Mon monde s'écroule. ( Quelques avis ça me ferrait du bien :D )

Puisque Lemli me laisse si gentiment corriger les fautes, je le fais, directement dans le texte.

Citation :

Je lève(levai) les yeux vers le ciel. La tempête fait(faisait) rage. Intrigué par toute cette agitation soudaine, je me demande(demandais) ce qui arrive(arrivait) aux éléments qui se sont(s'étaient) déclarés la guerre. Ils étaient si bien avant ! La terre se portaient(portait) à merveille, tout était en harmonie, mais plus maintenant, et c'était inquiétant. Le vent tourbillonnait avec force et la pluie s'y mélangeait, de sorte qu'on aurait dit que les gouttelettes étaient des milliers de petits soldats en pleine bataille qui luttaient contre un ennemi invisible mais fort puissant.
Les nuages imposants étaient d'un gris si sombre et si menaçant. J'avais l'impression qu'il y avait une force tapit(tapie mais j'ai comme un doute...) à l’intérieur qui n'attendait que le bon moment pour attaquer avec force et rage. Un froid glacial m'envahit l'échine à cette seule pensée, alors instinctivement je me mis à chercher le soleil des yeux, pour qu'il m’enveloppe de sa lumière protectrice. Mais je ne vis rien, même cet astre qui brillait si ardemment jusque là n'avait rien pu faire contre cette guerre qui atteignait son paroxysme.
Soudain je pris conscience de la pluie et de la grêle qui se déversait(déversaient) sur moi aussi, je ne l'avais pas sentie(qu'est-ce que tu n'avais pas senti ? La pluie et la grêle ? donc: je ne les avait pas senties) jusque là. Je baissais les yeux et d'un regarde(regard) circulaire tentais de voir ce qui m'entourais(m'entourait). J'eus la mauvaise surprise de constater qu'en l'espace de quelques minutes, le temps que je regarde vers le ciel, une couche épaisse de brouillard avait recouvert l'endroit. Mais malgré le torrent de pluie et l’épais brouillard j'arrivais à distinguer quelques détails, or ce que je vis ne me plut nullement. Touts(tous) les arbres autour de moi avait(avaient) changé, les uns restaient couverts de feuillage, mais d'un vert si fade ! Je n'aurais jamais cru un jour regarder un arbre et y voir autre chose que la simple beauté pure de la nature, malheureusement ce fut le cas, et cela en faisant abstraction des restes squelettiques des arbres qui restaientrépétition, restes, restaient.., leurs nudités (leur nudité)me déchirait le coeur. Tout ce que je voyais autour de moi me donnait la nausée. Il ne restait plus rien de ce que j'aimais tant, de ma petite bulle de paix et de tranquillité que je m’étais donnée (au début du texte, c'est accordé au masculin, j'en déduis que le personnage est masculin donc: "était donné") tant de mal à construire. Je m’enveloppais des mains (comment ??)pour me réchauffer mais cela ne servait à rien, je compris vite que ce n’était pas le genre de froid que l'on pouvait repousser avec une quelconque source de chaleur. non, ce froid venait de l'intérieur, il exprimait tant la déception que le désespoir, la lassitude et l’effroi mais aussi le vide. C'est bien ça, le vide, l'infinie douleur, alors, je me dirigeais vers l'arbre le plus proche et je me laissais glisser tout le long, puis je ramenais mes genoux vers moi et y posais ma tête. Le calme et l'oubli c'est ce qu'il me fallait, rien de plus. Je fermais donc les yeux et optais pour un sommeil profond et infini répétition, infinie, infini.... Rien, à partir d'aujourd'hui, ne pourrait rallumer la flamme qui s’était éteinte en moi, aucun espoir ne pourrait rendre à la vie ce qui est (était) mort en moi.

J'ai aussi, et à plusieurs reprise, eu du mal avec les temps employés. Tu utilises de l'imparfait ou j'aurais plutôt mis du passé-simple mais je ne me juge pas assez expert en la matière pour réellement te conseiller la-dessus.

Voilà ! Grâce à vos conseil j'ai amélioré le texte en espérant avoir bien compris vos attentes ^^
Et sinon merci d'avoir prit le temps de lire et de me faire ces remarques, c'est vrai que quand ce n'est pas nous même qui nous nous corrigeons c'est toujours plus clair après (Pour les fautes de conjugaison je me serait fouettée mdr ).

Lemli, c'est vrai que question tournure des phrases j'ai tendance à me mélanger les pinceaux entre le soutenus et le style "pensées". Quand je me relis je fais un effort pour corriger cela mais comme tu le vois je rate quelques truc :p

Et pour le temps vous avez raison il est un peu troublant, j'ai tenté d'alterner entre imparfait et passé simple pour donner un peu de vie au texte mais c'est raté a ce que je vois xD.

Sinon j'ai corrigé ce que je pouvais corriger et je verrais pour le reste si il y a encore des remarques à faire

kathy gane a écrit:

Je levais les yeux vers le ciel. La tempête faisait rage. Intriguée par toute cette agitation soudaine, je me demandais ce qui arrivait aux éléments qui s'étaient déclarés la guerre. Ils s'entendaient pourtant vraiment bien avant ces évènements (le "pourtant vraiment bien" me gêne, il est trop lourd. En fait, je pense que la phrase est inutile car tu as déjà sous-entendu avant que c'était anormal. Tu dis trop de choses, laisse le lecteur deviner : "je me demandais ce qui arrivait aux éléments. Tout était en harmonie autrefois et là c'était comme si les éléments s'étaient déclarés la guerre !" Le point d'exclamation remplace "l'inquiétude me gagna".. La terre se portait à merveille, tout était en harmonie, mais plus maintenant, et l’inquiétude me gagna. Le vent tourbillonnait avec force et la pluie s'y mélangeait, de telle manière que les gouttelettes étaient des milliers de soldats en pleine bataille qui luttaient contre un ennemi invisible mais fort puissant. Très jolie métaphore ! Peut-être devrais-tu la mettre plus tôt et la poursuivre parce qu'elle va vraiment bien avec ce que tu veux dire, je trouve. Enlève juste le "fort" de "fort puissant", il restera juste "puissant" coupé du reste de la phrase par le "mais" et je trouve qu'il est assez... fort
Les nuages imposants étaient d'un gris sombre et menaçant. J'avais l'impression qu'il y avait une force tapie à l’intérieur qui n'attendait que le bon moment pour attaquer avec force et rage Je pense que le "force et rage" est inutile, "les nuages imposants d'un gris sombre et menaçant", c'est un peu lourd. Un froid glacial m'envahit l'échine à cette seule pensée et instinctivement je me mis à chercher le soleil des yeux, pour qu'il m’enveloppe de sa lumière protectrice j'aurai plutôt mis "de sa lumière et sa chaleur", ça sous-entend la protection et ça contraste avec le froid. Mais je ne vis rien, même cet astre qui brillait si ardemment jusque là n'avait rien pu faire contre cette guerre qui atteignait son paroxysme.
Soudain je pris conscience de la pluie et de la grêle qui se déversaient sur moi aussi, je ne les avait pas senties jusque là Pas besoin de le dire, puisqu'il vient d'en prendre conscience. Je baissais les yeux et, d'un regard circulaire, tentais de voir ce qui m'entourait. J'eus la mauvaise surprise Laisse au lecteur comprendre que c'est une mauvaise surprise de constater qu'en l'espace de quelques minutes, le temps que je regarde vers le ciel, une couche épaisse de brouillard avait recouvert l'endroit. Mais malgré le torrent de pluie et l’épais brouillard, j'arrivais à distinguer quelques détails, or ce que je vis ne me plut nullement ta formule est un peu lourde et surtout un peu légère (non je ne me contredis pas du tout XD !), c'est à dire qu'il y a trop de mots et que le sens final est faible : juste ça "lui plaît pas", au lieu qu'elle déteste, qu'elle soit surprise horrifiée, paniquée !. Tous les arbres autour de moi avaient changé, les uns restaient couverts de feuillage Je pense que "les uns" ne s'utilisent que s'il y a "les autres" plus loin, sinon on met juste "certains", mais d'un vert si fade ! Je n'aurais jamais cru un jour en regarder un et n'y Le "n'" change le sens de ta phrase et lui fait dire le contraire ! Ou j'ai mal compris ? voir autre chose que la simple beauté pure de la nature un peu lourd. Malheureusement ce fut le cas Pas besoin de le dire ^^ même sans ce bout de phrase on comprend très bien, et cela en faisant abstraction des restes squelettiques qui m'entouraient. Tu as commencé à décrire mais finalement c'est un peu flou, certains arbres ont leurs feuilles devenues vert fade et les autres... ? Leur nudité me déchirait le coeur. Tout ce que je voyais autour de moi me donnait la nausée. Il ne restait plus rien de ce que j'aimais tant, de ma petite bulle de paix et de tranquillité que je m’étais donnée tant de mal à construire. Je me mis à frotter mes épaules frénétiquement pour tenter de me réchauffer mais cela ne servait à rien. Je compris vite tu viens de dire que tu l'as compris en écrivant "cela ne servait à rien" que ce n’était pas le genre de froid que l'on pouvait repousser avec une quelconque source de chaleur. Non, ce froid venait de l'intérieur, il exprimait tant la déception que le désespoir, la lassitude et l’effroi mais aussi le vide Un peu lourd le fait d'utiliser "tant" ... "que" ... "mais aussi". C'est "c'était ?" bien ça, le vide, l'infinie douleur, alors, cette virgule coupe ton "alors" je me dirigeais vers l'arbre le plus proche et me laissais glisser tout le long, puis je ramenais mes genoux vers moi et y posais ma tête. Le calme et l'oubli était ce qu'il me fallait, rien de plus. Je fermais donc les yeux et optais pour un très long sommeil, à la quête de la paix perdue... Rien, à partir d'aujourd'hui, ne pourrait rallumer la flamme qui s’était éteinte en moi, aucun espoir ne pourrait rendre à la vie ce qui était mort en moi.

J'espère que mes remarques sont assez claires ! J'aime bien ton texte mais tu utilises trop d'adjectifs et d'adverbes. Au lieu d'écrire ce que ressent le personnage, montre-le ! Et laisse des choses être sous entendues, on comprend que cette agitation effraie et déstabilise le personnage. J'étais très enthousiaste alors j'ai fait plein de remarques ! Y a-t-il une suite ? Une explication ?

Je crois que je suis un peu passée à côté de ton texte... Le style d'abord comme l'as dit Lemli est assez inégal, et je le trouve aussi plutôt maladroit... Par contre je ne comprend pas trop ce que tu as dit, parce que justement je ne trouve pas que tu exprimes beaucoup ce que le personnage ressentait, mais ce n'est pas non plus de la description vraiment extérieure, bref je trouve ça étrange, à la fois personnel et impersonnel. Je n'ai pas du tout ressenti cette attitude passive, ce "il n'y peut rien, il baisse les bras", peut-être que ça le frustre quand même, qu'il ne comprend pas, ou qu'il comprend trop bien au contraire, peut-être qu'il regrette la situation d'avant, des choses qu'il aurait faites ou pas, ... Il y a un petit début de ça à certains moments mais tu ne vas pas assez loin je trouve.

Je n'ai pas compris la bataille, si s'en est bien une, parce que j'ai aussi un doute là-dessus. Si c'est le cas je pense que tu peux lui accorder quelques lignes de plus parce que ce n'est pas seulement de la pluie qui tombe mais comme tu le dis des soldats qui se battent, et ce n'est pas tout à fait la même chose.
Voilà je crois que c'était à peu près tout ce que je voulais dire.

Alors...
La métaphore filée (enfin la grosse comparaison quoi) du début, tempête/bataille, est intéressante, mais est-ce que le "désordre" ne correspond pas également à l'état d'esprit de la narratrice? On ne le sent pas vraiment, elle est étonnée par le chaos dans lequel se trouve plongé son environnement, mais, puisqu'à la fin les deux se rejoignent, il serait logique qu'elle décrive en même temps ce qu'elle ressent elle-même, non? Je ne sais pas si je suis très clair. En gros, qu'elle exprime plus nettement ses propres sentiments. C'est fait dans ton texte, hein, mais un peu mélangé au reste.
Justement, pour "éclaircir" un peu le tout, tu pourrais peut-être découper en paragraphes, et, dans les paragraphes, en phrases plus courtes qui contiendraient chacune moins d'idées. Ton style est très "touffu" ; cela peut être une qualité, mais, en l'occurrence, ce que tu décris est très complexe aussi, et les deux ensemble donnent une impression de fouillis. Tu peux tout à fait décrire la scène dans ses moindres détails, c'est quelque chose d'intéressant à tenter, mais il faudrait peut-être mieux séparer entre eux ces détails pour ne pas perdre le lecteur.
Enfin bon, voilà, avis d'un humble rongeur. Bon courage et pouiiikk à toi!