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| | Roman d'anticipation (pas de titre pour l'intant) | |
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| Sujet: Roman d'anticipation (pas de titre pour l'intant) Mar 21 Aoû 2012 - 9:20 | |
| Après une dure soirée hier pour finir le premier chapitre(merci à Elann et les chats patoirs pour leur soutien psychologique^^) , je vous présente mon début de roman d'anticipation. Je l'ai placé dans la catégorie SF car après une bonne demi-heure de recherche sur wikipédia, j'ai enfin trouvé un article qui rapproche les romans d'anticipation au SF. Sur ce j'espère que vous apprécierez Chapitre 1 Le froid du matin me caressait la peau, et je sentais que les poils de mon corps s’hérissaient. Comme chaque matin, je me rendais à l’école de la Cité, situé en plein centre de la ville. Je tourna à gauche dans une petite ruelle où un sans-abri faisait déjà la manche pour quelques piécettes. Je continua mon chemin et m’enfonça encore plus vers le centre-ville. Je dépassa la rue des échoppes de luxe et resta quelques secondes à regarder les pâtisseries et les gâteau dans les vitrines de la boulangerie. Plus loin, j’aperçus de la lumières artificielles au loin, celle des lampadaires de la place Enfin, j’arriva dans ce grand espace pavé, où trônai l’hôtel de ville et juste à côté, l’école ou j’allais tous les jours depuis mes quatre ans. Je me dirigea vers le grand bâtiment de pierre grise et entra pour enfin profiter de la chaleur des lieux. Moi et mes compagnons de classe commencèrent notre journée par un cours d’histoire où le professeur nous raconta l’histoire de notre Cité et du monde dans lequel nous vivons. Il commença par nous raconter qu’il y longtemps, une maladie pourtant commune à l’époque, la grippe, fit des ravages dans la population. D’habitudes, un simple vaccin suffisait pour stopper la maladie mais un phénomène horrible se produisit, une mutation. Le virus était devenu résistant à tout vaccin. Il s’attaqua d’abord au plus faibles, les plus jeunes et les plus vieux, puis au reste de la population. Alors, dans la plus grande confusion, les différents gouvernements de l’époque prirent une horrible décision : ils enfermèrent les personnes malades dans des camps pour les y laisser mourir. Mais il n’avait pas réfléchis aux conséquences. La population indignée se souleva contre le système et débuta une rébellion armée. Mais tous cela fut vain. Les différents pays avaient encore un atout de taille dans leur manche, l’arme nucléaire. Au début, ils tentèrent d’intimider les insurgés en menaçant de lancer leurs armes contre les principales places fortes de l’opposition. Les insurgés pensèrent à un coup de bluff, pensant qu’ils n’allaient pas tuer des innocents. Mais rien n’y fit et les bombes et missiles nucléaires tombèrent sur les villes, détruisant celle-ci et tuant les civils qui s’y étaient réfugiés. Mais tout n’était pas encore terminé, les retombées furent horribles, les habitants mouraient par milliers et les réserves d’eaux alentours furent empoisonnées. Jamais le monde n’avait connu une telle catastrophe et plus aucun gouvernement ne tenait, chacun partit au loin et essaya de trouver un endroit sûr ou pouvoir reloger sa famille. C’est ainsi que naquirent les Cités, grandes villes des survivants de cette démonstration du pouvoir meurtrier de l’homme. Plus des trois quarts de la population mondiale avait disparus en quelques semaines et le monde tentait lentement de se reconstruire. Chaque Cité avait ses lois propres et son système de gouvernements unique. Certaines étaient dirigées par de riches propriétaires, d’autres par des hommes et femmes élus par le peuple. Mais la nôtre faisait office d’exception car elle était dirigée par une caste d’ancien militaire qui jurait vouloir défendre la population contre les dangers de l’extérieur. Il avait donc décidé que personne à part les soldats ne pouvait sortir de la cité, pour nous protéger du reste du monde, remplis de criminels et de guerres incessantes. Et la sonnerie retentit, salvatrice. Tous les élèves se levèrent et se dirigèrent vers le réfectoire pour un petit encas. Je m’assis à table à côté de mes amis et nous commencèrent à discuter de notre cours. - Tu y crois toi à ses histoires d’épidémie et d’attaque nucléaire ? Dit Micha, le plus sceptique dans tous les domaines possibles et imaginables. - Bah le prof dit généralement la vérité puisque que théoriquement c’est la vérité qu’il doit nous enseigner. Dit Pike, le plus intelligent de la classe. - Et si tous ce qu’on nous disait sur notre soi-disant histoire étaient faux ? Dit un autre, dont le non ne me revenait pas. - D’après les clients du bar de mon père, dis-je, tous ce qu’on dit est vrai, c’est juste que ça nous parait tellement fou qu’on n’arrive pas à y croire. - Désolé de te dire ça mais les clients de ton père sont en grande partie très porté sur l’alcool donc on peut difficilement les croire. - Ouais t’as sûrement raison. Répondis-je en baissant les yeux sur mon repas. Et la journée continua comme elle avait commencé, longue et ennuyante jusqu’à la fin des cours où m’attendait une surprise de taille. Thuran, le garçon le plus costaud de l’école qui au même âge que moi, seize-ans, faisait déjà plus d’un mètre nonante et était plus musclé qu’un bœuf. Il voulait toujours me fracasser le crâne depuis que je l’avais ridiculisé en cours de gym dans un exercice de lutte, de plus devant son cher père, un sergent de l’armée qui avait été nommé prof de sport pour nous inculquer l’esprit guerrier de notre Cité, sans grand succès sur moi depuis bien longtemps. Comme d’habitude, il commença par m’appeler par le petit surnom qu’il m’avait trouvé, surement avec l’aide de quelqu’un - Eh Nabot, t’as passé une bonne journée ? - Oui, et j’espère que ça continuera. Comme toujours, il prit quelque secondes à comprendre et il devint écarlate. Il m’attaqua d’un coup du poing droit, me visant la joue. Je me pencha en avant et répliqua d’un coup dans les côtes ; qui atteints sa cible. Mes amis voulurent m’aider, mais je leur interdit fermement, c’était à moi de régler ça. Thuran reprit ses esprits et rechargea aussitôt en visant au même endroit que la dernière fois. Je commençai à reculer quand je sentis qu’on me retenait dans le dos. Un de ses amis m’avait immobilisé et me maintenait fermement. Le premier coup de poing fit mal, très mal, en plein dans l’arcade sourcilière. Les suivants furent moins douloureux, mais je commençais à saigner au niveau de la mâchoire et du front. Je réussi à me libérer d’un coup de pied bien placé et je mis mon deuxième adversaire au tapis d’un coup de poing au niveau de l’entrejambe. Quand je me replaça face à Thuran, ma tête tournait et j’avais du sang qui coulait partout sur mes vêtements et mon visage. J’étais sûr de ne plus tenir très longtemps à ce rythme, il fallait mieux battre en retraite. Mais je n’avais aucune porte de sortie car un cercle d’écolier et de passant c’était formé autour du combat. Je décida de me tenir à distance et d’attendre qu’un garde intervienne. J’esquivais un coup, puis un autre et les minutes passait ainsi, longue comme jamais. Il m’attrapa à la gorge quand un garde en uniforme gris-vert nous sépara d’une main forte. Il me demanda si j’allais bien, mais le monde autour de moi se déformait et je sentais que mes jambes me lâchaient. La dernière image qui me vint à l’esprit fut mon corps qui touchait le sol violemment, puis ce fut le trou noir… |
| | | Elann Accro au forum ? Oui, pourquoi ?
Nombre de messages : 770 Age : 29 Localisation : Nord Date d'inscription : 13/06/2012
| Sujet: Re: Roman d'anticipation (pas de titre pour l'intant) Mar 21 Aoû 2012 - 10:23 | |
| Corrections directement dans le texte: - Spoiler:
Le froid du matin me caressait la peau, et je sentais que les poils de mon corps s’hérissaient. Comme chaque matin(répétition "matin"), je me rendais à l’école de la Cité, situé(située) en plein centre de la ville. Je tourna(tournai) à gauche dans une petite ruelle où un sans-abri faisait déjà la manche pour quelques piécettes. Je continua(continuai) mon chemin et m’enfonça(enfonçai) encore plus vers le centre-ville. Je dépassa(dépassai) la rue des échoppes de luxe(échoppe et luxe me paraissent des antithèses, "boutique" irait mieux je pense) et resta(restai) quelques secondes à regarder les pâtisseries et les gâteau(gâteaux) dans les vitrines de la boulangerie. Plus loin, j’aperçus de la lumières artificielles(artificielle) au loin, celle des lampadaires de la place Enfin, j’arriva(j'arrivai) dans ce grand espace pavé, où trônai(trônait) l’hôtel de ville et juste à côté, l’école ou(où, et répétition de "où") j’allais tous les jours depuis mes quatre ans. Je me dirigea(dirigeai) vers le grand bâtiment de pierre grise(pierres grises) et entra(entrai) pour enfin profiter de la chaleur des lieux. Moi et mes compagnons de classe commencèrent (commençâmes)notre journée par un cours d’histoire où(tu mets beaucoup de "où") le professeur nous raconta l’histoire de notre Cité et du monde dans lequel nous vivons(vivions).
Il commença par nous raconter(répétition "raconter") qu’il y (avait)longtemps, une maladie pourtant commune à l’époque, la grippe, fit des ravages dans la population. D’habitudes(d'habitude), un simple vaccin (le passé dont tu parles, est-ce notre présent ? Parce qu'on ne guérit pas de la grippe avec un vaccin, on l'empêche avec un vaccin)suffisait pour stopper la maladie mais un phénomène horrible se produisit, une mutation. Le virus était devenu résistant à tout vaccin. Il s’attaqua d’abord au(aux) plus faibles, les plus jeunes et les plus vieux, puis au reste de la population. Alors, dans la plus grande confusion, les différents gouvernements de l’époque prirent une horrible décision : ils enfermèrent les personnes malades dans des camps pour les y laisser mourir.
Mais il n’avait pas réfléchis(ils n'avaient pas réfléchi) aux conséquences. La population indignée se souleva contre le système et débuta une rébellion armée. Mais tous cela fut vain. Les différents pays avaient encore un atout de taille dans leur manche, l’arme nucléaire. Au début, ils tentèrent d’intimider les insurgés en menaçant de lancer leurs armes contre les principales places fortes de l’opposition. Les insurgés pensèrent à un coup de bluff, pensant (répétition "pensèrent/pensant")qu’ils n’allaient pas tuer des innocents. Mais rien n’y fit et les bombes et missiles nucléaires tombèrent sur les villes, détruisant celle-ci(celles-ci) et tuant les civils qui s’y étaient réfugiés. Mais tout n’était pas encore terminé, les retombées furent horribles, les habitants mouraient par milliers et les réserves d’eaux alentours furent empoisonnées. Jamais le monde n’avait connu une telle catastrophe et plus aucun gouvernement ne tenait, chacun partit au loin et essaya de trouver un endroit sûr ou(où) pouvoir reloger sa famille.
C’est ainsi que naquirent les Cités, grandes villes des survivants de cette démonstration du pouvoir meurtrier de l’homme. Plus des trois quarts de la population mondiale avait disparus (disparu) en quelques semaines et le monde tentait lentement de se reconstruire. Chaque Cité avait ses lois propres et son système de gouvernements(gouvernement) unique. Certaines étaient dirigées par de riches propriétaires, d’autres par des hommes et femmes élus par le peuple. Mais la nôtre faisait office d’exception car elle était dirigée par une caste d’ancien militaire qui jurait vouloir défendre la population contre les dangers de l’extérieur. Il avait(ils avaient) donc décidé que personne à part les soldats ne pouvait sortir de la cité, pour nous protéger du reste du monde, remplis(rempli) de criminels et de guerres incessantes. (cette dernière phrase est un peu maladroite, je trouve)
Et la sonnerie retentit, salvatrice. Tous les élèves se levèrent et se dirigèrent vers le réfectoire pour un petit encas(en-cas). Je m’assis à table à côté de mes amis et nous commencèrent (commençâmes)à discuter de notre cours. - Tu y crois toi à ses histoires d’épidémie et d’attaque nucléaire ? Dit Micha, le plus sceptique dans tous les domaines possibles et imaginables. - Bah le prof dit généralement la vérité puisque que théoriquement c’est la vérité qu’il doit nous enseigner. Dit Pike, le plus intelligent de la classe. - Et si tous (tout)ce qu’on nous disait sur notre soi-disant histoire étaient(était) faux ? Dit un autre, dont le non(nom) ne me revenait pas. (c'est tes amis quand même, tu pourrais t'en souvenir ^^) - D’après les clients du bar de mon père, dis-je, tous ce qu’on dit est vrai, c’est juste que ça nous parait tellement fou qu’on n’arrive pas à y croire. - Désolé de te dire ça mais les clients de ton père sont en grande partie très porté sur l’alcool donc on peut difficilement les croire. - Ouais t’as sûrement raison. Répondis-je en baissant les yeux sur mon repas.
Et la journée continua comme elle avait commencé, longue et ennuyante jusqu’à la fin des cours où m’attendait une surprise de taille. Thuran, le garçon le plus costaud de l’école qui au même âge que moi, seize-ans, faisait déjà plus d’un mètre nonante(je ne sais pas si, lorsque tu écris un livre, tu peux mettre nonante ou pas, quatre-vingt-dix, sinon) et était plus musclé qu’un bœuf. Il voulait toujours me fracasser le crâne depuis que je l’avais ridiculisé en cours de gym dans un exercice de lutte, de plus devant son cher père, un sergent de l’armée qui avait été nommé prof de sport pour nous inculquer l’esprit guerrier de notre Cité, sans grand succès sur moi depuis bien longtemps. Comme d’habitude, il commença par m’appeler par le petit surnom qu’il m’avait trouvé, surement (sûrement)avec l’aide de quelqu’un - Eh Nabot, t’as passé une bonne journée ? - Oui, et j’espère que ça continuera.
Comme toujours, il prit quelque secondes à comprendre et il devint écarlate. Il m’attaqua d’un coup du poing droit, me visant la joue. Je me pencha(penchai) en avant et répliqua (répliquai)d’un coup dans les côtes ; qui atteints (atteignit)sa cible. Mes amis voulurent m’aider, mais je leur interdit (interdis)fermement, c’était à moi de régler ça. Thuran reprit ses esprits et rechargea aussitôt en visant au même endroit que la dernière fois. Je commençai à reculer quand je sentis qu’on me retenait dans le dos. Un de ses amis m’avait immobilisé et me maintenait fermement. Le premier coup de poing fit mal, très mal, en plein dans l’arcade sourcilière. Les suivants furent moins douloureux, mais je commençais à saigner au niveau de la mâchoire et du front. Je réussi(réussis) à me libérer d’un coup de pied bien placé et je mis mon deuxième adversaire au tapis d’un coup de poing au niveau de l’entrejambe. Quand je me replaça(replaçai) face à Thuran, ma tête tournait et j’avais du sang qui coulait partout sur mes vêtements et mon visage.
J’étais sûr de ne plus tenir très longtemps à ce rythme, il fallait mieux battre en retraite. Mais je n’avais aucune porte de sortie car un cercle d’écolier et de passant (écoliers / passants)c’était(s'était) formé autour du combat. Je décida(décidai) de me tenir à distance et d’attendre qu’un garde intervienne. J’esquivais(j'esquivai) un coup, puis un autre et les minutes passait(passèrent) ainsi, longue (longues)comme jamais. Il m’attrapa à la gorge quand un garde en uniforme gris-vert nous sépara d’une main forte. Il me demanda si j’allais bien, mais le monde autour de moi se déformait et je sentais que mes jambes me lâchaient. La dernière image qui me vint à l’esprit fut mon corps qui touchait le sol violemment, puis ce fut le trou noir…
Je te conseille de revoir la conjugaison du passé-simple parce que la majeure partie de tes fautes se situe à ce niveau. Sinon, le récit est pas mal et, il me semble, avec moins de difficultés de lecture que la première fois. Le professeur raconte l'histoire de leur monde mais tous semblent déjà le connaitre, non ? Alors pourquoi ? Je sais bien qu'il faut à un moment ou un autre raconter ce qui s'est passé pour en arriver là mais je ne sais pas si c'est vraiment bien introduit ici. Tu dis aussi que le héros est nul en sport mais il a déjà battu la brute en lutte donc ça parait un peu bizarre, par contre, le fait qu'il se fasse démolir est cohérent. Le dialogue entre amis sonne un peu étrange aussi, ces gars ont dans les seize ans, ils parlent de façon trop "littéraire", je dirais. En revanche, cet échange permet d'en apprendre un peu plus sur le héros et notamment sa famille et ça c'est bien. On commence assez "classiquement" un récit post-apocalyptique avec toutes ces histoires de Cité, pouvoir militaire oppressant, ennemis qui rodent à l'extérieur des villes... mais j'ose espérer que la suite sera originale puisqu'actuellement, il est difficile de le deviner. Voilà, en conclusion, tu peux (et tu dois) encore améliorer ce passage mais c'est plutôt bien parti. _________________ Je suis né pour te connaître, pour te nommer, liberté. Paul Eluard
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Roman d'anticipation (pas de titre pour l'intant) Mer 29 Aoû 2012 - 4:48 | |
| Cool, de l'anticipation. Effectivement, c'est un sous-genre de SF, même la première SF jamais écrite. Par contre, c'est assez complexe à écrire, particulièrement au niveau de la cohérence. Mais je verrais après la lecture de ce premier chapitre. J'ai déjà expliqué ma méthode, donc allons y : Première lecture : Je ne suis qu'à la moitié du texte, et tu es déjà malheureusement tombé dans le piège de l'anticipation. C'est totalement irréaliste. Prenons le plus grand génie de l'anticipation : Jules Verne. Ce que ce bon monsieur écrivait était la plupart du temps n'importe quoi pour nous, mais c'était plausible d'après l'état de ses connaissances. Ayant écrit un pathétique texte d'anticipation à 15 ans (et je n'ai plus rien écris pendant 3 ans), je vois très bien le problème. Alors, premièrement, une maladie sans vaccin n'existe pas. Attention, ne me fais pas dire n'importe quoi. Juste qu'au bout d'un moment, on trouve toujours un vaccin. Ou alors il faut préciser que cette saloperie est modifiée par l'homme et donc mute à une fréquence qui fait que quand on chope le vaccin, il est déjà différent. Ensuite, les camps de quarantaines sont totalement impossible à mettre en place, et inutile par ailleurs. Parce que vu ce que tu dis, il y a une contamination massive, et un virus est volatil. Donc à part si tu pasteurises l'atmosphère terrestre entière, tu ne peux pas détruire un virus comme ça. Et il y a bien trop de contaminés pour que tu puisses les mettre dans des camps (encore une fois, basé sur ce que j'ai compris). Ensuite, il suffit de regarder un tout petit peu les infos internationales pour se rendre compte que tous les gouvernements ne sont jamais d'accord. Donc non, la planète entière ne peux pas adopter ta décision. Et la fin, le truc sur lequel je m'étais fait avoir aussi, le nucléaire. Ça semble la solution à tout, mais en fait il faut le manier avec précaution. Sinon tu te retrouves avec des ogives qui partent pour des raisons absurdes. Déjà, personne ne s'envoie ses propres missiles (ce que tu sous-entends en expliquant que les bombes sont sensés mettre fin aux guerres civiles.) Ensuite, seul un psychopathe peut effectivement lancer une offensive nucléaire, sachant que la planète sera détruite par la suite (puisque tout le monde balancera ses missiles en riposte). Hors, s'ils utilisent l'intimidation, c'est que les responsables des gouvernements ne sont pas complètement tarés. Voila pour ce point, très ardu. Maintenant, je continue la première lecture. ^^ Cette phrase me fait tiquer : "-Bah le prof dit généralement la vérité puisque que théoriquement c’est la vérité qu’il doit nous enseigner. Dit Pike, le plus intelligent de la classe." J'ai l'orgueil de me penser vraiment intelligent. Et j'en conclus que ton Pike n'est pas très malin. Puisque justement, quelqu'un de brillant a un esprit critique aceré. Prenons quelqu'un que j'aime bien, malgré son coté suisse : Elann. Tu ne peux pas lui faire avaler n'importe quoi, il faut lui expliquer, lui prouver. C'est ça l'intelligence. Là ton personnage accepte un argument d'autorité. Et ça c'est une marque de stupidité de sa part. Bon, j'ai fini. Je rajoute un petit couplet sur l'originalité. Désolé de te dire ça, mais la cité que tu décrit représente 90% des mondes post-apocalyptiques. Donc je ne suis pas vraiment entrainé par l'histoire, mais je lirais la suite tout de même. Maintenant la seconde lecture. Je précise que je n'ais pas corrigés les verbes, premièrement parce que je ne trouva pas ça intéressant comme correction, et deuxièmement parce qu'on peut compter sur Elann qui l'a fait à ma place. ^^ - Spoiler:
Chapitre 1 Le froid du matin me caressait la peau, et je sentais que les poils de mon corps s’hérissaient "je sentais mes poils s'hérisser" me semble plus correct. Comme chaque matin, je me rendais à l’école de la Cité, situé en plein centre de la ville. Je tourna à gauche dans une petite ruelle où un sans-abri faisait déjà la manche pour quelques piécettes le "pour quelques piecettes est redondant. On ne fait la manche que pour de l'argent. Je continua mon chemin et m’enfonça encore plus vers le centre-ville. Je dépassa la rue des échoppes de luxe et resta quelques secondes à regarder les pâtisseries et les gâteau dans les vitrines de la boulangerie. Plus loin, j’aperçus de la lumières artificielles au loin répétition de loin, celle des lampadaires de la place Enfin, j’arriva dans ce grand espace pavé, où trônai l’hôtel de ville et juste à côté, l’école ou j’allais tous les jours depuis mes quatre ans Le détail n'est pas très utile. Mon école me semble suffisant. Je me dirigea vers le grand bâtiment de pierre grise et entra pour enfin profiter de la chaleur des lieux. Moi et mes compagnons de classe commencèrent notre journée par un cours d’histoire où le professeur nous raconta l’histoire de notre Cité et du monde dans lequel nous vivons. Une incohérence que je n'avais pas remarqué à la première lecture. Comment ça se fait qu'il raconte leur histoire seulement quand les gosses ont 16 ans, alors qu'ils sont dans l'école depuis 12 ans? Il commença par nous raconter qu’il y longtemps, une maladie pourtant commune à l’époque, la grippe, fit des ravages dans la population. D’habitudes, un simple vaccin suffisait pour stopper la maladie mais un phénomène horrible Je suis un peu chiant là, mais une mutation c'est d'un commun hallucinant. Ce sont les conséquences qui sont horribles. (plus, comme je l'ai dit, ce genre de mutation ne peut être que le fait du stupide genre humain se produisit, une mutation. Le virus était devenu résistant à tout vaccin. Il s’attaqua d’abord au plus faibles, les plus jeunes et les plus vieux Ici un bon point, puisque c'est exactement comme ça que marche une épidémie de grippe. , puis au reste de la population. Alors, dans la plus grande confusion, les différents gouvernements de l’époque prirent une horrible décision : ils enfermèrent les personnes malades dans des camps pour les y laisser mourir. Mais il n’avait pas réfléchis aux conséquences. Remplacer à mon avis le verbe réfléchir par anticiper. Parce que les gouvernements ne sont pas cons au point de ne pas se demander ce qui va se passer après une aussi grosse décision. La population indignée se souleva contre le système et débuta une rébellion armée. Mais tous cela fut vain. Les différents pays avaient encore un atout de taille dans leur manche, l’arme nucléaire. Au début, ils tentèrent d’intimider les insurgés en menaçant de lancer leurs armes contre les principales places fortes de l’opposition. Les insurgés pensèrent à un coup de bluff, pensant Répétition de la famille de mot issue de penser qu’ils n’allaient pas tuer des innocents. Mais rien n’y fit et les bombes et missiles nucléaires tombèrent sur les villes, détruisant celle-ci et tuant les civils qui s’y étaient réfugiés. Mais tout n’était pas encore terminé, les retombées furent horribles, les habitants mouraient par milliers et les réserves d’eaux alentours furent empoisonnées. Jamais le monde n’avait connu une telle catastrophe et plus aucun gouvernement ne tenait, chacun partit au loin et essaya de trouver un endroit sûr ou pouvoir reloger sa famille. C’est ainsi que naquirent les Cités, grandes villes des survivants de cette démonstration du pouvoir meurtrier de l’homme. Plus des trois quarts de la population mondiale avait disparus en quelques semaines et le monde tentait lentement de se reconstruire. Chaque Cité avait ses lois propres et son système de gouvernements unique. Certaines étaient dirigées par de riches propriétaires, d’autres par des hommes et femmes élus par le peuple. Ça me parait improbable. Les précédents gouvernements les ont bombés, et les chefs rebelles sont où morts, où n'ont pas tenus leurs promesses. J'imagines plus des systèmes anarchistes qui se structurent au fur et à mesure de leur besoins, pour finalement devenir des gouvernements Mais la nôtre faisait office d’exception car elle était dirigée par une caste d’ancien militaire anciens militaires qui jurait vouloir défendre la population contre les dangers de l’extérieur. Là aussi, bizarre que la population fasse confiance aux gars qui ont tirés des missiles. Il avait donc décidé que personne à part les soldats ne pouvait sortir de la cité, pour nous protéger du reste du monde, remplis de criminels et de guerres incessantes. Et la sonnerie retentit, salvatrice. Tous les élèves se levèrent et se dirigèrent vers le réfectoire pour un petit encas. Je m’assis à table à côté de mes amis et nous commencèrent à discuter de notre cours. - Tu y crois toi à ses histoires d’épidémie et d’attaque nucléaire ? Dit Micha, le plus sceptique dans tous les domaines possibles et imaginables. En fait, c'est lui le plus intelligent. ^^- Bah le prof dit généralement la vérité puisque que théoriquement c’est la vérité qu’il doit nous enseigner. Dit Pike, le plus intelligent de la classe. - Et si tous ce qu’on nous disait sur notre soi-disant histoire étaient faux ? Dit un autre, dont le non ne me revenait pas. - D’après les clients du bar de mon père, dis-je, tous ce qu’on dit est vrai, c’est juste que ça nous parait tellement fou qu’on n’arrive pas à y croire. - Désolé de te dire ça mais les clients de ton père sont en grande partie très porté sur l’alcool donc on peut difficilement les croire. - Ouais t’as sûrement raison. Répondis-je en baissant les yeux sur mon repas. Elann a raison, le dialogue manque de naturel, et est assez lourd. Un conseil, fait les parler un peu plus familièrement et raccourcit les répliques. Et la journée continua comme elle avait commencé, longue et ennuyante jusqu’à la fin des cours où m’attendait une surprise de taille. Thuran, le garçon le plus costaud de l’école qui au même âge que moi, seize-ans, faisait déjà plus d’un mètre nonante et était plus musclé qu’un bœuf la fin de la phrase est bizarre. Il manque un petit ", m'attendait à la sortie" pour qu'on comprenne le lien entre le début et la fin.. Il voulait toujours me fracasser le crâne depuis que je l’avais ridiculisé en cours de gym dans un exercice de lutte, de plus devant son cher père, un sergent de l’armée qui avait été nommé prof de sport pour nous inculquer l’esprit guerrier de notre Cité, sans grand succès sur moi depuis bien longtemps. Comme d’habitude, il commença par m’appeler par le petit surnom qu’il m’avait trouvé, surement avec l’aide de quelqu’un - Eh Nabot, t’as passé une bonne journée ? - Oui, et j’espère que ça continuera. Hum. Je suis désolé de dire ça, mais ce sarcasme est juste ridicule. Il n'y a quasiment aucune pique. Alors qu'un classique mais toujours efficace "Jusqu'à maintenant" aurait été beaucoup mieux! Comme toujours, il prit quelque secondes à comprendre et il devint écarlate. Il m’attaqua d’un coup du poing droit, me visant la joue. Je me pencha en avant et répliqua d’un coup dans les côtes ; remplacer le point virgule par une virgule qui atteints sa cible. Mes amis voulurent m’aider, mais je leur interdit fermement, c’était à moi de régler ça. Thuran reprit ses esprits et rechargea "chargea de nouveau", parce que j'ai eu l'impression qu'il avait un flingue aussitôt en visant au même endroit que la dernière fois. Je commençai à reculer quand je sentis qu’on me retenait dans le dos. Un de ses amis m’avait immobilisé et me maintenait fermement. Le premier coup de poing fit mal, très mal, en plein dans l’arcade sourcilière. Les suivants furent moins douloureux, mais je commençais à saigner au niveau de la mâchoire et du front. Je réussi à me libérer d’un coup de pied bien placé et je mis mon deuxième adversaire au tapis d’un coup de poing au niveau de l’entrejambe. Là tu nous embrouilles un peu, puisqu'on croit que tu parles de deux adversaires différents, alors que c'est le même. Et puis, un coup de pied bien placé à un gars qui te maintient, c'est un coup dans les couilles hein. Donc pas besoin de lui faire frapper au même endroit une nouvelle fois. ^^ Quand je me replaça face à Thuran, ma tête tournait et j’avais du sang qui coulait partout sur mes vêtements et mon visage. J’étais sûr de ne plus tenir très longtemps à ce rythme, il fallait mieux battre en retraite. Mais je n’avais aucune porte de sortie car un cercle d’écolier et de passant c’était formé autour du combat. Je décida de me tenir à distance et d’attendre qu’un garde intervienne. J’esquivais un coup, puis un autre et les minutes passait ainsi, longue comme jamais. Il m’attrapa à la gorge quand un garde en uniforme gris-vert nous sépara d’une main forte. Il me demanda si j’allais bien, mais le monde autour de moi se déformait et je sentais que mes jambes me lâchaient. La dernière image qui me vint à l’esprit fut mon corps qui touchait le sol violemment précise quelle partie (les genoux, le corps entier) pour qu'on puisse visualiser , puis ce fut le trou noir…
Fini. J'aimerais juste rajouter que tu n'utilises pas assez les sens. C'était une de mes erreurs, et c'est très important. On sait ce que ton personnage voit, mais pas ce qu'il sent, ce qu'il entend, son toucher, son gout. Par exemple, tu pourrais parler du gout du sang dans sa bouche quand il se fait tabasser. Bon, j'ai peut-être été un peu dur, mais c'est tout simplement pour que tu puisses t'améliorer. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Roman d'anticipation (pas de titre pour l'intant) Mer 29 Aoû 2012 - 9:55 | |
| Je vais te contredire sur un point, Hardkey: on ne trouve pas de vaccins contre tous les virus, je pense en particulier au virus du Sida que l'on connait depuis plus de 30 ans et pour lequel on n'arrive pas encore à avoir un vaccin efficace... A contrario, le virus de la grippe est déjà un virus très mutant puisque chaque année il revient en ayant muté par rapport à l'année précédente, raison pour laquelle on doit se faire revacciner tous les ans.
On peut donc tout à fait envisager un virus de la grippe devenu tellement mutant et instable que plus aucun vaccin n'est efficace, et tellement agressif qu'on en revient aux grandes épidémies meurtrières de grippe des siècles passés. Contrairement au Sida, l'organisme humain est capable de guérir de la grippe, ce qui explique qu'une partie de la population survive; la grippe est contagieuse et enfermer les malades pour les isoler a déjà été tenté par le passé. D'ailleurs, une mutation peut aussi tout à fait modifier le niveau de contagiosité du virus (dans un sens ou dans l'autre).
Boïndill, je te conseille de te documenter sur les grandes épidémies de grippe de 'histoire, la pandémie de grippe espagnole de 1918 par exemple, ça te donnera des idées pour crédibiliser cette partie là de ton histoire.
(Et n'hésite pas à me poser toutes les question que tu veux dans le domaine médical ^^) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Roman d'anticipation (pas de titre pour l'intant) Mer 29 Aoû 2012 - 15:07 | |
| Oui mais bon, on devrait en trouver un dans pas trop de temps non de vaccin contre le sida. Ce que j'ai juste dit, c'est que parler simplement d'une mutation classique qui nous tue tous ça marche pas trop. Une super mutation, même naturelle, ok.
Mais là il parle d'une mutation toute simple. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Roman d'anticipation (pas de titre pour l'intant) Mer 29 Aoû 2012 - 15:20 | |
| Disons qu'il faut juste qu'il modifie sa formulation, mais sur le plan physicomédical scientifique pur, ce n'est pas totalement hérétique. (pour le vaccin contre le sida, ça fait 30 ans qu'on dit qu'on va bientôt le trouver, et on en est encore loin....) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Roman d'anticipation (pas de titre pour l'intant) Mer 29 Aoû 2012 - 15:22 | |
| Voila, modifier la formulation ça me va. Et puis au final, ce n'est pas la plus grosse incohérence. |
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| Sujet: Re: Roman d'anticipation (pas de titre pour l'intant) | |
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| | | | Roman d'anticipation (pas de titre pour l'intant) | |
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