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 Promesse

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MessageSujet: Promesse   Promesse Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 18:32

Voilà, comme promis, je poste le début du prologue de mon histoire.
Désolé Hakkrat mais les combats ne sont pas dans cette partie, plus loin mais j'y arriverais.
Alors envoyez les commentaires!

Edit --> C'est une version plus légère et moins lourde grâce aux conseils avisés de mon cher Hakkrat.

Prologue


Ce jour là, le vent avait décidé de renverser la tour Lunaire, la plus haute tour de Nekrodia. Les bourrasques déplaçaient les ballots de pailles et tout ce qui traînait au dehors. C’était par ce temps qu’un étranger, courbé sous les rafales, arriva à Azeroth, capitale de Krugadie. Quelque chose en lui inspirait la terreur, mais quant à savoir quoi personne n’aurait su le dire. Certains parlaient d’aura, d’autres de karma. Les mots savants ne manquaient pas. Cette terreur inspirée pourrait être attribuée à l’opinion des villageois, le jaugeant d’après ses vêtements. Il portait un long manteau noir claquant derrière lui sous l’effet des rafales. Le capuchon, rabattu sur sa tête, ne permettait pas de distinguer ses traits ; seule une lumière rougeoyante filtrait de l’obscurité de son visage et semblait provenir de ses yeux. Ses bottes, en cuir marron, montant jusqu’aux genoux, étaient recouvertes d’une fine couche de poussière et donnaient un peu de vie à son accoutrement entièrement noir.
Dès qu’il eut passé le mur d’enceinte de la ville, il fut accueilli par un petit soldat replet se protégeant du vent sous un abri vétuste.
- Bienvenue à Azeroth, capitale de paix et de bonheur, mon ami, lança le garde sur un ton enjoué. Je te souhaite de passer un agréable séjour dans cette ville.
Le quidam ne prit pas la peine de répondre, ni même de se retourner vers le petit homme et continua son chemin.
- Si je peux t’aider pour quoi que ce soit, tu sais où me trouver, continua le soldat sans se départir de son allégresse.
Ces mots frappèrent l’étranger qui, brusquement, fit demi-tour et revint sur ses pas pour être à la hauteur de son interlocuteur.
- Vraiment ? dit-il d’une voix suave et glaciale.
- Pour sûr. Si je peux être utile à un nouveau venu, ce sera avec plaisir.
- Bien. Je souhaiterais me reposer de mon voyage éreintant ; mais, avant cela, je dois trouver des informations. Savez-vous où je pourrais en trouver ?
- Des informations ? Quels genres d’informations ? Je peux peut-être te les fournir.
- J’en doute brave homme. Ce sont des informations, comment dire, spéciales.
- Spéciales ? Sache mon ami que je ne tolèrerai aucun écart dans cette ville. Quelles informations recherches-tu ?
- Je ne puis vous le dire. J’en suis fort désolé, veuillez me croire. Mais c’est une mission de la plus haute importance et ce que je veux trouver ne doit pas être ébruité, ou alors je risque bien d’échouer.
Le soldat resta sceptique et ne voulait visiblement pas le croire.
- Ce que je vais vous dire devra rester entre nous, continua le quidam, courroucé de ne pas arriver à ses fins.
Le garde acquiesça d’un hochement de tête.
- Je suis à la recherche d’un criminel et je dois le retrouver très vite avant qu’il ne passe à nouveau à l’acte. Je suis donc à la recherche d’informations le concernant.
Le quidam plongea sa main dans une bourse accrochée à sa ceinture et en sortit une pièce d’or qu’il plaça dans la main du soldat, dont les yeux sortirent presque de leur orbite tellement il était estomaqué.
- Pouvez-vous m’indiquer le lieu dans lequel je pourrais glaner des informations ? reprit l’inconnu.
- Appelle-moi Migrin, mon ami. Je pense que je peux te renseigner. Il y a deux endroits propices pour toi ; soit Le Dragon d’Or, taverne des nobles mais où les langues se délient en présence d’une bourse bien rebondie. Beaucoup de complots sont orchestrés là-bas et ton homme s’y trouve peut-être. Sinon, il y a Le Sabre Tordu, une autre taverne ; mais je te préviens cet établissement n’est fréquenté que par la vermine de la pire espèce, c’est l’établissement le plus malfamé de toute la ville. Cependant, avec beaucoup d’alcool et quelques pièces d’or, tu obtiendras ce que tu cherches si tu parviens à vivre jusque là.
- Je te suis redevable pour ton aide, brave Migrin. Peux-tu m’indiquer le chemin de ces établissements, je te prie ?
Le soldat lui expliqua en détail la route à suivre pour rejoindre les deux destinations, puis le quidam glissa une nouvelle pièce d’or dans la main de Migrin pour le remercier.
- L’ami, appela le soldat tandis que l’homme aux vêtements noirs s’en allait. Quel est ton nom ? Tu ne me l’as pas donné.
- Volcid, répondit-il d’une voix claire en se retournant.
- Donne-moi de tes nouvelles si tu vas au Sabre Tordu. Je ne souhaiterais pas te retrouver mort dans le port au matin.
- Bien.
Puis il s’en fut, disparaissant dans une ruelle et laissant Migrin seul sous son abri délabré.
Volcid se rendit tout d’abord au sabre Tordu. C’était une bâtisse avec une façade plutôt accueillante. Cependant, les hommes ivres morts étendus sur le sol, les mercenaires aux mines patibulaires qui déambulaient dans la rue en jouant avec un couteau ou tout autre objet tranchant, le corps couturé de cicatrices, venaient ternir le côté chaleureux de la devanture. De temps à autre, une rixe, lancée par un petit désaccord, donnait lieu à une effervescence au sein des malfrats, criant, encourageant l’un des deux combattants et fonçant dans le tas presque aussitôt après.
Le symbole cousu au niveau du cœur, sur le manteau de Volcid, attirait particulièrement les regards, contrairement à son apparence ne contrastant pas avec la population vivant dans ce quartier. Ce signe était très étrange et il coexistait en lui une beauté époustouflante et une sinistre laideur.
Un grand nombre de mendiants interpelèrent ce nouvel arrivant, lui réclamant de l’alcool ou bien de l’argent. Après de multiples détours pour éviter des corps ou des flaques de boues, il poussa la lourde porte de la taverne, quelque peu défoncée, sûrement par les combats incessants. Dans l’âtre près du comptoir, un feu crachait une vapeur nauséabonde, n’arrangeant rien à l’odeur de crasse et de sueur déjà présente. La fumée saturait l’atmosphère, formant un opaque nuage flottant dans l’air, réduisant grandement la visibilité. Derrière le comptoir, un homme à la carrure impressionnante essuyait des verres avec un chiffon sûrement plus sale que les verres eux-mêmes. Deux cicatrices lui barraient la joue gauche et son nez était cassé par de trop nombreux combats. Dans son dos, accrochée au mur, une hache à double tranchant se tenait aux côtés d’une épée aussi longue que le buste et les jambes du tavernier. Une douzaine de tables s’éparpillaient dans la pièce et moins de la moitié étaient occupées par des hommes au visage peu amène. Quand Volcid entra, tous les regards se levèrent sur lui, le dévisagèrent de toute sa hauteur puis plongèrent à nouveau sur les chopes devant eux. Cinq d’entre eux s’attardèrent néanmoins sur la ceinture en cuir noir à sa taille.
- Qu’est-ce que je vous sers ? ronchonna le tavernier en reposant le verre qu’il essayait d’astiquer.
Volcid enleva son capuchon et une tête immonde apparut. Son crâne chauve revêtait d’innombrables tatouages de créatures plus ou moins complexes entrelacés par des courbes soigneusement tracées et ressemblant vaguement à des runes mais pas tout à fait. Les dessins étaient si criants de vérité que les yeux des diverses créatures bougeaient presque dans leur orbite. Les yeux de Volcid, quant à eux, donnaient des frissons. Ses pupilles luisaient d’un rouge feu intense, ses sourcils se limitaient à deux fines lignes noires et un noir sinistre teintait ses lèvres. Il avait également maquillé le dessous de ses yeux zvec une poudre sombre et ses oreilles étaient plus pointues que celle d’un homme, mais moins que celle d’un elfe. La peau qui était encore visible sous les symboles avait une teinte laiteuse, comme si elle n’avait jamais reçu le moindre rayon de soleil. Cependant sa peau était d’une perfection absolue, lisse, sans aucune aspérité visible.
- Quelles liqueurs proposez-vous ? demanda Volcid.
- Liqueur de bave de dragon, Liqueur de lave ou liqueur d’eau-de-vie.
- Je prendrais une liqueur d’eau-de-vie.
L’homme au nez cassé attrapa une bouteille sur une étagère derrière lui et remplit un verre poisseux avec un liquide jaunâtre.
- Cinquante pièces de bronze, lâcha abruptement le tavernier.
Volcid leva légèrement un sourcil, étonné du prix exorbitant de la boisson, mais posa tout de même l’argent sur le comptoir de ses longs doigts fins avant d’aller s’asseoir à une table libre. Après l’avoir vu boire deux verres d’eau-de-vie, cinq molosses assis à quelques tables de lui se levèrent, s’approchèrent et formèrent un cercle autour de sa chaise. L’un d’eux, un homme trapu avec des cheveux blonds, s’installa sur la table, à côté du verre de Volcid.
- Bonjour mon ami, lança-t-il d’un ton enjoué en déplaçant le verre pour avoir plus de place.
Volcid répondit par un regard noir.
- Tu ne voudrais pas faire connaissance autour de quelques verres ?
- Si j’étais vous, j’abandonnerais immédiatement ce que j’ai dans la tête, répliqua Volcid, acerbe. Je ne suis pas assez saoul pour me laisser délester de ma bourse.
- Quel homme vif d’esprit ! Tu n’es peut-être pas assez saoul, mais tu es seul, alors donne-la gentiment et tu pourras partir sans problème.
- Quel est ton nom ? reparti Volcid.
- Et je peux savoir à quoi ça t’avanceras de le connaître ? railla la blondinet. Seras-tu dans de meilleures dispositions ensuite ?
- En effet, j’ai horreur de me faire dépouiller par des inconnus.
- Je suis Haxor, fit l’homme aux cheveux blonds dans une petite courbette gracieuse teintée d’ironie.
- Bien, bien. Haxor, si tu ne veux pas finir comme ton camarade, déclara Volcid en montrant du menton un des hommes de main dont la moitié du visage était brûlé, tu devrais partir sur le champ.
- Tu veux me brûler le visage ? Bouh ! J’ai peur, fit Haxor en faisant trembler ses mains. Aurais-tu une torche à portée de main ou ne serait-ce que du feu ?
Volcid ne répondit rien.
- Non ? Il veut me brûler sans feu, se moqua Haxor en se tournant vers ses hommes de main.
Tous partirent d’un grand rire.
- Sérieusement, reprit l’homme aux cheveux blonds, tu es un type marrant et je regretterais de devoir te brusquer pour avoir ta bourse. Donne-la maintenant et tu pourras partir tranquillement. Dans le cas contraire, je devrais te la prendre de force.
Il tendit négligemment sa main ouverte devant lui, paume vers le haut, et attendit.
Volcid se laissa aller contre le dossier de sa chaise, croisa les bras et éclata de rire.


Dernière édition par le Dim 5 Aoû 2007 - 16:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 19:32

J'aime bien.L'ambiance de la taverne est vraiment bien décrite,on s'y croirait! de même que Volcid est superbe (surtout au départ..j'aime sa tenue noire ::love:: )

par contre,je trouve un peu étrange l'attitude du garde. "mon ami,viens un peu par-là que je te refile tout ce que je sais".je sais pas.ça semble normal dans la capitale de la paix et du bonheur,mais dans ce cas d'où vient que l'on tolère des horreurs pareilles au Sabre Tordu?
bon,je vais peut-être chercher la petite bête..

mais c'est vrai que sinon c'est super.très bon style,notamment pour les descriptions (je me répête,mais tu sais combien j'aime ça^^)
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 19:35

J'ai mis en plus qu'il était particulièrement jovial.
Sinon est-ce que parce que la pays est en paix les dirigeants peuvent éviter les meurtres et autres rackets? Non, ben c'est pareil.
Sinon, tu aimes Volcid avec ses tatouages?
Fait gaffe sans vouloir trop dévoiler la suite:
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 19:37

Ce n'est pas que je l'aime,forcément,en tant que personnage.c'est surtout qu'il est très complet et qu'il s'en dégage comme..un parfum de mystère? d'où viennent ses tatouages?pourquoi recherche-t-il l'autre?d'où vient-il lui-même?
sinon pour l'instant,j'aurais tendance à bien aimer le blond qui va se faire cramer selon toute vraisemblance
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 19:41

Merci et dire que je n'aimais pas les premières lignes, tu viens de me faire changer d'avis. J'ai réussi à décrire un personnage complet! Hourra cheers
Sinon il recherche l'autre tu vas savoir pourquoi dans la suite. Le mystère est voulu surtout sur ses origines. Et les tatouages sont comme qui dirait un signe distinctif mais ils vont servir surtout à la fin de mon histoire pour donner le coup final au suspens. Patience!
Mais c'est que le prologue alors même si tu aimes un personnage, ce n'est pas celui qui va apparaitre en priorité dans le premier chapitre! Dommage!
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 19:44

De toute façon j'ai le chic,quelle que soit l'histoire(roman ou film) pour toujours m'attacher au personnage secondaire et jamais au héros alors je ne me frustrerais pas pour autant^^
en tout cas,ça me plaît!
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 19:46

Un gros merci parce que ça me mets vraiment du baume au coeur.
Je posterais la suite demain surement
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 19:48

Je me réjouis déjà de le lire..entre deux floods^^
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 19:51

J'essayerais de me calmer un peu pendant que tu liras! Il faut juste que tu me préviennes ^^
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 19:52

Okay,je n'y manquerais pas

**Ultuant! arrêtes ça tout de suite,j'essaye de lire!! **
ça ira comme ton?
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 19:53

Au poil
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 21:13

Ce jour là le vent ---> mets une virgule et un tiret: Ce jour-là, le vent...

C’est par ce temps qu’un étranger ---> changement de temps incorrect: Ce fut par ce temps, ou bien: C'était par ce temps.

mais quand à dire quoi personne n’aurait su le dire ---> le fameux "quanT à" est à placer ici; mets encore une virgule: quant à dire quoi, personne n'aurait su le dire. Il y a une répétition du verbe dire dans la même phrase.

Certains parlaient d’aura, d’autres de karma ou alors de bien d’autres mots savants ---> à partir de "ou alors", ça ne va plus. Je n'ai rien de splendide à proposer. Peut-être faire deux phrases: Certains parlaient d'aura, d'autres de karma. Les mots savants ne manquaient pas.

le jaugeant d’après ses vêtements parce que les gens se jugent durement les uns, les autres et très vite qui plus est ---> encore des problèmes de ponctuation: le jaugeant d'après ses vêtements, parce que les gens se jugent durement les uns les autres, et très vite qui plus est. Je trouve la phrase lourde. Les termes "jaugeant" et "jugent" se ressemblent phonétiquement et ça crée un effet de répétition. Pas grand chose à proposer. Peut-être supprimer carrément à partir de "parce que".

il fût accueilli ---> il fut accueilli. L'accent se met uniquement au subjonctif passé.

Ces mots frappèrent l’étranger, qui, brusquement fit demi-tour ---> ponctuation toujours: Ces mots frappèrent l'étranger qui, brusquement, fit demi-tour. Ou bien: Ces mots frappèrent l'étranger, qui fit brusquement demi-tour. Je préfère cette dernière version.

Pour sur ---> Pour sûr

Quels genres d’informations ? ---> À moins qu'il n'y ait plusieurs genres, on dira plutôt: Quel genre d'informations ?

ce que je veux trouver ne dois pas être ébruité ou alors je risque bien d’échouer ---> il faut une virgule pour alléger la phrase, après "ébruité"; faute: ne doiT pas être

continua le quidam courroucé de ne pas arriver à ces fins ---> encore une virgule pour alléger, et une petite faute: continua le quidam, courroucé de ne pas arriver à Ses fins.

Appelle-moi Migrin mon ami ---> virgule: Appelle-moi Migrin, mon ami

Cependant avec beaucoup d’alcool ---> virgule: Cependant, avec beaucoup d'alcool

Je te suis redevable pour ton aide brave Migrin ---> virgule: Je te suis redevable pour ton aide, brave Migrin

Peux-tu m’indiquer le chemin de ces établissements, je te prie. ---> c'est une question, il faut un point d'interrogation à la fin: je te prie ?

L’ami, appela le soldat tandis que l’homme aux vêtements noirs s’en allait, quel est ton nom ? ---> c'est maladroit pour le coup, ici, de mettre une virgule après "s'en allait". Il vaut mieux mettre un point. L’ami, appela le soldat tandis que l’homme aux vêtements noirs s’en allait. Quel est ton nom ?

C’était une bâtisse avec une façade plutôt accueillante, cependant les hommes ivres morts étendus sur le sol, les mercenaires aux mines patibulaires qui déambulaient dans la rue en jouant avec un couteau ou tout autre objet tranchant, le corps couturé de cicatrices ; venaient ternir le côté chaleureux de la devanture. ---> plein de corrections de ponctuation à faire, sois attentif pour ma correction: C’était une bâtisse avec une façade plutôt accueillante. Cependant, les hommes ivres morts étendus sur le sol, les mercenaires aux mines patibulaires qui déambulaient dans la rue en jouant avec un couteau ou tout autre objet tranchant, le corps couturé de cicatrices, venaient ternir le côté chaleureux de la devanture. La phrase reste encore lourde. Fragmente.

attirait particulièrement les regards contrairement à son apparence ---> virgule: attirait particulièrement les regards, contrairement à son apparence

Dans l’âtre près du comptoir, un feu crachait une vapeur nauséabonde, qui n’arrangeait rien à l’odeur de crasse et de sueur déjà présente et qui saturait l’atmosphère de fumée, formant un opaque nuage flottant dans l’air qui réduisait la visibilité. ---> Trois "qui" dans la même phrase, avec en plus du participe présent, c'est beaucoup trop lourd. Coupe ta phrase en deux ou trois.

et son nez était cassé par de trop nombreux combats. Derrière lui, une hache à double tranchant était accrochée au mur à côté d’une épée aussi longue que le buste et les jambes du tavernier. Une douzaine de tables étaient dispersées dans la pièce et moins de la moitié étaient occupées par des hommes au visage peu amène. ---> en l'espace de deux phrases et demie, tu as employé quatre fois le verbe "être". Tourne tes phrases à l'actif pour éviter ça. Proposition: derrière lui, accrochée au mur, une hache à double tranchant se tenait aux côtés d'une épée ..... Une douzaine de tables s'éparpillaient dans la pièce ..... Et tu peux laisser le dernier "étaient"

Derrière le comptoir, [...]. Derrière lui ---> répétition de "derrière". Faut en virer un. Par exemple le second: Dans son dos, .....

une tête immonde apparût ---> apparut (pas de subjonctif)

Les yeux de Volcid, quand à eux ---> encore le fameux T: quanT à eux

la pupille était rouge feu et luisait intensément ---> garde du pluriel, car toute ta phrase est aussi au pluriel, et évite encore le verbe "être": ses pupilles luisaient d'un rouge feu intense, par exemple.

ses sourcils étaient réduits à une fine ligne noire, ses lèvres étaient noires ---> évite encore le verbe "être": ses sourcils se réduisaient à deux fines lignes noires et un noir profond teintait ses lèvres (je propose, hein, tu peux modifier)

Les yeux de Volcid, quand à eux, donnaient des frissons ; la pupille était rouge feu et luisait intensément, ses sourcils étaient réduits à une fine ligne noire, ses lèvres étaient noires, il avait maquillé le dessous de ses yeux en noirs et ses oreilles étaient plus pointues que celle d’un homme mais moins que celle d’un elfe. ---> après avoir fait les corrections (si tu veux en faire), il faut encore alléger cette phrase qui fait trois kilomètres de long. Mets des points de temps en temps.

La peau qui était encore visibles ---> visible

avait une teinte laiteuse comme si elle n’avait jamais reçu ---> virgule: avait une teinte laiteuse, comme si elle n’avait jamais reçu

La peau qui était encore visibles sous les symboles avait une teinte laiteuse comme si elle n’avait jamais reçu le moindre rayon de soleil, cependant sa peau était d’une perfection absolue, lisse, sans aucune aspérité visible. ---> coupe la phrase en deux: mets un point avant "cependant".

Volcid leva légèrement un sourcil étonné du prix exorbitant ---> virgule: Volcid leva légèrement un sourcil, étonné du prix exorbitant. À ma première lecture, j'ai cru que c'était le sourcil qui était étonné.

cinq molosses assit à quelques tables de lui ---> assis

L’un d’eux, un homme trapu avec des cheveux blonds, s’assit sur la table à côté du verre de Volcid. ---> répétition du verbe asseoir; la phrase n'est pas jolie; je propose: L'un d'eux, un homme trapu aux cheveux blonds, s'installa à ses côtés et posa un coude sur la table, près du verre de Volcid.

Bonjour mon ami, lança-t-il d’un ton enjoué en déplaçant le verre pour avoir la place de s’installer. --> du coup, il faut enlever "s'installer"; je propose: pour avoir plus de place.

répliqua Volcid acerbe ---> virgule: répliqua Volcid, acerbe

Tu n’es peut-être pas assez saoul mais tu es seul alors donnes la gentiment et tu pourras partir sans problème --> virgules, faute, tiret: Tu n’es peut-être pas assez saoul, mais tu es seul, alors donne-la gentiment et tu pourras partir sans problème

Quel est ton nom ? réparti Volcid. ---> je ne comprends pas ce verbe (qui n'est pas bien conjugué, au passage). Avoir de la répartie, c'est savoir répondre du tac-au-tac, et répartir, c'est distribuer de manière égale. Je propose: rétorqua. Mais si le terme existe, tu peux laisser.


fit l’homme aux cheveux blonds dans une petite courbette gracieuse ---> avec une courbette gracieuse. Je rajouterais même: avec une courbette faussement gracieuse.

- Quel est ton nom ? réparti Volcid.
- Et je peux savoir pourquoi ? Serais-tu dans de meilleures dispositions en sachant mon nom ? railla le blondinet.
---> je comprends ce que tu veux dire, mais ce n'est pas bien transcrit. Je propose:
- Quel est ton nom ? réparti Volcid.
- Et je peux savoir à quoi ça t'avancera de connaître mon nom ? railla le blondinet. Tu seras dans de meilleures dispositions ensuite ?

Haxor si tu ne veux pas finir comme ton camarade ---> virgule: Haxor, si tu ne veux pas finir comme ton camarade

Donnes la maintenant ---> Donne-la maintenant (à l'impératif deuxième personne, pour les verbes du premier groupe, on ne met jamais de "s").


Dans le cas contraire je devrais te la prendre de force ---> virgule, faute de temps: Dans le cas contraire, je devrai te la prendre de force

paume vers le haut et attendit ---> virgule: paume vers le haut, et attendit
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 21:20

Voilà, je crois qu'on peut aussi me sacrer dieu du chipotage.

Je te préviens, Ultuant, je ne recommencerai pas... C'est trop long !

Maintenant, mon avis et mes conseils: C'est un prologue assez sympathique, en grande partie à cause du personnage réussi de Volcid. J'avoue quand même ne pas être plus intrigué que ça, contrairement à Morrigan qui se pose plein de questions. Je me les pose aussi, mais je n'attends pas impatiemment les réponses. Volcid semble dangereux, tu l'as bien fait sentir. Il est délicieusement horrible. C'est vrai que l'ambiance de la taverne est pas mal. Un peu déjà vu ou cliché, peut-être.

Le gros problème réside dans la lourdeur. Tu fais des phrases souvent trop longues. Les problèmes de ponctuation n'arrangent rien. Ca peut paraître sans importance, mais crois-moi, les virgules ont un rôle vraiment crucial dans le plaisir de lire. Enfin, trop de gérondifs. Quand on peut, il vaut mieux conjuguer. Ca rend plus vivant, et surtout, ça allège.

Donc dans l'ensemble, un personnage réussi, mais un gros problème de lourdeur dans le style.

Je dis tout ceci avec sincérité et pour t'aider (je ne voudrais pas que tu aies l'impression que j'ai détruit ton texte ou que je suis méchant).

En espérant que mes bémols te feront avancer, et en attendant de voir si le blondinet se fera crâmer la gueule.
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 22:53

Pour les accents de "il fût accueilli" et de "une tête immonde apparût" c'est la faute de Word. Merci grandement pour tes corrections, elles sont pointent bien mes défauts. Je sais que j'ai du mal avec le verbe être et que je le mets à toutes les sauces. Je vais essayer de rectifier ça et je vais corriger les problèmes de ponctuations.
Oh! *regard déçu*
Tu ne recommenceras plus! Dommage parce que j'ai vraiment aimé ta correction.
Pour le dieu du chipotage, je te sacre immédiatement ^^
Alors je vais essayer de faire des phrases moins longues à l'avenir. Par contre pour la suite, elle est déjà écrite donc désolé si elle est un peu lourde mais il y a des combats magiques pour compenser Very Happy


Dernière édition par le Dim 5 Aoû 2007 - 16:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 23:08

Ok, j'attends la suite.

Si tu veux me remercier, ça me ferait plaisir que tu dises ce que tu penses de mon texte à moua (Le Clan des Présageurs). Je compte poster un bout de la suite prochainement.
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeDim 5 Aoû 2007 - 12:39

Ok je ne l'avais pas vu.
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeDim 5 Aoû 2007 - 16:56

Suite pour ceux que ça intéresse. Désolé si les phrases sont encore un peu lourdes, je suis en cours de relecture.

- Quel imbécile tu fais, laissa-t-il tomber à l’adresse du blondinet.
Haxor parut stupéfait de sa réaction mais, se reprenant, il fit un petit signe de tête. Ses quatre hommes de main s’avancèrent vers Volcid, menaçants.
- Brûle ! lança Volcid d’une voix forte sans bouger d’un pouce.
La main tendu d’Haxor s’enflamma instantanément, les flammes lui léchant la peau il hurla et agita sa main dans tout les sens pour essayer de l’éteindre. Ses compagnons, horrifiés, s’empressèrent de s’éloigner de Volcid pour ne pas subir le même sort, tandis que les voix s’éteignaient aux tables voisines.
Le feu disparut aussi soudainement qu’il était apparu, sans laisser de trace sur la main d’Haxor, et Volcid ricana de plus belle.
- Je t’avais dit de ne pas me voler. Cependant j’aurais besoin de tes services.
Pris de panique Haxor commença à courir vers la porte pour s’enfuir le plus loin possible de l’homme aux tatouages.
- Immobile, cria Volcid en se levant par-dessus le vacarme de panique des clients.
Haxor resta cloué sur place ne pouvant plus bouger. Volcid fit ensuite un geste négligeant en direction de la porte et des fenêtres, qui se fermèrent toutes seules. Un cliquetis résonna et les hommes qui avaient gagnés l’entrée secouèrent la poignée de la porte sans effet, elle resta obstinément fermé ; de même pour ceux qui avaient tenté de s’enfuir par les fenêtres, elles ne s’ouvrirent pas.
- Je t’ai dis que j’avais besoin de tes services, gronda Volcid à l’adresse d’Haxor. Je n’ai pas l’intention de te tuer, alors tu vas me faire le plaisir de m’écouter calmement, sans bouger.
Haxor hocha la tête, la seule partie de son corps qu’il puisse encore mouvoir.
- Je voudrais t’engager pour obtenir des informations ; je te payerai largement pour les risques encourus. Penses-tu pouvoir faire ce travail ? Attention, reprit Volcid tendit qu’Haxor hochait vivement la tête, si tu n’arrive pas à obtenir ce que je veux tu finiras en torche vivante. Alors je répète ma question ; penses-tu être à la hauteur ou connais-tu quelqu’un de compétent ?
Haxor hocha de nouveau la tête après un petit moment de réflexion.
- Bien, acquiesça l’homme aux tatouages. Bouge.
Haxor s’écroula au sol libéré de ses entraves invisibles. Volcid fit un petit geste de ses longs doigts et la porte céda sous les secousses frénétiques d’un petit homme apeuré, le faisant tomber à la renverse. La taverne se vida alors en un éclair.
Volcid reprit place sur sa chaise et invita, d’un geste amical, Haxor ainsi que ses compagnons à s’asseoir.
- A part voleur dans les tavernes, quel est ton métier ? demanda Volcid sur le ton de la conversation.
- Quel travail dois-je accomplir ? répartit Haxor sur un ton peu amène.
- J’aime bien connaître un peu les personnes que j’emploie avant de leur donner du travail. Ton métier, lança Volcid d’un ton froid.
- Je suis le capitaine du Barbarían, le meilleur navire des océans de Krugadie ; et voilà une partie de mon équipage, continua-t-il en faisant un geste circulaire pour montrer les quatre hommes assis à côté de lui.
- Leur nom ?
- Celui qui à la moitié du visage brûlé, c’est Talmul ; le grand blond c’est Elista ; celui qui a le visage couvert de cicatrices on l’appelle le Balafré mais son vrai nom c’est Nuln et le dernier avec la boucle d’oreille c’est Sylbar.
Chacun à leur tour, quand ils furent présentés, adressèrent un bref geste de la main à Volcid avec ce qui ressemblait à un vague salut.
- Bien, bien. Voilà qui est intéressant, s’enthousiasma Volcid, capitaine d’un navire. Je ne croyais pas être aussi chanceux. Je pense que tu pourras me servir plus que je ne l’aurais cru.
- Quel prix m’offres-tu ? dit Haxor amer.
- Doucement, j’y arrive. Donc je voudrais des informations d’un genre particulier que je suis prêt à payer un bon prix. Puis-je m’assurer de votre silence ?
- Tout dépend du prix, lâcha Haxor.
- Vingt pièces d’argent par information que vous me donnez immédiatement et jusqu’à dix pièces d’or pour une information très difficile à dénicher.
Les cinq marins se regardèrent à tour de rôle, s’interrogeant du regard.
- Vingt chacun ? questionna Sylbar.
- Vingt à celui qui me donnera l’information ou vingt pour vous cinq ; comme vous préférez.
Les marins reprirent leurs négociations silencieuses.
- C’est d’accord, nous serons muet comme des tombes, accepta Haxor.
- Je l’espère bien ; dans le cas contraire vous irez réellement dans une tombe. Vous savez ce dont je suis capable, souligna Volcid avec un regard lourd de sens.
Une heure passe, puis deux, puis trois durant lesquelles ils discutèrent tantôt de sujet sérieux, tantôt des péripéties du Barbarían et de son équipage face aux bateaux douaniers notamment. Une quantité impressionnante d’or changea de main en très peu de temps comme si la bourse de Volcid était inépuisable. A la fin de l’après-midi une demi-douzaine de pièces d’or avaient atterri entre les doigts des marins, qui avaient répondus à toutes sortes de questions sur le roi, le palais, les nobles et sur les gardes.
- Nous aurons tes informations d’ici une semaine, déclara Talmuk, son visage brûlé luisant sous le scintillement des pièces d’or.
- Alors retrouvons nous ici dans une semaine, jour pour jour, conclut Volcid avant de se lever.
Il se dirigea vers le tavernier pour régler les boissons consommées durant la longue conversation.
- Où puis-je trouver une auberge décente dans le coin pour dormir ? demanda Volcid qui posa une pièce d’argent supplémentaire sur le comptoir.
- La plus près se situe à quelques rues d’ici, c’est l’Auberge Maudite. Vous ne pouvez pas la rater ; en sortant, vous prenez la deuxième rue à droite puis toujours tout droit, expliqua le tavernier en joignant les gestes à la parole ; sur la devanture il y a un écriteau représentant un fantôme.
Volcid rabattit son capuchon sur son crâne rasé et se dirigea vers l’auberge indiquée par l’homme au nez cassé. Quand il eut quitté la taverne, les clients s’y engouffrèrent de nouveau, soulagés de son départ et les rumeurs fusèrent de toutes parts.
Volcid se rendit alors à l’Auberge Maudite tandis que les rayons du soleil commençaient à disparaître. C’était un petit établissement qui ne payait pas de mine vu de la rue, mais une fois à l’intérieur, les clients se prélassaient dans des fauteuils moelleux autour d’une grande cheminée qui illuminait la salle commune. En plus du confort, l’auberge avait une autre qualité, elle n’était pas chère et Volcid ne paya qu’une trentaine de pièces d’argent pour prendre une chambre pendant un mois entier.
Le lendemain matin Volcid rendit visite à Migrin. Celui-ci avait une expression rayonnante et arborait fièrement ses nouvelles bottes et un gros manteau de fourrure pour se protéger du vent qui soufflait toujours aussi fort.
- Salut l’ami, hella le petit soldat replet. Tu as vu ce que j’ai pu m’acheter avec ton or ? Ma femme est rudement contente parce qu’elle trouvait que je reniflai trop durant l’hiver. Maintenant je serais moins malade et elle, moins irritable.
- Je suis content pour toi. Voilà une autre pièce d’or si tu veux t’acheter des gants ou ramener de la bonne nourriture à ta femme.
Migrin ne savait plus comment se mettre pour cacher sa joie. Il attrapa rapidement la pièce et serra vivement la main pâle de Volcid.
- Merci, merci, merci. Tu es vraiment trop bon.
- Je suis passé pour te signaler que je suis sorti vivant de ma visite au Sabre Tordu et te rassurer sur mon sort, fit Volcid d’une voix sans aucune intonation.
- Tu me soulages grandement l’ami.
Ils restèrent là jusqu’à midi à parler de choses et d’autres. Volcid amena cependant, avec une grande habilité, son compagnon à lui parler de son métier et des gardes en général. Migrin, aveuglé par l’argent, dessina même sur le sol une ébauche de la ville avec les principaux régiments de soldats ainsi que leurs rondes.
Après avoir payé un copieux repas au soldat, Volcid partit seul dans les rues d’Azeroth à la recherche du Dragon d’Or, la taverne des nobles. Les clients se révélèrent plus dur à contenter que les brigands du Sabre Tordu et Volcid du faire preuve d’une générosité accrue pour délier les langues mais les informations qu’il obtint en valaient la peine, elles étaient extrêmement détaillées et les personnes très bien renseignées sur les dessous du royaume. Il apprit entre autre que le roi donnerait une fête magnifique dans deux mois pour fêter sa dixième année de règne dans la paix. Un jour, un vieux noble passablement éméché parla à Volcid de la garde royale et des mages.
- Tu vois, disait-il, ça fait presque dix ans que notre pays est en paix mais ne t’imagines pas que tout est beau. De nombreux producteurs d’armes voudraient bien une guerre pour écouler leurs stocks, les mercenaires n’attendent que la plus petite étincelle pour mettre le pays à feu et à sang et c’est pour cela que les hommes de haute naissance se retrouvent ici pour comploter. L’oisiveté est très mauvaise et l’esprit cherche tout ce qu’il peut pour se distraire, les conspirations en sont le meilleur exemple. Cependant si tu savais combien de complots ont été fomentés ici tu en perdrais pied, mais ils n’étaient pas tous fait à la va-vite, certains étaient même très aboutis et auraient pu renverser le roi ou soulever tout le peuple pour obliger Sa Majesté à abdiquer. Le plus marrant dans toute cette histoire c’est que les conspirateurs les plus dangereux disparaissent parfois un beau matin et personne n’en entend jamais plus parler. Alors méfie-toi Volcid, méfie-toi de la garde royale mais surtout, méfie-toi surtout des mages royaux, les conseillers du roi, ils sont dangereux, plus dangereux qu’aucun autre magicien, plus dangereux que des bêtes enragées. Si tu veux vivre, enfuis-toi, enfuis-toi pendant qu’il en est encore temps, enfuis-toi avant qu’ils ne t’attrapent en train de comploter.
- Merci pour tes précieux conseils l’Ancien, je veillerais à être discret.
Depuis ce jour là Volcid se renseigna plus particulièrement sur les magiciens royaux, il alla même jusqu’à soudoyer leurs confrères pour qu’ils les espionnent pour son compte. Il voulait savoir où ils vivaient, avec qui ils étaient mariés, quels étaient leurs amis, leurs principaux trajets et loisirs et même leur plat favori. Volcid voulait savoir absolument tout ce qui les touchait de près ou de loin et il achetait ces informations le prix fort s’il le fallait. Il réussi, au prix d’innombrables efforts et en tirant les bonnes ficelles, à savoir la majorité des sorts que connaissaient les mages et les principales potions qu’ils préparaient très fréquemment. Durant un mois Volcid navigua entre Le Dragon d’Or, Le Sabre Tordu et l’Auberge Maudite. Il extirpa quantité d’informations à des nobles sur le roi, les complots, la garde personnelle du roi et surtout sur les mages, son sujet favori. Le mot s’était répandu comme une trainée de poudre. Dès que quelqu’un avait une nouvelle information sur eux, il allait voir Volcid et était presque sur de recevoir des pièces d’argent en grande quantité voire de l’or, si elle en valait la peine. Il utilisait Haxor pour des renseignements plus douteux ou qui nécessitaient des techniques plutôt annexes pour les obtenir. En un mois, il se fit un véritable réseau de connaissance. Il voyait presque toutes les semaines Haxor et ses compagnons pour échanger leurs découvertes et les informations glanées. Rapidement tout le monde le surnomma Le Fantôme. Dès qu’il sortait des tavernes il s’évaporait dans la nature et même les plus habiles voleurs n’arrivaient pas à le trouver pour lui remettre des informations ; c’était lui qui venait à eux et jamais l’inverse. Environ une semaine avant la fête du roi pour ses dix ans de paix, onze hommes portant les mêmes vêtements que Volcid arrivèrent en ville. Ils avaient les mêmes yeux rouges feu que lui et arboraient divers tatouages sur leur crâne rasé, mais tous entrelacés pas des courbes soigneusement tracées évoquant des runes. L’un d’eux avait l’air âgé, son visage laiteux était creusé de nombreuses rides profondes et ses sourcils étaient blancs et épais à l’opposé de ceux de ses compagnons qui étaient noirs. Contrairement à Volcid ils avaient tous un long bâton richement sculpté. Celui du plus vieux se terminait par une pierre noire bloquée entre trois griffes de bois taillés dans la même pièce que le bâton. Les autres bâtons s’achevaient tous par des sculptures différentes mais spécifiques. Tout Azeroth commençait à préparer la fête de la paix ; à décorer les rues, laver les façades des maisons et d’autres occupations. De leur côté, les douze mages ne restèrent pas inactifs non plus et ils se partagèrent les rencontres avec les informateurs de Volcid. Ils couraient dans toute la ville si bien que les habitants avaient l’impression de voir un mage noir à chaque coin de rue. Ils furent rapidement appelés Les Douze par la lie de la ville. Quelques jours avant la grande fête Volcid vit une dernière fois Haxor dans une ruelle déserte, sordide.
- Tout est prêt ?
- Comme vous l’avez demandé, dans le moindre détail.
- Parfait. N’oubliez pas d’être synchrone, tout dépend de ça.
- Ne vous en faites pas, tout se passera selon vos souhaits.
- Je vous dis adieu alors et nous nous reverrons vous savez quand.
- Bien entendu. Je ne manquerais pas cette date.


Dernière édition par le Dim 5 Aoû 2007 - 18:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeDim 5 Aoû 2007 - 17:49

C'est toujours aussi bien,vraiment. L'histoire est prenante et tu manies bien l'intrigue.
Par contre,niveau chipotage,je n'ai pas vraiment fait attention,à ceci près:
ultuant a écrit:
Ne vous en faites pas, tout se passeras selon vos souhaits
où il ne faut pas de "s"à passera :👅:

J'espère que tu as encore pas mal de passages en reserve
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeDim 5 Aoû 2007 - 18:00

T'inquiète pas, j'ai posté 5 pages de mon histoire et j'en ai écris plus de 100. Je pense que je peux encore tenir un moment Very Happy Merci!

Ok, je corrige tout de suite
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeDim 5 Aoû 2007 - 18:01

Plus de 100?
*mode incrédule*j'ai réussit ça qu'une fois..mais j'ai du tout recommencer parce que le style ne me plaisait pas!

mais au moins comme ça,je ne resterais pas sur ma faim
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeDim 5 Aoû 2007 - 18:09

J'ai pas encore tout relu, mais bon c'est posé, juste quelques relectures et ça sera bon
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeDim 5 Aoû 2007 - 23:16

Juste pour chipoter...
Je doute que une fête pour les dix ans de paix du royaume ne soit un renseignement difficile à obtenir ! Pas la peine de soudoyer des gens (noble qui plus est) pour s'entendre parler du costume qu'il portera !

Ensuite, ton personnage fait plus peur que autre chose alors même pour de l'argent, il faut expliquer le pouvoir charismatique qu'il semble avoir sur le garde. Tu peux rajouter des détails de misère du garde, d'ennuis pendant les rondes, etc. Il faut qu'il "offre" quelquechose de plus au garde (en plus de l'argent) pour expliquer sa réaction de "copinage".

Aussi, les marins qui saluent... ils viennent de voir "cramer" leur chef, en plus de se voir ridiculiser. Surprenant qu'ils agissent comme s'is avaient affaire à une vieille connaissance ! qu'ils négocient de cette manière. Dans le contexte, ils sont coincés. Ils acceptent et s'enrichissent un peu ou bien... Un regard pour se concerter suffit. Par contre si ce sont de vrais fripouilles, si le chef est soumis, il y aurait de la mutinerie dans l'air ! J'imagine bien une réplique comme quoi "les travers de notre capitaine de nous consernent plus..." (enfin tu vois le genre). Ils ont presque trop d'honneur au point de suivre leur capitaine dans ce qui peut sembler de premier abord, une folie ! Là, tu peux rajouter l'histoire de l'or, ce qui explique le "revirement" de situation.

Ce sera tout pour le moment...
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeLun 6 Aoû 2007 - 13:47

Je sais que j'ai dit que j'arrêtais, mais bon, je me sens un petit peu d'attaque.

*Retrousse les manches de son anorak*

La main tendu d’Haxor ---> tendue

La main tendu d’Haxor s’enflamma instantanément, les flammes lui léchant la peau il hurla et agita sa main dans tout les sens pour essayer de l’éteindre. ---> Cette phrase ne va pas du tout. Effet de répétition entre "flammes" et "enflamma". Il vaut mieux remplacer le gérondif "léchant" par un verbe. Répétition de "main". Des fautes. Mets des virgules. Je propose : La main tenduE d’Haxor s’enflamma instantanément. Des langues de feu lui léchèrent la peau et il hurla, agita son bras dans touS les sens pour essayer d'éteindre les flammes (je répète "flammes", c'est difficile de trouver un autre mot; mais c'est déjà mieux car il se situe plus loin dans la phrase de "s'enflamma")

- Je t’avais dit de ne pas me voler. Cependant j’aurais besoin de tes services. ---> mets une virgule après "Cependant". Mais en fait, je ne vois pas pourquoi tu mets "Cependant". L'opposition n'est pas très claire. Je crois comprendre: le blond veut le voler, Volcid veut des infos, mais si le blond le vole, il n'est pas sympa, et il vaut mieux être sympa pour qu'il lui donne des infos. Bref, à mon avis, il vaut mieux supprimer la seconde phrase avec "Cependant".

Pris de panique Haxor commença à courir ---> Virgule: Pris de panique, Haxor commença à courir

cria Volcid en se levant par-dessus le vacarme ---> par dessus

Haxor resta cloué sur place ne pouvant plus bouger. ---> Haxor resta cloué sur place et ne put plus bouger.

Volcid fit ensuite un geste négligeant ---> négligent (c'est ici l'adjectif)

Un cliquetis résonna et les hommes qui avaient gagnés l’entrée secouèrent la poignée de la porte sans effet, elle resta obstinément fermé ; de même pour ceux qui avaient tenté de s’enfuir par les fenêtres, elles ne s’ouvrirent pas.
---> fautes, ponctuation et phrase pas jolie. Proposition : Il y eut un cliquetis, et les hommes qui avaient gagné( ) l’entrée secouèrent la poignée de la porte, en vain. Elle resta obstinément ferméE. De même, ceux qui avaient tenté de s’enfuir par les fenêtres ne parvinrent pas à les ouvrir.

Je t’ai dis que j’avais besoin de tes services, gronda Volcid à l’adresse d’Haxor ---> Je t'ai diT. Et je mettrais plutôt : J'ai dit que j’avais besoin de tes services, gronda Volcid. On sait qu'il s'adresse à Haxor, et le fait de ne pas dire "Je t'ai dit" mais "J'ai dit" lui donne plus de corps et de force de caractère. Il a dit, donc on exécute.

Attention, reprit Volcid tendit qu’Haxor ---> tandis qu'Haxor (mon Dieu, mon Dieu...)

si tu n’arrive pas à obtenir ce que je veux tu finiras en torche vivante. ---> faute, virgule : si tu n’arriveS pas à obtenir ce que je veux, tu finiras en torche vivante.

Alors je répète ma question ; penses-tu être ---> pas de point virgule, mais deux points

Haxor s’écroula au sol libéré de ses entraves invisibles. ---> virgule, et la phrase est bizarre. Proposition : Haxor s'écroula au sol, libéré de son étreinte invisible.

- Leur nom ? ---> LeurS nomS

- Celui qui à la moitié du visage brûlé, c’est Talmul ; le grand blond c’est Elista ; celui qui a le visage couvert de cicatrices on l’appelle le Balafré mais son vrai nom c’est Nuln et le dernier avec la boucle d’oreille c’est Sylbar. --> Faute, et des virgules !!! - Celui qui A la moitié du visage brûlé, c’est Talmul ; le grand blond, c’est Elista ; celui qui a le visage couvert de cicatrices, on l’appelle le Balafré, mais son vrai nom, c’est Nuln ; et le dernier, avec la boucle d’oreille, c’est Sylbar.

Chacun à leur tour, quand ils furent présentés, adressèrent un bref geste de la main à Volcid avec ce qui ressemblait à un vague salut. ---> construction grammaticale mauvaise. Proposition : Chacun leur tour, les hommes d'Haxor adressèrent à Volcid un bref geste de la main, qui ressemblait vaguement à un salut.

Voilà qui est intéressant, s’enthousiasma Volcid, capitaine d’un navire. ---> point: Voilà qui est intéressant, s’enthousiasma Volcid. Capitaine d’un navire.

- Quel prix m’offres-tu ? dit Haxor amer. ---> virgule, et mieux vaut mettre un autre verbe que dire. Proposition : - Quel prix m’offres-tu ? demanda Haxor, amer.

nous serons muet ---> muetS

dans le cas contraire vous irez réellement dans une tombe ---> virgule, temps: dans le cas contraire, vous irIez réellement dans une tombe. Je n'aime pas l'adverbe "réellement".

Une heure passe, puis deux, puis trois durant lesquelles ils discutèrent ---> temps: Une heure passA

en très peu de temps comme si la bourse de Volcid ---> virgule: en très peu de temps, comme si la bourse de Volcid

A la fin de l’après-midi une demi-douzaine de pièces d’or avaient atterri entre les doigts des marins, qui avaient répondus --->virgule, fautes: A la fin de l’après-midi, une demi-douzaine de pièces d’or avaiT atterri entre les doigts des marins, qui avaient répondU

retrouvons nous ici ---> tiret: retrouvons-nous ici

demanda Volcid qui posa une pièce d’argent supplémentaire sur le comptoir ---> pour le coup, il vaut mieux un gérondif: demanda Volcid en posant une pièce d’argent supplémentaire sur le comptoir. Et je verrais mieux un "en lançant une pièce" ou "en jetant une pièce". Volcid a de l'argent, il en distribue à tout va, il ne semble pas y attacher une grand importance

soulagés de son départ et les rumeurs fusèrent de toutes parts ---> virgule: soulagés de son départ, et les rumeurs fusèrent de toutes parts

C’était un petit établissement qui ne payait pas de mine vu de la rue, mais une fois à l’intérieur, les clients se prélassaient dans des fauteuils moelleux autour d’une grande cheminée qui illuminait la salle commune. ---> opposition encore maladroite. Proposition: C’était un petit établissement qui ne payait pas de mine vu de la rue. Volcid se demanda si le tavernier ne s'était pas moqué de lui. Mais une fois à l'intérieur, il fut surpris de voir les clients se prélasser dans des fauteuils moelleux autour d’une grande cheminée qui illuminait la salle commune. (C'est encore un peu moyen, comme proposition, mais c'est déjà mieux, je trouve)

l’auberge avait une autre qualité, elle n’était pas chère et Volcid ne paya ---> ponctuation: l’auberge avait une autre qualité : elle n’était pas chère, et Volcid ne paya

Le lendemain matin Volcid rendit visite à Migrin. ---> virgule: Le lendemain matin, Volcid rendit visite à Migrin.

Salut l’ami, hella le petit soldat replet ---> héla

parce qu’elle trouvait que je reniflai trop ---> reniflaiS

Maintenant je serais moins malade et elle, moins irritable ---> virgules, temps: Maintenant, je seraI moins malade, et elle (,) moins irritable

Voilà une autre pièce d’or si tu veux t’acheter ---> virgule: Voilà une autre pièce d’or, si tu veux t’acheter

Tu me soulages grandement l’ami ---> virgule: Tu me soulages grandement, l’ami

*Pousse un soupir d'abandon*

Je suis fatigué, y en a trop. Tu as écrit 100 pages ? Sans relecture ? Tu vas rigoler pour tout rectifier !

Je passe à la critique de l'histoire. Je ne suis pas d'accord avec le chipotage d'Akira. Les hommes d'Haxor ont peur de se faire brûler la face par Volcid, donc il est normal qu'ils se montrent bien dociles. Et Volcid a une infinité d'argent, donc ça ne le dérange pas d'en distribuer pour des informations sans importance.

En revanche, ce qui me gêne, c'est la discrétion de Volcid. En "brûlant" la main d'Haxor dans une taverne où il y avait un public qu'il laisse s'échapper, il n'en fait pas beaucoup preuve et prend des risques grossiers.

Ensuite, tu dis que c'est lui qui trouve les gens et non le contraire, mais la nuit, il est toujours dans son auberge, donc on pourrait le trouver là le soir tombé...

Enfin, si Volcid rencontrait des obstacles, ce serait plus prenant. Par exemple, il a un immense réseau d'informations à la fin. Mais les magiciens du château, qu'est-ce qu'ils font, pendant ce temps ? Ils chôment ? S'ils sont intelligents, ils doivent aussi avoir des disciples, ou je ne sais quoi, qui détecteraient Volcid. Ca rendrait la situation dangereuse et le lecteur s'inquièterait plus pour Volcid. Là, on a plutôt une sensation de toute puissance invincible...

Voilà !

*Les mots "100 pages" résonnent dans la divine tête de Hakkrat, et un vertige s'empare soudain de lui*
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeLun 6 Aoû 2007 - 14:11

Merci encore pour tes corrections. Désolé de t'avoir fait travaillé parce que j'en ai corrigé une bonne partie ce matin (de même que les virgules, je commence à avoir le coup) ^^
Tes messages me font toujours plaisir.
Et puis pour l'intrigue, ce n'est que pour amorcer l'histoire alors je n'ai pas voulu faire quelque chose de 50 pages pour expliquer les évènements qui se sont produits. Et pour la toute puissance invincible ce n'est pas vraiment faux. Enfin je verrais si je peux améliorer
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeSam 11 Aoû 2007 - 17:46

Et voilà la suite et la fin du Prologue
PS: Hakkrat je pense avoir mis assez de virgules cette fois-ci ^^



- Bien entendu. Je ne manquerais pas cette date.
Et les deux hommes se séparèrent sans se retourner.
Le lendemain, le premier des six mages royaux sortit de chez lui et emprunta le même chemin, comme tout les matins, qui passait par un petit parc, pour se rendre dans sa tour de travail. Son bâton claquait sur les pavés à intervalles réguliers, mais le claquement se fit plus fréquent alors que son propriétaire allait toujours à la même allure. Le mage s’arrêta, surpris, mais le bruit ne s’arrêta pas pour autant. Il accélérait même. Il ne pouvait pas se tromper sur l’origine de ce bruit, ce ne pouvait être qu’un bâton donc un sorcier venait vers lui, mais un sorcier inconnu sinon il l’aurait salué. Or les sorciers inconnus étaient souvent des ennemis. Le magicien royal se retourna alors vivement, pour faire face à son adversaire, en érigeant un bouclier défensif. Il ne s’attendait pas à ce qu’il allait affronter. Un mage aux yeux rouges avait déjà frappé avec son bâton. Le coup fut arrêté par le bouclier mais le mage continua à appuyer son bâton sur le rempart magique. Une lumière rouge filtrait au niveau du contact. Le mage, spécialiste de la défense, amplifia sa protection en créant de nouvelles barrières plus résistantes et scanda un sort de solidification. Tout à coup, huit autres mages apparurent du néant. Trois d’entre eux posèrent leurs bâtons sur les boucliers magiques tandis que les cinq autres entourèrent la scène en commençant à incanter. Des syllabes gutturales s’élevèrent, couvrant l’incantation du magicien royal. Le ciel se couvrit tout à coup et les cinq mages entourant la bataille écartèrent leurs mains, paumes vers le ciel. Une ligne jaune parcouru le sol, réunissant les mages incantant dans un pentacle, chacun se trouvant au sommet d’une pointe. Dans leurs mains apparurent de petites sphères jaunes étincelantes. Elles grossirent lentement jusqu’à atteindre la taille d’un petit chat, puis des éclairs en sortirent pour rejoindre les sphères tenues par les autres mages, formant ainsi un cercle. Un tintement cristallin emplit l’air et s’intensifia doucement. Quand il devint insoutenable, des filaments rouges sortirent des sphères, les reliant aux quatre mages qui maintenaient toujours leurs bâtons sur les boucliers magiques. Lorsque les mages furent touchés par ces filaments, leurs bâtons vibrèrent à l’unisson et étincelèrent d’une vive lueur pourpre qui s’étendit jusqu’à englober le mage royal. L’atmosphère s’emplit de petites vibrations puis tout à coup des éclats violets se dispersèrent dans l’air. Un bouclier venait de céder. Les premiers éclats furent bientôt suivis d’une deuxième, puis d’une troisième salve de morceaux violets. Le mage royal, stupéfait, s’arrêta dans son incantation et lança un appel de détresse en traçant rapidement deux runes avant d’ériger les derniers sorts qu’il pouvait encore lancer. Les barrières magiques cédèrent une à une. Il n’en restait plus que deux au moment où un nouveau mage apparut. Les neuf mages noirs sourirent mais restèrent concentrés sur leur incantation. Le nouveau sorcier arrivé commença à incanter. Un tourbillon bleu apparut entre ses mains, se condensant de plus en plus avant de s’évanouir dans un petit sifflement. Au même instant, trois hommes, avec des manteaux noirs, des pupilles rouges feu et des tatouages sur leurs crânes rasés, se matérialisèrent tout autour du nouveau mage royal estomaqué et lancèrent aussitôt un sort d’entrave. Des sphères vertes voletèrent un instant autour du mage spécialiste de la glace, puis elles se transformèrent en grosses lianes qui s’enroulèrent autour du nouveau venu. Les boucliers du premier magicien royal avaient tous cédés et la lueur pourpre parcourait désormais tout son corps, pénétrant par la bouche, par le nez. D’horribles pustules verdâtres recouvrirent bientôt sa peau, grossirent à toute allure et éclatèrent en arrachant d’effroyables cris de douleur au mage royal, des cris à glacer le sang. Les lianes retenant le deuxième devinrent bleu pâle et se cassèrent, tombant à terre dans un grand bruit de verre. Une flamme de fureur s’alluma dans le regard du magicien de la glace tandis qu’il agrippait son bâton à deux mains. Son confrère hurlait à la mort alors que sa peau se liquéfiait. Quelques instants plus tard, il ne restait que ses os avec son cœur qui palpitait encore dans son thorax puis les os se disloquèrent et tombèrent par terre. Le mage royal restant claqua son bâton sur le sol, de la glace s’étendit tout autour, emprisonnant ses douze ennemis sur place puis il le fit tournoyer au-dessus de lui et un blizzard souffla dans la rue. Autour des pieds des mages noirs la glace rougeoya un moment avant de fondre et de libérer la furie magique. Le blizzard fut balayé par deux petits gestes et deux mages lancèrent un jet de flammes sur le magicien royal qui érigea une barrière de glace autour de lui. Les flammes n’étaient pas assez puissantes pour percer la glace alors les sorciers aux yeux rouges firent apparaître une cage de feu autour de la barrière glacée et ils l’alimentaient par un flot ininterrompu de flamme. La glace fondit à toute vitesse mais le mage royal résista encore, il forma un énorme nuage et une pluie drue tomba, éteignant le mur de feu. Un vent froid s’engouffra dans la rue et propagea la pluie. Le mage sourit, son regard devint carnassier et il dessina une quantité de runes dans les airs à une vitesse ahurissante. Les façades des maisons se recouvrirent de givre, les pavés devinrent luisant, toute l’eau se trouvant à proximité se transforma en glace. L’air était maintenant lourd, aride, des pics de glace acérés tombaient sur le sol avant d’éclater ; les mages noirs bougeaient lentement maintenant, leur sang commençait également à geler, mais ils retrouvèrent vite leur vigueur et lancèrent un assaut coordonné dévastateur. Abandonnant la magie du feu, ils appelèrent des éclairs et les firent frapper les pavés glacés. L’électricité parcourut à toute allure la rue grâce à l’eau contenue dans le givre et atteint le mage royal. Lorsque les décharges arrivèrent contre ses bottes elles moururent, laissant échapper un rire victorieux au magicien de la glace. Celui-ci incanta et un tourbillon bleu pâle apparut entre ses mains ; à ce moment, des arcs électriques crépitèrent aux pieds du mage, se regroupèrent en une grosse boule qui sauta sur le tourbillon de glace. Le cri qui suivit fut accompagné par la convulsion de tous les membres du mage de la glace. Son cri devint strident puis s’arrêta aussitôt, de même que les spasmes ; ses yeux étaient vides mais il restait toujours debout, face à ses adversaires. Une bourrasque s’engouffra entre les maisons renversant le corps inerte du magicien puis le ciel se dégagea, la pluie et le blizzard disparurent. Les douze mages noirs se regardèrent un long moment sans rien dire.
- Passons à l’étape suivant, finit par dire Owyn, le plus âgé de tous, d’une voix rauque.
Dans la soirée, le mage royal illusionniste se retrouva face aux Douze. Il tenta de faire un tour de passe-passe pour s’échapper mais échoua lamentablement. Il ne réussit à disparaître qu’un court instant de la ruelle, avant qu’un sort de dissipation de la magie ne soit lancé et ne le dévoile en pleine fuite.
- Quelle pitié, lança Owyn au mage apeuré. Seul tu n’es rien, même pas de quoi effrayer un apprenti.
Et la poitrine du magicien royal explosa, rependant ses entrailles sur les pavés sombres et froids du soir naissant. Sa tête atterrit à quelques pieds de là, ses yeux grands ouverts, trahissant ses sentiments, la peur primale qu’il avait ressentit lorsqu’il avait compris qu’il était piégé.
Après cette série d’assassinats, les magiciens royaux, nerveux, se tinrent sur le pied de guerre, mais les Douze restèrent silencieux pendant quelques jours, laissant retomber un peu la vapeur.
La veille de la fête anniversaire, ils reprirent leurs projets et rendirent visite au magicien spécialiste de la divination. Comme ils s’y attendaient, il ne trahit pas sa réputation de meilleur devin de Nekrodia et les attendait fermement campé sur ses deux jambes, à côté du maître invocateur. Les Douze pénétrèrent au rez-de-chaussée et s’avancèrent en trois rangs. L’air était lourd. Les flammes vacillantes des chandelles projetaient des ombres effrayantes sur les murs. La pièce faisait une cinquantaine de pieds de large sur trente de long et tout le mobilier avait été enlevé.
- Vous savez que vous allez mourir, quoi que vous tentiez ? demanda Owyn.
- Il n’en sera rien. C’est vous qui périrez au cours de cette entrevue.
- Dommage. J’avais entendu dire que vous étiez le meilleur devin, mais apparemment, tout homme à ses limites et votre réputation a du dépasser vos talents.
Un démon apparu et fonça vers les Douze, une hache à double tranchant entre les mains. Ses pieds de boucs martelaient le sol de marbre durant sa course. Le corps de Volcid devint éthéré et se mit à léviter naturellement, ses jambes disparurent. Son long manteau, maintenant transparent, voleta furieusement dans le vide. Le Fantôme fonça au premier rang et reçu le démon en pleine course. Celui-ci trancha l’air, furieux, tandis que Volcid lui tournait autour, un sourire aux lèvres, admirant sa proie qui se débattait avec tant de ferveur. Après avoir fait quelques tours du démon, il passa sa main éthérée à travers la poitrine de son adversaire. Elle reprit peu à peu consistance, arrachant un hoquet au démon. Volcid ressortit ses doigts, profondément enfoncés dans le cœur de sa victime agonisante. Le silence emplit la pièce. Volcid reprit sa forme éthérée. Ce fut comme si le temps suspendait sa course folle. Puis, tout explosa. Les sorts s’enchaînèrent. Les créatures des enfers apparurent sans interruption. Volcid tournait dans toute la pièce, virevoltant dans un rire lugubre et tuait toutes les invocations, même les plus terribles. Chaque fois, il les faisait souffrir, agoniser lentement. Le devin stoppait tous les sorts lancés par ses adversaires, avec une apparente facilité, un sourire destructeur sur le visage. L’invocateur appela finalement tout un panel de fantôme et d’esprits, pour pouvoir toucher Le Fantôme. Les autres mages noirs s’arrêtèrent dans leur folie destructrice et tracèrent des runes dans les airs. Aucun sort ne s’actionna. Le devin s’aperçu que ce n’était même pas des runes, seulement des morceaux de symboles. Juste des runes incomplètes. Le magicien royal porta une main à sa tempe. Trop de visions le submergeaient, trop de visions affluaient en même temps dans son cerveau. C’était là, la puissance des Douze, chacun traçait une partie des runes nécessaire à un sort, et les autres le complétaient. Ils laissaient ainsi, des dizaines et des dizaines de sorts en attente. Le mage royal ne savait plus ce qui allait se passer. Il était envahit par les visions de milliers de futurs possibles. Les onze mages noirs frappèrent l’air d’un même mouvement. Volcid continuait à répandre mort et humiliation sur les démons, surgissant à flots ininterrompus, malgré quelques complications avec les esprits. Un grondement s’éleva, quantité de sorts se résolurent en même temps, provoquant un déluge d’énergie brute sur les combattants. Le devin échappa de justesse à la mort, mais sa jambe droite fut aplatie par un énorme bloc de pierre, arraché du plafond. Le Fantôme et les démons éthérés se battaient sans relâche, mais aucun n’arrivait clairement à avoir le dessus. Les compagnons de Volcid vinrent le soutenir et envoyèrent valser leurs ennemis. Le devin, se tordant ne douleur sur le sol, ne représentait plus une menace sérieuse. Le maître invocateur succomba rapidement sous les flots magiques l’assaillant. Un des Douze s’approcha du mage royal rampant, lui jeta un regard froid et enfonça, d’un coup sec, son bâton dans son crâne.
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MessageSujet: Re: Promesse   Promesse Icon_minitimeSam 11 Aoû 2007 - 17:47

Le jour tant attendu arriva finalement. En début d’après-midi, le roi arriva sur la place de la ville, entouré des mages royaux et de son escorte personnelle, et monta sur une estrade, érigée pour l’occasion, afin de prononcer son discours. Sur les six mages royaux initiaux, il n’en restait plus qu’un, le maître du feu, les autres ayant été remplacé au pied levé par de jeunes gens tout juste diplômés. Sur leurs visages se lisait, à côté d’une certaine compétence, leurs manques d’expériences pour les combats réels. Le magicien du feu avait, quand à lui, un regard fermé, dur, tel un vieux sage qui avait déjà vu trop de monstruosités dans sa longue vie. Tous les habitants étaient venus assister à cet évènement. Le roi se gratta la gorge puis harangua la foule, d’une voix forte et pleine d’allégresse.
- Mes chers citoyens ! Tout d’abord merci d’être venu si nombreux. Je souhaitais, en ce jour anniversaire si glorieux, vous remercier pour votre soutien sans faille …
Il portait un énorme manteau en hermine tacheté de points bleus nuit, le bleu royal. Sa couronne, en or incrustée de diamants, brillait sous le soleil, qui apparaissait par intervalle entre les nuages. Sous son manteau, une armure de fer étincelante se distinguait. Les habitants pouvaient deviner le travail passé sur ce bijou, magnifiquement ciselé et finement ouvragé.
- … Ces dix années de paix et de bonheur ont été un vrai plaisir pour moi et je pense que pour vous aussi ; mais cela n’aurait pas été possible sans votre soutien, sans votre dévotion sans borne …
Le roi continuait à palabrer, lorsque la foule s’écarta devant l’estrade. Owyn s’avança en s’appuyant sur son bâton, comme si ses jambes ne le soutenaient plus. Le roi s’arrêta et regarda l’inconnu d’un œil mauvais, pour l’avoir interrompu. Les mages royaux se placèrent entre les deux hommes, prêts à se battre. Tout à coup, une boule apparut dans la main de l’homme au manteau noir. Les tatouages sur son crâne se firent plus brillants. Le sort fut aussitôt contrecarré et déjà, les mages royaux s’activaient pour répliquer à l’attaque. Un énorme éclair éclata dans le ciel. La foule cria et se mit à courir en tout sens. Un groupe de mercenaires venait de sortir de la rue des temples et accélérait en direction du centre de la place, armes en main. Les protecteurs du roi avaient répliqués, mais Owyn balaya les sorts d’un revers de main. Trois boules de feu apparurent à côté de trois mages, qui furent réduit en poussière en quelques instants. Un deuxième éclair retentit, un deuxième groupe de mercenaires, sortit d’une autre ruelle, rejoignit le premier aux prises avec la garde royale. Les mages noirs arrivèrent également. Troisième éclair, troisième groupe. Les sorts fusaient, étaient déviés, explosaient un peu partout, formant des cratères dans les pavés bien ordonnés et bien entretenus de la place. Deux des mages noirs ratèrent leurs sorts de dissipation et furent blessés au torse. Ils furent hors combat durant plusieurs minutes. Le roi descendit en hâte de l’estrade. Un jet orangé le percuta dans le dos. Son manteau fumant tomba au sol, mais le roi continua sa course. Des runes étincelaient dans le dos de son armure, elles venaient d’annihiler le sort. Owyn fit un geste et Le Fantôme prit sa forme éthérée. Il fonça barrer la route au fuyard. Un quatrième éclair éclata, le ciel s’obscurcissait. Un quatrième groupe de voleurs sorti de l’ombre d’un perron. La garde royale commençait à être débordée. Un mage royal mourut sous une pluie acide qui avait percé ses défenses. Il hurla comme un damné encore longtemps après que ses membres aient été dissous. Le sang se répandait lentement sur le sol. Une lance d’os sorti du sol et embrocha le maître illusionniste au niveau de l’entrejambe, après avoir traversé sa projection qui se volatilisa. Un filet de sang, mêlé à de la bave, lui coula sur le menton, puis dans le cou. Un cinquième éclair, Haxor sortit d’une rue en criant, suivit par des hommes avec une puissante musculature, sûrement des barbares. L’un d’eux trancha le cou du mage empalé, dans un horrible craquement d’os. Le fer rencontrait le fer, la garde royale était maintenant encerclée et les soldats s’étaient mis dos à dos. Le roi, protégé par ses glyphes, ne pouvait pas s’enfuir loin de la bataille et agitait sa grosse épée dans l’air, sans aucun effet. Volcid éliminait une à une ses protections par des Brise Runes. D’énormes lianes étaient enroulées autour des membres inférieurs du souverain, lesquels ne portaient aucune rune de protection contre la magie. Le maître du feu enchaînait les sorts, plus dévastateurs les uns que les autres, mais les mages noirs commençaient à avoir le dessus à cause de leur supériorité numérique. Une liane se glissa dans une déchirure du pantalon du roi et remonta lentement, jusqu’à son bassin. Un craquement effroyable se répercuta sur les façades des maisons. Le roi tomba sur un genou, les os de la jambe broyés. Un cri inhumain sortit de la gorge nacrée de l’homme prostré. Sa couronne lui glissa de la tête, rebondit puis roula sur le sol. Une liane sortit du pantalon avec, au bout de celle-ci, une petite chose rose. La virilité du roi venait de lui être enlevée. Le sang coulait à flot le long de sa jambe. La tige replongea sous les vêtements et remonta sous le plastron. Les mages noirs avaient maintenant l’ascendant sur le dernier mage royal, qui arrivait à grande peine à bloquer tous les sorts le visant et, lorsqu’il pouvait en lancer un offensif, il lui était aussitôt renvoyé. La garde royale se limitait à présent à une vingtaine d’hommes. Les gardes de la ville étaient arrivés trop tard et furent tous massacrés par le groupe des barbares, dirigé par Haxor. Le plastron immaculé du roi vola en éclats sous les puissants coups donnés par la végétation, rampant au-dessous. Le mage du feu se trouva totalement débordé, et son dernier souffle de vie lui fut arraché au contact du Toucher Vampirique. Une pousse s’enfonça dans la poitrine du monarque, bientôt rejoint par d’autres. Son foie fut éjecté, pendant que ses autres organes étaient soigneusement enlevés puis avalés par la plante carnivore, qui le recouvrait totalement maintenant. Sans perdre un instant, Owyn lança un sort de pétrification. Les derniers soldats survivants furent transformés en pierre, leurs regards figés sur des yeux horrifiés ou suppliants. Ils furent ensuite dispersés tout autour de la place par un bref mouvement du poignet.
Le vacarme se calmant, quelques personnes refirent surface pour voir ce qui se passait.
- Maintenant, je suis votre nouveau souverain et tout va changer sous mon règne, gronda Owyn sa voix amplifiée par magie, pour se faire entendre jusqu’à l’autre bout d’Azeroth.
Les citoyens affluaient sur la place dévastée et emplit de l’odeur de la mort, attirés par cette voix mystérieuse.
- Voilà un aperçu de ma puissance, reprit-il avec un geste circulaire. Je vais laisser les statues de vos gardes pour vous rappeler que tous ceux qui se rebelleront, subiront un sort semblable à celui de vos soldats ; de même que ceux qui les déplaceront ou essayeraient de le faire. Demain sera un nouveau jour, sous le règne du roi… OWYN.
Il prononça ce dernier mot avec une force et une puissance extraordinaire, faisant trembler la terre.
Des acclamations s’élevèrent de la foule, des acclamations provenant seulement des groupes de mercenaires. Les habitants, ceux qui étaient revenus, trop curieux pour prendre peur, parurent effrayés par ce discours. Les mots étaient d’une étrange douceur, mais frappaient pourtant les oreilles des auditeurs avec la puissance d’une enclume.
Ainsi commença le règne des Douze. Nekrodia sombra peu à peu, depuis ce jour, sous l’influence néfaste des Douze. Les guerres recommencèrent, plus sanglantes, plus terrifiantes que jamais. Des dragons refirent surface pour servir de monture aux douze mages noirs. Ces illustres créatures appartenant depuis longtemps aux légendes, furent réduites en esclavage, en monstres serviles et rampants. Lorsque toute la population fut soumise, prostrée comme leurs antiques mythes, Owyn étendit son royaume tout autour des Monts Maudits, les montagnes s’élevant au centre de Nekrodia. La Risie, l’Orfavie et l’Acruvie tombèrent sous le joug du nouveau roi dans une mer de feu et de sang. Les royaumes du nord échappèrent à cette folie destructrice grâce aux immenses barrières rocheuses naturelles protégeant leurs cités. Le sud-est fut obligé de courber l’échine et depuis ce jour, malgré son indépendance, le roi dû obéir scrupuleusement aux Douze.
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