, je préfère te prévenir, je veux me prendre un appartement. Je ne supporte plus papa. Quand maman était là ça allait, mais maintenant c'est pire, elle n'est plus là pour me défendre. Je ne veux pas non plus t'infliger toute ces disputes.
-Fais ce que tu veux.
-Je veux que tu saches, Victor, que tu seras toujours mon petit frère et que tu pourras toujours venir me voir ou m'appeler, je serais toujours là pour toi.
-Je sais.
Thomas entendit la porte d'entrée s'ouvrir, Julien était de retour. Il entra dans la chambre de Victor.
-Tu es enfin rentré.
Le jeune homme se leva en silence pour rejoindre sa chambre.
-Oh, je t'ai parlé ! s'écria-t-il.
-Pas moi, répondit Thomas. Je sais ce que tu vas me dire et je n'ai nul besoin de tes leçons de morales religieuses. Je sais faire mes propres choix.
Su ce, il referma la porte de sa chambre.

Le portable de Thomas sonna en pleine nuit, le capitaine Langlois lui demandait de l'aide pour neutraliser une insurrection à quelques rues à peine du domicile du jeune homme. Il se leva et s'habilla en silence et passa dans le salon pour mettre ses chaussures et terminer de se préparer. Le jeune homme sortit de son appartement, descendit les marches et arriva dehors, il était presque quatre heures du matin. L'extérieur était tourmenté par des bruits de coup de feu et des voitures brulées qui se trouvaient de part et d'autre de la rue. Le jeune homme courut jusqu'au point de rencontre indiqué par Langlois. Les rues étaient méconnaissable, pour Thomas qui avait vécu ici depuis son adolescence. Le capitaine l'attendait avec un groupe de soldats. Il lui donna une oreillette et une mitrailleuse.
-Je passe devant avec mes hommes, dit le capitaine en désignant la rue perpendiculaire dans laquelle arrivaient des manifestants. Toi tu restes caché ici avec ce groupe et tu attends mes ordres. Je pars avec les gaz lacrymogènes, il y en a volontairement trop peu, quand le moment sera venu il faudra tirer dans le tas. Napoléon ne veut aucun survivant.
-A vos ordre mon capitaine ! s'écria Thomas.
Il se mit à sa place, devant ses hommes de sorte qu'il puisse voir ce qu'il se passait dans la rue. Langlois était devant un groupe d'une cinquantaine de soldats qui visaient les manifestants avec les lacrymogènes. Ils ne semblaient pas être assez nombreux et dans quelques secondes ils seraient en contact direct avec les rebelles qui brisaient tout sur leur passage, même si les gaz les ralentissaient. Tout sembla se passer très rapidement. Tout le monde semblait agité dans les rangs de la manifestations. Des coups de feu retentirent et Thomas vit soudain, à la lumière des lampadaires, plusieurs soldats à terre, dont Langlois. Il était l'officier le plus gradé à présent, c'était à lui de finir le travail. Il cligna des yeux, comme pour être sûr que le capitaine ne se lèverait plus, puis il cria :
-On y va !
Les mitrailleuses en main, les militaires s'avancèrent face aux manifestants.
-Feu à volonté ! hurla Thomas. Il faut tous les abattre.
Une fusillade naquit au milieu de la rue, en quelques secondes à peine, la plupart des manifestants étaient à terre. Les soldats s'arrêtèrent de tirer, bientôt le lieutenant remarqua qu'un dernier insurgé se tenait debout, désarmé, les mains levées en signe de soumission. Sans hésiter, Thomas tira sur l'homme, une seule balle qui l'atteignit en pleine poitrine. Il s'écroula.
-Appelez le service de nettoyage et vérifier qu'il n'y ait aucun survivant. S'il y en a, tuez-les !
Les soldats s'exécutèrent. Thomas rejoignit les cadavres de ses rangs, il ne reconnut que quelques personnes qui avaient travaillés pour Jason. Langlois était mort. Lorsqu'il releva la tête, le jeune lieutenant remarqua que des gens avaient enfin osés se mettre aux fenêtres maintenant que la fusillade s'était arrêtée, la curiosité naturelle de l'être humain le voulait, ils voulaient savoir ce qui s'était passé et pourquoi. Thomas allait leur donner la réponse :
-Voyez ce qui attend les traîtres à la France ; la mort ! Maintenant que vous savez nous serons encore plus impitoyable ! Napoléon ramènera la paix qu'il manque à ce pays !
Un silence de mort s'installa suite à ses propos. Le jeune homme savait qu'il devait choquer les gens pour qu'ils se souviennent, ainsi fonctionnait la mémoire humaine ; le choc. Maintenant, plus personne n'osera défier l'Empire Français qui renaissait de ses cendres.


_________________
"'I wish I had a hundred years' she said very quietly. 'A hundred years I could give to you.'" Patrick NESS A monster calls

https://mescarnetsdecrivain.wordpress.com

Moi, Rima, chatte pottée je fais régner l'ordre sur ce forum, tremblez floodeurs et trolls ! Je veille au grain !
duel

modérateur
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeMar 6 Sep 2011 - 21:36

Je viens de lire, détaille plus. Surtout la scène ac napoléon. Tu passes trop vite, y compris pour la scène de la fusillade. Perso je trouve que son rythme est pas mal mais on n'est pas rassasié ;-)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeMer 7 Sep 2011 - 8:28

L'histoire m'a l'air pas mal, mais je suis d'accord avec tous les points qu'ont soulevés Ilàan et Milivice, en plus je rajouterai ceci :
*ton prologue ressemble plus à un premier chapitre qu'à un véritable prologue
*lieutenant à 19 ans ? impossible ! Ceux qui sortent de polytechnique sont sous-lieutenant au bout de 4 ans d'études et ils sont plus vieux.
*tu passes trop abruptement de la mort des deux personnages à leur autopsie
*tu dis : Il examina le corps ; c'est trop impersonnel, il s'agit tout de même de sa mère

Les fautes :

— Maintenant le nouveau régime pourra : virgule après Maintenant
— Maintenant nous ferons place : virgule après Maintenant (répétition avec le précédent et que tu peux remplacer par À présent)
— Dans un mois tu pourras te : virgule après mois
— j'étais seulement lieutenant : je suis
— assez de lieutenant je pense : lieutenants ; virgule après lieutenants
— Maintenant rentre chez tes parents : virgule après Maintenant
— Profites bien de lui : Profite
— suis dans l'armée je te rappelle : virgule après armée
— qu'il se passe... fit Thomas : …,
— Depuis qu'on a déménagés : déménagé
— et que tu as rejoins l'armée : rejoint
— c'est un pêché mortel : péché
— Bientôt la France me : virgule après Bientôt
— les personnes qui trouvent ça bien sont, sans aucun doute, possédée par : possédées
— Celle la tu n'l'as jamais faites : Celle-là ; faite
— Non mais tu t'entends : virgule après Non
— plus au Moyen-Age : Moyen-âge
— Le jeune homme ne s'était jamais sentit aussi : senti
— il lui faire la moral sur ses choix : morale
— Thomas bu silencieusement : but
— les rues de Paris étaient méconnaissable : méconnaissables
— les poubelles avaient été renversée : renversées
— les vitres des commerces alentours avaient été brisée : alentour ; brisées
— civile était à son beau-fixe : pas de tiret
— Soudain le portable de Thomas vibra : virgule après Soudain
— A cette heure là, le cimetière : À ; heure-là
— C'était peut être normal de ne pas : peut-être
— Dans une large allée il vit deux corps : virgule après allée
— magnifique femme au cheveux roux : aux
— Soudain, comme prit d'une immense faiblesse : pris (répétition avec ‘prit la main’ : envahi par une immense faiblesse)
— son esprit lorsqu'il eu l'idée : eut
— Il posa deux doigt contre sa gorge : doigts
— Thomas se promis qu'il : promit
— Il pourrait au moins insisté pour : insister
— de nombreuses contusions récente : récentes
— il se sont sans doute battu : ils ; battus
— que vous vous en douté : doutez
— suite à la balle qu'il a reçu dans : reçue

Il y a aussi beaucoup de répétitions dont celles-ci dans la même phrase :

— Thomas leva les yeux vers le ciel, des nuages couvraient progressivement le ciel de Paris : ciel
— l'irresponsabilité des politiciens en Europe avaient créé un sentiment de révolte chez les citoyens européens, en particulier chez les plus jeune : chez
— Cette sortie au panthéon était une parfaite occasion, Thomas s'était alors installé en face du panthéon pour abattre l'homme : Panthéon
— Le jeune homme sortit l'arme de son étui pour l'avoir à portée de main lorsque le moment sera venu, lorsque Moiriou sortirait du panthéon : sortir et lorsque
— Son cœur se serra définitivement, quelqu'un venait d'arracher définitivement l'innocence de l'enfance : définitivement
— Il examina le corps à la lueur de l'écran de son téléphone, le corps comportait des traces de griffures : corps
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeMer 7 Sep 2011 - 8:50

Pourquoi pas lieutenant? en pleine guerre civile, il n'y a plus de polytechnique, c'est la politique du mérite et du plus fidèle. On le voit assez dans les milices africaines. Il a qd même tuer un président...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeMer 7 Sep 2011 - 11:17

OK, c'est de la SF, mais il faut rester cohérent ! Dans le récit de Rima68
*la guerre civile ne démarre qu'après l'assassinat du président
*on ne sait rien du parcours de Thomas sinon qu'il me semble être militaire

Dans la réalité, l'armée est régie par des codes assez stricts, même en temps de guerre.
Déjà pour y entrer, il faut avoir plus de 17 ans, en dessous il faut l'autorisation des parents ou être très en avance dans ses études pour entrer dans une prestigieuse école et en sortir sous-lieutenant. Mais en s'engageant comme simple soldat le parcours est très long et les promotions sont obtenues après un certain temps écoulé et par des examens. On ne peut pas être sous-lieutenant à 19 ans, c'est impossible !

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeMer 7 Sep 2011 - 11:35

nan la guerre civile dure depuis des années, les jeunes sont révoltés. Il n'est pas un militaire de la 5eme république qui fonctionne comme tu le dis (je connais très bien ce monde).
La on parle d'un jeune garçon de 19 ans, lassé de ce gouvernement, près à tout pour retrouver un pays serein. Tu n'as qu'à regarder les révoltes des pays d'Afrique du nord, combien de jeunes armés se sont battus pour virer ce gouvernement. Ils ont reussi d'ailleurs pour certain. Le terme "lieutenant" est certe élevé, ms puisqu'il vient d'une milice indépendante de la 5eme rep, les rêgles sont différentes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeMer 7 Sep 2011 - 12:05

Ne compare pas une révolte dans un pays où le peuple est affamé par ses dirigeants riches et tout puissants et où l'on arme des enfants à 8 ou 9 ans avec un coup d'état dans un pays comme le nôtre où l'armée est le garant de la constitution !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeMer 7 Sep 2011 - 12:10

Sauf que dans son texte, la France n'a rien avoir ac la nôtre, c'est bien pour ça que ce contexte ne me choque pas vraiment.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeMer 7 Sep 2011 - 12:48

Ben ça, ce n'est pas précisé. Je n'ai lu que le prologue.
De plus si l'on prend la France comme référence pour écrire une uchronie, on doit quand même garder les grandes lignes historiques. Donc si ce n'est plus la même France c'est qu'un élément du passé a modifié le cours de l'Histoire et ça aussi ce n'est pas précisé !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeMer 7 Sep 2011 - 12:58

Il explique pourtant que le gouvernement de l' Europe a mal fait son taff, de ce fait une guerre civile a éclaté. M'enfin, je suis pas une pro de S-F ^^
Revenir en haut Aller en bas
Rima68
modératrice
Rima68


Féminin Nombre de messages : 2233
Age : 29
Localisation : Alsace qui a dû migrer vers Paris
Date d'inscription : 16/01/2010

Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeMer 7 Sep 2011 - 14:45

Hum... il n'y a pas d'uchronie ça se passe dans quarante ans, on peut supposer que les choses ont changées d'autant que la guerre civile fait rage dans toute l'Europe non ? Smile Et puis tu sais dans un gouvernement futur et très désapprouvé n'importe qui prend les armes et l'Etat fait tout pour avoir du soutient (ne pas oublier les jeunes, il y en a bien des qui sont assez fou pour rejoindre l'armée dans de telles conditions et ensuite la trahir et la griller de l'intérieur non ?)
Si c'est pas le cas je penserai à modifier un peu son âge dans une prochaine version...
En attendant voici la suite.

Chapitre 2 :


Thomas s'avança dans le bureau de Napoléon, quelques heures s'étaient écoulées depuis la rentrée victorieuse de l'armée napoléonienne sous les ordres du lieutenant. On voulait qu'il fasse ses preuves et le jeune homme estimait qu'il les avait faites. La mission avait été périlleuse, les insurgés ayant usés d'armes à feu.
-Je dois dire que tu es sans doute un officier aussi talentueux que ton cousin, affirma Napoléon.
-Ai-je fais mes preuves, monsieur ?
-Pas encore mon garçon, pas encore. Mais c'est sur la bonne voie, je peux te l'assurer. Pourquoi cette question ? As-tu besoin de quelque chose en particulier ?
-Il paraît que vous mettez en place des logements de fonctions pour vos officiers.
-C'est vrai. Mais tu n'es pas engagé définitivement... pas encore. Pourquoi cette question ?
-Je désire me soustraire définitivement à l'autorité de mon père, j'ai beau être majeur, je vis encore sous son toit. Depuis la mort de ma mère notre relation s'est dégradée. Je n'ai pas envie de le voir trop souvent.
Napoléon sourit, il semblait le comprendre.
-Je comprends, rassure-toi. Tu auras les clefs d'un appartement aussi vite que possible.
-Merci monsieur.
-Je pense que ton père peut être néfaste, surtout pour toi. Il affirme un peu trop haut ses opinions républicaines.
Thomas baissa les yeux et hocha la tête. Lui aussi ça le dérangeait, son paternel ne pouvait pas lui demander de penser comme lui. On ne pouvait manipuler l'esprit des gens, le jeune homme était ainsi que ça lui plaise ou non.
-Bien, cela dit j'aimerais un rapport écrit détaillé du déroulement de la mission de ce matin. Et je le veux aujourd'hui.
-Bien monsieur.
-Une dernière chose, as-tu trouvé l'assassin de ton cousin ?
-Non monsieur... mais j'y travaille.
-Je n'en doute pas, je ne peux te donner l'identité du coupable car si ça s'apprenait, les médias penseront que je t'ai demandé de l'exécuté et ce que pensent les médias c'est ce que pense le peuple. Je vais cependant te donner un indice, mais il faut que ça reste entre nous.
-Je le promets.
-Bien, cherche parmi les hauts gradés républicains que ta mère et ton cousin connaissaient.
-Un général ? s'étonna Thomas
-Sans doute. Cependant, il faut que tu sois sûr de sa culpabilité si tu décides de le tuer, sinon ça ne servira à rien.
-Merci monsieur, je vais y réfléchir.
Thomas sortit et rejoignit son bureau, sa tête commençait à lui faire mal. Il prit de l'aspirine pour se calmer et se mit au travail. Ça lui semblait bizarre que le chef d'État accorde tant d'importance à son désir de vengeance. Il avait connu Jason, mais à ce point ? Napoléon était à la tête de toutes les opérations anti-républicaine depuis des mois et son cousin n'était qu'un officier accomplissant les ordres les plus dangereux. Peut être que le futur empereur était attaché à Jason, peut être qu'il désirait aussi qu'une certaine justice s'accomplisse, or les tribunaux étaient surchargés de travail, Thomas le savait, il devait agir indépendamment de toute autorité juridique.
Tout en rédigeant son rapport, le jeune homme se concentra sur ce que lui avait dit Napoléon. Un général proche de sa mère et de son cousin, il ne voyait qu'une seule personne ; le général Bauer. Un vieil homme franchement républicain et qui avait pris sa retraite suite au coup d'État. Il voulait éviter les ennuis, à moins qu'il n'ait eu des remords ? Ayant accès aux archives de l'armée depuis son poste, le jeune homme commença à chercher l'adresse du vieil homme. Soudain, le souvenir d'un récit de sa mère lui revint, elle lui avait raconté qu'autrefois, Bauer était amoureux d'elle. Ça lui avait fait bizarre d'y penser, le fait qu'un autre homme que son père puisse aimer sa mère, puis en la regardant, il s'était aperçu qu'elle était tellement belle que le contraire aurait été étonnant. Elle lui avait ensuite expliqué que ça n'avait jamais été réciproque, il était beaucoup trop vieux, au moins dix ans de plus. Donc ce Bauer avait un mobile pour la tuer. Et il en avait un pour tuer Jason, en tant que républicain le général voulait protéger son pays de la dictature. Quoi de mieux que de tuer l'officier le plus haut gradé qui collaborait avec Napoléon ? Tout était à présent clair dans la tête du jeune homme.

Thomas rentra chez lui dans l'après-midi, l'appartement était vide, c'était une bonne chose ça éviterait au jeune homme de croiser son père et que tout ne se termine en violente dispute, d'autant qu'il était épuisé. Il prit une douche et s'allongea sur son lit pour s'endormir.
Il fut réveillé trois heures plus tard par le bruit de la porte d'entrée qui s'ouvrait. Le jeune homme s'assit sur son lit puis sortit de la chambre pour voir qui venait d'entrer. C'était son frère, Victor. Et il n'était pas seul, une jeune fille l'accompagnait. Thomas sourit. Enfin son frangin devenait un homme avec des pensées et des désirs, enfin il allait se dérober aux ordres et à l’influence de leur père. Le jeune homme en était heureux.
-Salut, fit Victor. Tu es rentré ?
Son frère hocha la tête.
-Papa n'est pas là ? demanda l'adolescent.
-Non, je ne l'ai pas vu depuis hier. Je te laisse avec ton amie, je suis épuisé.
Thomas retourna dans sa chambre et se recoucha. Incapable de retrouver le sommeil, il s'installa à son bureau. Il prépara son plan pour assassiner Bauer, discrètement. Le mieux, de son point de vue, était de simuler un suicide, mais il fallait trouver comment. Il devait trouver un moyens de l'éliminer quelque chose de rapide et efficace. L'idée de la balle dans la tête était sans doute la plus radicale des idées. En tant qu'ancien général, Bauer devait avoir un révolver chez lui, il serait facile de lui tirer dessus et de lui laisser le flingue dans la main. Avec un silencieux pour éviter d'ameuter tout le quartier. De plus, avec le trouble actuel, la police avait autre chose à faire que d'enquêter sur le suicide d'un ancien général républicain. Cette affaire ne serait jamais déterrée et tout rentrerai dans l'ordre. Thomas avait besoin de se venger, il estimait que c'était le seul moyen de calmer sa tristesse, de faire son deuil. Le jeune homme ne pouvait vivre avec la mort de sa mère sans que le meurtre ne soit puni. Même s'il se trompait de personne, ça le défoulerait. Il sortit de sa chambre pour prendre une autre aspirine et calmer les maux de tête qui tambourinaient dans son crâne et l'empêchaient de se concentrer. Il s'assit à la table de la cuisine, et but lentement. Un quart d'heure plus tard Victor raccompagnait sa petite amie à la porte d'entrée et vint s'installer en face de lui.
-Tu as mal à la tête ? demanda l'adolescent.
-Depuis quelques jours, oui. Ne t'en fais pas, ça va passer.
-Tu dis toujours ça, tu devrais aller voir un médecin pour qu'il te donne quelque chose de plus fort, l'aspirine ne te sert plus à rien.
-Ça ira. J'ai l'habitude. Mais j'y réfléchirai.
-Tu devrais faire plus qu'y réfléchir.
Thomas hocha la tête, son frère était inquiet pour lui et pas uniquement à cause de ses migraines qui ne le quittaient presque plus depuis la mort de sa mère.
-Elle est jolie ta copine.
Victor rougit et baissa la tête, son frère avait trouvé le point sensible.
-Je... tu diras rien a papa ?
-Promis, c'est entre toi et moi.
La porte d'entrée s'ouvrit sur Julien il fixa ses deux fils un moment avant de refermer la porte derrière lui. Il s'approcha d'eux lentement.
-Bonsoir papa, fit Thomas.
-Bonsoir. Vous avez diné ?
-Non. On t'attendait.
Le père hocha la tête, posa son sac sur le sol. Il sortit une casserole, ils préparèrent tous les trois à diner. Le silence ne quitta pas la cuisine pendant tous le repas, un silence tendu, désagréable. Thomas faisait tout pour éviter une autre dispute, pour éviter de parler de sa mère, de Napoléon, de la copine de son frère. Il ne voulait pas s'enterrer dans un mutisme aussi grand, c'était trop pesant pour lui, le poids trop lourd à porter, son père était comme ça. Il voulait porter la croix de tout le monde et pensait pouvoir sauver les gens de la violence, de la dictature, de la guerre. Le jeune homme trouvait qu'il se prenait beaucoup trop au sérieux.
Julien alla se coucher immédiatement après le diner, Thomas lui retourna dans sa chambre pour se préparer. Il prit un sac et y mis ce qu'il avait besoin ; une paire de gants pour les empreintes, un silencieux pour son arme, un gilet pare-balle et une trousse à pharmacie, au cas où. Vers vingt-trois heures, le jeune homme passa son sac en bandoulière et coinça son arme dans son pantalon, sous son T-shirt. Il sortit de sa chambre, Victor était dans le salon, silencieux, il se retourna lorsqu'il entendit le bruits des pas de Thomas. Ce dernier s'assit sur le canapé pour enfiler ses chaussures.
-Tu dors pas ? chuchota Thomas.
-Tu vas où ?
-C'est secret, mais il ne faut pas que tu en parles à papa. J'ai promis pour ta copine, promets pour ça.
L'adolescent hocha la tête.
-Merci Victor, je compte sur toi.
Thomas sortit de l'appartement et rejoignit la banlieue nord de Paris, il était enfin près à exécuter sa vengeance.

