Atelier d'écriture
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Atelier d'écriture

Communauté d'écrivains en herbe
 
AccueilRechercherS'enregistrerDernières imagesConnexion
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

 

 Un texte à proposer

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Un texte à proposer Empty
MessageSujet: Un texte à proposer   Un texte à proposer Icon_minitimeVen 13 Juil 2007 - 20:27

Pour situer un peu le texte, il s'agit (s'agissait) du prologue de mon "livre". C'est la troisième fois que je l'écris, et je n'en suis toujours pas satisfait. Non pas sur le contenu ou même sur la forme, mais il n'accroche pas assez pour ouvrir... J'en suis à un point où je pense que je vais tout simplement m'en passer (et l'integrer différemment plus loin dans l'histoire).

J'aimerais tout de même avoir votre avis.

Si cela vous interesse, je peux aussi vous mettre le 1er chapitre par la suite.

Merci d'avance pour vos commentaires et vos critiques.

---------------------------------------


Immense et aride, tel était le désert d’Eerbie. D’aucuns chantaient sa beauté sauvage, d’autres sa cruauté, mais tous s’accordaient à dire que sa nature était inflexible. Le vent charriait, tel un présage de mort, le sable fin qui sculptait lentement les dunes. Le soleil s’abattait, inexorablement, sur ce paysage vide et creux, où nulle âme ne pouvait survivre. Dans cette chaleur aride, trois hommes progressaient difficilement, dans un combat incessant contre cette nature inhospitalière. A les voir ainsi, habillés de l’étoffe caractéristique que prisent les voyageurs du désert, on pourrait les penser semblables, mais il n’en est rien. L’un d’eux était un mercenaire originaire du nord de l’Arhanta, une contrée où la glace régnait sans partage. L’homme qui avait requis ses services était un érudit âgé qui avait, jusque là, dédié sa vie à l’étude et à la connaissance. Seul le plus petit, à la peau mate et aux traits facilement reconnaissables, était eerbien. Il guidait ses deux compagnons à travers les dunes et les montagnes abruptes et trouvait son chemin d’une manière presque surnaturelle dans ce lieu sans repère.

L’homme plus âgé vacilla soudain, et dans un geste las, posa un genou à terre. Les deux autres s’arrêtèrent et se tournèrent vers lui, l’observant en silence alors qu’il enlevait d’une main tremblante le tissu qui cachait une grande partie de son visage. Osgeïr, le mercenaire, s’adressa alors à lui, une pointe d’amusement dans la voix :
- Si j’étais vous, je ne ferais pas ça, Gaone. Le sable s’infiltrera dans votre bouche si le vent se lève, et vous n’aimerez pas ça !
- Le sable, le sable… répondit Gaone avec rage. Je n’en peux plus de ce sable, quand arriverons-nous à notre destination, Boubaker ? Dois-je vous rappeler votre promesse de nous mener à bon port en moins d’une lune ?
Le petit homme sec aux yeux fuyants et sournois lui répondit alors avec l’accent caractéristique des hommes du désert :
- Nous arriverons quand nous arriverons, le désert n’obéit pas à la volonté de l’homme.
Il s’agissait là d’une maxime des habitants de ces contrées, mais le ton de Boubaker était insultant, dévoilant le mépris qu’il entretenait pour Gaone. D’une manière générale, l’eerbien avait tendance à mépriser tout le monde, sauf lui-même. Du reste, le monde le lui rendait bien. Avec un sourire en biais, il reprit :
- J’ajouterais que les indications que vous m’avez fournies étaient, pour le moins… vagues.
- Pensez-vous qu’il soit aisé de localiser la capitale d’une civilisation disparue depuis des siècles ? Nul autre que moi n’aurait pu la trouver ! Et je vous paie pour m’y conduire, pas pour vous plaindre.
Gaone avait dit ces derniers mots d’un ton arrogant et les lèvres de Boubaker se rétractèrent en un rictus hargneux. D’un geste rapide, il porta la main au poignard qu’il portait à la ceinture, mais Osgeïr lui agrippa l’avant-bras, l’empêchant de dégainer. L’eerbien essaya de se dégager, mais la force du mercenaire était telle qu’il n’y parvint pas. Quand le mercenaire le relâcha, Boubaker haussa les épaules et s’éloigna en maugréant. D’un ton froid, tout en leur tournant le dos, il leur annonça :
- Si nous continuons de progresser comme nous le faisons, nous arriverons dans quatre ou cinq jours.
Puis, sans regarder s’ils le suivaient, il repartit d’un pas lent et mesuré. Osgeïr poussa un soupir de soulagement, puis aida un Gaone grincheux à se relever. Ensemble, ils suivirent leur guide.

* * *

Ils atteignirent effectivement leur destination cinq jours plus tard. Au fur et à mesure qu’ils approchaient, la ville grandissait devant eux, dévoilant peu à peu sa déchéance. Les bâtiments, immenses, gisaient, victimes des assauts répétés du vent. Le temps avait également prélevé son tribut, et les colonnes, autrefois fièrement dressées, s’étaient écroulées en de nombreux morceaux sans vie. Malgré cela, il se dégageait encore de ces ruines un sentiment de magnificence et de noblesse. Prudemment, ils se mirent à arpenter les rues d’un pas respectueux, sans oser élever la voix, de peur de briser le silence endeuillé qui recouvrait ces lieux depuis si longtemps.

Ils établirent leur campement dans une bâtisse un peu moins détruite que les autres. Gaone, qui ne tenait pas en place, s’exclama d’une voix rendue tremblante par l’excitation :
- Nous y sommes ! Toute ma vie j’ai attendu ce moment ! Pouvez-vous seulement imaginer tout ce que nous pourrons trouver ici ! Grâce à mes recherches, tout le monde saura ce qui est advenu des Révolus et comment leur civilisation a disparu !
Osgeïr le regardait avec une légère appréhension, comme s’il craignait que le vieil homme ne s’écroule sous l’effet de son agitation et de sa fatigue. Pourtant, il pouvait comprendre les sentiments de son compagnon : il avait lui-même dédié sa vie à la guerre et au combat, aussi il respectait sa passion et sa joie d’avoir atteint le but qu’il s’était fixé. L’enthousiasme de Gaone était contagieux, et le mercenaire sourit. Sa bonne humeur retomba lorsqu’il vit la mine sombre de Boubaker, qui les ignorait totalement. Ils étaient arrivés au terme de leur voyage, mais il avait le sentiment que quelle que soit la conclusion de leur expédition, elle ne serait probablement pas heureuse.

* * *

Le soir venu, ils s’étaient rassemblés dans leur abri, autour d’un petit foyer qui les protégeait quelque peu de la nuit glaciale du désert. En silence, ils regardaient les flammèches qui, lentement, dansaient sur le bois sec. Afin de briser cette ambiance lugubre, Osgeïr demanda à Gaone :
- As-tu trouvé ce que tu cherchais dans ces ruines ?
- Comment le pourrais-je, répondit avec excitation le vieil homme, il y a tant à voir, tant à comprendre… La moindre fresque, le moindre objet est un trésor inestimable, une avancée considérable de nos connaissances.
- J’espérais trouver ici des trésors plus… matériels, répondit Boubaker d’une voix mielleuse.
L’érudit lui lança un regard méprisant et chacun s’enferma dans ses pensées. Au bout d’un moment, Boubaker et Gaone se levèrent pour se coucher aux deux coins opposés de la pièce.

Le regard songeur, Osgeïr réfléchissait : il avait vécu suffisamment de situations dangereuses pour savoir en reconnaitre une. De nombreuses années de combat et de guerres avaient aiguisé son instinct et il lui accordait une confiance aveugle. Or, dans la situation présente, il savait que les choses ne pouvaient que mal tourner : Boubaker n’était là que par appât du gain, et lorsqu’il aurait trouvé suffisamment d’objets à revendre, il quitterait la ville, les abandonnant sans arrière-pensée. Dans le pire des cas, il assassinerait Gaone avant de partir, mais quoi qu’il arrive, Osgeïr se retrouverait perdu au milieu du désert, sans moyen de s’en échapper. Sa seule chance était d’arriver à suivre Boubaker lorsque celui-ci se déciderait à passer à l’acte… Connaissant l’eerbien, cela serait aussi difficile que de suivre un serpent qui se faufile dans le sable… Démoralisé, le mercenaire s’étendit, mais le sommeil fut long à chasser ses sombres pensées.

* * *

Plusieurs jours étaient passés et les trois hommes étaient désormais tous très tendus. Gaone pestait à longueur de journée, ne trouvant pas les réponses qu’il cherchait en fouillant la ville. Il suffisait d’un regard sur le visage de Boubaker pour comprendre que les recherches de l’eerbien ne progressaient pas mieux que celles de son compagnon. Osgeïr, quant à lui, était attentif à tous les signes qui lui permettraient de prédire un changement de situation : il savait la patience de leur guide à bout, et ne doutait pas que rapidement, avec ou sans trésor, celui-ci déciderait de retourner à Al Nakkri. Il ne pouvait pas se permettre de rester en arrière lorsque cela arriverait, même si cela impliquait d’abandonner le vieil homme qui avait loué ses services dans une auberge miteuse du premier cercle de la capitale eerbienne. A bout de nerfs, les trois hommes prenaient soin de s’éviter tant que possible, ne restant ensemble que lorsque la nuit tombait.

Un matin, un évènement étrange se produisit : par hasard, Gaone découvrit une cache secrète dans un palais presque entièrement détruit. Dans l’alcôve se trouvait un manuscrit, très bien conservé, écrit dans la langue des Révolus. Ivre de joie, il se vanta longuement de sa découverte auprès de ses compagnons, puis entreprit d’étudier le livre avec soin. Ses deux compagnons ne le virent plus de la journée et, alors que la nuit tombait, Osgeïr, inquiet, partit à la recherche du vieil homme. Après avoir arpenté les rues et les bâtiments en criant son nom, il le trouva étendu dans la poussière, brûlant de fièvre. L’érudit tenait toujours dans sa main le manuscrit et sur son bras à la peau claire étaient parsemées d’étranges plaques de la même couleur que le sable. Sans oser le toucher, le mercenaire chercha Boubaker afin de lui demander assistance. D’un œil critique, ils examinèrent le malade qui respirait avec difficulté. Osgeïr interrogea son compagnon :
- Que devons-nous faire, selon toi ? Tu connais le désert. As-tu déjà vu pareils symptômes ?
- Je ne suis pas médecin, lui répondit l’eerbien d’une voix sèche. Quoi qu’il arrive, je ne m’approcherais pas de lui. Libre à toi d’essayer de le soigner, moi je refuse de le toucher.
Osgeïr reconnut le signe qu’il attendait depuis leur arrivée dans la ville : il pouvait presque entendre le cerveau de leur guide réfléchir et calculer à toute vitesse. Aucun doute : le lendemain matin, Boubaker serait reparti vers Al Nakkri. Ce dernier confirma ses pensées lorsqu’il ajouta :
- Je vais dormir ailleurs cette nuit, rien ne nous dit que son mal n’est pas contagieux.
Puis, sans un regard en arrière, l’eerbien s’enfonça d’un pas rapide dans la nuit glaciale. Osgeïr regarda le corps tremblant de Gaone et marmonna quelques mots, d’excuses peut-être, ou de justification. Ensuite, il se leva et, lentement, suivit l’homme qui représentait sa seule chance de survie dans ce désert.

Il trouva son guide en train de fouiller des maisons, dans une dernière tentative désespérée pour trouver un objet de valeur avant de quitter les lieux. L’homme au teint mat lui lança un regard vif, puis sourit avec mépris. Une vague de chaleur réchauffa les joues du mercenaire et son cœur se serra brusquement sous l’effet de la honte. Son compagnon avait compris qu’il avait choisi d’abandonner Gaone pour survivre. Qu’à cela ne tienne, Osgeïr avait depuis longtemps appris à ignorer son orgueil lorsqu’il était question de survie. Aussi, sans dire un mot, il se mit également à farfouiller dans les décombres. Jamais, depuis qu’ils étaient arrivés dans la ville, il n’avait autant souhaité quitter rapidement cet endroit mort depuis des siècles.

La nuit était bien avancée lorsque le mercenaire découvrit une trappe dissimulée sous un tas de gravats. Les deux hommes échangèrent un regard et un sourire d’excitation, puis ils dégagèrent la porte. Difficilement, ils réussirent à en ouvrir les battants aux gonds usés. En dessous, ils trouvèrent un escalier abrupt, et même l’obscurité dans lequel il était plongé ne put diminuer leur enthousiasme. Lentement, Osgeïr s’enfonça sous la terre, suivi de près par Boubaker. Un couloir long et sombre les mena dans une salle ronde aux dimensions gigantesques.
Au centre de la pièce se trouvait un autel sur lequel était posé quelque chose de brillant. Comme hypnotisés, ils s’approchèrent d’un pas égal, tiraillés entre l’exaltation et la crainte. L’objet se révéla être une dague d’une beauté presque trop parfaite, au pommeau recouvert de joyaux et à la lame recourbée. Dans un état second, les deux compagnons tendirent la main et touchèrent l’arme en même temps. A ce moment là, comme frappés par une vision, ils comprirent.

La bouche d’Osgeïr se figea dans un rictus effrayé, alors que de la gorge de Boubaker sortit un rire sinistre et dépourvu d’humanité. D’un même geste, ils se retournèrent et examinèrent le plafond : sans comprendre comment, ils savaient exactement où se trouvait Gaone. Précipitamment, ils s’élancèrent vers le couloir. Comme si elle attendait ce signal, la terre se mit à vibrer lentement, puis de plus en plus fort. Le temps d’arriver à l’escalier, ils pouvaient à peine tenir debout, tant le sol était agité de convulsions violentes. Les deux hommes avançaient en criant, se bousculant pour aller plus vite. Dans un état second, ils franchirent la trappe à quatre pattes, les mains blessées par les gravats.

Soudain, tout s’arrêta. Ils se regardèrent, les yeux exorbités et remplis d’une terreur profonde puis s’élancèrent vers le désert, car ils savaient que ce calme n’était que temporaire. Comme l’instant chargé d’électricité qui précède la tempête, tout paraissait attendre : le temps, suspendu, n’était troublé que par la course effrénée des deux hommes.

Puis tout explosa, dans un horrible vacarme : les bâtiments qui tenaient encore debout s’écroulèrent, et Osgeïr avançait les bras repliés devant son visage pour se protéger. Le sable projeté semblait animé d’une vie propre, dansant et formant des silhouettes qui se dressaient sans cesse face aux deux fuyards. Des murs se brisaient en morceaux alors que d’autres se créaient : le désert semblait vouloir leur mort. Dans l’air chargé de poussière et de débris, un rire aigu et dément retentit soudain. Ils progressaient en trébuchant, sans tenir compte du sang qui coulait des nombreuses blessures qui recouvraient leur peau. De l’écume recouvrait les bords de leur lèvres et ils n’étaient plus conscients d’eux-mêmes : ils ne pensaient qu’à quitter au plus vite cette ville maudite.

Enfin, ils sortirent de l’enceinte de la ville et échappèrent à la furie de la terre. Sans s’arrêter un instant de courir, ils s’enfoncèrent dans la nuit qui sembla les engloutir. Derrière eux, là où, auparavant, se trouvait la cité, une forme énorme et sombre dominait maintenant le désert. De la même couleur que le sable qui l’entourait, le bâtiment gigantesque ressemblait à une forteresse, mais dont les proportions inquiétantes dépassaient l’entendement humain. Le calme revint alors, et dans le silence absolu, la place forte attendit que son heure arrive.
Revenir en haut Aller en bas
Morrigan
modératrice
Morrigan


Féminin Nombre de messages : 3518
Localisation : entre la terre de Bretagne et la Scandinavie
Date d'inscription : 11/03/2007

Un texte à proposer Empty
MessageSujet: Re: Un texte à proposer   Un texte à proposer Icon_minitimeSam 14 Juil 2007 - 18:16

affraid
J'adore!
Sincérement,tu as un très bon style et j'ai tout de suite accroché au récit. C'est vivant du point de vue de la description et des personages sans tomber dans le défaut de tout décrire au détriment de l'action.

La seule chose qui m'a un peu gênée(mais peut-être parce que j'ai un peu le même problème),c'est que tu fragmentes énormément tes extraits,comme si tu n'avais pas dinspiration ou d'imagination pour les étoffer.Ce n'est pas un problème en soi, remarque, puisque l'action n'en pâtit pas,mais bon...

Mais encore bravo pour ce texte.je veux bien le chapitre suivant Wink
Revenir en haut Aller en bas
https://roxannetardel.wordpress.com/
Invité
Invité
Anonymous



Un texte à proposer Empty
MessageSujet: Re: Un texte à proposer   Un texte à proposer Icon_minitimeSam 14 Juil 2007 - 18:45

Qu'entends-tu par fragmenter ?

Merci pour tes compliments Smile
Revenir en haut Aller en bas
Morrigan
modératrice
Morrigan


Féminin Nombre de messages : 3518
Localisation : entre la terre de Bretagne et la Scandinavie
Date d'inscription : 11/03/2007

Un texte à proposer Empty
MessageSujet: Re: Un texte à proposer   Un texte à proposer Icon_minitimeSam 14 Juil 2007 - 18:50

Tu utilises souvent les étoiles pour passer à un autre moment du récit,alors que je pense qu'un espace suffirait pour certains endroits.
surtout,tes changements ne me semblent pas toujours justifiés dans le sens où ils sont assez rapides dans le temps et cocernent les mêmes personages.
A moins que ce ne soit un retour dans le passé pour ensuite raconter ce qui vient,auquel cas ce serait par contre bien fait.

enfin,comme je t'ai dit,ce n'est pas un défaut en soi et ça ne regarde que moi Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
https://roxannetardel.wordpress.com/
Invité
Invité
Anonymous



Un texte à proposer Empty
MessageSujet: Re: Un texte à proposer   Un texte à proposer Icon_minitimeSam 14 Juil 2007 - 20:36

Je l'ai lu hier, mais j'ai meme pas commente ! affraid Honte sur moi !!

Ben, en gros, c'est comme Morrigan. Petite remarques en plus, je ne vois pas en quoi ce passage ne te satisfait pas, parceque moi, ca me satisfait pleinement, et j'ai vraiment envie de savoir la suite !!! cheers study
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Un texte à proposer Empty
MessageSujet: Re: Un texte à proposer   Un texte à proposer Icon_minitimeLun 16 Juil 2007 - 19:40

Je le lis ce soir Wink
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Un texte à proposer Empty
MessageSujet: Re: Un texte à proposer   Un texte à proposer Icon_minitimeVen 27 Juil 2007 - 13:14

Tout simplement magnifique. J'aime bien ce prologue, ce serait dommage de t'en passer.

D'abord les roses après les épines donc je vais cependant faire quelques critiques, non plutot des remarques parce si tu ne changes pas ce que je vais te dire ton texte est tout de même parfait.

- Tout d'abord dans le premier paragraphe je trouve que certaines virgules peuvent être suprimées parce que la phrase a toute sa cohérence sans. Parfois certaines phrases choquent par leur rythme avec ces virgules inapropriées. C'est du chipotage mais c'est surement mon soucis du détail.

- Après lors de l'arrivée de tes personnages devant la cité perdue; pourquoi attends-tu qu'ils établissent un campement après avoir parcouru toute la ville pour faire dire à Gaone avec une voix rendue tremblante par l’excitation: "Nous y sommes ! Toute ma vie j’ai attendu ce moment ! Pouvez-vous seulement imaginer tout ce que nous pourrons trouver ici ! Grâce à mes recherches, tout le monde saura ce qui est advenu des Révolus et comment leur civilisation a disparu !"
Je pense qu'il faudrait qu'ils s'arrêtent devant l'immensité de la ville émus (enfin comme tu le sens) et que Gaone traduise sa joie à ce moment surtout s'il est excité comme une puce tel que tu le décris. Personnellement si j'étais à sa place, je lâcherais un flot de parole et dirais toute les cinq minutes: "Que c'est beau! Splendide!" Mais ne rallonge pas ton récit en le faisant dire ces exclamations futiles pour un écrit.

- Ensuite lorsque Osgeïr trouve Gaone étendu couvert de plaque couleur de sable tu écris: "L’érudit tenait toujours dans sa main le manuscrit et sur son bras à la peau claire étaient parsemées d’étranges plaques de la même couleur que le sable."
Pourquoi tu mets sur, ça ne colle pas avec la phrase. Soit tu mets: "et sur son bras à la peau claire se trouvait d'étranges plaques" ou alors "son bras à la peau claire était parsemée".
Je viens de voir qu'il y avait une faute d'accord aussi, c'est son bras qui est parsemé et pas les plaques donc était.
Ce n'est peut-être qu'une faute de frappe comme on en fait si souvent.

- A un moment tu parle d'une trappe cachant un escalier mais juste après tu dis "la porte" et "les battans aux gonds usés". Tu peux parler de porte cependant une trappe est censée être cachée donc en général il vaudrait mieux parler du gond usé et pas des.
Enfin c'estmon avis.
- Enfin pour finir, oui j'ai presque fini, pourquoi lorsque le mercenaire et l'eerbien touchent la dague, "ils savent exactement où se trouve Gaone"?????? Je ne comprend pas le sens surtout qu'ils prennent leurs jambes à leur cou sans le secourir alors pourquoi avoir ajouté cette phrase?

A part ces quelques petits détails je trouve ton texte très aboutit. Et excuse moi pour cette décortication de ton prologue mais ce n'est que pour ton bien, j'espère que tu ne m'en voudras pas de toutes ces critiques, je l'espère constructives.
Cependant je le répète, il est très bien comme il est et si tu ne veux rien changer tu peux amplement, lorsqu'on le lit juste pour lire on peut passer à côté sans les remarquer et ton texte n'en perd pas sa valeur.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Un texte à proposer Empty
MessageSujet: Re: Un texte à proposer   Un texte à proposer Icon_minitimeVen 27 Juil 2007 - 13:29

Merci pour ces commentaires ^^ Ils sont justifiés, et c'est dingue quand on se rend compte qu'on laisse passer des trucs évidents comme ça Smile

J'aimerais vous proposer la suite mais en mettant un bémol : d'une part le texte est "brut", sans corrections, non achevé (...). d'autre part, pour des raisons de mise en page et de taille, je préfère l'héberger ailleurs en pdf que de copier/coller dans un post (si vous avez la curiosité de l'ouvrir, vous comprendrez pourquoi ^^ )

Je suis ouvert à toutes vos critiques / remarques.

Merci d'avance ^^

http://site.voila.fr/bao-ecriture/Chroniques___270707.pdf
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Un texte à proposer Empty
MessageSujet: Re: Un texte à proposer   Un texte à proposer Icon_minitimeVen 27 Juil 2007 - 19:38

Euh... MRempp ?

Euh...

294 pages ? Shocked
Revenir en haut Aller en bas
Morrigan
modératrice
Morrigan


Féminin Nombre de messages : 3518
Localisation : entre la terre de Bretagne et la Scandinavie
Date d'inscription : 11/03/2007

Un texte à proposer Empty
MessageSujet: Re: Un texte à proposer   Un texte à proposer Icon_minitimeVen 27 Juil 2007 - 19:42

Oui ça fait un peu long à lire,mais je vais essayer de le mettre sur word et l'imprimer ensuite.
vu le prologue,j'avoue que j'ai très envie de lire la suite
Revenir en haut Aller en bas
https://roxannetardel.wordpress.com/
Invité
Invité
Anonymous



Un texte à proposer Empty
MessageSujet: Re: Un texte à proposer   Un texte à proposer Icon_minitimeVen 27 Juil 2007 - 19:50

Moi aussi, mais ce sera en rentrant de vacances, parce que là... ça fait un peu beaucoup quand même...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Un texte à proposer Empty
MessageSujet: Re: Un texte à proposer   Un texte à proposer Icon_minitimeVen 27 Juil 2007 - 20:30

Oui moi aussi ça m'a paru énorme alors j'ai copié les 10 première pages sur Word pour voir et ça n'en fait plus que 3; donc en fait ça donne une petite centaine de pages je crois (ce qui n'est pas rien n'ont plus).
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Un texte à proposer Empty
MessageSujet: Re: Un texte à proposer   Un texte à proposer Icon_minitimeVen 27 Juil 2007 - 20:42

QUE une centaine de pages ? Shocked

MRempp, je te tire mon chapeau, et je vais tenter de lire le plus rapidement possibe !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Un texte à proposer Empty
MessageSujet: Re: Un texte à proposer   Un texte à proposer Icon_minitimeJeu 2 Aoû 2007 - 17:48

J'espère que tu auras encore plein d'avis plus positifs que les miens, Mathieu. ^^
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Un texte à proposer Empty
MessageSujet: Re: Un texte à proposer   Un texte à proposer Icon_minitimeVen 3 Aoû 2007 - 8:48

Pour l'instant, soit ils ne sont pas arrivés au bout (et préservent leur avis), soit ils n'osent pas critiquer ^^

Mais je ne désespère pas ^^

C'était bien tes vacances ? Pas trop dur le retour en métropole ? ^^
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Un texte à proposer Empty
MessageSujet: Re: Un texte à proposer   Un texte à proposer Icon_minitimeVen 3 Aoû 2007 - 8:53

Ben après deux semaines à Madagascar, je commençais à avoir le mal du pays (là-bas, c'est pauvre, sale et pas vraiment confortable). Donc je ne suis pas mécontent de rentrer.

En revanche, ça a été profitable à mon inspiration, car j'ai écrit quatre ou cinq chapitres de mon histoire.

Je tiens tout de même à dire que j'avais bien aimé ton prologue, hein. Wink
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Un texte à proposer Empty
MessageSujet: Re: Un texte à proposer   Un texte à proposer Icon_minitimeVen 3 Aoû 2007 - 11:04

lol les gouts et les couleurs ^^

De toute façon, comme j'avais un peu l'impression de tourner en rond, je suis reparti sur un autre bouquin (en rpévoyant de revenir à celui-là plus tard).
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Un texte à proposer Empty
MessageSujet: Re: Un texte à proposer   Un texte à proposer Icon_minitimeVen 3 Aoû 2007 - 18:23

Wahou ! Moi aussi j'ai adoré, l'histoire est bien montée, le décor sympa, j'ai juste une petite remarque : elle concerne le premier paragraphe, je le trouve moi accrocheur que la suite, peut-être peux tu l'enlever ou le modifier, mais à mon sens tu pourrais commencer tout de suite par le second et poser le décor par la suite. Rien de tel qu'un dialogue pour rentrer dans une histoire. Enfin, ce n'est que mon avis, qu'en pensez vous ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Un texte à proposer Empty
MessageSujet: Re: Un texte à proposer   Un texte à proposer Icon_minitimeVen 3 Aoû 2007 - 21:41

Merci Smile en ce qui concerne ta remarque je me la note précieusement pour quand je remanierais (une fois de plus lol) mon texte ^^
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Un texte à proposer Empty
MessageSujet: Re: Un texte à proposer   Un texte à proposer Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Un texte à proposer
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Comment proposer une appel à texte ?
» Livres à proposer
» proposer un exercice d'ecriture
» un texte interactif.
» Texte à trous!

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Atelier d'écriture :: Au coin du feu :: Archives fantasy-
Sauter vers: