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 Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.

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Rima68
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Rima68


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Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  - Page 2 Icon_minitimeJeu 6 Oct 2011 - 20:49

Merci pour le commentaire, je poste la suite :

Chapitre 6 :

Thomas s'éveilla alors que la porte de sa cellule s'ouvrit, un homme parut dans l'embrasure de la porte et éclaira la pièce avec sa lampe de poche, lorsque la lumière se posa sur le visage de du jeune homme, il se cacha les yeux en poussant un cri.
-Capitaine ! cria-t-il. Il est là. Thomas Steiner.
Une femme parut et s'approcha de lui.
-Commandant, murmura-t-elle.
La voix était douce, familière et envoutante. Il ouvrit les yeux et la fixa un moment. Il leva la main pour lui toucher le visage, être sûr que ce n'était pas une vision. Elle l'attrapa avec tendresse.
-Lucie... gémit-il
-Cherchez le médecin ! cria-t-elle.
Le militaire à la porte s'éloigna.
-Vous pouvez vous levez ? demanda-t-elle.
-Je... vais essayer.
Il se redressa en grimaçant, son bras plaqué contre son ventre. Lucie l'aida à se lever et à marcher jusqu'à l'extérieur de sa cellule. Un soldat s'approcha, posa une couverture de survie sur ses épaules et le soutint jusqu'au hall.
-Amenez-le dans le van, fit Lucie, puis en se retournant. Où est le médecin ?
-Je suis là capitaine !
Elle lui fit signe de rejoindre Thomas qui s'installait dans le van, assit sur un fauteuil.
-Calez-lui bien le dos, fit le médecin en arrivant près du van. Il faut l'asseoir.
Thomas regardait dans le vide, silencieux et pâle. Le docteur posa une main sur son front et l'examina en silence. Thomas se laissa faire, sans réagir, sans parler.
-Vous avez mal à la poitrine commandant ? demanda le médecin en remarquant qu'il gardait son bras plaqué contre son flan.
Il le lui enleva et examina ses côtes.
-Alors ? demanda Lucie en s'approchant.
-Il a des côtes cassées. Il faut le ramener à la base rapidement, là-bas on pourra le soigner. Il est en état de choc.
-OK, on remballe, de toute façon il n'y a plus personne là dedans.

Thomas avait l'impression de reprendre peu à peu conscience de ce qui se trouvait autour de lui. Il se sentait mal, épuisé et meurtris. Aussi bien physiquement que mentalement. Il regarda autour de lui, il était dans une chambre blanche de l'aile médicale de la base de Paris, là où il était allé demander à Napoléon de l'engager quelques semaines auparavant. On l'avait installé dans un lit dont le dossier était relever pour le maintenir assis. Son mal de tête s'était calmé, mais tout ses membres étaient douloureux.
-Il possède des brulures sur tout le corps, fit une voix au dehors ? On l'a sans doute électrocuté, ses contusions montrent qu'on l'a frapper et flagellé.
-On peu le voir ? demanda une autre voix.
-Je vous en pris, mais ne le fatiguez pas trop. Il est encore en état de choc.
La porte s'ouvrit, Thomas tourna la tête pour voir qui entrait. Napoléon, suivit de sa nièce s'approchèrent.
-Bonjour mon garçon, comment te sens-tu ? demanda l'Empereur.
-Épuisé, gémit le jeune homme d'une voix faible.
Lucie referma la porte derrière elle et s'avança sans prononcer un mot.
-Vu votre tête, monsieur, je ne dois pas être très beau à voir.
-Ça n'est pas si terrible, rassures-toi. Peux-tu nous dire qui t'a fait ça ?
-Mon... mon père.
Napoléon haussa les sourcils et Lucie sursauta.
-Il est bourreau professionnel ? demanda-t-elle.
-Non... il est pasteur, répondit Thomas d'une voix faible.
-Qu'est-ce qu'un pasteur ? demanda Lucie.
-Une prêtre chez les chrétiens protestants, expliqua Napoléon.
-Et ils ont l'habitude de torturer leurs enfants ? demanda-t-elle. Car moi j'appelle ça de la torture !
-Il... il pense que Jason m'a fait une sorte de lavage de cerveau. Il... il pense, monsieur, que vous êtes un fou dangereux dont il faut me protéger. Il... il est devenu cinglé, il y a quelques mois il n'aurait jamais fait ça. Il m'a reprocher d'être rentré dans l'armée et que j'allais ôter des vies et que c'était contraire à ce que lui pensait.
La voix de Thomas était de plus en plus angoissée.
-Calme-toi, fit Napoléon en posant sa main sur son épaule. Ici il ne pourra plus te faire de mal.
-Je sais.
-Il faut te reposer, les infirmières et les médecins seront là pour toi si ça ne va pas.
-Merci monsieur.
Napoléon et Lucie sortirent en silence de la chambre du jeune homme. Il s'endormit peu après leur départ.

Thomas se réveilla dans la nuit, il se sentait mal, seul, il avait froid et peur. Du bruit raisonna dans les couloirs, des bruits de pas et de discutions. Le jeune homme se mit à frissonner. Calme-toi. L'idée qu'on vienne l'emmener le hantait. Il se leva, se tenant les côtes et sortit de sa chambre. Le couloir était peu éclairé, en face, la salle commune des infirmières, l'une d'elle le vit et vint le voir.
-Commandant Steiner, que faites vous debout ? Vous devez vous reposer.
Elle lui prit le bras et le raccompagna à son lit.
-Vous n'arrivez pas à dormir ? demanda-t-elle.
-Je me sens mal, j'ai peur.
-Calmez-vous, ça va passer.
Des larmes coulaient sur ses joues, l'infirmière lui posa une main sur l'épaule. Un médecin entra dans la pièce.
-Ça ne vas pas commandant ? demanda-t-il.
-Je pense qu'il fait une crise d'angoisse, docteur.
-Je vois ça. Allez cherchez des anxiolytiques.
La jeune femme quitta la chambre.
-J'ai peur, fit Thomas. J'ai peur qu'ils reviennent. J'ai peur du noir, j'étais dans le noir là-bas.
Le médecin alluma une lampe de chevet
-Ne vous en faites pas, nous sommes dans une base militaire, vous ne risquez rien. Vous avez le droit de craquer après ce que vous avez vécu. Détendez-vous, essayez de respirer calmement. Vous avez mal aux côtes non ?
Thomas hocha la tête en reniflant.
-On va cous donner un calmant et ça va passer.
L'infirmière reparut dans la chambre. Le médecin tendit un cachet au jeune homme ainsi qu'un verre d'eau.
-Maintenant tout ira bien, ça va vous faire dormir.
Thomas agrippa la couverture, il tremblait. Le médecin quitta la pièce avec l'infirmière.