Le jeune homme entra chez l'ancien général une demi-heure plus tard, il se sentait près. Il enfila sa paire de gants et entra dans la petite maison que possédait l'ancien officier. C'était un bicoque comme on en construisait une vingtaine d'années auparavant, peu pratique mais qui n'émettait que peu d'énergie et étaient respectueuses de environnement leur avantage était d'être assez isolée, aussi bien de températures que du bruit, son coup de feu passerait inaperçu. Thomas se retrouva dans un petit hall d'entrée donnant sur un salon mal décoré, un homme était assis, tournant le dos à l'entrée, et regardait la télé. Enfin on appelait ça une télévision, même si la plateforme holographique n'avait que peu de choses en commun avec l'appareil. Thomas n'aimait les gens tout le temps équipé dernier cri, ce type de projecteur holographique étant sortit à peine une semaine auparavant, le jeune homme estimait que le vieil officier n'était qu'un snob féru de nouvelles technologies. Le film qu'il regardait était beaucoup plus vieux, c'était un film des années 2000 qui avait été très populaire, clôturant une saga de six films mondialement connue, il avait été couramment visionné dans l'enfance de Thomas, qui n'avait pu échapper au vieux phénomène. L'histoire partait d'un principe manichéen si cher aux américains de l'époque. Le bien et le mal, désignations abstraites d'éléments gouvernant la vie de millions d'êtres humains. Qui ne se demandait pas si ce qu'il faisait était bien ? Bien peu de gens. Mais qu'est-ce qui est bien et qu'est-ce qui est mal. Thomas avait, il y a longtemps, posé la question à son père, qui lui avait simplement répondu que le bien était les actes validé par Dieu Tout-Puissant, le mal étant ceux qu'il condamnait. Cette réponse n'avait jamais satisfait l'enfant qu'il avait été. Maintenant, pour Thomas, il n'existait ni bien, ni mal, ni dieu, ni diable. Il n'y avait que les êtres humains et leurs actes. La vie, la mort un point c'est tout.
Malgré le départ d'un principe manichéen, le film dérivait sur bien d'autres point car le héros possédait de grands pouvoirs, mais fut pervertit par un vieil homme avide de puissance qui lui promit de sauver sa femme. Ainsi il devint mauvais du point de vu de ses proches. Il perdra sa femme en raison de son ambition trop grande et de sa chute soudaine. Voilà qui semblait être une leçon à retenir, ne pas se laisser abuser, manipuler et Thomas n'en avait pas l'intention. Quel était le nom du film ? Un nom à l'américaine, un titre en anglais... Il y en avait tant à cette époque. Star Trek ? Non, Star Wars. C'était bien ça, Star Wars. La guerre des étoiles. L'histoire était presque finie, le jeune héros se transformait en monstre malgré les efforts vain de son maître qui n'eut le cran de l'achever alors qu'il en avait eu l'occasion. Chose que Thomas ne ferait jamais, il ne fallait jamais hésiter à tuer quelqu'un de dangereux, sinon ce serait lui qui nous tuerais.
Le générique de fin s'afficha sur l'écran, Thomas saisit son arme, sur laquelle était vissé un silencieux. Il était prêt.
-Bonjour mon général, fit le jeune homme d'une voix forte.
L'homme sursauta et se retourna pour faire face à Thomas. Le jeune homme sut, lorsque ses yeux croisèrent les siens, que le général le connaissait.
-Qui êtes vous ? demanda-t-il comme pour contredire la pensée du lieutenant.
-Vous savez qui je suis. Je suis Thomas Steiner, fils de Marion Steiner et cousin de Jason Steiner que vous avez exécutés. Je suis venu pour les venger.
-Les ? s'étonna Bauer. J'ai tué Jason et j'en suis fier, mais Marion... Elle était déjà morte quand je suis arrivé mon garçon.
-Je ne suis pas votre garçon ! cria Thomas.
Le vieil homme eut un mouvement de recul.
-Je... très bien. Je suis vieux, je n'ai pas de famille, quoi que vous me fassiez je ne regretterai pas d'avoir débarrassé la Terre d'un homme comme votre cousin. J'ai bien peur que vous soyez devenu comme lui.
-Taisez-vous ! Qui a tué ma mère si ce n'est vous ?
-Je vous ai déjà dit qu'elle était morte quand je suis arrivé au cimetière. Pas depuis longtemps sans doute. Votre cousin était penché sur elle et j'en ai profité pour l'abattre. Je lui ai tiré dessus, votre mère est morte étranglée, je n'aurais pas perdu tant de temps alors que j'avais un révolver sur moi...
-La ferme ! le coupa Thomas.
Il pointa son arme sur lui.
-Assis ! ordonna-t-il.
L'homme obéit en levant docilement les mains. Le jeune officier posa le canon de son silencieux contre la tempe de l'homme.
-Pitié, marmonna-t-il.
-Le seul qui puisse avoir pitié de vous à présent est Dieu, si toutefois vous croyez en lui.
Thomas tira, la balle partit. La tête de l'homme bascula. Le lieutenant déposa son arme dans les mains du cadavre et le fit tirer un second coup dans un oreiller protégé par le gilet pare-balle. Ainsi le corps aurait des traces de poudre sur les mains. Il resta un moment à fouiller pour trouver une autre arme, celle de Bauer, et la récupérer. Le jeune homme rejoignit ensuite la rue, il faisait nuit noire à présent. Thomas rentra chez lui, tout le monde dormait dans son appartement, il fut soulagé de ne pas avoir affaire à son père qui ne comprendrait sans doute pas son geste. Il entra discrètement dans sa chambre, se changea et se coucha. Soudain, dans le noir, il prit conscience de ce qu'il venait de faire. C'était la première fois qu'il tuait un homme de sang froid, la première fois. Pour le président ça avait été différent, pour tous les autres aussi, il ne les connaissait pas, il ne les avait pas regardé dans les yeux, il n'avait pas agit par vengeance. Et cet homme n'avait même pas tué sa mère qu'il désirait tant venger. Mais qui l'avait tuée si Bauer n'était pas responsable ? Une seul réponse parut évidente au jeune homme, un réponse qui lui déplaisait plus que tout : Jason. Il était sur les lieux du crime, penché sur le cadavre de sa mère lorsque Bauer était arrivé au cimetière. Thomas l'avait déjà vu étrangler un homme. C'est ainsi qu'il procédait ; la strangulation. Le cœur du lieutenant se serra, pourquoi ? Lui qui avait pensé que se venger le soulagerait, il s'était trompé, c'était encore pire maintenant. Il ne comprenait pas, il ne comprenait pas qu'il puisse se sentir plus mal après avoir accomplit l'acte qu'il préparait depuis si longtemps. Il se mit à sangloter, seul dans le noir, le plus silencieusement possible pour ne pas réveiller son père et son frère qui dormaient dans les pièces d'à côté. Il tentait de faire tout pour se calmer, en vain. La tristesse était trop grande, trop envahissante pour la repousser. Il avait perdu sa mère et venait de découvrir que l'homme qu'il avait tant admiré et qu'il venait de venger, était, sans nul doute, l'assassin de sa mère. Jamais il ne pourrait dormir la nuit avec cette pensée. Jamais.

-Non !
Assis dans son lit, Thomas se rendit compte qu'il avait crié dans son sommeil. Il avait appelé à l'aide en voyant Jason étrangler sa mère de ses propres mains, puis se tourner vers lui pour lui réserver le même sort. Sa tête lui faisait mal, atrocement mal. Il avait l'impression qu'un menuisier qui plantait des clous dans son crane. A l’intérieur de son crâne. Il se leva, doucement car il était en proie aux vertiges. Il rejoignit la cuisine en titubant et en évitant la lumière du jour qui commençait à se lever. Il s'installa à table et prit une aspirine dans l'espoir d'apaiser sa migraine si douloureuse. Au bout d'un moment, assez court aux yeux de Thomas, Victor s'installait près de lui. Il alluma la lumière de la cuisine.
-Éteint s'te plait, j'ai mal à la tête.
Le garçon obéit.
-Tu es rentré tard ? demanda l'adolescent.
-Oui. Désolé, mais j'ai vraiment très mal.
Victor s'assit en face de lui après s'être coupé un morceau de pain et avoir chauffé du lait pour son chocolat chaud.
-Je t'ai déjà dit d'aller voir un médecin. T'en as pas un dans ta base militaire ?
-Si. Et je ne paie rien si j'y vais... Mais l'aspirine va me calmer.
-Ça t'a calmé la dernière fois ?
-Un peu, la douleur devient supportable.
Victor hocha la tête.
-Va voir le médecin.
-Je croirais entendre maman... C'est moi le plus âgé je te rappelle.
Victor sourit tristement.
-Je sais. Mais elle n'aimerait pas te voir souffrir, continua l'adolescent.
-Tu as raison. J'irai, tout à l'heure, promit Thomas.
Il se leva, se prépara un café. Il but juste le breuvage qui le réveillerait et aiderait à calmer la violence de la douleur puis il retourna dans sa chambre pour s'habiller et retourner travailler.

_________________
"'I wish I had a hundred years' she said very quietly. 'A hundred years I could give to you.'" Patrick NESS A monster calls

https://mescarnetsdecrivain.wordpress.com

Moi, Rima, chatte pottée je fais régner l'ordre sur ce forum, tremblez floodeurs et trolls ! Je veille au grain !
duel

modérateur
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeJeu 8 Sep 2011 - 13:10

- Le début est bizarre au niveau des dialogues. On dirait que thomas est un gosse.
-qd tu parles du général Bauer, tu répètes "homme" 5 ou 6 fois.
- tu es jeune hihi 10 ans de plus pour aimer n'est pas trop vieux lol, vieillis bauer d'au moins 15-20 ans de plus que la mère.
- tu es vieux à quel age pour toi? ;-) pcq si bauer a 50 ans tu vas t'attirer des foudres en marquant "vieil homme".

Il y a des passages trop brouillons, je n'arrivais pas à me concentrer. Tu ne détailles pas assez encore une fois. À 19ans on est encore bien jeune pour tuer sans remord, sans cauchemars...mais c'est mon avis. Et le meurtre de bauer, le vieux n'est pas clair, il a peur? il est ancien militaire, pourquoi ne reste-t-il pas calme? Et thomas, il n'a pas l'air plus choqué de tuer. Il n'a pas les mains qui tremblent? une goutte de sueur? il n'est pas surpris qu'il avoue le meutre du cousin, et encore moins supris sur le fait que sa mère n'est pas sa victime.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeJeu 8 Sep 2011 - 21:33

Toujours manque de détails, mais à ton âge, c'est normal. Le début est pas mal, la discussion avec Napoléon ( d'ailleurs, il reste des gens dont le nom de famille est Napoléon ? Tu pourrais lui donner un prénom à ton général rebelle), mais ensuite, quand tu racontes, on a dû mal à imaginer les actions. Tout s'enchaine beaucoup trop vite. Rend toi compte, en une page word et des poussières, tu nous as fait rencontrer Napoléon, fais accomplir un nouvel assassinat à ton héros, dévoilé qui a tué sa mère, présenté le frère... Calme-toi, le lecteur ne s'enfuira pas !

J'ai bien aimé l'idée de ton héros drogué à l'aspirine, qui augmentera sans doute ses doses à l'avenir, puis changera de produits pour calmer ses migraines... Xanax, Valium, puis quelque chose de plus fort... héroïne, nouvelle drogue inventé... Ton héros manque de personnalité pour l'instant, et c'est un bon moyen pour lui en donner une.

Comme a dit Mili, 10 ans de différence, c'est rien... Mes grands parents en avaient 13, et j'ai des amis dont leurs parents ont beaucoup plus. Une femme de 20 ans peut très bien sortir avec un homme de 35 ans, voir plus. J'ai un collègue de 65 ans, le type, il en parait 35 et sort avec des gamines de mon âge.
Et donc, 50 ans n'est pas vieux ! Pas à notre époque, et encore moins en 2040 ! 65-70 aujourd'hui, tu vois les premiers signes de l'âge. A moins d'avoir été ouvrier pendant toute sa vie, ou avoir fait un travail physique intense et éreintant, à 50, on est encore en pleine condition physique et mentale !

Comment Thomas entre dans la maison du général ? Tu ne l'as pas précisé. L'homme a laissé la porte ouverte ?

Ton passage sur Star Wars... supprime le. C'est complètement inutile, chiant et pas crédible pour deux sous. Même en 2040, tout le monde se souviendra de la deuxième trilogie Star Wars, comme aujourd'hui, tout le monde se souvient de la première.

Le frère finit vite avec sa copine ! Il est rapide !

Bizarre le passage avec le père. Ton héros se couche, dort, se réveille et se prépare à manger ? Moi, je ne me réveille pas au milieu de la nuit pour bouffer...

Tu fais beaucoup de répétitions. Par exemple là :

Citation :
Tout en rédigeant son rapport, le jeune homme se concentra sur ce que lui avait dit Napoléon. Un général proche de sa mère et de son cousin, il ne voyait qu'une seule personne ; le général Bauer. Un vieil homme franchement républicain et qui avait pris sa retraite suite au coup d'État. Il voulait éviter les ennuis, à moins qu'il n'ait eu des remords ? Ayant accès aux archives de l'armée depuis son poste, le jeune homme commença à chercher l'adresse du vieil homme. Soudain, le souvenir d'un récit de sa mère lui revint, elle lui avait raconté qu'autrefois, Bauer était amoureux d'elle. Ça lui avait fait bizarre d'y penser, le fait qu'un autre homme que son père puisse aimer sa mère, puis en la regardant, il s'était aperçu qu'elle était tellement belle que le contraire aurait été étonnant. Elle lui avait ensuite expliqué que ça n'avait jamais été réciproque, il était beaucoup trop vieux, au moins dix ans de plus. Donc ce Bauer avait un mobile pour la tuer. Et il en avait un pour tuer Jason, en tant que républicain le général voulait protéger son pays de la dictature. Quoi de mieux que de tuer l'officier le plus haut gradé qui collaborait avec Napoléon ? Tout était à présent clair dans la tête du jeune homme.

Tu mets du général et de l'homme à toutes les sauces ! Supprime, remplace, allège, trouve des synonymes.

Décris plus tes scènes. Regarde par exemple :
Citation :
Thomas tira, la balle partit. La tête de l'homme bascula. Le lieutenant déposa son arme dans les mains du cadavre et le fit tirer un second coup dans un oreiller protégé par le gilet pare-balle. Ainsi le corps aurait des traces de poudre sur les mains. Il resta un moment à fouiller pour trouver une autre arme, celle de Bauer, et la récupérer. Le jeune homme rejoignit ensuite la rue, il faisait nuit noire à présent. Thomas rentra chez lui, tout le monde dormait dans son appartement

En 3 lignes, l'affaire est bouclé, le tir est parti, le général est mort et Thomas est de retour chez lui. Il ne voulait certainement pas manquer la rediffusion de Téléfoot.

Prend toi une feuille, et décris la scène. Une page word minimum. Du moment où ton héros appuie sur la gâchette au départ de la maison. Thomas n'a pas de personnalité, on ne le connait pas, on ne s'y attache pas. Décris ses pensées, ses peurs, ses gestes, ses sentiments, pénètre au cœur de son esprit, mets toi à sa place ! Tout, même les gestes les plus infimes, une goutte de sueur, la main qui tient le revolver qui tremble, un malaise soudain. Et quand le général tombe aussi. Il s'écroule, point. Comment est-il, où Thomas a t-il visé, quel est l'état du cadavre ? Comment réagit ton héros ?

Et pour en revenir à la discussion. Oui, 19 ans, c'est jeune pour un lieutenant. A 19 ans, on est encore un gamin, et être officier à cet âge est impossible. On est pas dans un shônen, où les héros sont des adolescents, capables de tenir tête à des adultes et de sauver le monde. 23-25 ans est un bon âge pour un jeune officier. Même dans une organisation rebelle, les chefs ne nommeraient jamais en leader un gosse à peine sorti de l'école. Et d'après ce que tu as dit, Thomas n'est pas aux côtés de Napoléon depuis le début. En plus, donner de tels responsabilités ( tuer le chef du gouvernement...) à un gamin de 19 ans, qui n'a certainement jamais tenu de fusil de sa vie...
Revenir en haut Aller en bas
Rima68
modératrice
Rima68


Féminin Nombre de messages : 2233
Age : 29
Localisation : Alsace qui a dû migrer vers Paris
Date d'inscription : 16/01/2010

Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeJeu 8 Sep 2011 - 22:00

Hum, euh je réagis vite fait au début du commentaire d'Ilàan, Napoléon est un prénom, pas un nom de famille, il s'appelle Napoléon Bonaparte XIIeme du nom. (Napoléon Ier a pour prénom Napoléon au même titre que Louis XIV s'appelle Louis) Donc mon personnage a bien un prénom.
Après sur l'existence d'une descendance, il y en a bien une, vivante actuellement (Charles-Napoléon Bonaparte né en 1950 est actuellement en vie et est le VIIe du nom) Eh oui je me suis renseignée Smile

Pour les détails je sais que c'est mon point faible et je sais que j'ai aussi progressé vu que, pour la même histoire, j'ai doublé le nombre de page entre la première et cette version...
Le passage sur Star Wars est entre autre un délire et gringo m'avait dit que ça faisait bien dans l'histoire donc je l'avais laissé ^^ (c'était peut être pas la meilleure idée lol)

Quant à l'âge, je verrai dans une version future... (trop de boulot pour tout décaler maintenant en plein milieu)

Bon pour le reste je verrai plus tard, je mettrai la suite...
Bonne soirée.

_________________
"'I wish I had a hundred years' she said very quietly. 'A hundred years I could give to you.'" Patrick NESS A monster calls

https://mescarnetsdecrivain.wordpress.com

Moi, Rima, chatte pottée je fais régner l'ordre sur ce forum, tremblez floodeurs et trolls ! Je veille au grain !
duel

modérateur
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeJeu 8 Sep 2011 - 22:09

Ne change pas l'âge, donne juste de la maturité à ton personnage. Dans des dizaines d'année, tout peu encore changer. A toi de devellopper :-)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeLun 12 Sep 2011 - 12:11

cheers cheers Wiiiii ma fille se remets au travail sérieux ! Enfin ! Le retour de napopo Smile

J'aime bien ce nouveau titre... ça vas donner une profondeur à l'histoire qui sera très bienvenu, tu pourras faire des digressions historiques très intéressantes, et on comprends mieux que l'histoire n'est pas seulement Thomas et sa vengeance mais aussi les petits machins maltraités et leur mère... Bref j'approuve ! Very Happy (j'avais hâte de les voir souffrir un peu plus ceux là ^^ ils me manquaient.)

toujours un plaisir à redécouvrir ^^ Cette nouvelle introduction est bien meilleure qu'avant, tu prends plus ton temps on le sent... il n'y a que la scène du cimetière et de l'autopsie qui paraissent encore un peu rapide. Mais quelques petites retouches suffiront à améliorer tout ça. La dispute avec le papounet est pouik mais... il nous manque un peu de contextes peut e^tre. il faudrait quentre les répliques on en apprenne un peu plus sur l'éducation du petit thomas, sur leurs 19 années de vies ensemble... ça serait intéressant je pense. En tout cas : beau travail ma fille ! ton père est de plus en plus fier de toi.

Citation :
le manque de pétrole
je dirais plutôt "pénurie" pour faire intello
Citation :
l'irresponsabilité des politiciens en Europe avaient
manque une virgule

Citation :
. Ainsi, il avait décidé d'agir
pas besoin du "ainsi"

Citation :
il fallait signer l'arrêt de mort de l'ancien système
je trouve la périphrase un peu détachée... "mettre à mort" peut être ? ou "euthanasier" ?

0
Citation :
, Thomas s'était alors installé en face du panthéon pour abattre
pas besoin de "alors". Si ça peut te servir, il s'est sans doute installé sur un toit rue soufflot (la rue qui descend du panthéon) les immeubles font entre 4 et 5 étages sont haussmaniens au possibles, derrière lui il peut voir le jardin du luxembourg avec le palais du sénat. (je connais très bien ce quartier ^^ )
Citation :
En attendant tous les fonctionnaires vont perdre leur emploi
Tous ? faudrait expliquer ça un peu mieux, généralement les révolutions font attention à ne pas non plus trop exploser l'infrastructure du pays en prenant le pouvoir, sinon ça devient indirigeable... (juste expliquer un peu mieux et ce sera plus clair ^^ )
Citation :
quand j'en parlerai à ta mère elle ne sera pas contente !
lol! et tu seras privé de dessert ! (désolé ^^ )
Citation :
les personnes qui trouvent ça bien sont, sans aucun doute, possédée par le diable.
lol! j'aime beaucoup ce bout de dialogue Smile (oh et : possédées)
Citation :
Il pourrait au moins insisté pour avoir une autopsie du corps...
insister
Revenir en haut Aller en bas
Rima68
modératrice
Rima68


Féminin Nombre de messages : 2233
Age : 29
Localisation : Alsace qui a dû migrer vers Paris
Date d'inscription : 16/01/2010

Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeLun 12 Sep 2011 - 14:51

Merci à tous pour les commentaires.
Disons elgringo que pour les fonctionnaires, c'est Napo qui voudra ensuite décider des personnes qu'il voudra comme employés. Donc tous les fonctionnaires sont virés, mais une partie retrouvera son travail au bout de deux jours... Bref, je sais pas si je me comprends moi-même, mais bon... Faut que je modifie encore un peu ça... (au fait, t'as trouvé une maison maintenant ?)
En attendant voici la suite !

Chapitre 3 :

-Alors ? demanda Thomas au médecin.
-Je pense que je ne vous apprends rien en vous disant que vous souffrez de migraines. Avec quoi vous soignez vous ?
-De l'aspirine, mais elle ne fait presque plus effet depuis quelques temps.
-Je vois, il vous faut quelque chose de plus fort, de beaucoup plus fort. Ça fait des années que les antimigraineux existent, et maintenant ils n'ont presque plus d'effets secondaires et sont beaucoup plus efficaces. Je vais vous en donner une boite. Ça agit dans l'heure qui suit la prise, c'est assez puissant. Ma femme est migraineuse et elle en prend et ça marche bien.
Il sortit une boite de médicament d'un placard et l'apporta au jeune homme.
-Prenez-en un tout de suite. Si ça ne fait pas effet d'ici deux heures, revenez me voir.
-Merci.
Thomas sortit de l'infirmerie. Il avait besoin d'aller voir Napoléon, de lui dire ce qu'il avait fait. Sa vengeance était accomplie, c'était ce qu'il voulait, mais avait-il le droit de se sentir mal après ? Il avait tellement voulu la mort de cet homme et maintenant qu'il était mort, le jeune homme s'en voulait. Il voulait connaître la réaction de Napoléon à ce sujet, Jason lui avait toujours dit qu'il était un homme intelligent. Il toqua à la porte du bureau du futur empereur et entra.
-Bonjour Thomas. Que se passe-t-il ?
Le jeune homme referma la porte derrière lui et s'avança.
-Le général Bauer est mort monsieur.
-Je le sais, un suicide. Quel pauvre homme, mais ça n'est pas une grande perte, c'est un républicain. Pourquoi me parlez-tu de lui ?
-C'est lui le responsable de la mort de Jason, vous le savez.
Napoléon hocha la tête :
-Assieds-toi.
Thomas obéit, il se sentait mal à l'aise, soudain il se rendit compte qu'il ne savait pas la raison de sa présence ici. Qu'est-ce que ça pouvait bien faire à Napoléon Bonaparte que son lieutenant ait réussi à accomplir sa petite vengeance ? Il aurait mieux fait de retourner à son travail.
-Je vois que tu es aussi doué en matière de meurtre que ton cousin. Il avait raison à ton sujet, il avait raison de dire que tu ferais un parfait officier de mon armée. Il te voyait capitaine, sais-tu, moi je te fais commandant. A présent tu as toute ma confiance.
-Commandant ? Moi ? s'étonna Thomas. C'est trop d'honneur, je suis si jeune et... c'est rapide. Je ne sais pas comment vous remercier
-En acceptant pardi ! fit Napoléon. Mais il y a autre chose, un nouveau régiment, une idée de ton cousin. Il voulait des officiers jeunes, très jeunes. Ils sont plus efficaces et agissent souvent sans poser de question tant qu'on les paie. Ce régiment sera mis en place le lendemain de mon couronnement, dans dix jours. Il me faut des hommes de confiance. J'ai trouvé un colonel pour remplacer ton cousin, il se nomme Lemaitre. Le régiment sera polyvalent, il y auras donc des marins, des soldats et des officiers de l'armée de terre et de l'air. Il faudra que tu apprennes à piloter, il me faut un commandant qui commande à la fois sur terre et dans les airs. Et je pense que tu seras parfait. Je n'ai personne d'autre pour assurer ce rôle.
-Je croyais que je n'étais pas digne de confiance ? fit Thomas, un peu hésitant.
-Ça c'était avant. J'ai besoin d'un jeune homme qui puisse exécuter mes volontés, toutes mes volontés et qui n'a pas peur de se servir de son arme. Alors, tu acceptes ?
-Jason m'a appris à piloter. Sur un avion civil bien sûr, au début il me laissait juste tenir les commandes un moment puis ça m'a plus et je me suis inscrit à des cours. Le dernier remonte à environ un mois, avant la... l'exécution du président.
-Parfait, ainsi tu obtiendras ton diplôme de pilote plus rapidement. J'aimerais que tu commences tes leçons le plus tôt possible, elle se dérouleront dans un ancien aéroport civil transformé en base militaire pour le régiment.
-Quel aéroport ?
-Orly. Il est en train d'être équipé et réaménagé.
-Et les avion civils ? Les Boeing les Airbus ?
-Tous centralisé à Charles De Gaulle, qui va par ailleurs être rebaptisé Napoléon Ier. Nous mettons en place un empire, ne l'oublions pas.
Thomas hocha doucement la tête.
-Ton bureau reste ici pour l'instant, dans quelques semaines tout sera prêt là-bas.
-Très bien monsieur. Et... pour l'appartement.
Napoléon fronça les sourcil, puis il sembla soudain se souvenir.
-Ah ! Oui, bien sûr. J'allais oublier, voici les clefs.
Il sortit les sortit d'un tiroir.
-C'est un petit deux pièces en banlieue, pas loin d'Orly d'ailleurs, à Antony dans le Hauts-de-Seine. Tu y seras plus tranquille qu'au centre-ville et tu n'auras qu'à prendre le RER pour arriver à Paris même.
-C'est meublé ?
-Il me semble, je pense que c'est mieux pour toi, tu peux toujours voir s'il te convient, le loyer sera retenu sur ton salaire.
Thomas saisit les clefs.
-Merci monsieur.
-Je te laisse ta matinée pour visiter, cette après-midi, tu commences tes leçons de vol.
Thomas se leva.
-Merci beaucoup.
Il quitta la base un peu plus tard et se mit en route pour Antony. Il devait prendre le RER pour sortir de Paris et aller dans les départements alentours. Le RER B plus exactement. Visiblement, la ville d'Antony était belle, bien entretenue, Thomas la trouvait sympathique et calme. D'après les rapports, il y avait eu moins de révoltes là-bas, c'était peut être la raison pour laquelle Napoléon lui avait donné cet appartement. L'immeuble était haut, près de trente étages, avec deux ascenseurs. Plusieurs cours, terrains de tennis et autre petit parcs entouraient les cinq ou six immeubles de ce coin de la ville. Le jeune homme entra dans l'appartement. Il était effectivement meublé, deux pièces ; une chambre avec un lit, une armoire, une table de nuit, un salon avec un bureau, un canapé et une télévision, une salle de bain et une cuisine équipée. Tout semblait être bien installé et éviterait au jeune homme un grand déménagement. Il emporterait simplement ses vêtements, son ordinateur et s'en irait, en disant au revoir à son frère et à son père. Il n'avait pas envie de rester chez son lui, d'ailleurs ce dernier ne tarderait pas à découvrir la vérité sur Bauer. C'était fou comme son père arrivait à être informé. En silence il quitta l'appartement pour rentrer chez lui.

Lorsqu'il rentra chez son père, Thomas le trouva assis devant la télévision. Julien se leva et s'approcha de son fils ainé.
-C'est signé de ta main n'est-ce-pas ?
-De quoi tu parles ? demanda Thomas.
-Bauer, c'est toi qui l'a tué et tu as maquillé son meurtre en suicide. C'est Napoléon qui t'a demandé de faire ça ?
-Non. Je l'ai fait parce qu'il a tué Jason. Et d'ailleurs, comment tu sais ?
-Vraiment ? Et qui t'a appris la vengeance ? Qui t'a appris à tuer de sang froid ? C'était à la justice de trancher, pas à toi !
-Il n'y a pas de justice pour ça en ce moment, si on devait faire le compte de tout les morts et retrouver leur assassin on y sera encore dans mille ans. Tu m'as pas répondu, comment tu sais ?
-J'ai des sources... Je sais que tu as perdu la tête ! s'écria Julien. L'homicide est un péché mortel, Dieu ne te le pardonnera pas !
-Je m'en fiche du pardon divin, qui te dit qu'il existe ton Dieu ? S'il existait vraiment il n'y aurait ni malheur ni pollution. La guerre elle est bien réelle et la stabilité que Napoléon apportera aussi.
Sur ces paroles, Thomas rejoignit sa chambre en claquant la porte.
-Thomas ! cria Julien. Reviens ici !
Le jeune homme ressortit tirant une valise derrière lui ainsi qu'avec un sac passé en bandoulière.
-Qu'est-ce que tu fais ? demanda Julien.
-Je m'en vais. Je ne supporte plus tes brimades. J'ai demandé un appartement à Napoléon, il m'en a donné un déjà meublé. Adieu.
Le jeune homme quitta l'appartement en claquant la porte derrière lui, laissant son père seul.

Thomas retrouva son deux pièce avec plaisir, ça faisait longtemps qu'il voulait quitter le domicile parental, il en avait enfin trouvé la force. La seule chose qui le rendait triste c'était de ne pas avoir dit au revoir à son frère. Le jeune homme rangea ses affaires, ses vêtements dans l'armoire et l'ordinateur portable sur le bureau. Puis il s'écroula sur son nouveau lit. Il sortit son portable de sa poche et tenta d'appeler son frère. Victor répondit immédiatement.
-Qu'est-ce qu'il y a ? demanda l'adolescent. Je suis au lycée.
-Je sais. Napoléon m'a offert un appart', j'ai quitté la maison.
-Quoi ? Je... C'est peut être mieux comme ça.
-Oui, sans doute, ça t'épargnera nos disputes.
-Papa s'inquiète pour toi, protesta l'adolescent.
-Je sais. N'oublies pas, je reste ton frère, tu peux venir me voir quand tu veux, m'appeler aussi.
-T'habite où exactement ?
-A Antony, tu peux passer quand tu veux.
-Ce soir ?
-Si tu veux.
-OK, a plus.

Thomas passa sa matinée à ranger et à nettoyer son nouvel appartement, son après-midi il la passa à Orly pour ses cours de vol. L'instructeur remarqua assez rapidement que le jeune homme ne montait pas dans cockpit pour la première fois, Thomas lui expliqua qu'il avait déjà appris à piloter, en civil. Il fit donc une première sortie à bord d'un chasseur. L'équipement était bien meilleurs que tous les avions qu'il avait piloté auparavant. Les appareils militaires étaient agréables à piloter, Thomas se sentait bien dans les airs, même surveillé de près par un instructeur. Pour lui voler était synonyme de liberté. Le soir, vers six heures, le jeune homme rentra chez lui. Victor arriva un quart d'heure plus tard à la gare RER la plus proche, Thomas vint le chercher et l'emmena chez lui. Il lui fit visiter. L'adolescent sourit et s'assit sur le canapé.
-Tu veux aller boire quelque chose ? demanda Thomas. J'ai pas encore eu le temps de faire des courses.
-Ça ira, fit Victor. C'est cool ton appart'.
-Tu peux venir quand tu veux, si papa t'embête ou je ne sais quoi.
-Merci.

_________________
"'I wish I had a hundred years' she said very quietly. 'A hundred years I could give to you.'" Patrick NESS A monster calls

https://mescarnetsdecrivain.wordpress.com

Moi, Rima, chatte pottée je fais régner l'ordre sur ce forum, tremblez floodeurs et trolls ! Je veille au grain !
duel

modérateur
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeLun 12 Sep 2011 - 22:50

Du coup il n'a plus mal à la tête, précise le peut être, surtout si ses migraines font parties de l'histoire. Ensuite, décris ce qu'il ressent à l'idée de vivre seul, d'être un pion important pour napo, il est fière? libre comme qd il vole?

J'attends la suite ;-)
Revenir en haut Aller en bas
Rima68
modératrice
Rima68


Féminin Nombre de messages : 2233
Age : 29
Localisation : Alsace qui a dû migrer vers Paris
Date d'inscription : 16/01/2010

Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeLun 19 Sep 2011 - 22:33

Merci pour les commentaires, voici la suite.

Chapitre 4 :

Dix jours plus tard, Thomas entrait dans la cathédrale Notre Dame de Paris. Devant celle-ci avait été placé un écran permettant au peuple de suivre la cérémonie filmée et retransmise en direct à la télévision. Le jour même avaient été lancées les nouvelles chaines, les TN abréviation de Télé-Napoléon. Ce n'était pas le seul changement opéré par la mise en place du nouveau système. La police avait été supprimée, toutes les enquêtes et problèmes concernant l'ordre était géré pour une branche de l'armée ; l'Armée Chargée de l'Ordre Public abrégé en ACOP. Napoléon avait également nationalisé les banques et remis en place le franc frappé à son effigie et qui valait la moitié de l'euro de 2045. La constitution avait également été changée, l'État serait centralisé, comme le voulait la coutume française, l'Empereur nommait les ministres et les préfets. Les premiers nommaient quant à eux les sénateurs et les conseillers généraux, les seconds nommaient les sous-préfets. Les maires étaient votés par le peuple, qui pouvait également être sollicité en cas de plébiscite. Pour finir, Napoléon avait mis en place des écoles militaires, au moins une par départements, un enfants par famille devait y aller à partir de sa onzième année, il y ferait équivalent de collège, lycée et préparait au bac s'il était méritant ainsi qu'aux métiers de l'armée.
L'intérieur de la cathédrale était également richement décoré pour l'occasion, la cérémonie n'avait pas encore commencé. Thomas s'avança, il portait son nouvel uniforme aux couleurs de l'Empire ; pantalon, veste et cravate bleu foncé et une chemise blanche. Ses médailles étaient accrochées à son veston. Le jeune homme reconnu Napoléon près de la nef, bien entouré. Toutes les personnes présentes étaient des militaires, il n'y avait que quelques civils, dont les personnes qui entouraient le futur empereur. Thomas continua à s'avancer, cherchant sa place. Il était filmé par les caméras, il le savait, les commentateur ne feraient sans doute pas attention à lui. Soudain, Napoléon XII quitta le groupe avec lequel il parlait et s'approcha de lui.
-Thomas ! Comment vas-tu ? demanda-t-il en lui passant un bras autour des épaules et en l'attirant vers lui. Viens que je te présente à ma famille.
Le jeune homme se laissa entrainer vers le groupe.
-Je vous présente Thomas Steiner, mon meilleur officier, annonça Napoléon.
Le commandant fut étonné par ce que venait de dire l'Empereur. Il avait tant douté... peut être avait-il eu vent de ses exploits pendant ses leçons de vol. Sans-doute qu'il savait que Thomas pouvait partir en mission aérienne maintenant ?
-Thomas je te présente Sarah, ma sœur, Philippe mon beau-frère et Lucie ma nièce.
-Bonjour, dit-il un peu gêné par la présence de la famille du chef d'État.
-Et vous êtes gradé ? demanda Philippe.
-Ça se voit sur sa veste papa, protesta Lucie. Il est commandant.
-Oh moi tu sais, j'y connais rien.
Thomas posa ses yeux sur la jeune fille. Elle devait être à peine plus jeune que lui. Elle possédait de beau cheveux châtains maintenus par un chignon et un regard vert envoutant. La jeune fille lui sourit. Le commandant se sentit soudain rougir, il cligna des yeux et détourna son regard d'elle, gêné.
-Alors Thomas, ce nouvel appartement ? Il te plait ? demanda Napoléon.
-Oui monsieur, beaucoup.
Le jeune homme se rendit soudain compte de l'erreur qu'il avait faite. Il ne devait plus l'appeler « monsieur », mais « majesté ». Napoléon ne dit rien, peut être que ça ne le gênait pas.
-Il est temps que j'y aille, dit finalement le futur empereur. Je dois encore me changer. A plus tard.
Napoléon s'éloigna d'un pas rapide. Thomas prit congé de la famille et rejoignit son siège. Il remarqua que Lucie le regardait, lui évitait à tout prix son regard, il se sentait gêné, tendu et avait peur de sa réaction. Ça pouvait sembler idiot, elle était la nièce de l'Empereur, jamais elle ne voudrait d'un type comme lui. Il en était sûr. Pourtant elle était sans doute militaire si elle reconnaissait les insignes des grades. La jeune fille était si belle, il ne posait son regard sur elle seulement lorsqu'elle ne pouvait le voir, lorsqu'elle se tournait vers la scène, lorsqu'elle fixait son oncle arriver dans la nef face au Pape qui s'était déplacé pour l'occasion. La jeune femme semblait admirer le couronné. Thomas en profitait pour la regarder admirer la beauté de la jeune femme.

Thomas rejoignit la petite fête organisée pour le couronnement de Napoléon, seuls les officiers et les proches du souverain avaient été invités. Le jeune homme restait près d'un buffet, une coupe de champagne à la main, sans oser s'approcher du reste du monde. Il était l'un des plus jeune présent et s'ennuyait franchement, mais il était là pour Napoléon et pour prouver qu'il soutenait le nouveau régime.
-Vous êtes seul ? demanda une voix derrière lui.
Thomas se retourna et vit la jeune Lucie.
-Euh... on peut dire ça... oui.
Elle sourit.
-Vous n'avez pas de collègue avec qui vous vous entendez ?
Le jeune homme haussa les épaules.
-Pas vraiment, ils sont tous plus âgés et puis j'aime la solitude, je peux réfléchir.
-Je vois. Je ressens la même chose que vous, je suis la plus jeune et la protégée de mon oncle, alors forcément. En tout cas, il ne tarit pas d'éloge sur vous.
-Il y a deux semaines il doutait de moi, il me prenait pour un gosse qui s'en fichait de l'équilibre intérieur, de la guerre...
-Il est toujours comme ça. Il aime être sûr de ce que sont les gens. Il les teste pour ça, je pense qu'il savait déjà qui vous étiez, et vous avait déjà engagé lorsqu'il vous a vu entrer dans son bureau pour la première fois, vous êtes le cousin de Jason.
Thomas hocha doucement la tête.
-Vous l'avez connu ?
-Je l'ai vu deux, trois fois.
Le jeune homme se sentait mal à l'aise face à elle. Elle était si belle qu'il avait peur de croiser son regard pourtant si charmant. D'avoir l'air amoureux, d'avoir l'air idiot.
-Je peux vous poser une question ? demanda-t-il.
-Je vous écoute.
-Vous êtes militaire ?
-Oui. Je suis capitaine.
Il baissa les yeux, ne sachant que dire.
-Ça vous étonne ?
-Pas du tout.
Elle sourit, car il rougissait. « J'ai l'air encore plus idiot » pensa-t-il.
-Je... je vais rentrer, je commence tôt demain, dit-il soudain comme une excuse pour s'éloigne d'elle.
-Très bien, passez dire au revoir à mon oncle, si vous le pouvez.
-Bien sûr. Bonne soirée.
Il s'éloigna, mais ne put s'empêcher de se retourner, elle le regardait et lui adressa un discret signe de la main. Le jeune homme passa devant le groupe entourant Napoléon, il s'approcha de lui.
-Je m'en vais monsieur, je viens vous dire au revoir.
-Déjà ? demanda l'Empereur.
-Je commence tôt demain.
-Très bien, bonne soirée dans ce cas.
Thomas quitta la salle et rejoignit le RER pour rejoindre Antony. Il n'y avait bizarrement personne dans le train. Dans la station de sortie non plus. Seuls des hommes vêtus de noir auxquels le jeune homme ne fit pas attention. Soudain, on lui saisit l'épaules, il se retourna pour frapper l'homme qui tentait de lui faire du mal, mais un complice l’assomma par derrière, le jeune homme se laissa glisser vers la froide obscurité de l'inconscience.

Thomas se réveilla torse nu, dans une pièce sombre, les mains attachées au dessus de la tête, maintenu ainsi debout. Ses bras et ses épaules lui faisaient atrocement mal et lui tiraient au point qu'il avait peur que ses épaules ne se déboitent. Il tenta de se redresser pour tenir sur ses pieds et apaiser la douleur. Le jeune homme entendit une porte s'ouvrir en grinçant derrière lui, des bruits de pas retentirent et la porte se referma. Thomas tenta de se retourner pour voir la personne qui était rentrée, c'était un homme assez imposant et musclé, ses cheveux foncés étaient coupés court.
-Qui êtes vous ? demanda le jeune homme.
-Ton bourreau.
L'homme se plaça devant lui, présentant une sorte de fouet composé de neuf lanières de cuir se terminant chacune par des griffes de métal. Thomas déglutit avec peine, comprenant ce qui l'attendait.
-Voici ton compagnon de jeu, Thomas Steiner, c'est un chat à neuf queues.
Le jeune homme ne dit rien, gardant le regard fixé sur l'arme. On voulait surement lui faire avouer quelque chose, au sujet de Napoléon, mais quoi ? Le bourreau se plaça derrière lui et se mit à frapper. Thomas se retint de hurler, il ne voulait pas donner ce plaisir à l'homme qui abattait l'instrument de torture sur son dos. Mais la répétition du geste sur le dos qui se meurtrissait rendait la douleur de plus en plus insupportable, il avait l'impression qu'on lacérait son corps, qu'un chat venait planter ses griffes dans sa chair pour le faire hurler. Au bout de cinq coup, Thomas ne pu plus résister, chaque nouveau coup donnait lieu à une souffrance nouvelle et donc à un nouveau cri. Au dixième coup, ses jambes fléchirent et il se retrouva à se balancer à bout de bras à chaque fois que le chat à neuf queues s'abattaient sur son corps. Maintenant une douleur déchirait également ses épaules.
-Arrêtez ! gémit-il au bout d'un moment, alors qu'il sentait qu'il n'en pouvait plus.
L'homme fit la sourde oreille et continua à frapper. La douleur devenait intenable, Thomas sentait l'obscurité de l'inconscience l'envahir, il tenta de se raccrocher à l'éveil, pensant que s'endormir le conduirait à la mort.
-Pitié !
L'homme abattit encore cinq ou six coups sur sa victime puis s'arrêta. La porte s'ouvrit à nouveau, quelqu'un détacha Thomas, celui-ci ne vit pas qui, tout ce qu'il savait c'est qu'il s'était écroulé sur le sol au moment où les chaines avaient cessée de le tenir. Les blessures de son dos le cuisaient, il avait mal, tellement mal. Il avait l'impression de sentir son cœur battre dans chacune des griffures. On le saisit et le força à se lever pour le conduire dans une autre pièce, encore plus sombre et plus fraiche.
-Pitié ! implora à nouveau le jeune homme.
On le lâcha, il s'écroula à nouveau sur le sol.
-Debout ! ordonna la voix de l'homme qui l'avait torturé.
Sa tête lui faisait mal, une douleur battait ses tempes au rythmes de ses pulsations cardiaques. Il sentait également le sang couler des plaies de son dos.
-Dépêches-toi de m'obéir ! cria l'homme en lui donnant un coup de pied dans les côtes.
Thomas se leva, sa tête commença à lui tourner , il la prit entre ses mains et s'aida d'un mur derrière lui pour tenir debout. Le deuxième homme le saisit par la nuque et lui montra une ombre dans un coin de la cellule, l'ombre d'un espèce de machine.
-Tu vois ça Steiner ? demanda-t-il. Ce sera pour toi... sauf si...
-Quoi ? demanda Thomas d'une voix tremblante.
-La pièce est incroyablement sale, il faudrait que quelqu'un la nettoie, il y a un seau près de la porte avec une brosse. Tu as une heure.
Les deux bourreaux partirent en riant, laissant dans la main du jeune homme, un bout de tissus. En le palpant, il reconnut sa chemise, celle de son habit de cérémonie. Il l'enfila car la pièce était noire glaciale, et s'avança vers la porte par laquelle les hommes étaient partis. Il se laissa tomber sur les genoux et chercha le seau des mains. Il y en avait bien un, il y avait de l'eau glacée dedans et qui sentait l'eau de javel. L'odeur était désagréable et aggravait sa douleur à la tête. Il chercha la brosse, à tâtons puis commença à frotter le sol. Il ne connaissait pas l'utilité de la machine qu'on lui avait montré, mais ce ne serait surement pas pour lui faire du bien. On voulait sans-doute quelque chose de lui et le fait qu'on ne lui ait posé aucune question le troublait. Ça n'était pas normal, mais finalement ça ne changeait rien au résultat. Il serait torturé quoi qu'il arrive.
Le jeune homme s'arrêta de frotter, chaque mouvement tiraient sur ses plaies du dos et ravivait l'odeur de l'eau de javel. La douleur pulsatile de sa tête ne partirait pas de si tôt, l'odeur devenait presque insupportable, mais il continua, il avait peur. Peur des douleurs, il avait entendu Jason dire que le fouet était toujours un prémisse, une préparation à une torture plus importante, plus douloureuse, qui viendrait après.
Thomas regarda autour de lui et saisit le problème. C'était la taille de la pièce. Il ne connaissait pas la superficie et il faisait trop sombre pour voir au delà de quelques mètres. Peut être était-ce tout simplement impossible à réaliser en une heure ? Thomas s'arrêta de frotter. C'était évident pourtant, comment avait-il pu être aussi naïf. Jamais on n'arrêterait de le torturer alors que ces hommes s'étaient présentés comme ses bourreaux. On lui ferait sans doute autre chose, avec d'autres instruments... Il se leva pour aller vers la machine qu'on lui avait montré un peu plus tôt. C'était un appareil qui mesurait un mètre quatre-vingt de large sur deux mètres de haut. Quatre menottes en dépassaient ; deux pour les pieds, deux pour les poignets. Peut être allait-on encore le frapper ? Cette idée effraya Thomas et le fit frissonner d'horreur. Sa tête lui faisait mal, les blessures de son dos lui rappelaient à chaque instant ce qu'il avait vécu. Il recula et retourna près du seau, travailler l'empêcherait sans-doute de penser. Il n'aurait qu'à respirer par la bouche pour éviter l'odeur désagréable de l'eau de javel.

La porte de la pièce s'ouvrit sur les deux hommes. Thomas s'arrêta de frotter le sol et regarda vers eux, l'un d'eux tenait une lampe de poche allumée et il projeta la lumière sur les yeux du jeune homme qui se protégea le visage.
-Alors, esclave, t'as fini ? demanda celui qui l'avait flagellé.
Le jeune homme ne répondit pas.
-On dirait pas, fit le deuxième bourreau.
C'était la première fois que Thomas osait regarder vers lui, il était plus petit, mais tout aussi musclé que le premier. C'était tout ce qu'il distinguait de lui.
-Debout, continua-t-il.
Le jeune homme obéit. Le deuxième bourreau le saisit par les cheveux et alluma la lampe de poche devant son visage pour qu'il soit éblouis.
-Tu sais ce qui t'attends, Steiner.
Thomas avala sa salive, il n'allait pas implorer comme le voulait l'homme, il était trop fier pour ça, il avait trop d'orgueil pour se mettre à pleurer devant lui. De toute façon ça ne changerait rien. On l'emmena près de la machine et on l'y attacha. Le premier bourreau alluma l'appareil, des lumière s’allumèrent et les câbles reliant les menottes à l'appareil se tendirent.
-On t'explique le principe, dès que tu bouges, elle t'envoie une décharge électrique. Celles-ci sont d'intensité croissante si tu voies ce que je veux dire. On viendra te chercher avant qu'elle ne soient trop fortes pour te tuer, rassure-toi.
En partant, ils lui donnèrent un coup dans le genoux pour l'obliger à bouger, une décharge légère d'électricité parcourue son corps déjà meurtri. Elle n'était pas assez forte pour le faire crier, elle l'avait pour l'instant plus chatouillée qu'autre chose.

_________________
"'I wish I had a hundred years' she said very quietly. 'A hundred years I could give to you.'" Patrick NESS A monster calls

https://mescarnetsdecrivain.wordpress.com

Moi, Rima, chatte pottée je fais régner l'ordre sur ce forum, tremblez floodeurs et trolls ! Je veille au grain !
duel

modérateur
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeMar 20 Sep 2011 - 9:38

J'ai trouvé que c'était mieux :-) tu passes un peu moins vite.
Par contre, décris nous le sacre, car tu passes trop rapidement. J'ai repéré 3 petites fautes au début, comme "elle possédait des cheveux..." posséder ce n'est pas approprié je trouve.
Je relirai tout à l'heure comme ça je te corrigerais tes fautes.
Sinon j'ai hâte de lire la suite!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeVen 23 Sep 2011 - 10:31

Et ben, c'est déjà mieux que le début !
Surtout le dernier passage avec la torture. Très fluide, bien décrit, beaucoup d'imagination pour les sévices, si t'arrivais à garder ce niveau pour tout le texte, ce serait excellent !

J'aime bien le concept de ce personnage qui participe aux grands évènements historiques sans pour autant les vivre entièrement. Par exemple, pour le couronnement de Napoléon, au début, j'ai plutôt été déçu que tu le zappes et que Thomas rentre aussi tôt chez lui, mais finalement, c'est plutôt bien trouvé. Pour ton histoire, tu aurais pu choisir de faire de Napoléon le personnage principal, raconter avec son point de vue, mais tu n'as choisi qu'un simple commandant. Ça te permet beaucoup plus de liberté, c'est l'homme de l'ombre, le figurant qui n'entrera jamais dans l'Histoire. Continue comme ça !
Revenir en haut Aller en bas
Rima68
modératrice
Rima68


Féminin Nombre de messages : 2233
Age : 29
Localisation : Alsace qui a dû migrer vers Paris
Date d'inscription : 16/01/2010

Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeDim 25 Sep 2011 - 20:22

Merci pour les commentaires.
@Ilàan : le passage sur la torture est mieux écrit parce que je suis une sadique qui adore faire souffrir ses personnages Twisted Evil je tiens ça de mon papounet et de mon papy Smile

Voici la suite :

Chapitre 5 :

Thomas se forçait à rester debout, il ne savait pas depuis combien de temps il était dans cette position, il savait juste qu'il avait déjà flanché dix fois et que les impulsions électriques étaient de plus en plus douloureuses. Maintenant il savait qu'il ne tiendrait plus longtemps, ses jambes le portaient à peine et il n'avait qu'une envie : dormir. Il était épuisé et en venait à se demander ce qui était pire ; les douleur des ses jambes ankylosées ou une décharge électrique ? Cruel dilemme, mais dans un moment cette question ne se poserait plus car il finirait par bouger. Ses pensées commençaient aussi à s'égarer, il revoyait le visage de Lucie lui sourire pendant la fête, le cadavre de sa mère dans ses bras, son père en train de l'engueuler, son frère dans son appartement en train de lui raconter une plaisanterie pour lui montrer que tout allait bien, le coup de feu qui était partit de son arme et qui avait tué Bauer. Une larme perla sur sa joue, il renifla et prit une grande inspiration pour se calmer. S'il mourrait, peu de gens le regretteraient et ce serait sans doute mieux ainsi.
Alors il se laissa tomber, l'électricité traversa son corps, passa partout sans oublier une seule cellule, il se mit à crier sans pouvoir se contrôler, mais ne quitta pas sa position, c'était mieux ainsi, il le savait. Soudain la douleur cessa, on le détacha et on le laissa sur le sol.
-Il est mort ? demanda une voix familière à Thomas.
Il ne pu la reconnaître.
-Pas encore, répondit quelqu'un d'autre.
-Laissons-le se remettre un moment.
-Très bien.
Une main se posa sur la joue du jeune homme qui se laissa aller vers la chaleur rassurante de l'inconscience.

Thomas ouvrit les yeux tout doucement, sa tête lui faisait mal, toujours la douleur pulsatile qui ne le quittait pas et qui lui déchirait le crâne. Il regarda autour de lui, la pièce était trop éclairée et blanche, la lumière lui brulait les yeux. Il voulut porter sa main à son visage et se rendit compte qu'il était attaché à la table sur laquelle on l'avait allongé. Le jeune homme dégluti avec difficulté, la porte de la pièce s'ouvrit, un petit homme chauve entra. Il portait une blouse blanche, ce devait être un médecin.
-Alors Steiner, vous vous sentez mieux ? demanda-t-il.
Thomas ne répondit pas.
-Tout serait plus simple si vous coopériez.
-Je ne sais même pas ce que vous voulez, déplora le jeune homme.
-Vous le saurez bientôt. A votre plus grand désespoir, j'en ai peur.
Il s'approcha, défit les boutons qui fermaient la chemise du jeune homme et déposa sur son torse des électrodes reliées à une machine. Celle-ci indiqua presque immédiatement les battement de son cœur par une série de « bip » qui déchiraient les tympans du jeune homme. Le médecin remonta ensuite la manche du bras gauche de Thomas et lui planta une seringue reliée à une perfusion.
-Qu'est-ce que vous faite ? demanda-t-il.
L'homme ne répondit pas et continua son travail de manière méthodique. Puis il se tourna vers lui.
-Ça risque d'être douloureux.
Il appuya sur un bouton et une vague de douleur envahit le jeune homme, une douleur brulante qui grandissait et entrait en lui de façon progressive. Thomas se mit à hurler en se débattant. La douleur continuait à augmenter, à voyager en lui de plus en plus forte, de plus en plus ancrée, de plus en plus présente en lui. Elle venait de l'intérieur et non pas de l'extérieur. Elle tentait de lui voler, de lui arracher ce qu'il était. La douleur tentait de tout lui prendre jusqu'à son identité, pour qu'il ne soit plus qu'un corps dépourvu d'âme et de souvenir. Il fallait que le jeune homme trouve quelque chose, un souvenir, un visage, auquel se raccrocher pour que la douleur ne lui enlève pas tout. Enfermé dans cette bulle de souffrance, un visage lui vint à l'esprit, celui d'une jeune femme aux cheveux châtains et aux yeux verts. Un visage empli de douceur et de bonne humeur, un regard rieur et souriant, des cheveux soigneusement attachés dans la nuque par un chignon. Qu'elle était belle. Mais qui était-ce ? Le jeune homme eut soudain honte de ne pas se souvenir de l'identité d'un si beau visage. Puis il se demanda quel était son propre nom, puis celui de sa mère et de son père. Plus rien.
-Non ! hurla-t-il.
Il fouilla dans ce qui lui restait de mémoire. Accroche toi ! disait une voix dans sa tête. Accroche-toi. C'était bien pire que ce qu'il avait vécu jusque là, mais qu'avait-il vécu ? Les images d'un parc d'attraction auprès d'un homme blond, d'une femme rousse et d'un autre petit garçon lui revenait, il était tout jeune, puis celle d'une après midi à la piscine. Le jeune homme rattrapa ses souvenirs, comme ceux du marché de Noël, à Mulhouse, où il s'était attardé près du Saint-Nicolas. « Thomas ! » fit la femme rousse. Il se souvint s'être retourné pour aller attraper la main de la dame, sa mère qui s'était penchée pour l'embrasser sur le front. Il se souvint de Victor, de Jason et de son père. Il revit les cadavres, Jason, Marion et Bauer. Il revit Napoléon et la cérémonie de couronnement, puis il revit Lucie et son beau visage. Il s'accrocha à ses souvenirs, même les plus récent, ceux dans lesquels il se faisait torturé, il s'accrocha à son nom ; Thomas Steiner, fils de Marion et Julien Steiner. La douleur cessa, le jeune homme eut l'impression de revenir à la réalité les « bip » censés indiqués son rythme cardiaque s'étaient emballés, le bruit augmentait la douleur qui battait ses tympans.
-Arrêtez ! Je vous en prie ! implora-t-il.
Il agita la tête pour regarder autour de lui, il transpirait et se sentait mal. Le médecin prit son visage dans sa main. Les deux hommes qui l'avaient frappés étaient dans la pièce, quand étaient-il rentrés ?
-Ça suffit, fit la voix du médecin. Si on continue son cœur va lâcher, dites-le au patron... et ramenez-le dans sa cellule.
Les deux hommes s'approchèrent de lui.
-Non ! gémit Thomas.
Ils ne firent pas attention à lui et le saisirent pour l'emmener avec eux, dans la cellule froide. Ils l'abandonnèrent sur le sol glacé. Le jeune homme se mit sur le côté et se recroquevilla sur lui-même.
-Maman, murmura-t-il. Maman j'ai besoin de toi.
Des larmes perlèrent sur ses joues, il renifla. Les deux hommes l'avaient laissé seul, dans le noir et ne lui avait rien demandé cette fois. Il posa sa tête sur le sol crasseux, tout son corps criait encore en souvenir de la souffrance qu'il avait ressenti depuis son arrivée ici.
-Maman, continua-t-il d'appeler en pleurant.
Il espérait que ce n'était qu'un cauchemar et qu'il se réveillerait et que tout cela cesserait d'exister. Sa mère viendrait l'embrasser et le serrer dans ses bras. Elle ferait tout pour le calmer, pour apaiser sa peur et sa souffrance. Il ferma les yeux, il avait l'impression d'être redevenu le petit garçon rêveur et trop courageux, qui se bagarrai dans la cour de l'école avec les autres enfants. Il avait l'impression qu'il était encore le tout petit collé à sa mère et s'affolant dès qu'il ne la voyait plus.
-Maman !
Elle ne viendra pas, Thomas. Elle est morte. Tout cela est réel.
-Non ! Tais-toi ! cria-t-il en portant ses mains à ses oreilles. Elle va venir, elle va me réveiller !
Non. Il faut que tu t'accroches, ce monde a encore besoin de toi.
-Laisse-moi !
La Voix se tut et le jeune homme s'endormit.

La porte s'ouvrit en grinçant, Thomas porta ses mains à ses oreilles. Il vit ses deux bourreaux s'avancer avec quelque chose dans les mains. La porte se referma, l'un des hommes posa une lampe torche sur le sol de sorte à ce qu'elle éclaire le plafond. Thomas vit ce qu'ils tenaient en main ; des bâtons. Ils étaient peut être là pour l'achever. Ça n'était pas si mal. Tiens bon Thomas. Ils abattirent leurs bouts de bois sur son corps, le jeune homme se protégea la tête, plus par réflexe que par réelle volonté. On lui donna des coups de pieds dans le ventre, on abattit les bâtons sur son dos et ses jambes. Quelque chose craqua à un moment lui causant une violente douleur qui lui coupa le souffle. Il ne sut tout de suite où elle était localisée, il pensa que c'était une côte qui avait dû lâcher. La porte s'ouvrit à nouveau, sur une silhouette d'homme.
-Ça suffit messieurs. Amenez-le dans mon bureau.
La voix était familière, trop familière pour que Thomas l'ignore, il tenta d'identifier l'homme, mais à contre-jour... la lumière du couloir était trop forte pour ses yeux, trop douloureuse. Il se laissa porter et attacher à une chaise sans broncher. Il avait été emmené dans une autre pièce. Tout tournait et sa tête lui faisait mal, ses côtes aussi, chaque respiration lui déchirait l'abdomen. Mais assis il se sentait un peu mieux. Il entendit des bruits de pas s'approcher et il leva la tête et il reconnu l'homme en face de lui.
-Papa ?
-Bonjour Thomas.
Le jeune homme cligna des yeux.
-Si tu me reconnais, ça veut sans doute dire que tout ça a échoué.
-De quoi ? demanda Thomas.
-Rien. Comment te sens-tu.
-J'ai mal...
Il n'avait même pas hésité. Soudain il se rendit compte et son regard s'emplit de peur.
-C'est toi qui... commença-t-il.
Il réfléchis, c'était impossible, comment un homme qui prêchait la foie en Dieu, les dix commandements, Jésus et le reste pouvait faire une chose pareil. Son père était pasteur pas bourreau. Il lui avait assez reprocher d'avoir à ôter des vies dans son travail et maintenant il torturait son propre fils... C'était impossible.
-Vous n'êtes pas mon père, dit-il. Vous n'êtes pas l'homme qui m'a élevé, vous n'êtes pas pasteur, vous êtes bourreau et vous vous faites passer pour mon père.
-Si je ne suis pas ton père, tu n'es pas mon fils. Quoi que tu fasses, nos tests génétiques seront semblable. Si c'est ça que tu appelles être un père... je suis bien ton père... et j'essaie de te sauver. Ne croie surtout pas que te faire du mal me fait plaisir.
-Alors pourquoi l'as-tu fait ?
-On ne fait pas toujours ce qui nous fait plaisir dans la vie, mon fils. Tu es bien placé pour le savoir.
-Vous n'êtes pas mon père. Laissez-moi partir.
-Pas question.
Julien passa derrière lui pour arracher le col de sa chemise et dénuder ses épaules.
-Qu'est-ce que tu fais ?
Ce changement du vouvoiement au tutoiement montrait bien la confusion mentale de Thomas. Le jeune homme n'entendit aucune réponse, mais il sentit une violente douleur à l'épaule droite. Il se demanda de quelle nature elle était ; chaud ou froid ? Une odeur de chair brulé se fit sentir et il comprit que son père le brulait au fer rouge. Julien apparut en face de lui, une tige de métal à la main, dont l'extrémité formait deux lettres : RF.
-République Française. Symbole de la liberté et de la défaite future de Napoléon. Tu le porteras à jamais gravé dans ta chair.
-Tu es fou ! souffla Thomas.
-Non, réaliste. Je sais comment faire pour te raisonner.
-C'est toi qu'il faut raisonner ! Tu es en train de torturer ton fils, tu l'as séquestré, tu as faillis l'arracher à son identité !
-Tout cela est nécessaire mon garçon.
Thomas rassembla un peu de salive dans sa bouche et lui cracha à la figure.
-Maman ne t'aurais pas laissé faire ça !
-Laisse ta mère là où elle est.
-Elle serait mieux avec nous !
-Tais-toi ! Tu ne sais pas de quoi tu parles ! Elle te haïrait si elle savait !
-Laisse-moi partir ! Aie pitié de ton fils !
-Mais Thomas, c'est par pitié, comme tu dis, que j'agis. Je veux que tu comprennes que tu es malade, que ta tête est malade. Et tu as laissé ta mère mourir !
-Non ! Je connais l'identité du meurtrier, gémit le jeune homme.
Chaque parole lui causait une douleur dans les côtes, il avait l'impression que chaque respiration serait la dernière, qu'il ne pourrait plus recommencer.
-Ce n'est pas ce pauvres Bauer que tu as exécuté. C'est Jason, ton cousin bien aimé que tu as vengé. Tu es, ainsi, responsable de sa mort. Si tu n'avais pas autant côtoyé Jason elle serait encore là.
-Non ! Je suis triste qu'elle soit morte et je n'y suis pour rien !
-Tu as fait de moi un veuf et de ton frère un demi-orphelin. Un môme de seize ans qui a perdu sa mère. Tu devrai avoir honte, Thomas, de prétendre que tu l'aimes.
-Tais-toi s'il te plait ! Ramène-moi dans ma cellule ! Pitié !
-Et toi ? Tu as eu de la pitié pour ce pauvre général ? As-tu eu pitié Thomas ? Une fois dans ta vie ? demanda-t-il en lui tirant les cheveux.
-Pas plus que toi, comme on dit tel père, tel fils.
Ses mots devenaient saccadés, il avait du mal à parlé, Julien s'en rendait compte.
-Laisse-moi retourner dans ma cellule.
Le père hocha la tête et alla ouvrir la porte, les gardes rentrèrent. Ils le détachèrent de sa chaise et l'emmenèrent.
-Tu as détruit l'enfant que j'étais ! fit Thomas en tournant la tête vers lui. Tout ce que je vais devenir sera de ton fait, papa ! Je ne serais plus jamais un petit garçon. Je ne serais plus jamais ton petit garçon.
On le poussa dans sa cellule et il se coucha sur le sol, chaque mouvement lui déchirait les côtes. Une fois couché sur le dos, il resta immobile, tentant de respirer le moins fort possible. Sa brulure à l'épaule le cuisait encore et sa haine pour son père était de plus en plus envahissante. Mais au fond, peut être qu'il avait raison ? Peut être qu'il était complice du meurtre de sa propre mère, peut être que Jason lui avait parlé du projet de l'exécuter ? Tu sssssssais bien que c'est faux ! Thomas ferma les yeux, il se sentait mal, très mal. Il tente de te troubler, alors qu'il ssssse sssssent lui même responsssssable de la mort de ssssa femme. Il tente de se rassssurer lui-même en t'accusant, en te tenant pour responsable. Ne rentre pas dans sssson jeu Thomas. Le jeune homme se mit à pleurer, à chaudes larmes, il se recroquevilla sur lui même. Même si son ventre se déchirait à chaque spasme causé par ses sanglots, il continua. Il espérait que la mort viendrait le chercher pour qu'il n'ait plus à souffrir de ce que lui réservait l'avenir. Cesssse de pleurer, ça ne sssserre à rien !
La Voix avait raison, il sécha ses larmes. Il resta immobile, dans le noir et s'endormit.

_________________
"'I wish I had a hundred years' she said very quietly. 'A hundred years I could give to you.'" Patrick NESS A monster calls

https://mescarnetsdecrivain.wordpress.com

Moi, Rima, chatte pottée je fais régner l'ordre sur ce forum, tremblez floodeurs et trolls ! Je veille au grain !
duel

modérateur
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitimeDim 25 Sep 2011 - 23:20

Pas mal :-D une tournure étonnante même si on se doutait bien que le père jouerait un rôle.
Il faudra juste travailler les dialogues, perso mon père je l'insulte s'il me fait subir un tel truc!!!
Joue sur sa lucidité et sa confusion plus longtemps, une sorte de torture mentale ;-) et j'espere ne jamais être ton ennemie à la guerre...vue ce que tu réserves au prisonnier hihi
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» Les chroniques d'une famille impériale (le traitre et suite)
» Dune...
» la chronique des ateliers !
» Adèle et la vraie vie... Chronique 1.
» Evangelus - Tome I

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Atelier d'écriture :: Au coin du feu :: Archives SF-
Sauter vers: