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 Cauchemar à la bibliothèque

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MessageSujet: Cauchemar à la bibliothèque    Cauchemar à la bibliothèque  Icon_minitimeDim 22 Jan 2012 - 10:11

Voici, ma première nouvelle, je ne sais pas ce qu'elle vaut, je vous laisse le plaisir de me le dire.




Un homme entra dans la bibliothèque. Petit et bedonnant, il s'assit dans la salle de lecture près de moi. Il y avait approximativement dix personnes dans cet endroit. Deux de ces personnes étaient assises près de la porte en chêne teinte en blanc. Un autre était installé près du mur peint d'un jaune pâle. Tout les autres étaient à peu de choses près au milieu de la salle.
Je regardais attentivement les personnes qui lisaient. Mon regard s'arrêta net sur l'homme qui venait d'entrer. D'une part car il était mal vêtu, il était habillé d'un pantalon troué par l'usure et d'un pull délavé trop petit pour lui, d'autre part car il était sale, des taches de sueur couvraient ses vêtements. Il semblait nerveux par ces gestes: il faisait sans cesse taper sa grosse bottine droite sur le sol et clapoter ses ongles sale sur le pupitre couleur bois.
J'essayais de ne plus observer cet homme mais une autre chose me frappa, il était dans une bibliothèque mais il n'avait toujours pas de bouquin. Cela me paraissait étrange. Il devait lire dans mes pensées car il se leva et alla dans un rayon pour prendre un livre. Je ne pouvais le voir car les étalages se trouvaient dans mon dos cependant je pouvais l'imaginer faire semblant de choisir un livre. Il revint avec l'ouvrage de Steve Berry intitulé " Le musée perdu ". Je ne connaissais pas cet ouvrage mais à la couverture, il me sembla convenable et je me promis de le lire.
Je fus un tantinet rassuré car il avait enfin un livre devant lui.
Quelques minutes plus tard, je regardai furtivement en sa direction. Il avait toujours cet oeuvre devant lui mais son regard se portait sur les fenêtres, les sorties de secours et les portes.
Je fus paniqué.
Je regardai ma montre à cadran rouge achetée la veille. Il était déjà l'heure pour moi de partir.
Je devais passer derrière cet étrange personnage pour pouvoir m'en aller. Sûr de moi, je me levai, je rangeai ma chaise habituelle en dessous de son pupitre. Je m'avançai, je passai dans son dos. Mais il se leva aussi, m'agrippa et passa son coude velu et sale autour de ma gorge, sortit son revolver me le colla sur la tempe et hurla:
"Que personne ne bouge, ceci est une prise d'otage"
Il tira deux balles dans le plafond blanc, les débris s'écrasèrent sur le sol carrelé. Tout le monde hurla. Il me projeta contre les carrelages et ma tête ricochait contre ceux-ci.
Il exigea que toutes les personnes présentes se taisent, donnent leurs portables et soient couchées sur le sol. Nous exécutions ces ordres. Ce sol était glacial mais cela m'importunais guère .
Il prit son portable noir nouvelle génération et tapota sur son écran tactile un numéro. il commença à parler dans une langue étrangère. Je ne pouvais la distinguer.
Je n'avais pas peur. Si je faisais ce qu'il me demandait, il ne m'arriverait rien. Je fus sur de moi.
Je compris la signification de son coup de fil quand je vis une voiture des années nonante, de marque allemande se garer devant la bibliothèque. Trois hommes en sortirent et marchaient en direction de la porte d'entrée. Ils entraient avec leur armes de guerres. Ils rejoignirent dés leur entrée le cerveau de la bande. Ils portaient tous des passes-montagnes, ils faisaient entre un mètre quatre-vingts et un mètre nonante, ils avaient l'air costaud. Je fus de plus en plus stressé.
A l'expression du visage du chef, il ne devait pas être très heureux de ce qui se disait toujours dans ce langage inconnu.
Ils arrêtèrent de discuter et un homme qui venait d'arriver ressortit aussitôt. Je vis où ce qu'il allait car j'étais couché près de la vitre. Il se rendit dans le coffre de sa voiture et en extirpa une mallette. Il revint la mallette à la main. Cette valise grise devait être lourde car il avait du mal à la transporter.
Le chef nous regarda et nous dîmes:
-" Dans cette mallette, il y a une bombe. Elle est déjà amorcé. Il ne reste plus que deux heures avant que la bombe n'explose. Vous resterez en vie si la police fait ce que nous demandons. Maintenant admirez cette petite merveille."
Il avait dit cette dernière phrase d'un ton sadique.
Une stupeur régnait désormais dans la salle. Il nous fit voir son engin de malheur. C'était un cylindre avec une tonne de fil qui le rejoignaient et le minuteur nous informait: 1H53.
Il prit son portable au fond de sa poche et tapota le numéro de la police.
Il leur dit d'un ton calme:
- " Si vous n'êtes pas au courant, il y a une prise d'otage à la bibliothèque. J'en suis moi même le commanditaire. Si vous ne voulez pas d'effusion de sang, apportez-moi Trois millions et un voiture rapide ou sinon BOUM!!
Il raccrocha aussitôt.
Trois minutes plus tard des dizaines et des dizaines de policiers étaient devant la bibliothèque.
Les lampes éclairaient d'un bleu électrique la pièce où l'on se trouvait.
Les terroristes s'étaientt regroupés pour discuter d'un plan, je présumais.
J’espérais que la police ferait tout ce qu'elle pouvait pour nous sortir de cet enfer. Les policiers essayèrent de le recontacter mais il ne décrocha pas.
Les forces de l'ordre cernèrent le bâtiment et positionnèrent des tireurs d'élites sur les toits des bâtiments voisins.
Les malfrats étaient de plus en plus loin de moi. D'un seul coup, je me levais, et je me mis à courir dans la bibliothèque comme un possédé pour atteindre la sortie de secours. Le petit me suivait dans le couloir qui menait à la sortie. Je faisait écrouler les piles de caisses qui étaient sur le côtés pour le gêner. Il tira mais ne me toucha pas. Je réussis à sortir mais les policiers , dés ma sortie, dégainaient leur armes sur moi.
Je leur expliquais l'histoire depuis le début. Pendant mon explication, on entendit des bruits sourds et des cris aigus. La brigade d'intervention pénétra a l'intérieur du bâtiment et découvrit avec horreur une mer de sang, des corps jonchant le sol. Il les avait tous tué, sans pitié. Quand les forces spéciales entrèrent, il tua deux policiers. Il était derrière un bureau rouge de sang.
Quand j'appris tout cela, je devint amorphe. J'avais a présent du sang sur mes mains.
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MessageSujet: Re: Cauchemar à la bibliothèque    Cauchemar à la bibliothèque  Icon_minitimeLun 23 Jan 2012 - 20:41

