Projet : Cauchemar

Il faisait jour mais il lui semblait que c'était dans la nuit que
ce cauchemar commençait. Assis les bras ballants, comme constamment
surpris, Klayton avait peur. C'était pourtant un jour ensoleillé,
clair, aucun nuage en vue. La lumiere passait a travers la fenêtre
fermée, éclairant un couloir paisible, les murs peints en blanc, le
parquet clair et parfaitement posé. Il grinçait un peu mais c'était
normal. Klayton n'allait pas bien avec le paysage. La tête chaude, les
mains froides, prit par une torpeur saccadée, ses yeux tournaient dans
tous les sens. Juste bouger. Il fallait qu'il se bouge ! Qu'il fasse
crier ce parquet parfait, qu'il fasse fondre ces murs blancs, qu'il
saute à travers cette fenêtre fermée ! Elle était définitivement
fermée. Il vit une fille derrière l'angle du couloir, elle passa,
elle appercu Klayton petrifié et dit :

"Ah non je ne joue pas moi", un faux sourire gêné aux lèvres.

Klayton la fixa s'éloigner à petits pas.

"Elle ne joue pas ?"

Il se remémora les dernières heures de sa vie.




"-- Pfff Klayton encore en retard !
-- Moi en retard ? Jamais ! Je suis réaliste moi, je ne perd pas mon
temps. Je suis quelqu'un de très occupé, toujours.
-- Oui, si tu écoutais en cours, tu ne perdrais peut etre plus ton
temps.
-- Ahah non ce n'est pas que je me vante de mon intelligence..."

Faussement offusqué, Klayton rigola, changea de sujet et commença
à plaisanter à propos du nouveau bonnet de Ludovic-le-Pêcheur, de la
taille de Monique-la-Minimoys, de la coupe de Jean-Alric-tête-de-
pétard et des bagues de Lili-l'intelotte. Tous rigolaient, c'est une
formule simple qui marche ça.

"-- T'es trop drôle Klayton ! rigola Noémie"

Noémie est amoureuse. C'était le regard, ce regard qui cherche les
yeux de Klayton, ce regard prévisible, qui cherche le cœur de
Klayton. Mais elle ne sait pas ce que c'est, elle ne sait pas où que
c'est car il évite ces gens. Ou peut être était-ce la voix ? Cette
façon de battre de la langue en prononçant son prénom, cette petite
hésitation sur le "a" et ce murmure sur le "on". Elle l'appelle mais
il la méprise, il méprise ces gens instictifs, doux, logiques ! Oui
tellement logiques... 0-1-0-1-0... Un problème simple. Un faux regard,
des paroles stéréotypées et que la petite gloussait et rougissait,
et Klayton de l'imaginer hurler devant un mirage dans le désert.

Citation :

Il faisait jour mais il lui semblait que c'était dans la nuit que
ce cauchemar commençait. Assis les bras ballants, comme constamment
surpris, Klayton avait peur. C'était pourtant un jour ensoleillé,
clair, aucun nuage en vue. La lumiere passait a (à) travers la fenêtre
fermée, éclairant un couloir paisible, les murs peints en blanc, le
parquet clair et parfaitement posé. Il grinçait un peu mais c'était
normal. Klayton n'allait pas bien avec le paysage (d'accord avec Ilàan, c'est assez maladroit) . La tête chaude, les
mains froides, prit par une torpeur saccadée (c'est quoi une torpeur saccadée ? Sachant qu'une torpeur c'est "engourdissement, somnolence" et saccadé: "Qui est brusque et irrégulier"...) , ses yeux tournaient dans
tous les sens. Juste bouger. Il fallait qu'il se bouge ! Qu'il fasse
crier ce parquet parfait, qu'il fasse fondre ces murs blancs, qu'il
saute à travers cette fenêtre fermée ! Elle était définitivement
fermée. Il vit une fille derrière l'angle du couloir, elle passa,
elle appercu (aperçut) Klayton petrifié (pétrifié) et dit :

"Ah non je ne joue pas moi", un faux sourire gêné aux lèvres.

Klayton la fixa s'éloigner à petits pas.

"Elle ne joue pas ?"

Il se remémora les dernières heures de sa vie.




"-- (c'est ce tiret: — (code: "alt + 0151")) Pfff Klayton encore en retard !
-- Moi en retard ? Jamais ! Je suis réaliste moi, je ne perd (perds) pas mon
temps. Je suis quelqu'un de très occupé, toujours.
-- Oui, si tu écoutais en cours, tu ne perdrais peut etre (peut-être) plus ton
temps.
-- Ahah non ce n'est pas que je me vante de mon intelligence..."

Faussement offusqué, Klayton rigola, changea de sujet et commença
à plaisanter à propos du nouveau bonnet de Ludovic-le-Pêcheur, de la
taille de Monique-la-Minimoys, de la coupe de Jean-Alric-tête-de-
pétard et des bagues de Lili-l'intelotte. Tous rigolaient, c'est une
formule simple qui marche ça. (présent ET imparfait dans la même phrase, c'est un peu brusque...)

"-- T'es trop drôle Klayton ! rigola Noémie"

Noémie est (pareil, "était") amoureuse. C'était le regard, ce regard qui cherche les
yeux de Klayton, ce regard prévisible, qui cherche le cœur de
Klayton. Mais elle ne sait pas ce que c'est, elle ne sait pas où que
c'est ("où que c'est" n'est pas français. "où est-ce que c'est" plutôt) car il évite ces gens. Ou peut être (peut-être) était-ce la voix ? Cette
façon de battre de la langue en prononçant son prénom, cette petite
hésitation sur le "a" et ce murmure sur le "on". Elle l'appelle mais
il la méprise, il méprise ces gens instictifs (instinctifs) , doux, logiques ! Oui
tellement logiques... 0-1-0-1-0... Un problème simple. Un faux regard,
des paroles stéréotypées et que la petite gloussait et rougissait,
et Klayton de l'imaginer hurler devant un mirage dans le désert.