Atelier d'écriture
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Atelier d'écriture

Communauté d'écrivains en herbe
 
AccueilRechercherS'enregistrerDernières imagesConnexion
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

 

 Légende oubliée

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Légende oubliée Empty
MessageSujet: Légende oubliée   Légende oubliée Icon_minitimeJeu 8 Nov 2012 - 20:00

Bon...un texte fantasy que j'écris encore en ce moment, il n'a que trois chapitres et 6000 mots, mais c'est en augmentation...je bosse dessus.
Voici donc le premier chapitre, toute critique est la bienvenue !!


Chapitre premier: dans l'ombre.


Une cave sombre, faiblement éclairée par la lueur de quelques torches accrochées aux vieux murs de pierre moussus et humides, suintants, froids. Dans cette petite pièce, huit personnes sont attablées autour d’une sorte de cercle de pierre soutenu par un unique pied central. Leurs sièges, en pierre également, crissent contre le dallage usé.

Assis sur le plus beau siège, une sorte de trône basaltique sculpté de figures démoniaques et de créatures d’épouvante, l’un d’entre eux observe les autres qui semblent dans l’attente, comme gênés. L’homme ne semble pas avoir d’âge, ses cheveux sombres comme la nuit et lisses, maintenus en arrière par une couronne de métal fine, ornée d’émeraudes d’un vert profond. Ses yeux de même couleur parcourent l’assemblée. Son visage est fin, émacié, barré d’une impressionnante cicatrice qui part du front au dessus de l’œil droit, le contourne et poursuit sur la pommette saillante jusqu’au menton, déformant les lèvres dans un mince demi-sourire sinistre. Dans une de ses mains, il tient un long sceptre lisse et brillant surmonté d’une sorte d’œuf d’un noir d’obsidienne tenu par trois griffes, et dans l’autre la poignée d’une épée posée en travers de ses genoux, hors de son fourreau, reflétant le peu de lumière ambiante. Une cuirasse de fer assombrie par le temps complétée par de longs gants et une paire de bottes montantes de même facture lui tiennent lieu d’armure par-dessus des habits de cuir rouges. Une cape pourpre à col de fourrure fourni vient se nouer autour de son cou par un cordon de cuir. Il se regarde dans la lame, puis relève les yeux.

-Alors, Thalia, où en sommes nous ?
-Rien de neuf, Hélion, nous cherchons toujours.

La femme qui vient de prononcer ces mots arbore une crinière rousse flamboyante, et son visage fin et pâle était agrémenté de deux grands yeux verts profonds, brillants, qui ne cillent pas. Ses longs cheveux retombent en cascade sur ses épaules nues. Elle ne porte qu’un pourpoint léger et sans manches, ainsi qu’un pantalon serré qui vient s’enfoncer dans des bottes qui lui montent à mi cuisses. Elle a presque l’air d’une petite fille, frêle et innocente… N’eut été cet arc noir doublement incurvé et ces flèches à pointes dentées, la courte épée attachée dans son dos et sa lance de cinq pieds, à peine plus haute qu’elle, au fer pointu et aiguisé. Des tatouages étranges lui couvrent les bras et les mains, représentant des arabesques, des créatures imaginaires, des formes sans queue ni tête.

-Hmm… Droséros ? De ton côté ?
-Rien non plus, il semble que rien ne se soit passé.

Cette fois-ci, c’était un homme qui s’était exprimé, d‘une vois étouffée, sourde. Et pour cause, son visage est entièrement couvert par une sorte de turban, une longue pièce d’étoffe bleue qu’il a enroulée autour de sa tête, ne laissant qu’une mince fente pour ses yeux aussi bleus que le tissu. Les deux extrémités pendent sur sa poitrine couverte par un habit léger, fin et ample, tout aussi bleu. Une écharpe rouge en bandoulière maintient une lame courbe dans un fourreau de fer travaillé et orné de pierreries. Un sarouel descend au milieu de ses mollets, et il porte aux pieds des babouches recourbées. Son cimeterre est posé devant lui sur la table, longue et fine lame.

-Bon…cela est plutôt inquiétant. Ils devraient déjà être en route !
-Allons, ne sois pas inquiet…tu connais l’Empire et sa ponctualité. Ils ne vont sans doute pas tarder !

Un autre homme parle. Il est raide sur son siège, engoncé dans une énorme et lourde armure noire étincelante qui le recouvre entièrement, hérissée de pics, de pointes et de lames. Il a gardé son casque, un heaume circulaire au sommet ogival, deux fentes croisées en forme de « T » lui permettant de respirer et de voir. Deux hautes cornes s’élèvent au-dessus de sa tête. Sa vois, déformée, prend des accents inhumains, métalliques. Sur le côté de son fauteuil, un bouclier rond arborant une pointe saillante en son centre repose adossé aux pieds dudit fauteuil, et il tient sa longue lame, large claymore dentelée, de la même manière qu’Hélion tient son sceptre.

-Xaroc…au risque de me répéter et d’essuyer un refus, pourrais-tu enlever ton casque lors de nos réunions ?
-Je vais répondre la même chose que d’habitude : non. Droséros a bien le droit de garder son turban, lui. Et là n’est même pas la question…
-Bon…donc nous n’avons rien de neuf, contrairement à tes prévisions, Arcanie !
-Hélion…parle de visions prémonitoires si tu veux, mais je ne fais pas de prévisions météorologiques comme ces oracles !
La femme, jusqu’ ici avachie, s’était redressée, piquée au vif. Sa voix trahissait une certaine nervosité.
-Et n’oublie pas que je ne suis pas prédicatrice, ni même oracle ou lectrice ! Je suis avant tout invocatrice !

Comme pour lui donner raison, une sorte de brume se forme autour d’elle et se faufile sur son épaule où il se matérialise en une sorte de petite boule noire pourvue de tentacules qui s’agitent dans les airs et d’un immense œil rouge agité sautant d’une personne à l’autre. L’invocatrice en question n’est vêtue que d’une ample robe noire longue, de gants et d’une capuche. A son cou pendait une pierre rougeoyante sertie dans un losange de fer. On ne voie d’elle que son visage. Une femme blonde, quelques mèches cendrées, les yeux ambres aux reflets sauvages et une peau mate, bronzée. Elle caresse d’une de ses mains la créature sur son épaule.

-Pas la peine de faire appel à tes invocations pendant nos réunions…c’est menaçant. Nous savons tous ce qui se cache derrière cette…innocente…boule noire.
-Vous avez tous vos lames hors de leur fourreau, alors je ne vois pas où est le problème !
-Bon, bon, bon…on se calme…

Un craquement de jointures interrompit l’embryon de dispute qui s’était formé. Le géant pose ses coudes sur la table et s’avança. Il est gigantesque, une montagne de muscles sous un assemblage hétéroclite de peaux, de cuir et de métal. Une doloire longue de deux mètres est posée contre le dossier, long manche de bois terminé par une double lame épaisse et large. Il portait par-dessus ses « habits » une peau d’ours entière, le crâne encore pourvu de ses dents posé sur son front bas, laissant dans l’ombre ses yeux bruns et son sourire carnassier, les pattes griffues attachées aux paumes. Les griffes cliquetèrent quand il posa ses mains à plat sur la table.

-Quand vous aurez fini ?
-Qu’y a-t-il, Ranulf ?
-Eh bien…il me semble que Nolen avait une mission à remplir…quelles nouvelles ?

Une autre forme se tenait de travers dans son siège, les genoux passés par-dessus l’un des accoudoirs, les coudes appuyés sur l’autre. Un poing soutenant son visage, déformant sa joue, elle observait, l’air ennuyé, les échanges. Des cheveux courts encadraient son visage sévère, une fine cicatrice apportant une touche de danger sur les traits fins, une ligne blanche qui barrait sa pommette gauche, un trait fin, presque invisible. Elle leva mollement ses yeux bleu électrique vers le guerrier qui la regardait d’un air interrogateur. Elle portait elle aussi un habit ample et noir serré aux mollets et aux avant bras par des lacets de cuir qui s’entrecroisaient. Une large bande de tissu cerclait son ventre mince. Elle jouait avec un long et fin stylet d’une main et de l’autre faisait vibrer sa rapière à la garde ronde et ouvragée.

-Vous vous agitez pour rien…ils ont envoyé des émissaires pour le recrutement, ils ne devraient pas tarder.
-Eh bien…Shinji, peux tu nous affréter un navire ?
-Je dois avoir une jonque prête à partir.
-Bien.

Le dernier homme était resté jusque-là assis le dos droit, les yeux mi-clos, son visage impassible bougeant à peine quand il parla. Ses chevaux tirés en chignon au dessus de sa tête arboraient une couleur blanche éclatante. Il était vêtu d’un kimono blanc, d’une cuirasse arrondie au niveau du ventre qui se prolongeait en segments protégeant ses cuisses jusque aux genoux. Il se leva lentement, ses sandales claquant sur le dallage, ses épaulières grinçant doucement. Il souffla une poussière sur l’une de ses protections posées sur l’avant bras, il saisit ses sabres et les glissa dans sa ceinture. Le katana, le wakisashi et le tento étaient de même facture, lames blanches dans des fourreaux noires, des manches rouges et de gardes en forme de fleurs de cerisiers. Il prit sa canne, un long cylindre de bois droit et lisse de couleur rouge sang et se dirigea vers une porte enchâssée dans la pierre, suivi de l’assemblée qui s’était levée.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Légende oubliée Empty
MessageSujet: Re: Légende oubliée   Légende oubliée Icon_minitimeJeu 8 Nov 2012 - 20:32

Bonjour,
J'ai repéré une tournure de phrase que me semble incorrecte.
"Quand vous aurez fini ?"
A la place j'aurais mis
"Quand aurez-vous fini ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Légende oubliée Empty
MessageSujet: Re: Légende oubliée   Légende oubliée Icon_minitimeJeu 8 Nov 2012 - 20:52

Euh...non ^^

Ce n'est pas une question en fait, il dit, énervé, que quand ils auront fini de se disputer, ils pourront passer à la suite.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Légende oubliée Empty
MessageSujet: Re: Légende oubliée   Légende oubliée Icon_minitimeVen 9 Nov 2012 - 15:44

Chapitre II : Nassor, l’assassin.




Karlz.
Capitale de l’Empire.
Un cité majestueuse, belle, de la grandeur des hautes tours blanches du palais royal à la vie qui anime le Quartier-Marchand en passant par les somptueuses demeures des nobles habitant le Haut-Quartier, leurs jardins luxuriants emplissant de senteurs douces et exotiques l’air ambiant envahi des cris des animaux qui s’y promènent et du bruit des innombrables fontaines parsemant les lieux.
Mais ce ne serait que présenter l’aspect luisant de ce fruit pourri au plus profond de lui-même par la cupidité et la corruption cachées derrières des sourires radieux, et par la misère des Bas-Quartiers. Cernant le reste de la ville, ils abritent ce qui se fait de pire, la lie de la société. Tous les malfrats, bandits de bas étage, voleurs à la tire, mendiants et prostituées finissent par arriver dans ce cul de sac.

Aux venelles puantes et encombrées succèdent quelques artères bouchées par la population, sales, boueuses. Aux tavernes, plus mal famées les unes que les autres, succèdent maisons closes et ruines, sièges de guildes de bandits et d’organisations louches.
Et dans cet amas de pauvreté, au beau milieu d’une large rue peu fréquentée, un homme marchait d’un pas pressé, une capuche masquant son visage dont on ne distinguait plus que le menton, tenant sa cape relevée pour qu’elle ne traine pas dans la poussière. Il pesta à voix basse quand des enfants dépenaillés qui jouaient l’éclaboussèrent en courant dans une large flaque d’eau crasseuse, puis reprit sa marche.

Tous les regards, envieux, se tournaient vers lui. Ou plutôt vers la bourse rebondie qui tressautait à sa ceinture dans un cliquetis de pièces d’or. De plus, la riche parure qu’arborait l’étranger ne laissait personne indifférent.
De son pourpoint vert brodé de fil doré à ses bottes de cuir finement ouvragées en passant par son sarouel noir, tout dans son apparence respirait la richesse, et inspirait donc l’envie. Exhiber son aisance n’est pas recommandé dans ces quartiers où l’on ne se pose même plus de question à propos d’un cadavre nu trouvé dans une ruelle.
Mais curieusement, cet homme là freinait toute velléité d’assaut.

Sans doute la dague qui se balançait doucement juste à côté de la bourse n’était-elle pas étrangère à ce fait. L’arbalète, qui côtoyait dans son dos une lame de taille moyenne, découvertes toutes deux par l’homme qui tenait sa cape enroulée autour de son bras gauche, ne devaient pas y être pour rien non plus. Mais, et sans le moindre doute, ce qui dissuadait quiconque de faire quoi que ce soit à son égard, c’était son tatouage.
Son bras droit entièrement nu laissait apparaitre sur la peau pâle un dragon noir qui s’enroulait autour du membre, de l’épaule au poignet. Aucun doute possible : un haut membre de la très renommée Lamesombre, l’une des plus puissantes guildes d’assassins du monde connu. En faire partie garantissait prospérité et protection, mais en être un dirigeant ou même un assassin de haut rang garantissait bien plus. En l’occurrence, personne ne se serait risqué à attaquer l’inconnu. Les conséquences pourraient être fâcheuses.
Cependant, tout dans son attitude trahissait une nervosité palpable : sa démarche, les coups d’œil furtifs, la main posée sur la garde de la dague…Nassor, puisque tel était son nom, avait bien des raisons d’être inquiet.

C’est pour cela que, lorsqu’une main imprudente se posa sur son épaule, son propriétaire se retrouva bien vite avec le bras plié dans le dos et une lame sous la gorge.
-Eh ! On se calme, tout va bien !
-Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? demanda l’assassin dont la capuche était retombée, dévoilant un visage encore jeune, imberbe, des cheveux blonds très courts surmontant un front ruisselant de sueur et des yeux gris agités.
-Je…Je m’appelle A-Alek, et je suis émissaire impérial, répondit le soldat d’une vois hachée par la douleur. J’aurais quelque chose pour vous…Si vous vouliez bien me lâcher le bras, cela serait plus aisé pour moi de vous en parler…
-Qu’est-ce qui me garantit que vous êtes bien ce que vous dites, hein ?
-A ma ceinture, la lettre…
-Mouais…Bon, ça m’a l’air correct, répondit-il après une rapide vérification. Je vais vous lâcher, mais attention ! Au moindre geste un peu brusque…
Il agita sa lame comme une menace sous le nez de son « prisonnier ».
-Merci, répondit celui-ci en se massant le bras endolori.
-Bon ! Je préfère ne pas vous parler ici, en pleine rue. Tout le monde nous regarde déjà, inutile de poursuivre. Je connais un endroit plus…sûr.

Ils prirent une table dans une des auberges du quartier que Nassor semblait bien connaitre, et aucun d’eux ne dit mot le temps que le tavernier apporte les boissons.

-Bien, reprenons…
-Je suis mandaté par l’Empereur en personne pour une mission de la plus haute importance !
-Holà…Ca a l’air bien important tout cela ! De quoi s’agit-il ? De la fin du monde ? Railla le tueur.
-A peu de choses près, oui.
Nassor s’étrangla dans son verre.
-Non mais…sérieusement…
-Sérieusement, vous devriez m’écouter, et venir avec moi !
-Dites m’en plus d’abord.
-Je ne peux pas, pour la simple et bonne raison que je ne sais pas grand-chose…et le peu que je sais, je ne me risquerai pas à le dévoiler dans un endroit pareil !
-Bon…je ne vais pas tourner autour du pot…combien ?
-Quoi ?
-Combien cela me rapporte-t-il de travailler pour vous ?
-Eh bien, je ne sais…
-En résumé : est-ce que je ne gagnerais pas plus à vous égorger ici-même et à vous faire les poches.
-Cela ne servirait à rien, répondit l’émissaire d’un ton amusé, je n’ai rien sur moi.
-Ca sent la paye de misère ça ! Bon, j’accepte…de vous suivre j’entends ! Parce que je n’ai pas encore accepté la mission, je ne sais pas encore de quoi il s’agit !
-Pa-rfait !

Ensemble, les deux hommes traversèrent la ville entière et gravirent les marches de pierres indénombrables d’un escalier s’enroulant dans une des tours du palais pour arriver dans une salle circulaire de taille moyenne.

Elle contrastait vivement avec les couloirs austères et sombres qu’ils avaient jusqu’ici traversés. Au sol, un épais tapis pourpre molletonné amortissait les pas de Nassor qui faisait le tour de la pièce. Aux murs, des tentures recouvraient l’intégralité du tour, ne laissant à aucun moment apparaitre la pierre. Un florilège de couleurs bondissait aux yeux éberlués de l’assassin. Le plafond était plus classique mais un large lustre pendait au centre, les larges chandelles qu’il soutenait éclairant un peu autour d’elles. La lumière principale ne venait cependant pas de ces ornements, puisque telle était leur utilité, mais de la table elle-même, large et ronde, un plateau circulaire taillé dans la masse semblait il, dans une pierre blanche délicatement veinée de bleu. Elle émettait une lueur diffuse et pâle mais suffisante, comme une aura, un halo indistinct. Et tout autour, vingt fauteuils étaient rangés, de tailles, formes, couleurs et motifs tous différents. En dernier, un trône venait, sans doute à la disposition de l’Empereur lui-même.

-Joli, émit Nassor après une brève visite, pas mal du tout…où sommes-nous ici ?
-Dans la salle du conseil.
-Mais…le conseil a pourtant bien lieu dans l’hémicycle, tout en bas ?
-Oui…le conseil, accessible au public, celui où tous les représentants viennent déblatérer doléances et propositions aux yeux d’une population avide des ces pseudo-débats…mais les vraies décisions sont prises ici, par un conseil composé des vingt hauts représentants et de l’Empereur…quelques fois des conseillers et autres étrangers sont admis, mais cela reste rare. Tout aussi rares sont les gens qui ont vu cette salle…soyez flatté d’en faire partie !
-Quel insigne honneur, ironisa Nassor. Bon…et, au fait, que vient-on faire ici ?
-On attend.
Revenir en haut Aller en bas
Morrigan
modératrice
Morrigan


Féminin Nombre de messages : 3518
Localisation : entre la terre de Bretagne et la Scandinavie
Date d'inscription : 11/03/2007

Légende oubliée Empty
MessageSujet: Re: Légende oubliée   Légende oubliée Icon_minitimeVen 9 Nov 2012 - 17:07

Post 1

L’homme ne semble pas avoir d’âge, ses cheveux sombres comme la nuit et lisses, maintenus en arrière par une couronne de métal fine, ornée d’émeraudes d’un vert profond. => à cause de l'absence de verbe pour qualifier ses cheveux, on attend un peu qu'il y ait une suite à la phrase, quand on arrive à la fin. Tu pourrais peut-être en rajouter un, genre "comme la nuit et lisses, sont maintenus en arrière". Ou alors réécrire, pour éviter le "ses" qui fait un peu lourd avec le "ses" et le "son" des deux phrases suivantes : "L'homme ne semble pas avoir d'âge. Une couronne de métal fine, ornée d'émeraudes d'un vert profond maintient en arrière ses cheveux sombres comme la nuit et lisses". (Par contre, ça t'obligerait à reformuler la phrase suivante et à remettre un qualification de vert... chuis chiante ^^)

d’une impressionnante cicatrice qui part du front au dessus de l’œil droit => au-dessus

et son visage fin et pâle était agrémenté de deux grands yeux verts profonds => est agrémenté

c’était un homme qui s’était exprimé, d‘une vois étouffée, sourde => d'une voix

Et pour cause, son visage est entièrement couvert par une sorte de turban => je mettrais une ponctuation plus forte pour le "et pour cause" : soit deux points, soit un point d'exclamation

Sa vois, déformée => voix

-Hélion…parle de visions prémonitoires si tu veux, => majuscule peut-être après les trois points ? Et un espace de toute façon après ces points.

La femme, jusqu’ ici avachie, s’était redressée, piquée au vif. => s'est redressée

Sa voix trahissait une certaine nervosité. => Sa voix trahit

une sorte de brume se forme autour d’elle et se faufile sur son épaule où il se matérialise en une sorte de petite boule noire pourvue de tentacules qui s’agitent dans les airs et d’un immense œil rouge agité sautant d’une personne à l’autre. => j'aurais dit "où elle se matérialise" (LA brume). Et je pense que tu peux rajouter des virgules dans cette partie de phrase, après "boule noire" et "dans les airs"

A son cou pendait une pierre rougeoyante => pend

On ne voie d’elle que son visage => On ne voit

Elle caresse d’une de ses mains la créature sur son épaule. => cette phrase laisse à penser qu'elle a plus que deux : "Elle caresse d'une main" ?

Un craquement de jointures interrompit l’embryon de dispute qui s’était formé. => interrompt / qui s'est formé

Le géant pose ses coudes sur la table et s’avança. => s'avance

Une doloire longue de deux mètres est posée contre le dossier, => le dossier... de sa chaise, non ? Sous-entendu, mais comme tu parles juste de table avant, mieux vaut préciser

Il portait par-dessus ses « habits » une peau d’ours entière, => Il porte

Les griffes cliquetèrent quand il posa ses mains à plat sur la table. => cliquettent / quand il pose

-Quand vous aurez fini ? => effectivement, le point d'interrogation porte à confusion. Je te conseillerai de mettre des points de suspension

Une autre forme se tenait de travers dans son siège => se tient

elle observait, l’air ennuyé, les échanges => elle observe

Des cheveux courts encadraient son visage sévère => encadrent

une fine cicatrice apportant une touche de danger sur les traits fins, une ligne blanche qui barrait sa pommette gauche, un trait fin, presque invisible. => "qui barre". J'ai presque l'impression que la cicatrice et la ligne blanche sont deux choses distinctes en remettant le "une". Proposition : "sur les traits fins, ligne blanche qui barre sa pommette"

Elle leva mollement ses yeux bleu électrique vers le guerrier qui la regardait d’un air interrogateur. Elle portait elle aussi un habit ample et noir serré aux mollets et aux avant bras par des lacets de cuir qui s’entrecroisaient. Une large bande de tissu cerclait son ventre mince. Elle jouait avec un long et fin stylet d’une main et de l’autre faisait vibrer sa rapière à la garde ronde et ouvragée. => elle lève / qui la regarde / elle porte / qui s'entrecroisent / cercle / elle joue / fait vibrer

ils ont envoyé des émissaires pour le recrutement, ils ne devraient pas tarder. => majuscule à "Ils" et met un espace après les points de suspension

Eh bien…Shinji, peux tu nous affréter un navire ? => peux-tu

Le dernier homme était resté jusque-là assis le dos droit, les yeux mi-clos, son visage impassible bougeant à peine quand il parla. Ses chevaux tirés en chignon au dessus de sa tête arboraient une couleur blanche éclatante. Il était vêtu d’un kimono blanc, d’une cuirasse arrondie au niveau du ventre qui se prolongeait en segments protégeant ses cuisses jusque aux genoux. Il se leva lentement, ses sandales claquant sur le dallage, ses épaulières grinçant doucement. Il souffla une poussière sur l’une de ses protections posées sur l’avant bras, il saisit ses sabres et les glissa dans sa ceinture. Le katana, le wakisashi et le tento étaient de même facture, lames blanches dans des fourreaux noires, des manches rouges et de gardes en forme de fleurs de cerisiers. Il prit sa canne, un long cylindre de bois droit et lisse de couleur rouge sang et se dirigea vers une porte enchâssée dans la pierre, suivi de l’assemblée qui s’était levée. => est resté / quand il parle / au-dessus de sa tête / il est vêtu / qui se prolonge / jusqu'aux genoux / il se lève / il souffle / et les glisse / sont de même facture / des manches rouges et des gardes / il prend sa canne / et se dirige / qui s'est levée

Fais attention au temps : tu commences au présent pour finir au passé. J'ai corrigé en partant du principe que le début est le bon et que tu veux rester au présent, mais sinon, change dès le départ pour mettre au passé.
Question ponctuation, tu utilises les mauvais tirets de dialogue : voilà le bon — Et pense à laisser un espace entre ton tiret et le mot qui suit.
Quelques petits soucis de ponctuation aussi, avec les points de suspension notamment (il faut un espace après et une majuscule la plupart du temps)

Pour le style : il est bon, on voit que tu maîtrises la description... sans doute trop. C'est un passage assez long, et on ne fait quasiment que bouffer de la description : aucun de tes dialogues ne fait plus d'une ligne (en mise en page forum). C'est très peu. Je sais que c'est important de savoir à quoi ressemblent les protagonistes (et encore, d'autres seraient d'un avis différent ^^) et j'aime aussi les descriptions, mais je pense sincèrement que tu en as trop fait sur ce début. Le dialogue passe quasiment pour un prétexte pour introduire un nouveau personnage et nous le décrire encore de long en large. Tu n'es pas obligé, loin de là, de décrire d'un coup en entier le personnage. C'est même parfois intéressant de garder des détails à insérer par la suite, dans une incise, pour décrire une attitude, etc. Demande-toi ce qui est le plus essentiel pour chacun d'entre eux : son physique peut-être un peu plus que leurs vêtements. Ou alors une partie de leurs vêtements, mais pas leur arme, etc. Tu y gagnerais en fluidité et en intérêt pour ton lecteur en réduisant ces descriptions initiales. D'autant plus qu'elles entrecoupent énormément les dialogues, qui sont les seuls indications de scénario qu'on ait jusqu'à présent. Et en les entrecoupant sans arrêt et longtemps, on perd le fil, on ne sait plus ce qu'à dit untel, et on est obligé de revenir en arrière, ce qui n'est pas terrible pour garder l'attention, surtout au tout début.

Ne crois pas pour autant que je cherche à te descendre, tu as un bon style justement. Je cherche juste à rendre ça meilleur Wink (et puis tu n'es pas obligé de m'écouter non plus ^^)
Tu as par contre tendance à faire des phrases assez longues : elles ne sont pas mauvaises (sous entendu : elles sont compréhensibles), et c'est un trait assez caractéristique de la description, mais attention, ça fait souvent tiquer pas mal de monde.

Pour l'histoire :
nous avons donc un cercle de personnages, tous plus disparates les uns que les autres, qui attendent quelqu'un (ou plusieurs personnes) de l'Empire. Certains avaient aussi des missions, mais tout est mystérieux. Ça n'a pas non plus l'air d'être la franche entente cordiale entre eux, vu qu'à priori chacun a une belle personnalité et qu'il n'entend pas se laisser marcher sur les pieds. Ça fait donc penser à un joyeux cercle de conspirateurs, alliant mages et guerriers (ou bourrins, je ne sais pas, vu la panoplie de certains ^^), qui évoquent des choses qu'eux seuls connaissent, au grand dam du lecteur.
Comme je le disais, cependant, ce premier post n'est pas assez avancé question scénar pour que je m'avance davantage, j'attendrais donc de lire la suite pour me prononcer un peu plus.

Voilà, si tu as des questions, n'hésite pas, et sinon, à la prochaine Wink
Revenir en haut Aller en bas
https://roxannetardel.wordpress.com/
Invité
Invité
Anonymous



Légende oubliée Empty
MessageSujet: Re: Légende oubliée   Légende oubliée Icon_minitimeVen 9 Nov 2012 - 17:18

Ouah...bon...allons y.
Je ne reviendrais pas sur toutes les corrections, elles sont justes.
Pour le temps, le présent au début est un erreur, je passe en effet au passé par la suite, donc je vais changer cela.
Les descriptions sont longues, mais je vais voir cela. Je l'aime bien, ma description ^^ Il doit y avoir moyen de changer ça...à vrai dire, je pense carrément réécrire ce premier chapitre.
Ensuite, le scénar, t'as à peu près pigé ( mais ils n'attendent pas quelqu'un de l'Empire Wink ).
Bon, ben au boulot, on va bien voire ce que ça va donner, mais pas tout de suite, là ça fait un poil gros.
Merci à toi Smile
Revenir en haut Aller en bas
Morrigan
modératrice
Morrigan


Féminin Nombre de messages : 3518
Localisation : entre la terre de Bretagne et la Scandinavie
Date d'inscription : 11/03/2007

Légende oubliée Empty
MessageSujet: Re: Légende oubliée   Légende oubliée Icon_minitimeVen 9 Nov 2012 - 18:08

Bien sûr qu'elles sont bien tes descriptions, je n'ai pas dit le contraire Wink (si tu l'as compris, pardon, ce n'était pas l'idée) Je dis juste qu'elles pourraient être plus allégées au départ et distillées par la suite, au cours des premières pages plutôt qu'en bloc.
Mais dans l'absolu, elles sont très bien faites Smile
Revenir en haut Aller en bas
https://roxannetardel.wordpress.com/
Invité
Invité
Anonymous



Légende oubliée Empty
MessageSujet: Re: Légende oubliée   Légende oubliée Icon_minitimeVen 9 Nov 2012 - 18:11

Oui oui, j'ai bien compris...là je vous force à avaler huit beaux pâtés qui, si ils sont réussis, deviennent vite écoeurants, va falloir que j'allège le tout !
Revenir en haut Aller en bas
Morrigan
modératrice
Morrigan


Féminin Nombre de messages : 3518
Localisation : entre la terre de Bretagne et la Scandinavie
Date d'inscription : 11/03/2007

Légende oubliée Empty
MessageSujet: Re: Légende oubliée   Légende oubliée Icon_minitimeJeu 15 Nov 2012 - 22:50

Allez, je passe à la suite après avoir suffisamment trainé ^^

Chapitre 2

Un cité majestueuse, belle, de la grandeur des hautes tours blanches du palais royal à la vie qui anime le Quartier-Marchand en passant par les somptueuses demeures des nobles habitant le Haut-Quartier, leurs jardins luxuriants emplissant de senteurs douces et exotiques l’air ambiant envahi des cris des animaux qui s’y promènent et du bruit des innombrables fontaines parsemant les lieux. => phrase très très longue, presque nominale dans sa construction malgré la présence des verbes. Elle est vraiment à couper pour gagner à la fois en fluidité et en compréhension

mendiants et prostituées finissent par arriver dans ce cul de sac. => cul-de-sac

De son pourpoint vert brodé de fil doré à ses bottes de cuir finement ouvragées en passant par son sarouel noir, => virgule après "ouvragées" ?

dans ces quartiers où l’on ne se pose même plus de question à propos d’un cadavre nu trouvé dans une ruelle. => on s'en doute un peu, vu la description que tu en fais. J'aurais tendance à renforcer cette assertion avec un "où l'on se ne posait même plus de question depuis (bien) longtemps à propos"

Les conséquences pourraient être fâcheuses. => je trouve cette phrase un tantinet euphémique... tu pourrais peut-être insister, soit sur le verbe soit en rajoutant un "très sûrement" par exemple

répondit le soldat d’une vois hachée par la douleur. => d'une voix

J’aurais quelque chose pour vous… => ce ne serait pas plutôt le présent ? "j'ai quelque chose pour vous ?"

-Je suis mandaté par l’Empereur en personne pour une mission de la plus haute importance !
-Holà…Ca a l’air bien important tout cela ! => répétition de "important".
Et il met un peu les pieds dans le plat Nassor, en y sautant joyeusement même ^^ Proposition : "Rien que cela !" / "Tout de même !" et autres exclamations du genre

De la fin du monde ? Railla le tueur. => railla

Aux murs, des tentures recouvraient l’intégralité du tour => "du tout" je pense

mais un large lustre pendait au centre, les larges chandelles qu’il soutenait éclairant un peu autour d’elles => répétition de "large"

La lumière principale ne venait cependant pas de ces ornements, puisque telle était leur utilité => on dirait justement que c'est leur utilisé d'apporter la lumière principale. Je comprends ce que tu veux dire, et je propose : "puisque telle était d'ordinaire leur utilité"

mais de la table elle-même, large et ronde, un plateau circulaire taillé dans la masse semblait il, dans une pierre blanche délicatement veinée de bleu. => semblait-il. J'aurais tendance à couper la phrase après "la table elle-même". J'ai eu un peu de mal à comprendre ce qu'était le plateau circulaire (oui, on me parlait à côté, ça n'a pas aidé ^^)

Elle émettait une lueur diffuse et pâle mais suffisante => "pâle mais suffisante" me paraît en contradiction avec le fait qu'elle est censé diffuser la lueur principale


Je n'ai pas corrigé les verbes au présent du début, mais même dans la description de la ville, je pense que ça serait bien de les mettre au passé. C'est plus un goût personnel pour ça, parce qu'effectivement, le présent fait sentir que c'est toujours le cas, que c'est une ville millénaire en somme. Mais j'aime quand tout est assorti ^^
Pense également qu'après les points de suspension, il faut des majuscules.

Bon, dans l'ensemble, le style est beaucoup plus agréable à lire que sur le premier post, puisque là, tu exposes plus l'histoire en décrivant moins. Je ne m'attarde pas plus sur la forme, je n'ai rien à redire d'autre.
Sur le fond : Nassor a l'air un d'un personnage intéressant, du genre que j'aime bien en général Very Happy J'attends quand même la suite pour voir, mais jusqu'à présent, il me plaît. Un bon "mercenaire" (oui, il fait partie d'une guilde, mais je le vois plus comme ça), cynique, qui bosse juste pour l'argent... Méchant garçon, va ^^ Je me suis demandée si on l'avait vu dans le chapitre 1, comme ça faisait une bonne semaine presque que je l'ai lu, mais non. On est donc passé à autre chose, même s'il est peut-être la personne dont parlaient Hélion et les autres.

La ville ne donne pas envie, c'est le moins qu'on puisse dire ^^ J'ai eu un peu peur en lisant le coup des tours blanches, et puis tu m'as bien eue finalement Wink Donc : ville non idyllique, personnage attiré par le gain... ok, c'est de la fantasy comme j'aime aussi :👅:

Je me demande pourquoi Nassor est aussi stressé par contre : avait-il une mission à accomplir ? Pas forcément vu qu'il accepte assez facilement de suivre l'autre et donc de perdre du temps ou d'être dévié. Je verrais donc pour ce qui est de cette question aussi.
Autant l'arrivée de l'envoyé de l'Empereur est sympathique, autant j'ai moins accroché à leur façon d'agir. Par exemple, si c'est un envoyé personnel de l'Empereur, ça me semblerait logique qu'il ait un endroit autre qu'une taverne publique où discuter d'une telle affaire... même s'il n'en connaît pas grand-chose. Ok, Nassor pourrait se méfier et donc refuser d'y aller, mais je pense que ça serait bon d'indiquer au moins que l'autre dispose de moyens véritablement à la hauteur de son "employeur".
Dans le dialogue, le coup de "je n'y connais pas grand-chose mais ça concerne le monde", désolée, mais c'est un peu cliché (ok, j'ai moi-même employé le "je n'y connais pas grand-chose" dans mon roman, je l'avoue...) Alors, c'est cliché sur le moment. Je ne peux pas, pour l'instant, juger de comment tu vas ensuite tourner la chose, que ce soit dans la manière d'en parler ou des événements en eux-mêmes. C'est sans doute très bien traité Wink Par contre là, ça fait un peu solution de facilité...

Pour la situation politique, les gens du peuple se doutent bien que les grandes décisions ne sont pas prises devant eux, non ? Ne serait-ce que parce qu'ils découvrent des décrets ou autres qu'ils n'ont jamais entendu en séance de conseil ? (en fait, c'est l'équivalent de notre assemblée, c'est ça ?) Ou alors, par "vraies" décisions il voulait dire les trucs secrets ? Sinon le concept de "tromper" son monde est sympa, ça donne une idée assez intéressante de l'Empereur avant même de l'avoir rencontré. J'imagine un dirigeant intelligent, qui veut à la fois contenter son peuple et qui tient les rênes fermement (si ça se trouve c'est un gros enfoiré, mais bon Razz).

Bref voilà, pas mal de questionnements de ma part avec tous ces débuts de pistes, rien qui n'aboutisse pour l'instant : tant mieux, je pourrais continuer pour avoir mes réponses, héhéhé ^^

A bientôt pour la suite, alors Wink
Revenir en haut Aller en bas
https://roxannetardel.wordpress.com/
Invité
Invité
Anonymous



Légende oubliée Empty
MessageSujet: Re: Légende oubliée   Légende oubliée Icon_minitimeVen 16 Nov 2012 - 7:17

Oulà....
Bon, pas mal de fautes à corriger, mais je vais mieux faire, je vais recommencer ma fic, sans pour autant complètement la changer, mais là je suis coincé, donc ça va me faire du bien...
Nassor...il est stressé. Mais on saura pourquoi bien bien plus tard, vraiment plus loin dans le récit !
Je suis assez d'accord pour l(attitude de l'émissaire, je vais changer deux ou trois trucs aussi...
Le cliché m'embête assez, mais je suis longtemps resté dessus sans trouver d’échappatoire, donc je l'ai mis...je vais voir si ça vient mieux maintenant...
En tout cas, merci pour ton commentaire...j'ai enfin l'énergie de faire quelque chose Smile
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Légende oubliée Empty
MessageSujet: Re: Légende oubliée   Légende oubliée Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Légende oubliée
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Hommage à une Légende...
» La Légende de Wins
» Ecrire une légende
» La Légende d'Ëlhia. [Roman]
» Légende (sondage)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Atelier d'écriture :: Au coin du feu :: Archives fantasy-
Sauter vers: