Chapitre 4Bien qu'ayant obtenu l'information ayant en premier lieu motivé ma venue en cette cité, => deux fois "ayant"
Après une nuit passée dans un lit qui, s'il était d'un confort et d'un propreté douteux, => d'une propreté. Ça fait un peu étrange le "douteux" après propreté, même si c'est à cause de l'accord, donc je te propose d'inverser : d'une propreté et d'un confort douteux
C'est pourquoi, si mes gains furent au départ moindre qu'à l'accoutumée => moindres
Ayant été prévenu que mes commandes ne seraient probablement achevées qu'en fin de journée, je passai la majeure partie de ma dernière journée => deux fois "journée"
Le temps d'achever les derniers ajustements sur les chausses noires et la tunique rouge de celle qui me serait utile aux grandes occasions, => la construction en "de celle" ne me parle pas du tout. Tu pourrais sans doute y faire référence directement avec "qui" (et c'est pas au pluriel tout ça d'ailleurs ? J'hésite à savoir s'il n'y a que la chemise qui servira aux grandes occasions)
Presque à l'instant précis où je nourrissais ces pensées, deux silhouettes surgirent d'un porche obscur. => peut-être préciser la position du porche par rapport à son propre trajet : ils pourraient surgir sur un de ses côtés et être moins menaçants, surtout avec "si peu" de distance à faire
Je ne pouvais pas espérer de croiser une âme amicale en ces lieux => Je ne pouvais pas espérer croiser
J'étais de surcroit trop paniqué pour songer à des illusions suffisamment convaincante => convaincantes
Puis, tandis qu'ils le réalisaient progressivement, la crainte apparut dans leurs yeux. => "crainte" est peut-être un peu faible vu le contexte, même lorsqu'ils réalisent tout juste.
tenant de sortir de l'impasse en évitant de marcher sur les morceaux => tentant de sortir
en sortant de ce dédale de ruelles en suivant une direction générale et peu précise. / En rentrant dans la sécurité de ma chambre => trois participes présent qui se suivent, c'est beaucoup quand même
En rentrant dans la sécurité de ma chambre, la tension qui s'était emparée de moi se relâcha quelque peu, et je réalisai alors seulement pleinement ce que j'avais fait. => il donne quand même l'impression, au paragraphe précédent, d'être assez lucide. Tu devrais peut-être ajouter une mention comme quoi, justement, l'heure qu'il met à se retrouver n'est pas seulement due à sa désorientation mais aussi au fait qu'il n'arrive pas à penser, etc.
Je songeai que, si je parvenais à le reproduire, il pourrait devenir un atout supplémentaire afin de persuader les mages de m'accepter dans leurs rangs. => et là il pense à le refaire sur un être humain ? Ça pourrait être bien de préciser oui ou non, même à mots un peu couverts
d'(autant que le guet lui-même rechignait à se rendre de nuit dans ce quartier. => d'autant
"Il parait qu'on a découvert les restes de quelqu'un dans le quartier pauvre ! Il semblerait que ce soit le fait d'un mage ! me confia même spontanément un commerçant. => il faudrait peut-être rajouter que le commerçant a l'air d'un amateur de ragots, ou que c'est courant parmi eux, ou que tout le monde ne parle que de ça. Là, ça fait vraiment deus ex machina. En plus, au début, tu dis qu'Edraïs fait ses représentations en public : il ne pourrait pas y avoir un risque quand même qu'on le soupçonne vaguement, y compris le commerçant ?
J'ai un peu de mal à trouver l'attitude des gens et surtout de la garde crédible. Ils ne sont pas sûrs que c'était un malfrat qui a été tué, ils ne savent pas par qui : ça pourrait effectivement être un mage fou qui s'en prend à des innocents (bon, ok, dans ce quartier la nuit c'est peu probable mais on ne sait jamais). Même s'ils s'en fichent du malfrat, ils ne devraient pas être un peu plus sur les dents, des fois que le même crime se reproduirait ? Ça pourrait être une grosse hécatombe d'horreurs, et en plus, ils n'ont pas tant que ça de suspects sur les bras. Je trouvais déjà le laxisme vis-à-vis des malfrats louche, mais là, j'ai carrément l'impression que la population est je m'en foutiste et le guet tout autant ! Ils auraient pu faire appel à des renfots depuis longtemps pour patrouiller de façon plus efficace dans les quartiers pauvres, mettre des barrages en plus pour jugguler les incursions dans les quartiers adjacents, puisqu'ils savent en gros d'où ils partent, etc.
Concernant Edraïs, je n'ai pas grand-chose à y redire. C'est grosso modo la même histoire, tu as ajouté assez peu d'éléments (remplacement de ses lieux de représentation notamment), mais c'est pas mal comme ça. Autant tu as bien rendu sa peur lors de la course poursuite, autant il me paraît plus détaché après son "crime". C'est normal, mais justement, ça mériterait peut-être de s'y attarder un peu plus, de décrire un peu plus son état d'esprit avant qu'il ne rentre à l'auberge.
Chapitre 5les nuits de meilleur qualité que me procuraient les haltes => meilleure
Quelques jours auparavant était tombée une pluie d'orage => je ne suis pas fan de la construction de cette phrase, tu peux aisément te passer du verbe "être", ça éviterait la répétition avec la phrase d'après en plus
les citadins tels que ces marchands étaient bien moins réticents face à la magie que ne l'étaient les paysans. => deux "étaient"
"Marché conclu, finit-il par cracher." => guillemets mal placés, ils doivent aller après "conclu"
J'intimai à tous ceux alentours de reculer afin de ne pas risquer d'être blessés, => et les animaux ? J'imagine que les chariots sont tirés...
qui étaient tous venus voir de plus près de quoi il en retournait, vinrent me voir => deux fois "venir voir"
ce qui me conférait une plus majestueuse encore sur les taches blanches des voiles => une vue plus majestueuse
Je ne sus d'ailleurs dire ce qui, de la mer ou de la gigantesque cité s'étalait sur son rivage. => virgule après "cité". Et techniquement, la mer s'étale sur un rivage ? Elle n'est pas censée, justement, être "derrière" ? (oui, c'est vraiment du chipotage là)
Elle était ceinte d'un épais rempart de calcaire blanc, capable de défier les assauts les plus violents, et de résister aux outrages du temps pour des siècles, choses qu'il avait accomplies avec succès, ayant été bâti en des temps lointains et troubles => je ne comprends pas la fin de la phrase. Le "il" c'est le temps ? Et il a accompli avec succès ses outrages, mais sur quoi ?
J'étais suffisamment riche, suite à l'extorsion pratiquée sur les marchands, pour me permettre n'importe quelle auberge pour au moins deux ou trois nuits, même l'une des plus luxueuses de cette cité aux standards pourtant élevés. => et comment il le sait ? il s'est renseigné déjà, ou c'est une supputation de sa part (et dans ce cas, ne pourrait-il pas se tromper justement, puisque c'est une cité capitale donc très chère ? Ses standars de richesse ne sont peut-être pas les mêmes ici ^^)
Petite question sur le début du chapitre : ses exercices avec la pierre, il les fait tout en marchant ou il doit s'arrêter ? Au début, du moins, parce qu'après je crois comprendre qu'il a suffisamment d'expérience pour les faire en marchant. Et finalement, il finit par faire une pause pour manger son lapin malgré le fait qu'il ne voulait pas faire de bivouac ^^
Le passage avec les marchands est un peu mieux, notamment grâce aux dialogues. Je m'interroge toujours sur le sort des animaux quand même, mais à part ça, rien à redire.
L'arrivée en ville est également très chouette, avec les descriptions qui rendent bien l'endroit. Là, je la vois la ville
Et surtout, très bonne réécriture de son entrée au palais. C'est tout à fait crédible pour moi. J'ai bien aimé son mensonge et le coup de l'encrier au fait ^^
Voilà, j'ai rattrapé mon retard pour tes corrections
La prochaine fois, à moins que tu en mettes d'autres, je repartirai donc après son admission et l'incident du dortoir.
A bientôt !