Intéressant, mais le sujet demeure bancal je trouve. Une prise d'otages dans une bibliothèque ? Je ne sais pas en Belgique, mais dans mon coin, celles-ci sont désespérément désertes ! Pourquoi une bibliothèque ? Si pour quelque chose de culturel, un musée pendant une exposition d'un artiste reconnu, ce serait pas mal.

J'ai bien aimé sinon la narration. Là, on sent bien le bibliothécaire. Calme, lent, attentif aux moindres détails ( couleur des murs, titre du bouquin, attitude des terroristes), jusque dans sa fuite qui parait banale et routinière, presque détachée !

Beaucoup de maladresses pourtant. Des mauvais synonymes éloignés du sens original du mot que tu voulais remplacer, des répétitions, d'étranges tournures de phrases ou problèmes narratifs. Je t'en parlerai plus longuement demain sans doute.

Toutefois, j'ai bien aimé ! C'est bien pour un premier texte. Surtout la narration où le caractère du protagoniste est très bien mis en valeur, jusqu'à la dernière phrase qui clôt parfaitement l'ensemble.

Et les années nonantes... ça m'a fait sourire !
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MessageSujet: Re: Cauchemar à la bibliothèque    Cauchemar à la bibliothèque  Icon_minitimeLun 23 Jan 2012 - 20:44

Merci pour ta réaction.

Je serais ravi que tu me parles plus longuement des problèmes de tournures, etc.

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MessageSujet: Re: Cauchemar à la bibliothèque    Cauchemar à la bibliothèque  Icon_minitimeLun 23 Jan 2012 - 20:46

Demain soir promis ! Pas que ce soit long mais là, j'ai envie de bosser pour le concours.
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MessageSujet: Re: Cauchemar à la bibliothèque    Cauchemar à la bibliothèque  Icon_minitimeMar 24 Jan 2012 - 21:16

Me revoilà ! Bon, alors ton texte.

"J'essayais de ne plus observer cet homme mais une autre chose me frappa, il était dans une bibliothèque mais il n'avait toujours pas de bouquin. Cela me paraissait étrange. Il devait lire dans mes pensées car il se leva et alla dans un rayon pour prendre un livre."

>> La deuxième partie plus précisément. La description se termine et on arrive à l'action, donc du présent dans le passé. L'imparfait "il devait lire" n'est pas le bon choix. "Puis tout à coup, il se leva, il dut lire dans mes pensées car il alla...".

"Il revint avec l'ouvrage de Steve Berry intitulé " Le musée perdu ". Je ne connaissais pas cet ouvrage mais à la couverture, il me sembla convenable et je me promis de le lire. "

>> A quelle distance est-il de la scène pour pouvoir lire le titre du livre, le nom de l'auteur... et pourquoi la couverture lui semble t'elle convenable ? Ca veut dire quoi une couverture convenable ? Et pourquoi se promet-il de lire un bouquin juste en voyant la couverture ?

"Il avait toujours cet oeuvre devant lui mais son regard se portait sur les fenêtres, les sorties de secours et les portes."

>> Mauvais synonyme : cette œuvre. Choisis quelque chose de plus proche de livre. Cette œuvre, ça sonne trop soutenu, et le sens est plutôt lointain.

"Je fus paniqué."

>> Pourquoi ? Ca vient d'un coup comme ça, sorti de nulle part. Quand moi aussi, je m'ennuie, je regarde les murs, les portes, le décor... les gens ne paniquent pas pour autant. Le mot est beaucoup trop fort.

"Il exigea que toutes les personnes présentes se taisent, donnent leurs portables et soient couchées sur le sol. Nous exécutions ces ordres. Ce sol était glacial mais cela m'importunais guère ."

>> Répétition de sol. Mais c'est peut être fait exprès ?

"Il prit son portable noir nouvelle génération et tapota sur son écran tactile un numéro. il commença à parler dans une langue étrangère. Je ne pouvais la distinguer."

>> Portable nouvelle génération ? Smartphone, ça sonnerait mieux ! Ou simplement portable. Et, comment fais-tu pour distinguer une langue ? Tu voulais dire comprendre ? Ou connaitre ? Je ne la connaissais pas ?

"Je fus sur de moi. "

>> Plutôt moche comme phrase. Je fus sûr de moi. Je pris confiance ? J'étais certain de ce que j'allais faire ?

"quand je vis une voiture des années nonante de marque allemande"

>> A quoi ça ressemble une voiture des années 90 ? Moi j'ai une Peugeot 206, les premiers modèles datent de 1999, même si elle est de 2002, peut on dire que c'est une voiture des années "nonante"? N'hésite pas à citer la marque aussi ( et le modèle si ton narrateur s'y connait), personne ne te fera un procès si dans un roman, tu dis Audi ou BMW.

"Ils entraient avec leur armes de guerres"

>> Des armes de guerre ? Lance-roquettes et tout ? Aujourd'hui tous les gangs ont des fusils à pompe et des kalashnikov.

'Je vis où ce qu'il allait"

>> Jeviouskilalai ? C'est moche, ça sonne mal, très mal... Répétition de mallette un peu plus bas, mais je pense que c'est encore fait exprès.

"C'était un cylindre avec une tonne de fil qui le rejoignaient et le minuteur nous informait: 1H53."

>> Une tonne de fils. Ca contraste avec la manie du détail dont ton héros a fait preuve précédemment. D'un coup, son langage devient familier également.

"J'en suis moi même le commanditaire. Si vous ne voulez pas d'effusion de sang, apportez-moi Trois millions et un voiture rapide ou sinon BOUM!!"

>> Ils ont déjà une voiture, non ?

Pas mal de répétitions de police et de policiers dans les lignes suivantes.
"
"Les forces de l'ordre cernèrent le bâtiment et positionnèrent des tireurs d'élites sur les toits des bâtiments voisins."

>> Comment le narrateur peut voir ça ? Garde son point de vue, ne change pas d'un coup la narration pour la transformer en omniscient. Le point de vue est pour l'instant interne, garde le jusqu'au bout ou fais en sorte que le changement soit marqué ( chapitre). Là, on croit que son esprit sort de son corps pour aller explorer vers l'extérieur pendant une poignée de secondes.

"et je me mis à courir dans la bibliothèque comme un possédé pour atteindre la sortie de secours."

>> On imagine ton héros battre des bras et courir en cercle comme un poulet !

"Le petit me suivait dans le couloir qui menait à la sortie.

>> Le petit ? Quel petit ? Tu ne les as pas décrit un par un précédemment. Le plus petit dans ce cas.

"Quand les forces spéciales entrèrent, il tua deux policiers. Il était derrière un bureau rouge de sang."

>> Qui ça il ? Ils étaient un groupe de terroriste, non ?

Pas mal de fautes dans les toutes dernières lignes, on dirait presque que tu as voulu clore tout ça le plus vite possible pour t'en débarrasser.


C'était les principaux problèmes de ton texte. Je suis également repassé par ta présentation pour voir que c'était toi qui pense avoir un problème d'âme dans tes œuvres ? Je t'ai dit que la narration était détachée, et je pensais que c'était fait exprès et avec maestria, mais à la relecture, et en passant sur ton poème, je me demande si c'était réellement ce que tu voulais faire. Car ton bibliothécaire là paraît justement dénué de sentiments. Il raconte le tout comme s'il nous disait ce qu'il achetait au supermarché. On ne sent pas de fougue, de douleur, d'excitation, de tension : "Hier, j'ai mangé une pomme. Elle était bonne." Ça colle cependant avec le personnage, et ça donne un super effet de style, mais maintenant je me pose la question. Tu as voulu ton texte comme ça, ou non ?
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MessageSujet: Re: Cauchemar à la bibliothèque    Cauchemar à la bibliothèque  Icon_minitimeMar 24 Jan 2012 - 21:20

Franchement oui, car l'homme est un habitué des lieux. Il a ses petites habitudes mais celle-ci sont chamboulées par la prise d'otage.
Il essaye de rester et de " faire le fort " en ne montrant aucun de ses sentiments.

Voilà, le point de vue que j'ai adopté.
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MessageSujet: Re: Cauchemar à la bibliothèque    Cauchemar à la bibliothèque  Icon_minitime

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