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 James Fischer

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Rima68
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Rima68


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MessageSujet: James Fischer   James Fischer Icon_minitimeJeu 6 Sep 2012 - 0:39

Hey !
Enfin je me décide à publier ce sur quoi j'ai travaillé cet été. C'est un cours roman, peut être l'amorce d'autre chose plus tard, on verra. Le ton est très détendu et enfantin au début, à la base je destinais ça aux enfants, ou aux adolescents...
C'est un premier jet, il manque des descriptions, mais j'ai besoin d'un avis donc me voilà !
Bonne lecture !

Chapitre 1 :

Septembre


-James ! Marie ! Lucas ! Il est temps de partir ou vous serez en retard ! s'écria maman dans le couloir.
J'enfilais mes chaussures et je courus jusqu'à l'entré, prenant mon sac à dos sur mon épaule. Moi je rentrai en CM2, ma sœur, elle allait en quatrième, quand à Lucas, mon petit frère, il entrait en CP.

Marie apparut, encore à moitié endormie, dans l'embrasure de la porte qui séparait le salon de l'entrée.
-Allez, allez, on se dépêche, vous ne voudriez quand même pas arriver en retard, non ? s'écria ma mère.
-Arrête maman, déstresse, soupira Marie. Il est que 7h30, la rentrée, est dans une heure.
Ma sœur trouve souvent maman énervée et stressée, mais cette dernière répondait toujours qu'elle ne savait jamais ce qui pouvait arriver avec nous.
-Il faut quinze minutes pour aller au collège et je veux être là pour la rentrée de James, qui est dans une heure. Dépêchez-vous, mieux vaut être en avance.
Nous sortîmes tous ensemble, une dizaine de minutes plus tard et on monta dans la voiture

On arriva cinq minutes en avance pour la rentrée, je retrouvais mes copains, Amir et Jordan. Je priais intérieurement pour que nous soyons dans la même classe pour cette dernière année de primaire.
-Salut, me dit Amir en s'approchant. T'as passé de bonne vacances ?
Je hochai la tête alors que Jordan avançait vers nous, un sourire aux lèvres. Son crâne était presque entièrement rasé, il ne restait plus que quelques millimètres de ses cheveux bruns.
-Eh, mais tu t'es coupé les cheveux, m'écriai-je.
-Ouais, je me suis fait une coupe à la Michael Scofield, paraît que c'est la mode, ça te tente pas James ?
-Tu plaisantes, je tiens trop à mes cheveux blonds, attends, le blond, ça plait aux filles.
Je passais ma main dans ma tignasse, je sortais ma main toute gluante. Je fis une grimace de dégout et je me rappelais que ma mère m'avait passé une tonne de gel pour faire tenir mes épis. J'allais me diriger vers les toilettes quand elle me saisit par le bras.
-Reste près de moi, James Fischer, sinon gare à toi ! s'écria-t-elle. Et ne touche pas à tes cheveux, j'y ai passé une heure pour qu'ils tiennent.
Je vis Amir et Jordan se mettre à rire près de moi, et je me répétais au fond de moi que j'aurais ma vengeance un jour.

A huit heures trente précise, le directeur commença son discours interminable sur la rentrée, le règlement, et les horaires, puis il nous souhaita la bienvenue avant de nous répartir dans nos classes. J'étais bien dans la classe d'Amir et Jordan, mais on avait aussi la pire prof de toute l'école ; madame Müller. C'était aussi la plus vieille, avec ses cheveux gris attachés en chignon et ses habits datant du Moyen-âge. On allait en baver toute l'année... au sens propre du terme.
Je rejoignis les rangs, quand tous les élèves de la classe eurent été appelés, nous suivîmes la maîtresse jusqu'à la classe. En passant, je vis ma mère me ficher la honte en me faisant des « coucous » comme si c'était ma rentrée de maternelle.
Comme c'était le premier jour on pouvait choisir nos places, je m'installai donc à côté de Jordan, au milieu de la salle. J'avais rapidement compris que c'était la planque puisque au premier rang on était trop bien vu, et que derrière, on nous prenait directement pour des fauteurs de trouble. Au milieu, on était pris pour des gens « normaux », du moins, pendant les premiers mois...
-J'ai entendu dire, me souffla Jordan, que la prof fait sa dernière année, après elle part en retraite.
Je clignais des yeux, je ne savais pas si c'était une bonne nouvelle.
-Bonjour, mes enfants. Je suis madame Müller, votre institutrice de cette dernière année que vous passerez dans cette école... du moins je l'espère pour vous. Maintenant, j'aimerais que vous preniez une feuille que vous écriviez votre nom, prénom, votre adresse et votre numéro de téléphone.
-Le nôtre, ou celui de nos parents ? demanda Julien, un garçon de la classe.
-Vous vivez ailleurs que chez vos parents, jeune homme ?
-Ben non, mais j'ai un portable. C'est mon père qui me l'a acheté après son divorce avec maman...
-C'est bien jeune pour avoir un téléphone, enfin bon, bien entendu vous mettez celui, ou ceux de vos parents s'ils sont divorcés, de même pour l'adresse.
Tout le monde s'exécuta, sans un mot, on avait l'habitude de ce genre d'exercice, chaque année on le répétait.
-Ensuite, continua la maîtresse, vous ferez des étiquettes avec vos noms et prénoms, que vous poserez sur le bord de votre table pour que je les vois, ça m'aidera à mémoriser.
-C'est vrai, souffla Amir derrière moi, avec l'âge, on perd la mémoire...
Des rires s'élevèrent dans la salle, madame Müller se retourna vers mon ami :
-Très drôle Amir, si tu crois que tes anciennes institutrices ne disent rien sur toi, elles m'ont prévenue. A la prochaine incartade, c'est cent lignes pour demain.
Il soupira, je devais me retenir de sourire, parce que ça ne faisait pas peur mon ami de se faire punir, ni moi d'ailleurs.

Lorsque la sonnerie annonçant la récré sonna, toute la classe sortit en courant dans la cour de récréation. La moitié des garçons, ainsi que quelques filles, se réunirent dans un coin de la cour où pleins de trous étaient formés par le macadam assez usé, pour jouer aux billes. Je retrouvais Jordan, Julien, Thomas, ainsi que Marine et Viviane.
-Eh, j'ai une idée, s'écria Jordan alors que je terminais une partie avec mise contre Viviane.
Je me redressai et lui lançai un regard interrogateur.
-On pourrait faire un concours, celui qui, a la fin de l'année, a le plus de bille en sa possession, sans en acheter.
-OK, mais alors, il faut que tout le monde qui participe ait le même nombre de bille au départ, répondis-je.
-C'est pas un souci, fit Thomas, suffit de fixer ce nombre, à dix par exemple, ensuite il faut faire passer le message à tous les CM2 de l'école.
-Et qu'est-ce qu'on gagne ? demanda Marine.
Je haussai les épaules :
-La gloire et le respect, comme un combattant, ou ceux qui gagnent les JO.
-T'es marrant, eux ils ont un chèque à la fin... continua-t-elle.
-On s'en fout, on veut juste s'amuser.
Je sentis soudain qu'on tirait mon T-shirt, c'était Lucas. Je me retournai et le foudroyai du regard.
-Qu'est-ce que tu fais là ?
-Je viens te dire salut, grand-frère.
Je soupirai :
-OK, salut, maintenant, va jouer avec tes copains !
La sonnerie retentit et on rejoignit chacun nos rangs.

-Alors ? demanda maman le soir. Comment s'est passé votre journée ?
-Horrible, comme toutes les rentrées... répondit ma sœur.
-Et toi James ?
Je haussai les épaules, comme si je m'en fichai tout en courbant la tête pour voir la télé devant laquelle ma mère s'était postée. Le salon n'était pas très spacieux, seule une télé un canapé et une table basse y entraient.
-Tu peux te pousser ? Demandai-je.
Elle soupira et se déplaça d'un pas vers la gauche. Mon petit frère se leva, il aimait s'installer par terre pour jouer aux voitures pendant qu'on regardait la télévision.
-Et moi, maman ? Tu ne me demandes pas comment ça s'est passé ?
Ma mère sourit et lui caressa ses cheveux châtains :
-Bien sûr mon lapin, comment ça s'est passé ?
Ils s'éloignèrent tous les deux vers la cuisine, maman préparait le dîner pendant qu'on était scotché devant nos dessins animés.

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MessageSujet: Re: James Fischer   James Fischer Icon_minitimeVen 7 Sep 2012 - 20:12

Citation :
Ma sœur trouve souvent maman énervée et stressée, mais cette dernière répondait toujours qu'elle ne savait jamais ce qui pouvait arriver avec nous.
La concordance des temps me pose problème pour cette phrase

Citation :
parce que ça ne faisait pas peur mon ami de se faire punir, ni moi d'ailleurs.
“Ni à moi non plus d'ailleurs” sonnerait mieux


Sinon, je trouve que tes dialogues sont pas mal écrits, tu retranscris bien le parler des enfants.
Par contre, au niveau de la narration, il y a des moments où je trouve que c'est un peu trop élaboré pour être raconté par un gamin.

Au niveau de l'histoire, ben c'est juste la mise en place, donc j'attends de lire la suite.

Sauf qu'il y a un truc qui m'a attiré l'oeil:
Citation :
Au milieu, on était pris pour des gens « normaux », du moins, pendant les premiers mois...
Hum, je me demande pourquoi ils ne sont pas “normaux”, ceux-là

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MessageSujet: Re: James Fischer   James Fischer Icon_minitimeVen 7 Sep 2012 - 21:00

Je n’ai encore pas lu tes textes, donc je commence par celui-ci.

Ce qui m'intrigue d'abord, c'est que tu l'as posté dans la rubrique SF et que j'ai l'impression pour l'instant d'être dans la réalité, donc j'ai hâte de voir ce qui va se passer par la suite pour que ça bascule dans un autre univers.

Je trouve que tu retranscris bien l'univers enfantin, j'ai eu l'impression de revivre mes premières journées à l'école lors de mes rentrées en primaire.

Pour l'instant, c'est un peu difficile de donner un avis, ça me semble une présentation classique de tes personnages et de leur environnement, je pourrai t'en dire plus quand tu auras posté les parties suivantes.
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Rima68
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MessageSujet: Re: James Fischer   James Fischer Icon_minitimeSam 8 Sep 2012 - 0:11

Merci pour vos commentaires.
Pour la partie SF, j'avoue que j'ai hésité au début, mais c'est surtout le dénouement qui est SF, pas vraiment l'histoire en elle-même...

Bon je poste la suite


Chapitre 2 :


Novembre


Deux mois plus tard, je frisais la joie parfaite avec mes amis, on se retrouvait chaque soir pour jouer, et à chaque récré je gagnais plus de billes. C’étaient les plus beaux jours de ma vie, l’époque où je connaissais encore l’innocence.
-Mais il est mort comment ton père ? me demanda Jordan un matin sur la route de l'école.
Mon frère marchait devant nous, j'espérais qu'il ne nous avait pas entendus, parce qu'il répéterait sans-doute tout à maman.
-Je sais pas trop, ma mère ne nous a rien dit...
-Pourquoi ? Vous avez le droit de savoir...
Je haussai les épaules, mon père était mort un an auparavant, il était assez peu présent à la maison, il partait parfois plusieurs jours, mais il avait toujours été gentil avec nous, on jouait aux cartes, ou aux jeux vidéos tous ensemble.
-On en parle jamais à la maison, maman nous avait juste dit qu'il était mort et on est allé à l'enterrement. Elle a beaucoup pleuré. Ma sœur aussi d'ailleurs.
-Et toi ?
Je m'arrêtai de marcher et je baissai les yeux.
-J'en sais rien, j'ai du mal à me souvenir. Ça me fait bizarre en fait.
-Tu devrais peut être voir un psy... c'est ce qu'a fait ma grand-tante quand son chat est mort, elle arrêtait pas de pleurer, et après ça allait mieux... enfin je crois que c'est parce que mon père lui a racheté un autre chat...
Je haussai les épaules :
-On à pas de sous de toute façon, et ma sœur dit que les psys ça nous trouve des maladies qui n'existent pas... et un papa, ça s'achète pas.
Je me remis à marcher, parce que mon frère avait prit de l'avance, il arrivait près d’un passage piéton et devait m'attendre.
-Ben, tu sais, ta mère peut très bien se trouver un autre mari, comme le père a Benoît qui s'est remarié après la mort de sa femme... Comme ça, ça te fera un beau-père.
Je trouvais la remarque de mon ami bien idiote, qu'est-ce que j'aurais bien pu faire d'un beau-père ?
C'était la pensée qui m'avait traversée l'esprit à l'époque. J'avais trouvé mon ami idiot, et pourtant, si ça avait été possible tout aurait été différent. A cette époque, je fantasmai la vie familiale, la vie de couple. Pour moi, ma mère et mon père formaient un tout, ce qu'on appelle un couple. Pour moi, même si mon père était mort, mes parents s'aimeraient éternellement.
-Tu sais, on pourrait faire des recherches... proposa Jordan. Je sais qu'on peut demander des documents dans les archives de la mairie, même les avis de décès...
Je haussai les épaules, je ne me voyais pas toquer à la porte des archivistes en passant pour le pauvre orphelin de service.

Cette histoire de recherches me trotta dans la tête toute la journée, pendant les leçons et pendant nos parties de billes, ce qui m'avait valu de perdre la moitié de mes possessions.
Le soir, je décidai de fouiller dans les papiers de ma mère, avant qu'elle ne rentre du travail, pendant un moment ou ma sœur était accaparée par Lucas. Je trouvais le livret de famille et j'y découvris quelque chose d'étrange. Je trouvais en effet mon nom et mon prénom, mais les dates ne correspondaient pas. Un James Fischer figurait sur le livret, mais ce n'était pas moi, ce garçon était né en 1983.
Marie entra dans la chambre de maman :
-Qu'est-ce que tu fais ? Tu sais bien que maman n'aime pas quand on rentre dans sa chambre quand elle est pas là.
J'allais lui faire part de ma découverte, quand j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir, maman rentrait déjà du travail. Je cachai le livret de famille sous mon pull et je sortis de la chambre pour aller la saluer.
-Tu rentres tôt maman, dis-je en venant l'embrasser.
Elle soupira :
-Plan de restructuration, j'ai été virée. Elle tenait en main une froide lettre de licenciement. J'ai un préavis de trois mois et je serais au chômage.
Je baissai les yeux, ce n'était pas bon signe.
-On va se débrouiller, répondit Marie. Je ferais du baby-sitting.
Notre mère sourit, ce sourire triste qu'elle affiche sans cesse depuis la mort de papa.
-Je vais préparer le dîner.

Ma sœur retourna dans sa chambre et mon frère jouer avec ses playmobiles, moi je ne savais pas quoi faire. J'allai m'asseoir sur mon lit pour relire le livret, je n'avais pas mal vu, j'étais marqué comme étant le plus âgé de la famille, né en 1983, plus de dix ans avant ma propre naissance. Je me relevais pour aller toquer à la porte de la chambre de ma sœur, juste à côté de la mienne. Elle vint m'ouvrir, un casque sur les oreilles.
-Qu'est-ce que tu veux ? demanda-t-elle l'air de dire que je l'ennuyais à mourir.
-Je peux entrer ?
Elle soupira et retourna s'asseoir sur son lit, enlevant son casque de ses oreilles. Je refermais la porte derrière moi et m'installai face à elle.
-Bon, j'ai pas toute la soirée, tu veux quoi ? s'écria-t-elle.
Je sortis le livret de famille et l'ouvrait à la bonne page.
-Regarde, il y a un truc de bizarre.
Marie lut le carnet et le reposa sur le lit.
-Quoi ? Qu'est-ce qui est bizarre ?
-La date, je suis pas né le 18 février 1983, mais le 17 juin 1995.
-Ils se sont trompés, c'est tout.
Je soupirai :
-C'est un document officiel, ils ne peuvent pas se tromper,
-Ben peut-être que si ! Écoute, tu es James Fischer, que veux-tu que je te dise de plus ? Personne ne remplacera ce que tu es. A mon avis, c'est une erreur.

Le lendemain, j'emmenai le livret à l'école, pour le montrer à Jordan et Amir.
-Alors, tu voulais nous montrer quoi ? demanda Jordan à la récréation.
Nous nous étions installés dans un coins de la cour, tranquillement à l’abris des regards.
Je sortis le livret et l'ouvrit à la bonne page :
-Regardez.
Amir prit le carnet et le lut avant de le passer à Jordan. Le premier haussa les épaules :
-Ben quoi ? questionna-t-il.
-Les dates ne correspondent pas.
Jordan fronça les sourcils et hocha la tête.
-Quelque chose cloche, t'en a parlé à qui ?
-A ma sœur, elle dit que c'est une erreur.
-A mon avis, elle te cache quelque chose, fit Amir. Ou alors, il n'y a que ta mère qui est au courant. En tout cas, quelques chose ne tourne pas rond.

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MessageSujet: Re: James Fischer   James Fischer Icon_minitimeSam 8 Sep 2012 - 20:15

Lu, et je suis plutôt intriguée par le virage que prend l’histoire, j’ai envie de découvrir la suite, je trouve que tu amènes bien le mystère dans cette partie du récit, et ça pique ma curiosité.

Je suis par contre un peu étonnée par la certaine froideur de James vis-à-vis de la mort de son père, surtout aussi par rapport aux dernières phrases où tu évoques le fait qu’il pense à ses parents comme s’aimant éternellement, ça me semble un peu contradictoire.
Mais bon, j’imagine que les enfants surmontent plus facilement la perte d’un proche qu’un adulte, surtout s’il ne voyait pas souvent son père.

La réaction de la sœur me surprend un peu aussi : je suis étonnée qu’elle n’aille pas voir sa mère pour lui dire que James a pris le livret de famille et qu’il a trouvé quelque chose de bizarre dont il lui a parlé, qu’elle soit au courant ou non.
Visiblement, elle n’a rien dit puisque James peut emmener le livret de famille à l’école, alors que si sa mère avait été au courant, elle lui aurait sans doute demandé de lui rendre le document. (oui, je sais, je chipote un peu, mais je te donne l’impression que j’ai eue à la lecture)
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MessageSujet: Re: James Fischer   James Fischer Icon_minitimeMer 12 Sep 2012 - 21:07

Citation :
Je haussai les épaules, mon père était mort un an auparavant, il était assez peu présent à la maison, il partait parfois plusieurs jours, mais il avait toujours été gentil avec nous, on jouait aux cartes, ou aux jeux vidéos tous ensemble.
-On en parle jamais à la maison, maman nous avait juste dit qu'il était mort et on est allé à l'enterrement. Elle a beaucoup pleuré. Ma sœur aussi d'ailleurs.
Même si le père était peu présent, la réaction me paraît tout de même un peu froide, surtout pour un jeune enfant.

Citation :
Le soir, je décidai de fouiller dans les papiers de ma mère, avant qu'elle ne rentre du travail, pendant un moment ou ma sœur était accaparée par Lucas. Je trouvais le livret de famille et j'y découvris quelque chose d'étrange. Je trouvais en effet mon nom et mon prénom, mais les dates ne correspondaient pas. Un James Fischer figurait sur le livret, mais ce n'était pas moi, ce garçon était né en 1983.
Je pense qu'il faudrait détailler un peu les réactions du gamin, après tout c'est assez bizarre ce qu'il découvre, comment il se sent ?

Citation :
Elle soupira :
-Plan de restructuration, j'ai été virée. Elle tenait en main une froide lettre de licenciement. J'ai un préavis de trois mois et je serais au chômage.
La formulation me semble un peu abrupte et les mots un peu compliqués, vu qu'elle s'adresse à ses enfants.

La réaction de la sœur me paraît un peu bizarre. Je m'attendais plus à ce qu'elle aille le balancer à sa mère, ou au contraire, qu'elle cherche plus à le rassurer.

autrement, l'histoire est intrigante et donne envie de savoir la suite

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