Le jeune homme se réveilla dans la matinée, un plateau repas avait été déposé près de son lit. Il mangea en silence puis il se leva et s'habilla, le commandant ne comptait pas rester dans cette chambre à rien faire. Napoléon lui avait fait déposer des vêtements propres. Thomas sortit dans le couloir, le médecin le rattrapa.
-Où allez vous commandant ? demanda-t-il.
-Faire un tour, je ne supporte pas de rester seul. Je ne quitterai pas la base promis.
-C'est pas le soucis, on vous a juste gardé pour la nuit, vos blessures physiques ne sont pas dramatiques, mais c'est plutôt votre état psychologique qui est inquiétant. Suivez-moi dans mon bureau.
Thomas obéit et suivit le médecin, il s'assit derrière le bureau en face de lui.
-Vous ne pourrez reprendre le travail avant trois semaines minimum, vos côtes ne tiendront pas le coup.
-Mais... je n'ai pas envie de rester seul chez moi, avoua Thomas soudain très pâle.
-A moins que Napoléon ne vous affecte aux archives, vous ne pourrez retourner travailler. Votre emplois est physiquement éprouvant vu votre état physique. Vous avez déjà mal rien qu'en vous levant, essayez de tenir le rythme d'une mission ou de crier des ordres.
Thomas baissa les yeux, le médecin avait raison.
-Je vous fait votre arrêt de travail, rien ne vous empêche d'aller voir l'Empereur.
Le jeune homme hocha la tête et prit le certificat.
-Voici également une ordonnance avec des anxiolytiques et des antalgiques à prendre si besoin.
Thomas saisit les papiers et quitta l'infirmerie pour aller toquer au bureau de Napoléon.
-Entrez ! entendit le jeune homme.
Il ouvrit la porte. L'Empereur posa les yeux vers lui.
-Thomas ! Tu es à nouveau sur pied ? s'écria-t-il en se levant. Assieds-toi, je t'en prie.
Le commandant s'installa en face de lui.
-Le médecin veut que je me repose et m'a arrêté pour trois semaines
-Je pense en effet que tu as bien le droit de te reposer mon garçon.
-Je ne veux pas rester seul pendant trois semaines, je vais devenir fou.
Napoléon hocha la tête, il semblait compréhensif.
-J'aurais peut être quelque chose à te proposer. Tu n'es pas obligé d'accepter, par contre si tu acceptes, tu t'engages jusqu'au mois de juin.
-Je vous écoute monsieur.
-Comme tu le sais, des écoles militaires ont ouverte un peu partout en France. La rentrée est lundi et j'aimerais que tu occupes le poste de militaire référent dans l'organisation de l'école de la région parisienne. Tu n'as pas besoin d'être là-bas tout le temps, mais il faut installer une discipline stricte dans ces écoles. Je veux de bons soldats obéissants. Qu'en penses-tu ?
-C'est une bonne idée. Mais l'école n'a pas déjà un directeur ?
-Si, mais il me manque un commandant, pour diriger l'établissement sur le point de vu militaire. Donc tu es d'accord ?
Thomas hocha la tête.
-Bien, je compte sur toi pour être présent dimanche soir pour l'arrivée des élèves et lundi matin pour leur première journée de cours.
-Très bien monsieur, je serais présent.
-Pense aussi à la réunion de pré-rentrée cette après-midi.
Thomas se leva.
-C'est d'accord, bonne journée monsieur.

Le jeune homme entra dans la salle de réunion de la nouvelle école. Les bâtiments n'étaient pas très vieux, l'internat qui y siégeait auparavant avait été construit une dizaine d'années plus tôt. Thomas s'assit à la table ovale disposé dans la pièce. La plupart des enseignants étaient déjà présent, et le directeur entrait à son tour dans la pièce.
-Mesdames, messieurs les professeurs, adjudant-chef, lieutenant et commandant, je vous souhaite la bienvenue. L'expérience de notre Empereur Napoléon est en train de démarrer.
Il s'assit.
-Comme vous le savez, continua le chef d'établissement. Nous sommes un établissement militaire dont les valeurs morales et disciplinaires seront primordiale. Il faudra à mon avis mettre en place l'autorité dès les premières heures passées avec eux et ne montrer aucun signe de faiblesse. C'est pour cette raison que j'ai demander à des enseignants expérimentés de venir. Nous n'accueillons donc que des sixièmes venus de toute l'ile de France, ils sont une centaine au total dans cette école, répartie en quatre classes. Pour les uniformes, les élèves sont tenus de les porter, excepté la nuit et durant les heures de sport, ou un jogging de l'école leur est fourni. Il ne faut tolérer aucun écart à ce sujet. Étant donné que les élèves sont obligé de porter un une tenue stricte, les adultes sont également priés de bien s'habiller. Costume ou tailleur. J'imagine que le commandant Steiner approuve mon initiative.
-Bien sûr, fit Thomas. Moi même je prendrai soin de venir en uniforme.
-Merci de me conforter dans mon idée commandant. Donc on est également d'accord pour confisquer les appareils électroniques ?
Les enseignants approuvèrent en chœur.
-Les cours, continua le directeur, auront lieu de huit heure à dix-sept heures, midi pour le mercredi. Les week-end seront libérés, mais seront interdits de sortie les perturbateurs et les élèves les moins méritants et ils resteront à l'internat. Bien, je vais vous distribuez vos emplois du temps et vous faire visiter l'établissement.

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MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  - Page 2 Icon_minitimeJeu 6 Oct 2011 - 21:34

Bien, il y a quelques fautes mais relis et tu les verras.
J'attends la suite.
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Rima68
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MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  - Page 2 Icon_minitimeDim 9 Oct 2011 - 20:52

Une petite suite :

Chapitre 7 :


On était le lundi matin, les élèves étaient arrivés la veille. Les enfants entraient dans la salle de conférence et s'installaient. Ils connaissaient déjà leurs professeurs et avaient déjà reçu leurs emplois du temps, en effet ils avaient passés les deux dernières heures en compagnie des professeurs principaux. Maintenant il était temps de tout détailler Thomas était sans doute le mieux placé. Ce dernier avait revêtu un uniforme de parade flambant neuf. Les élèves avaient enfilés leurs uniformes pour la première fois. L'habit était composé d'un pantalon ou d'une jupe noire, d'une paire de chaussures en cuir, d'une chemise blanche, d'une cravate noire, d'un pull gris et d'un veston. Ce dernier avait un écusson cousu représentant les couleurs du drapeau français avec la devise des écoles. La même que celle de la Grande Armée. Elle était courte et simple ; « valeur et discipline ». Ça résumait parfaitement l'esprit de ces écoles. Quelques surveillants étaient présents ainsi que les professeurs, le directeur quant à lui avait dû s'absenter, Thomas devrait tout présenter, seul.
-Asseyez-vous, dit-il alors tous les élèves se tenaient debout devant une chaise.
Le jeune homme alluma le projecteur. Une image s'afficha derrière lui, résumant le parcours futur des élèves.
-Tout d'abord bonjour à tous, je suis le commandant Thomas Steiner, je serais le militaire référent de cette école. Je représente l'autorité au même titre que le directeur. Vous devrez faire preuve d'une grande politesse à l'égard des adultes et appeler les militaires par leur grade. Vous n'êtes en aucun cas autorisé à tutoyer un professeur ou un soldat. Vos portables et appareils électroniques ont été confisqués et vous seront rendu lorsque vous rentrerez chez vous. Dans le foyer il y a des ordinateur et des téléphones vous pourrez ainsi communiquer avec vos familles. Bien, ce point-ci étant éclairé, venons-en maintenant à votre avenir. Tout dans cette école est basée sur le mérite. Il y a ceux qui réussissent parce qu'ils ont des facilités, et ceux qui réussissent parce qu'ils travaillent. Le mérite peut être intellectuel, physique, moral etc. Sachez également que l'armée ne se limite pas aux soldats et aux officiers, il y a des marins, des pilotes, des médecins, des infirmières, des techniciens, des médecins, des dresseurs ou autres vétérinaires. Les horizons sont larges, sachez-le. Ce n'est pas parce que vous entrez ici que vous ne pourrez pas rêver de devenir médecin. L'extinction des feux se fait à dix heures précise. Tout manquement au règlement sera d'abord puni par des heures de colles, puis si ça ne suffit pas, d'une interdiction de sortie pendant les week-end et les vacances, des stages de rééducation seront mis en place à ces période pour corriger les réfractaires au règlement.
Tous les enfants le fixaient en silence, il laissa défiler le diaporama puis les laissa sortir.

Le soir, Thomas descendit dans la cour, les enfants étaient attroupés et criaient. Il s'avança vers eux, les écarta. Deux garçons se battaient.
-C'est fini oui ? cria-t-il.
Il en saisit un et le releva, geste qu'il regretta l'instant d'après en sentant son souffle se couper par une violente douleur aux côtes. Il poussa un bref gémissement, mais ne lâcha pas le garçon.
-Vous vous imaginez quoi ? On est pas sur un champs de bataille, mais dans une école, une école militaire impériale ! Vous voulez expérimenter les stages de réinsertion dès le premier week-end ?
Le garçon à terre n'avait pas bougé, il fixait le commandant d'un air de défit.
-Debout ! ordonna Thomas sèchement.
L'enfant obéit.
-C'est lui qui a commencé m'sieur, gémit-t-il en se levant.
-Je veux pas le savoir, vous vous êtes battus tous les deux ! Et je ne suis pas monsieur pour toi, mais commandant.
-Pardon.
Il pleurait presque, le militaire soupira.
-Dix pompes chacun, si je vous reprends c'est le week-end prochain passé à l'internat, compris ?
Les deux garçons s'exécutèrent. Thomas regarda sa montre. Quand ils se relevèrent il s'écria :
-Tout le monde à la douche et que ça saute !

Le soir le commandant décida de dire bonne nuit aux garçon. La plupart des élèves étaient couchés dans leur lits, certains lisaient d'autres dormaient déjà. Il s'approcha à l'entrée d'une chambre, il reconnu l'un des garçon qui s'était battu, mais ne dit rien. Un enfant pleurnichait dans son lit. Thomas s'approcha et s'accroupit près de lui.
-Pourquoi tu pleurs ? demanda-t-il.
-Je veux voir ma maman.
-Tu lui as téléphoné ?
Le garçon secoua la tête.
-Le téléphone était prit.
-Tu n'a pas attendu ton tour ?
Le garçon haussa les épaules.
-Tu sais, ta maman elle sera fière de toi si tu arrives samedi et que tu lui dis que tout s'est bien passé. Tu n'es plus un tout petit. Il faut s'habituer, c'est dur, mais c'est comme ça.
-Je sais.
-Allez, sèche tes larmes et couche toi petit bonhomme.
Il lui ébouriffa les cheveux et quitta la pièce. Il alla encore dans quelques autres chambre puis éteignit les lumières.

Thomas rentra chez lui à vingt-deux heures. Il se coucha immédiatement, épuisé, laissant une lumière allumée pour se rassurer. Comme un enfant qui avait peur du monstre sous son lit, comme le garçon qui pleurait et qu'il avait consolé quelques heures plus tôt.
Il avait peur que son père ou ses bourreaux ne soient dans sa chambre à l'attendre pour l'enlever dans son sommeil. Ne t'inquiète pas. Cette Voix revenait lui parler,sans cesse. Elle le faisait frissonner.
-Qui es-tu ? demanda-t-il.
Tu n'es pas obligé de parler. Tu peux pensssssser, ça sssssuffit.
-Ça ne me dit pas qui tu es.
Une partie de ton ssssssssubconssscient que la torture a réveillée en toi. Lorssssque le médecin t'a injecté la Sssssubstance , il m'a donnée l'opportunité de me faire entendre de toi... et je l'ai sssssaisie.
-Il le savait ?
Je ne crois pas. Quoi qu'il en soit, tu n'as pas à avoir peur. Je ne suis pas là pour te faire du mal, sauf ssssi tu me refuses, ssssi tu tentes de m'échapper, je pourrais te faire du mal, te rendre fou. Sssssache que rien ne me fera disparaître.
-C'est rassurant. De toute façon tu ne me laisse pas le choix, mais collaborons, d'accord ?
Sssssi c'est ainsi que tu veux que notre relation ssssse déroule, qu'il en sssssoit ainsssssi.
-Laisse-moi dormir à présent.
Il ssssuffit de demander gentiment

Un homme est debout et se rapproche de Thomas, une arme à la main. Il est dans l'ombre, le jeune commandant ne voit que sa silhouette, celle-ci s'approcha de lui. Le jeune homme le reconnut ; c'est son père, Julien Steiner. Son père qui lève son arme sur lui et qui tire. Un coup, un seul qui vint se loger dans sa poitrine soudain douloureuse.

Le jeune homme se redressa dans son lit, essoufflé et en sueur. Sa respiration haletante déchirait ses côtes d'une douleur aigue. Il s'assit au bord du lit, tremblant, sanglotant. C'était juste un cauchemar. Calme-toi. Thomas déglutit. C'était un rêve dans lequel il avait vu son père le tuer. Ça n'était pas anodin. Il se leva et rejoignit la cuisine pour aller boire et se calmer. Il ne se remettrait peut être jamais de ce qu'il avait vécu. Son père avait définitivement tué l'adolescent qu'il était encore auparavant, il n'était plus un enfant et ne le serait plus jamais. Toute son innocence avait disparu à jamais.

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MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  - Page 2 Icon_minitimeMar 11 Oct 2011 - 22:18

Tu ne pousses pas assez tes déscriptions, surtout la rentrée. Que ressentent les gosses etc...?
Sinon j'accroche tjrs ^^
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MessageSujet: Re: Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.    Chronique d'une famille impériale. Tome 1 : Thomas.  - Page 2 Icon_minitime

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