Bonsoir.
Je me suis enfin décidée à poster la première parie de mon roman qui est en cours d'écriture et qui n'a pas de titre pour l'instant. Je vous souhaite une bonne lecture et une bonne chance pour déchiffrer mon expression écrite qui doit s'améliorer (c'est en partie pour ça que je poste ici). Mon roman n'est pas parfait c'est pourquoi je vous demande votre avis et vos conseils car j'en aurais sûrement besoin pour l'améliorer.
Je ne sais pas si je l'ai mis au bon endroit, ça se passe en 2115.
Voici le chapitre 1 :
Benjamin entra dans le parloir suivi de deux gardes qui lui ôtèrent ses menottes. Le jeune homme s’avança vers sa mère. On les avait isolés ensemble et ils étaient sous surveillance. Mélanie serra son fils contre elle. Des larmes perlaient sur ses joues.
-Aucun contact ! Cria une voix dans le haut parleur.
La mère se détacha de son enfant et ils s’assirent de part et d’autre de la table qui trônait en plein milieu de la pièce sombre. Benjamin avait des cheveux roux comme ceux de sa mère et des yeux bleus qu’il tenait de son défunt père.
-Ca va ? demanda Mélanie
La femme n’était plus toute jeune et venait d’apprendre que son fils passerait le restant de ses jours en prison pour meurtre. Elle n’était pas très forte et avait du mal à se faire à l’idée qu’il ne serait jamais libre et que son avenir était scellé à seulement 18 ans. Elle portait de longs cheveux roux noués en un chignon et ses yeux étaient verts. Elle était petite de taille, plutôt maigrichonne et était très pâle malgré le maquillage qui colorait son teint. Elle était habillée en marron comme à son habitude et elle s’était parfumée. Benji la trouvait belle et pensait qu’elle devait songer à refaire sa vie avec un autre homme. Elle refusait d’oublier Thomas mort quatre ans auparavant.
-Comme un innocent en prison. Répondit-il
-J’ai eu l’autorisation de te donner ça. Expliqua-t-elle en sortant trois boites sur lesquelles étaient marqué « VENTOLINE », tu en aura surement besoin avec ton asthme…
Benjamin les pris et la remercia d’un signe de tête.
-Je ne veux pas que tu t’inquiète maman, murmura t-il. Tu sais que mon avocat fait tout pour prouver mon innocence. Rien ne presse ; il n’y a plus de peine de mort en France depuis plus de cent ans donc je risque rien… Je te demande de prendre soin de Camille, elle est fragile elle ne doit pas souffrir à cause de moi. Ne t’en fais pas.
Il semblait avoir confiance ce qui rassura sa mère. Ils passèrent le reste de l’heure à se regarder. Benji la réconfortait en lui disant que ce n’était pas si terrible.
A 15 heure Le jeune homme dut regagner sa cellule. Il n’y était plus seul. Un jeune homme à peine plus âgé que lui s’installait sur le second lit. Le garde le laissa entrer avant que la porte ne se referme automatiquement.
-Salut !s’écria le nouveau venu. Moi c’est Matthieu mais tu peux m’appeler Matt, et toi ?
-Benjamin, dit il en s’asseyant sur le lit il rangea ses médicaments dans le tiroir de sa table de nuit.
-Pourquoi t’es ici ? demanda le dernier arrivé.
-Toi tu ne va pas souvent sur internet et tu regardes jamais la télé. Répondit le rouquin
-Pourquoi ?
Le jeune homme soupira.
-Je suis celui qui a tué Justine Pérraut…
Matthieu écarquilla les yeux :
-Eh ben ! Si je m’attendais à ça…
-Je ne l’ai pas tué !
-Avoue que les faits sont contre toi…
Il haussa les épaules et s’allongea sur son lit.
Deux jours plus tard, ça devait être un jeudi un garde entra dans la cellule des deux adolescents.
-C’est toi Benjamin Kennedy ? demanda-t-il
Le jeune homme hocha la tête.
-Le directeur veut te voir !
Son geôlier lui passa les menottes et l’entraina jusqu’au bureau de M. Groand. C’était un petit homme chauve qui portait de petites lunettes derrière lesquelles il ne cessait de plisser ses yeux verts. Il portait la moustache et était habillé avec un costume noir et une chemise blanche. C’était un homme qui se souciait beaucoup du confort de ses jeunes détenus. Son bureau était spacieux, il y avait un ordinateur tactile dont l’écran était allongé sur le bureau pour permettre à l’utilisateur d’écrire sur cet écran. Le fauteuil à roulettes sur lequel le directeur était assis était en velours noir et derrière celui-ci on distinguait une fenêtre avec des barreaux.
-Bonjour M. Kennedy ! s’exclama l’homme. Asseyez-vous !
Benjamin obéit et le garde les laissa seuls.
-J’ai une bien triste nouvelle à vous annoncer. Dit-il avec un air embêté
-Je vous écoute. Rétorqua l’adolescent
-Votre mère vient de mourir dans un accident de voiture. Un chauffard n’a pas respecté la priorité et…
Benji baissa les yeux et se prit la tête dans les mains, il pleurait. Il ne pensait pas qu’une telle chose puisse arriver, il ne l’avait pas prévu. « Ils ont osé faire ça ? » pensa-t-il
-Ce n’est pas possible ! Non ! S’il vous plait ! Dites-moi que c’est pas vrai! Sanglota-t-il
-Je suis désolé…
-Je pourrais aller à son enterrement ?
Le directeur baissa la tête, ennuyé :
-Je ne crois pas… Vous êtes considéré comme trop dangereux. Mais je peux toujours demander une sortie au juge… Après tout c’est exceptionnel.
-Mais s’il y a un garde qui me surveille, si le suis menotté…
Le responsable secoua la tête :
-Je ne peux rien vous promettre.
-Et ma sœur ?
-Il y a une très bonne famille d’accueil qui s’occupera d’elle. Expliqua-t-il
Benjamin se leva :
-Je veux retourner dans ma cellule !
Le chef de l’établissement hocha la tête et il appela le gardien qui attendait devant la porte. Pendant qu’il marchait Ben pleurait, il n’avait même pas le droit d’assister à l’enterrement de sa mère. Il s’en voulait et en voulais à son père de ne plus être là.
Voilà merci d'avoir pris le temps de me lire.