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 The Black Church [Aventure]

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MessageSujet: The Black Church [Aventure]   The Black Church [Aventure] Icon_minitimeMer 9 Jan 2013 - 15:04

Donc voilà le 1er jet de mon roman. Je suis preneur pour les critiques du moments qu'elles sont pertinentes.

THE BLACK CHURCH


PROLOGUE

Une respiration haletante.
Les battements du cœur étaient tellement intenses qu’ils vrillaient le cerveau de l’enfant.
Il sursauta quand la porte de sa chambre grinça. Elle s’ouvrait avec lenteur comme si un monstre se tapissait derrière elle. Une brise légère lui caressa le visage quand il comprit que ce n’était qu’un courant d’air avec la fenêtre entrouverte et coincée par la poignée.
Il s’humecta les lèvres et se recroquevilla sur son lit. Il pensa qu’il avait sans doute encore rêvé, ou que même cet instant n’était qu’un affreux cauchemar. La peur lui dévorait ses entrailles. Dehors, il pleuvait à torrent et le ciel était zébré d’éclairs. À chaque coup de tonnerre, sa chambre était éclairée d’une lumière aveuglante et brève, faisant danser les ombres d’une danse macabre. Le papier peint d’un bleu marine était moucheté de pois mauves et de voitures. Il voyait à chaque flash sa petite bibliothèque remplie de livres pour enfant. Et c’était aussi pendant ces instants que l’angoisse de l’enfant était encore plus profonde et palpable.
Il avait entendu crier. Cette voix – celle de sa mère – l’avait réveillé en sursaut, le faisant passer de l’état d’un sommeil agité de cauchemars à une réalité probablement encore plus effrayante. Il ne savait pas quoi faire, sa sœur était partie avec son père quelques jours – pour des raisons liées à la religion –, le laissant seul avec sa mère. Mais voilà, elle avait crié et c’était un cri si glacial – encore plus pour un enfant – qu’il était tétanisé. Incapable de prendre son courage à deux mains il plongea sous sa couette en espérant que ce n’était qu’une illusion due à l’orage, en souhaitant se réveiller d’une seconde à l’autre, ou encore mieux, que sa mère vienne le rassurer.
Les minutes s’écoulèrent. Il entendait maintenant des coups sourds en rythme avec l’eau ruisselante sur les vitres et le toit de la maison. Les coups étaient rapides et le tonnerre grondait en un chœur symphonique. Il était encore trop effrayé pour aller fermer cette fenêtre. Sa peur infantile du monstre en dessous du lit arrachant son pied le hantait. Baissant progressivement sa couette, il observa sa chambre plongée dans les ténèbres. Il souffla un bon coup et prît d'une envie de surmonter cette épreuve, posa son pied sur la douce moquette d’un beige pâle. Il tressauta quand il marcha sur un singe en peluche à l’allure de King Kong, croyant à un animal à fourrure bien vivant. « Imbécile tu m’as fait peur » souffla-il un peu rassuré.
Il était terrifié et il sentait une vague de frisson glacée lui parcourir l’échine. Son cœur semblait se rompre et il tambourinait à ses tempes. Mais avec courage, il se dirigea vers la porte entrouverte. Il l’ouvrit complètement et attendit un instant, comme pour vérifier qu’il n’y avait aucun monstre devant lui. Ses pieds bougèrent et ils parcoururent le palier reliant sa chambre à celle de ses parents, à quelques mètres de lui. La chambre était plongée elle aussi dans l’obscurité la plus totale. Mais ce cri le hantait et sa provenance ne venait pas de la chambre, mais d’en bas. Doucement, ses pas crissèrent sur le parquet ciré. Il posa ses mains sur la rambarde de l’escalier et avança sa tête. Personne de là où il était. Il ravala sa salive et entreprit de descendre l’escalier étroit et bruyant. Avec douceur, il déposa la plante de ses pieds sur le bois frais. Le silence était total, hormis le léger bruit de sa descente et des grincements de l’escalier. Il posa sa main sur le mur parallèle à l’escalier et continua la peur au ventre.
Arrivé enfin en bas il respira plus normalement. Le carrelage était froid mais il n’en avait cure. La salle de séjour était allumée et il était encore plus terrifié à l’idée de franchir le pas pour voir ce qu’il s’était passé. Il serra ses poings pour se donner courage et se lança. Il était alors prostré devant la porte qu’il s’immobilisa en écarquillant les yeux d’horreur.
Sa mère était bâillonnée et avait été crucifiée – d’où les coups qu’il avait entendus –. Du sang ruisselait sur ses bras nus. A l’instar du Christ une couronne d’épine avait été posée sur son crâne, constellant son crâne d’éraflures ensanglantées. Son chemiser était à demi-arraché, laissant ses seins à découvert. Une blessure en dessous de son sein droit rappelait celle infligée par la lance de Longinus sur Jésus. Elle semblait sans vie, tellement son regard vitreux scrutait le garçon sans vraiment le voir. Devant elle, se tenait un homme sombre encapuchonné d’une soutane. Il s’était retourné au même moment que le garçon exprima un premier cri plaintif et choqué. L’inconnu se rua sur le garçon et le plaqua contre le mur de la pièce adjacente. Il le menaça d’une dague alors que le petit se faisait sur lui. De l’urine tapissa le sol carrelé et décoré de tapis Persan. Il plaqua un doigt sur sa bouche et souffla un chut avant de lui lancer un sourire pervers. Il caressa le visage de l’enfant mouillé de ses larmes qui hoquetait de terreur. Ses tremblements étaient palpables et il ferma les yeux de toutes ses forces priant pour que ce ne fût pas réel.
- Regarde-moi mon petit.
L’enfant rouvrit les yeux larmoyants.
- Ne me tuez pas…
Il remarqua alors mieux son visage, il était fort, ses yeux d’un bleu cristallin contrastaient avec sa barbe drue. Il voyait ses narines bouger comme s’il le sentait tel un animal sauvage. L’inconnu s’éloigna alors légèrement de lui et lui lança alors la dague à ses pieds. Avec plus de précision il pouvait voir qu’il y avait des inscriptions sur la lame en plus de la garde.
Dehors le temps était toujours aussi perturbé.
- Pourquoi ? Soufflait l’enfant déconcerté.
- Grandis, deviens fort et reviens à moi pour venger ce qui t‘était cher… Ou meurs. Quel chemin vas-tu prendre mon petit ?
Le garçon l’observait incrédule et tétanisé.
- Si tu t’en crois capable alors retrouve-moi... Moi le grand Pape Freak, troisième du nom ! L’intrus releva alors sa manche et montra un tatouage. Il représentait une grande croix avec les inscriptions « The Black Church » à l’intérieur.
Sur ces derniers mots il disparut en un éclair, passant par la porte principale, avant de plonger dans le violent orage.
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Morrigan
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MessageSujet: Re: The Black Church [Aventure]   The Black Church [Aventure] Icon_minitimeMer 9 Jan 2013 - 17:20

Bon allez, je me lance, j'ai un peu de temps ^^

Prologue

Une brise légère lui caressa le visage quand il comprit que ce n’était qu’un courant d’air avec la fenêtre entrouverte et coincée par la poignée. => la phrase est un peu maladroite. Il comprend que c'est un courant d'air en avisant la fenêtre, c'est ça ? Et la fenêtre est coincée par la poignée... à quoi ? comment ? On peut avoir une petite précision en trois mots peut-être ?
Proposition : "Une brise légère lui caressa le visage et il comprit que ce n'était qu'un courant d'air, causé par la fenêtre entrouverte et coincée par la poignée [à une chaise]".

faisant danser les ombres d’une danse macabre => répétition danser/danse

Dehors, il pleuvait à torrent et le ciel était zébré d’éclairs. À chaque coup de tonnerre, sa chambre était éclairée d’une lumière aveuglante et brève, faisant danser les ombres d’une danse macabre. Le papier peint d’un bleu marine était moucheté de pois mauves et de voitures. Il voyait à chaque flash sa petite bibliothèque remplie de livres pour enfant. Et c’était aussi pendant ces instants que l’angoisse de l’enfant était encore plus profonde et palpable. => tu utilises énormément "être" dans tout ce passage. Varie impérativement. Je sais que c'est souvent très pratique pour les descriptions, mais c'est un verbe dit "terne", et il convient de l'utiliser le moins possible pour rendre le texte plus agréable et fluide.

le faisant passer de l’état d’un sommeil agité de cauchemars => je pense que tu peux enlever "de l'état", ça alourdit pour rien

sa sœur était partie avec son père quelques jours – pour des raisons liées à la religion –, le laissant seul avec sa mère. => "à la religion" : c'est vague, beaucoup trop. Dis nous au moins laquelle, ou "à leur religion", "à leur foi", quelque chose qui personalise davantage.

Cette voix – celle de sa mère – l’avait réveillé en sursaut, le faisant passer de l’état d’un sommeil agité de cauchemars à une réalité probablement encore plus effrayante. Il ne savait pas quoi faire, sa sœur était partie avec son père quelques jours – pour des raisons liées à la religion –, le laissant seul avec sa mère. Mais voilà, elle avait crié et c’était un cri si glacial – encore plus pour un enfant – qu’il était tétanisé => tu as trois précisions entre tirets en trois phrases. C'est un peu trop je trouve. Tu peux remplacer les premiers par des virgules déjà, et les derniers aussi. Ça revient au même dans la musicalité de la phrase, mais ça coule plus facilement, on marque moins la pause et on s'attarde moins sur ces détails qui ne nécessitent pas d'être aussi appuyés.

Incapable de prendre son courage à deux mains il plongea sous sa couette en espérant que ce n’était qu’une illusion due à l’orage, en souhaitant se réveiller d’une seconde à l’autre, ou encore mieux, que sa mère vienne le rassurer. => je mettrais une virgule après "à deux mains". La phrase me paraît un poil longue, mais bon, c'est pas gênant non plus.

Il souffla un bon coup et prît d'une envie de surmonter cette épreuve => et pris

Son cœur semblait se rompre et il tambourinait à ses tempes => je trouve que "rompre" n'est pas le verbe le plus approprié pour parler du cœur, d'autant plus que c'est une action unique, et donc tu ne peux pas utiliser d'imparfait qui indique que ça dure ou se répête, mais un passé simple dans ce cas

et ils parcoururent le palier reliant sa chambre à celle de ses parents, à quelques mètres de lui. La chambre était plongée elle aussi dans l’obscurité la plus totale => deux fois "chambre". Pièce ?

Mais ce cri le hantait et sa provenance ne venait pas de la chambre => encore "chambre", et il est déconseillé souvent de commencer une phrase par "mais". Tu l'as fait quelques phrases plus haut et ça allait, mais à intervalle si court, je te conseille des "néanmoins", "cependant", etc. (surtout que tu as un autre mais quelques mots plus loin)

Personne de là où il était. => étant donné qu'il n'y a pas de verbe de perception visuel juste avant, cette phrase telle quelle est fautive. On comprend qu'il ne voit personne, mais il faut un verbe pour le préciser.

Il ravala sa salive et entreprit de descendre l’escalier étroit et bruyant => répétition d'escalier avec les phrases d'avant et d'après

Arrivé enfin en bas il respira plus normalement => virgule après "en bas"

Le carrelage était froid mais il n’en avait cure. La salle de séjour était allumée et il était encore plus terrifié à l’idée de franchir le pas pour voir ce qu’il s’était passé => encore que des verbes être à changer

Il serra ses poings => "Il serra les poings" serait mieux : on sait qu'il ne peut pas en serrer d'autres

Il était alors prostré devant la porte qu’il s’immobilisa en écarquillant les yeux d’horreur. => on passe d'un début d'action "il se lança" à une immobilité, sans lien. Pourquoi pas "Il se retrouva alors prostré devant la porte et s'immobilisa en écarquillant les yeux" ? (en plus, il y a une faute dans la phrase originelle : "qui s'immobilisa" ou " qu'il immobilisa")

Sa mère était bâillonnée et avait été crucifiée – d’où les coups qu’il avait entendus –. => quand tu termines sur une phrase commençant par un tiret, il ne faut pas en mettre de final : - d'où les coups qu'il avait entendus.

A l’instar du Christ une couronne d’épine avait été posée sur son crâne, constellant son crâne d’éraflures ensanglantées. => virgule après "Christ". Répétition de "crâne"

Son chemiser était à demi-arraché, laissant ses seins à découvert. => elle ne porte pas de soutien-gorge ? ^^

Une blessure en dessous de son sein droit rappelait celle infligée par la lance de Longinus sur Jésus => répétition de "sein"

Elle semblait sans vie, tellement son regard vitreux scrutait le garçon sans vraiment le voir => ce qui m'embête un peu ici, c'est que la seconde partie de la phrase semble être du point de vue de la mère "sans vraiment le voir" : il ne peut pas en être sûr, or la phrase a l'air d'affirmer ça. "sans vraiment paraître le voir" ?

Devant elle, se tenait un homme sombre encapuchonné d’une soutane => problème dans l'ordre des mots là. L'homme sombre = un noir (ou métisse) Et une soutane n'a pas de capuche il me semble. Donc, si je remets dans l'ordre, en gros : "se tenait un homme vêtu d'une soutane sombre". (sombre mais pas noire au fait ?)

Il s’était retourné au même moment que le garçon exprima un premier cri plaintif et choqué. L’inconnu se rua sur le garçon => répétition de "garçon"

Il plaqua un doigt sur sa bouche et souffla un chut => entre guillemets le "chut"

Il caressa le visage de l’enfant mouillé de ses larmes qui hoquetait de terreur => "de ses larmes et qui hoquetait" (ce ne sont pas les larmes qui hoquettent)

- Ne me tuez pas… => pour accentuer le pathétique, on pourrait mettre une incise du style "supplia-t-il d'une petite voix", "murmura-t-il avec terreur", etc.

Il remarqua alors mieux son visage, il était fort => plutôt que la virgule, je verrais deux points ou un point. Et pour éviter la confusion des "il" (pour désigner le garçon et le visage), je mettrais aussi "celui-ci était fort"

Avec plus de précision il pouvait voir qu’il y avait des inscriptions sur la lame en plus de la garde. => début de phrase maladroit. "De plus près", peut-être. Mais la précision dont tu parles est relative à la distance moindre qui existe entre ses yeux et l'objet, pas parce les détails sont plus précis.

- Pourquoi ? Soufflait l’enfant déconcerté. => pas de majuscule aux incises : soufflait

L’intrus releva alors sa manche et montra un tatouage. => à mettre à la ligne


Et sa croix, elle est pas à l'envers ? ^^
Bon, je reviens rapidement sur le style : l'abondance (voire l'abus) de verbe être nuit passablement à la lecture, ainsi que certaines répétitions que tu pouvais facilement éviter (manque de relecture j'imagine, ça nous arrive à tous). Sinon, l'écriture n'est pas mal, pas spécialement recherchée, ça se laisse lire en fait.

Concernant l'histoire, je ne dirais pas que cest "classique" dans l'idée et les évènements, au contraire, mais le traitement peut-être un peu plus. Néanmoins, ça reste intéressant. Pourquoi ce gamin ? Quelle est cette religion qui éloigne le père et la sœur (d'ailleurs, religion de toute la famille ou juste de ces deux ? puisque le garçon n'a pas l'air trop au courant ou concerné) ? Y a-t-il un rapport ? La mère est-elle vraiment morte, d'ailleurs - à priori non, puisque ça ne fait pas si longtemps qu'elle y est, et que c'est une mort lente normalement, à moins que le petit n'ait pas l'idée d'aller chercher de l'aide... Qu'est-ce que la "black church" évidemment ? (oui, vu le nom, on se doute un minimum hein ^^)
Bon, pas la peine de me répondre, je te dis juste quelles sont mes questions en tant que lectrice à la fin de cette lecture, mais je préfère attendre la suite pour le savoir ! (ne pas être spoilée quoi)
Sinon, tu as pas mal rendu l'ambiance de début, notamment du point de vue du gamin, appeuré, terrifée. C'était bien de mêler les peurs réelles avec les peurs d'enfant, ça fait un mélange intéressant.

Voilà, donc évidemment, toutes mes propositions ne sont qu'indicatives, rien ne t'oblige à les adopter. Si tu as des questions, n'hésite pas Wink
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MessageSujet: Re: The Black Church [Aventure]   The Black Church [Aventure] Icon_minitimeMer 9 Jan 2013 - 17:31

Merci pour toutes ces remarques, Elles sont dans l'ensemble juste et je prendrais du temps pour corriger tout ça et faire au mieux.

"tu utilises énormément "être" dans tout ce passage. Varie impérativement. Je sais que c'est souvent très pratique pour les descriptions, mais c'est un verbe dit "terne", et il convient de l'utiliser le moins possible pour rendre le texte plus agréable et fluide." => Que me conseilles-tu ? Car là j'avoue que j'ai un peu de mal à travailler cette partie.

Pour la mère qui a pas de soutien-gorge, bah je suppose que en général les femmes ne le gardent pas la nuit ? Enfin bon ça reste assez particulier à chacune je pense ^^
Sinon la soutane à capuche... Il me semble qu'il y a des deux ? Comme les moines par exemple ? A moins que ce soit un autre terme.


Après j'ai voulu rendre ce prologue assez évasif et il y aura des informations au fil de l'histoire et dès le 1er chapitre dont je vais poster la 1ère partie de suite :


Chapitre 01 : Ray (partie 1)

Ray Anderson se réveilla en sursaut quand le radio-réveil l’extirpa de son rêve réminiscent. Les accords de Love Gun de KISS accompagnaient son retour à la réalité, alors qu’il s’habillait d’un jean froissé et d’un tee-shirt noir. Il regardait de ses yeux noisette le papier monotone formé de lignes sombres marron sur un fond blanchâtre, en pensant à ce rêve, ou plutôt à ce souvenir qui le hantait depuis environ quinze années. Il passa un coup de main sur ses cheveux court, avant de porter son regard sur la salle de bain, pièce faisant contraste avec sa faïence d’un bleu océan. Après s’être levé, il ouvrît les volets de couleur cramoisi, déchirant la pénombre d’une lumière éclatante.
« Chier » Disait-il en pensant commencer une autre journée infructueuse. Depuis un bon nombre d’années, il recherchait le meurtrier de sa mère, le propriétaire de la dague qu’il gardait précieusement depuis ses dix ans. Humant l’air encore assez frais, il goutait aux rayonnements comme s’ils le gorgeaient d’une nouvelle énergie. Il se dirigea vers la commande à côté du lit, pour y prendre un fourreau de cuir rangé dans le tiroir. Il y extirpa la dague qui luisait dans les rayons du soleil, relayant une lumière sur le visage de l’homme qu’il était maintenant. Il gardait toujours une barbe de quelques millimètres – Pour honorer celui qui l’a défié ? – et ses cheveux de quelques centimètres pouvaient le faire passer pour un taulard. Mais il était loin d’être un criminel, bien qu’aux yeux de sa famille il en était un. Une conséquence d’avoir renié les enseignements de son père et du reste de sa famille, qui elle était descendante d’une grande lignée catholique et d’un ordre peu connu qui agissait pour le compte du Christianisme : prosélytisme, pression pour faire construire des églises, mais aussi des actions pour améliorer la qualité de vie des fidèles.
Pour Ray, ce mode de vie ne lui convenait pas. Comment croire en Dieu alors qu’il avait vu sa mère assassinée devant ses yeux ? Il s’était détourné de la foi durant son adolescence et il avait rejoint à l’âge de dix-sept ans l’Église de Satan. Une branche du satanisme appelé Laveyen qui elle – par rapport au concept archaïque – n’avait pas de fondements portés sur le mal ou la destruction, mais plutôt sur des bases philosophiques comportementales.
Il prenait alors un café qu’il se demanda où chercher. L’ordre qu’il avait intégré l’avait financièrement beaucoup aidé, en plus d’avoir été une grande source d’informations. Mais il ne trouvait rien sur ce Pape Freak, et même pas les premier et second de nom. Il pensa que ce devait être une société secrète, avec des fondements probablement pas fondés sur l’amour.
Il bailla et se dirigea vers la salle de bain pour faire sa toilette matinale. Le miroir reflétait son visage encore fatigué, des cernes noires se dessinés sous ses yeux entrouverts. Il avait veillé assez tard la nuit dernière, plongé dans sa Bible Satanique et autres écrits d’Anton Lavey. Il le faisait pour une raison particulière propre à lui-même. Cela lui rappelait sa motivation et les raisons qui ont fait ce qu’il est aujourd’hui.
Maintenant préparé, il voulait sortir de cet hôtel miteux, situé à la périphérie de San Francisco. Il devait aller voir la personne qu’il considérait comme son mentor. Il était au quatrième échelon – sur cinq et il était révérend –, alors que Ray était toujours au premier. Il prît sa veste en cuir, rangea sa dague à l’intérieur précieusement, ferma la porte à clé et se dirigea dehors en saluant les employés de l’hôtel amicalement. Il avait l’habitude de les voir depuis un bon nombre de mois, on pouvait dire qu’il avait une chambre attitrée. Bien sûr, il pouvait crécher dans un appartement au cœur des locaux de l’Église de Satan, mais il aimait la solitude et cela le rapprochait de son lieu de travail.
À la sortie, une odeur de pollution emplissait l’air. Il suffisait de faire quelques pas pour constater une circulation dense, cette ville était folle pour Ray, les gens s’agglutinaient comme dans une fourmilière à vaquer à diverses occupations. En cette année 1992, Ray se sentait encore comme un étranger dans cette ville de la Californie : San Francisco. Déjà petit, il avait visité avec sa famille cet endroit, venant de l’Ohio ça faisait un sacrée bout de chemin, quasiment toute l‘Amérique à traverser. Mais c’était pour petits et grands génial de voir tant de magnifiques paysages, comme les grands canyons.
Il appela un taxi et lui intima à aller au quartier de Richmond. L’endroit où se tenait le siège de cette organisation créée dans les années 60 par Lavey. Il regardait alors les grands buildings défilés qu’il se disait qu’il n’avait peut être aucune chance de retrouver cet homme au tatouage, des années qu’il cherchait sans résultat.
Trente minutes, ce fût le temps de course. Il régla ce qu’il devait et se dirigea vers une grande bâtisse, qui vue de l’extérieur semblait banale, mais elle était le quartier général de l’organisation. L’intérêt de celle-ci était que tout le monde pouvait y devenir membre monnayant une donation d’adhésion. Par la suite, selon notre degré de pratique on pouvait franchir cinq échelons, il en existait un sixième mais il ne concernait que les grands prêtres ou prêtresses aptes à diriger l’église. Et à ce jour et depuis sa création, le grand prêtre était Anton Lavey.
Devant la porte fermée, il appuya sur l’interphone et attendît quelques instants. Une voix féminine lui demanda de décliner son identité et d’évoquer la raison de sa venue.
- Bonjour Sally, c’est Ray. Je viens voir Carter.
- Oh bonjour Ray ! Je t’ouvre, attend deux secondes.
La porte émît un doux son bourdonnant et Ray l’ouvrît d’une traite. C’était le genre de modèle d’ouverture à ouvrir de l’intérieur, très en vogue en ce moment. Elle se referma derrière lui dans un bruit sec. Le voilà alors dans un couloir un peu étroit conduisant à des bureaux, du moins ce n’était que l’aperçu du rez-de-chaussée. Pour les autres étages c’était une autre histoire, il y avait la salle de culte, d’apprentissage, auditorium et bien sûr les appartements des prêtres et prêtresses.
Il passa sa tête sur le bureau de droite et souri de toutes ses dents quand il vît Sally. Il était presque neuf heures et elle sirotait un thé au melon. Devant-elle il y avait une pile de dossier d’adhésion, des chèques et espèces mis de côté.
- Bonjour mon cœur. Disait-il charmeur.
- Bonjour Ray. À ce que je vois toujours aussi taquin.
- Toujours !
- Tiens tu as une lettre pour toi.
- Ah, de qui ?
- Au dos, c’est le prénom de ta sœur…
À cette évocation, le sourire de Ray s’effaça comme neige au soleil.
- Qu’est ce qu’elle me veut celle-là. Disait-il avec un minimum de retenu, même si l’insulte lui brûlait les lèvres. Merci Sally. Conclu-t-il en prenant l’enveloppe.
Après l’avoir retourné il reconnu bien l’écriture de sa sœur. Il l’a Rangea dans sa proche après réflexion et préféra vaquer à des occupations plus urgentes.
- Tu as vu Carter ?
- Oui, furtivement. Il doit être au troisième, à la salle commune. Répondît-elle avec un sourire discret.
- Merci, à plus beauté. Disait-il en faisant un clin d’œil.
Elle ne répondît que d’un sourire gênée.
Ray se dirigea alors vers l’ascenseur. Au moment d’appuyer sur le bouton 3, une femme déboula avec un gros « attendez ! » Elle se faufila à l’intérieur, et remercia Ray. Il ne la connaissait pas. Elle était habillé en tailleur, ses long cheveux brun attaché en queue de cheval mettaient très avant sa nuque nue. Il ne pût s’empêcher de trouver ça sexy.
- Troisième ?
- Vous aussi ?
- Oui.
- Carol, disait-elle, voulant probablement paraître polie.
- Ray. Répondit-il naturellement.
- Vous êtes là pour les tests ? Demanda-t-elle, ses yeux agate scannant l’homme de haut en bas.
Ray lui sourît alors et enchaîna :
- Non je suis déjà un membre depuis quelques années. Si vous avez des questions, n’hésitez pas.
- Merci, je m’en souviendrai.

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MessageSujet: Re: The Black Church [Aventure]   The Black Church [Aventure] Icon_minitimeMer 9 Jan 2013 - 18:43

Citation :
"tu utilises énormément "être" dans tout ce passage. Varie impérativement. Je sais que c'est souvent très pratique pour les descriptions, mais c'est un verbe dit "terne", et il convient de l'utiliser le moins possible pour rendre le texte plus agréable et fluide." => Que me conseilles-tu ? Car là j'avoue que j'ai un peu de mal à travailler cette partie.
Ça dépend énormément des passages. par exemple, pour celui-ci :

Dehors, il pleuvait à torrent et le ciel était zébré d’éclairs. À chaque coup de tonnerre, sa chambre était éclairée d’une lumière aveuglante et brève, faisant danser les ombres d’une danse macabre. Le papier peint d’un bleu marine était moucheté de pois mauves et de voitures. Il voyait à chaque flash sa petite bibliothèque remplie de livres pour enfant. Et c’était aussi pendant ces instants que l’angoisse de l’enfant était encore plus profonde et palpable
Dehors, il pleuvait à torrent et les éclairs zébraient le ciel. A chaque coup de tonnerre, sa chambre s'éclairait d'une lumière aveuglante et brève, faisant danser les ombres d'un mouvement macabre. Le papier peint d'un bleu marine se mouchetait de pois mauves et de voitures. Il voyait à chaque flash sa petite bibliothèque remplie de livres pour enfant. Et c'était aussi aussi pendant ces instants que l'enfant ressentait une angoisse encore plus profonde et palpable.

En fait, à chaque fois, demande-toi si tu ne peux pas utiliser ton verbe de participe passé comme un verbe à part entière : "était moucheté" = "se mouchetait". Et pense aussi à tourner tes phrases dans un autre sens, mettre le sujet à place de l'objet. "la chambre est éclairée par des éclairs" = "les éclairs éclairent la chambre".
C'est une question de gymnastique presque ^^
Et puis les synonymes aident aussi, par exemple j'utilise souvent "il s'agissait" pour dire "il était/il y avait"

Citation :

Pour la mère qui a pas de soutien-gorge, bah je suppose que en général les femmes ne le gardent pas la nuit ? Enfin bon ça reste assez particulier à chacune je pense ^^
Sinon la soutane à capuche... Il me semble qu'il y a des deux ? Comme les moines par exemple ? A moins que ce soit un autre terme.
Non, en effet ^^ C'est le terme "chemisier" qui m'a fait penser qu'elle était toujours habillée comme en journée, puisque ça n'est pas un vêtement de nuit. On parle plutôt de chemise de nuit/nuisette/pyjama, au choix (à moins qu'elle dorme nue, mais c'est une autre histoire)
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MessageSujet: Re: The Black Church [Aventure]   The Black Church [Aventure] Icon_minitimeMer 9 Jan 2013 - 18:46

Oh je vois ! Je te remercie pour cet exemple. En fait cela se résume à de la reformulation.

Au plaisir pour tes prochaines suggestions. Smile
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MessageSujet: Re: The Black Church [Aventure]   The Black Church [Aventure] Icon_minitimeMer 9 Jan 2013 - 18:50

Oui, c'est exactement ça Smile

Oh, j'oubliais pour la soutane !
En fait, soutane c'est le terme pour les prêtres. Les moines portent plutôt des robes (à capuchon, en tout cas au moyen âge et après, maintenant, j'avoue ne pas savoir). Mais n'hésite pas à dire "robe [à capuchon]", c'est tout à fait correct.
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MessageSujet: Re: The Black Church [Aventure]   The Black Church [Aventure] Icon_minitimeMer 9 Jan 2013 - 18:59

Ah d'accord mais ça fait d'un coup moins classe lol
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MessageSujet: Re: The Black Church [Aventure]   The Black Church [Aventure] Icon_minitimeMer 9 Jan 2013 - 19:03

Bah ouais, mais bon, c'est le mot ^^ Mais l'habit en lui-même est assez classe je trouve, plus qu'une soutane, même si ça en jette aussi (surtout quand tu les colles à des vilains, niark niark niark)
D'un autre côté, tu as vraiment besoin qu'il porte une capuche alors que le gamin voit son visage sans souci ?...
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MessageSujet: Re: The Black Church [Aventure]   The Black Church [Aventure] Icon_minitimeMer 9 Jan 2013 - 19:11

Ouais parce que ça fait trop cliché lol ^^ Bah après il voit son visage quand il est de près aussi !
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MessageSujet: Re: The Black Church [Aventure]   The Black Church [Aventure] Icon_minitimeMer 9 Jan 2013 - 19:13

Oui, mais justement : il ne cherche pas à se cacher de toute façon.
A moins que ça ne soit pour la rue, mais une nuit en plein orage, va rencontrer des gens et qui verront ton visage, en plus...
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MessageSujet: Re: The Black Church [Aventure]   The Black Church [Aventure] Icon_minitimeJeu 10 Jan 2013 - 18:00

C'est pas faux, mais je verrais si je modifierai car avec le recul, par rapport aux autres chapitres je pense lui faire adopter les mêmes caractéristiques vestimentaires ^^
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MessageSujet: Re: The Black Church [Aventure]   The Black Church [Aventure] Icon_minitimeVen 18 Jan 2013 - 21:02

Désolée du retard, mais j'ai eu tellement de choses à faire ces temps-ci...

Chapitre 1

Ray Anderson se réveilla en sursaut quand le radio-réveil l’extirpa de son rêve réminiscent => eh ben j'aurais pas commenté pour rien ce soir, j'ai appris un truc très intéressant : réminiscent n'existe pas en français, c'est un gros anglicisme. "réminiscence" oui, mais pas l'autre. Comme quoi... Donc bah à toi de changer ça ^^ EN plus, j'avoue que je ne comprends pas ce qu'est un rêve réminiscent : un rêve qui lui rappelle... quoi donc ? Il manque quelque chose pour moi (même si tu ne veux pas mentionner l'événement)

Il passa un coup de main sur ses cheveux court => courts. "passer un coup de main", tu veux dire qu'il se coiffe de la main en gros ?

pièce faisant contraste avec sa faïence d’un bleu océan => le participe présent est assez moche ici, je te conseille de conjuguer, du style "laquelle contrastait avec sa faïence"

il ouvrît les volets de couleur cramoisi => ouvrit

déchirant la pénombre d’une lumière éclatante. => petit problème de sujet ici : on dirait que c'est lui qui déchire la pénombre, alors que c'est le jour qui entre qui fait ça. Il faudrait reformuler

« Chier » Disait-il en pensant commencer une autre journée infructueuse => disait-il, pas de majuscule. Et attention, tu as tendance à mettre beaucoup de participes présent

Humant l’air encore assez frais => "encore assez frais" est un peu lourd je trouve, tu peux enlever le "assez" à mon avis

Il se dirigea vers la commande à côté du lit => commode, je pense. Et tu pourrais rajouter un "ensuite" par exemple, pour marquer la chronologie des actions

Il y extirpa la dague qui luisait dans les rayons du soleil => Il en extirpa, sinon ça veut dire qu'il extirpe la dague à l'intérieur du tiroir
L'imparfait de "luisait" me gêne également, parce qu'on dirait qu'elle luisait même avant qu'il la retire du fourreau, ce qui est évidemment faux. "qui se mit à luire" ?

relayant une lumière sur le visage de l’homme qu’il était maintenant. => encore un participe présent (n'hésite pas à mettre des subordonnées conjuguées, avec des "qui" notamment), et je n'aime pas "relayant". "éclairant le visage de l'homme qu'il était maintenant" ?

Il gardait toujours une barbe de quelques millimètres – Pour honorer celui qui l’a défié ? – => pour, pas de majuscule / celui qui l'avait défié. "millimètres" me semble maladroit, tu pourrais plutôt qualifier ça de barbe de quelques jours, ou ombre de barbe (une jolie expression en plus je trouve Smile)
Et je ne vois pas en quoi avoir une réplique miniature de la barbe fournie de l'autre l'honore. Pour moi, soit il l'honore en arborant une vraie barbe (surtout qu'à son âge il doit pouvoir), soit il essaye de le défier et il se rase complètement

ét ses cheveux de quelques centimètres pouvaient le faire passer pour un taulard => pareil, "centimètres" ne va pas. Tu mesures souvent la longueur de tes cheveux comme ça, toi ? ^^ Pour coller à l'image, parle plutôt de crâne tondu/rasé (ou presque rasé)

bien qu’aux yeux de sa famille il en était un => j'aurais dit "il en soit un" mais j'ai toujours un gros doute sur les concordances

Une conséquence d’avoir renié les enseignements de son père => Une conséquence pour avoir renié

qui elle était descendante d’une grande lignée => qui elle aussi descendait (ça évite le "être")

qui agissait pour le compte du Christianisme => je ne sais pas si on agit "pour le compte" d'une religion... j'ai un doute sur la formulation

Pour Ray, ce mode de vie ne lui convenait pas. => ça fait redondant comme formulation : "Ce mode de vie ne convenait pas à Ray"

Il s’était détourné de la foi durant son adolescence et il avait rejoint à l’âge de dix-sept ans l’Église de Satan. => c'est vachement extrême quand même... Surtout quand on sait sa rareté, son image, etc. Les gens auraient plutôt tendance à devenir athés, je pense. Tu devrais peut-être ajouter une toute petite explication, comme quoi son éducation l'empêchait quand même de se détourner de toute religion, et qu'il préférait se tourner vers l'exact opposé pour mieux marquer sa rebellion, etc. Enfin, un truc du genre pour justifier quand même cette décision vraiment extrême. En plus, avec la précision de la phrase suivante, ça implique qu'il se soit documenté avant de les rejoindre mine de rien, parce que je vois mal les satanistes faire du porte à porte geek

Il prenait alors un café qu’il se demanda où chercher. => gnié ? Ça veut dire quoi ça ?

Mais il ne trouvait rien sur ce Pape Freak, et même pas les premier et second de nom. => premiers / seconds. Je ne comprends pas non plus la seconde partie de la phrase

avec des fondements probablement pas fondés sur l’amour. => répétition fondements/fondés. Et puis la formulation en "avec" n'est pas terrible, plutôt "dont les fondements ne se [fondaient] probablement pas sur l'amour"

des cernes noires se dessinés sous ses yeux entrouverts => dessinaient

Il le faisait pour une raison particulière propre à lui-même => très lourd. "Il le faisait pour une raison particulière, qui lui tenait à cœur" / "Il le faisait pour une raison propre à lui-même", mais pas les deux à la fois

Cela lui rappelait sa motivation et les raisons qui ont fait ce qu’il est aujourd’hui. => manque un "qui ont fait de lui ce qu'il est aujourd'hui"

Maintenant préparé => prêt plutôt que préparé, "préparé" c'est plus connoté "préparé mentalement ou physiquement" que juste lavé/habillé/pris le petit dèj

Il était au quatrième échelon – sur cinq et il était révérend –, alors que Ray était toujours au premier. => trois être dans cette phrase, reformule impérativement. Je ne sais pas si la précision "il est révérend" est utile dans cette phrase, parce que comme on ne connaît pas l'organisation de l'église satanique, ça ne nous aide pas beaucoup. Tu pourrais plutôt glisser cette info quand Ray retrouve son mentor

Il prît sa veste en cuir => prit

en saluant les employés de l’hôtel amicalement => inverse : en saluant amicalement les employés de l'hôtel.

Il avait l’habitude de les voir depuis un bon nombre de mois, on pouvait dire qu’il avait une chambre attitrée => j'aurais accentué : "on pouvait même/d'ailleurs/presque dire"

Il suffisait de faire quelques pas pour constater une circulation dense => plutôt "la circulation" je pense

cette ville était folle pour Ray, les gens s’agglutinaient comme dans une fourmilière à vaquer à diverses occupations. => ça peut faire une phrase à part, enlève la virgule au début

En cette année 1992, Ray se sentait encore comme un étranger dans cette ville de la Californie : San Francisco. => tu nous as déjà dit quelques lignes au-dessus où on est, pas la peine de le répêter. "En cette année 1992", c'est maladroit. D'autant plus qu'on ne sait pas quand se déroule le prologue, donc qu'on soit en 1992 ou en 1975 ou en 2012, ça ne change rien. "Bien qu'on soit en 1992, [soit X années depuis qu'il s'y était rendu pour la première fois] Ray se sentait encore comme un étranger dans cette ville de la Californie"

venant de l’Ohio ça faisait un sacrée bout de chemin, quasiment toute l‘Amérique à traverser. => formulation maladroite. On pourrait d'ailleurs en faire une phrase à part entière, quelque chose comme "Pour eux qui venaient de l'Ohio, cela leur faisait un sacré bout de chemin, quasiment toute l'Amérique à traverser !" (attention au fait : "Amérique", c'est le continent, même si à cause des américains justement, on en fait un abus de langage pour désigner les States uniquement. Ce n'est pas fautif, ceci dit)

Mais c’était pour petits et grands génial de voir tant de magnifiques paysages, comme les grands canyons. => "génial" fait trop oral dans cette phrase, faut remplacer "Mais cela représentait de grands moments pour petits et grands" par exemple

Il appela un taxi et lui intima à aller au quartier de Richmond => intima d'aller

L’endroit où se tenait le siège de cette organisation créée dans les années 60 par Lavey. => c'est une précision de la phrase précédente, donc met une virgule, ne commence pas une nouvelle phrase

Il regardait alors les grands buildings défilés qu’il se disait qu’il n’avait peut être aucune chance de retrouver cet homme au tatouage, des années qu’il cherchait sans résultat. => relis tes phrases, tu verras qu'il y a des constructions fautives. Le temps ne va pas au début, et les liens avec "qui" non plus.
Proposition : "Il regarda les grands buildings [défiler] tandis qu'il se disait qu'il n'avait peut-être aucune chance de retrouver cet homme au tatouage. Il le cherchait depuis des années sans résultat"

Trente minutes, ce fût le temps de course => ce fut. Ta phrase, écrite comme ça, insiste sur le temps de la course, comme si c'était super important ou super inhabituel. Alors qu'en fait, c'est juste une info comme ça. Je te conseille donc d'inverser : "La course dura trente minutes".

mais elle était le quartier général de l’organisation => accentue son côté important : "mais elle était en réalité"

L’intérêt de celle-ci était que tout le monde pouvait y devenir membre monnayant une donation d’adhésion => encore un "être" que tu peux remplacer par "résider" par exemple. Et c'est le cas pour quasiment toutes les organisations, non ? C'est rare que tu ais plus qu'une cotisation à payer, c'est pas la franc maçonnerie... Si tu veux dire par rapport aux autres organisations satanistes, précise-le. Mais là, on dirait que tu veux nous donner un fait hors du commun pour son accessibilité, alors qu'en fait, c'est pas étonnant du tout
D'ailleurs, ce n'est pas "monnayant" mais "moyennant"

Par la suite, selon notre degré de pratique on pouvait franchir cinq échelons, il en existait un sixième mais il ne concernait que les grands prêtres ou prêtresses aptes à diriger l’église. => coupe la phrase à "il en existait"
Et pourquoi tu passes soudainement au "nous" ? "selon le degré de pratique, les difèles pouvaient franchir cinq échelons."

Et à ce jour et depuis sa création => Enlève le premier "et". on peut peut-être préciser la date de création ? Parce que si c'est toujours le même mec, ça doit être récent (ou alors on bascule dans le fantastique)

le grand prêtre était Anton Lavey. => "s'appelait" ? pour éviter le "être"

Devant la porte fermée, il appuya sur l’interphone et attendît quelques instants => remet Ray plutôt que Il. tu as passé du temps à décrire, remets-nous qui fait l'action. / et attendit

La porte émît un doux son bourdonnant et Ray l’ouvrît d’une traite => émit / l'ouvrit. Pourquoi "d'une traite" ? Tu ouvres souvent les portes en plusieurs fois ? Pas besoin de précision.

C’était le genre de modèle d’ouverture à ouvrir de l’intérieur, très en vogue en ce moment => répétition ouverture/ouvrir. Vu comment il l'ouvre, on a comprit quel type de porte c'est, pas besoin de l'expliquer. Ton lecteur vit dans le même siècle que toi, pas de souci de ce côté là. Mais tu peux dire "ce genre de modèle, à ouverture par l'intérieur, était très en vogue en ce moment"

Le voilà alors dans un couloir un peu étroit conduisant à des bureaux => le début est maladroit. "Il se retrouva alors dans un couloir" par exemple

du moins ce n’était que l’aperçu du rez-de-chaussée => la précision est maladroite elle aussi : "même s'il ne représentait qu'un aperçu du rez-de-chaussée" ?

Pour les autres étages c’était une autre histoire, il y avait la salle de culte, d’apprentissage, auditorium et bien sûr les appartements des prêtres et prêtresses. => là aussi ça ne va pas, tu as tendance à devenir trop oral parfois. Proposition : "Les autres étages différaient cependant. Ils comprenaient la salle de culte..."

Il passa sa tête sur le bureau de droite et souri de toutes ses dents quand il vît Sally => remet Ray au début / sourit / vit

Devant-elle il y avait une pile de dossier d’adhésion => Devant elle,

- Bonjour mon cœur. Disait-il charmeur. => dit-il

À ce que je vois toujours aussi taquin. => A ce que je vois, toujours

- Tiens tu as une lettre pour toi. => Tiens, tu as une lettre (ou "il y a une lettre", sinon ça veut dire qu'il s'envoie le courrier tout seul ^^)
Euh, comment ça se fait que son courrier arrive ici et pas à l'hôtel ? T'imagines si le culte réceptionne le courrier de tous les adhérants de base ? Le merdier que ça doit être !

Disait-il avec un minimum de retenu => dit-il

Merci Sally. Conclu-t-il en prenant l’enveloppe. => conclut-il. Normalement, on ne met pas deux incises dans une même phrase, il vaut mieux passer à une phrase de narration

Après l’avoir retourné il reconnu bien l’écriture de sa sœur => il reconnut. Ben, c'est pas elle qui a écrit l'adresse devant aussi ? Il n'a pas besoin de la retourner pour le voir

Il l’a Rangea dans sa proche => Il la rangea dans sa poche

Répondît-elle avec un sourire discret. => , répondit-elle

Merci, à plus beauté. Disait-il en faisant un clin d’œil. => Merci. A plus, beauté, dit-il

Elle ne répondît que d’un sourire gênée. => Elle ne répondit que d'un sourire gêné

une femme déboula avec un gros « attendez ! » => "avec un gros" c'est super oral. "en criant" par exemple

ses long cheveux brun attaché en queue de cheval mettaient très avant sa nuque nue => tout dépend à quelle hauteur est attachée la queue de cheval, mais souvent, elle est faite sur la nuque justement

- Carol, disait-elle => dit-elle

Répondit-il naturellement. => répondit

Demanda-t-elle => demanda

Ray lui sourît alors => sourit


Je pense qu'en te relisant davantage, tu verras pas mal de fautes par toi-même, notamment les majuscules des incises, ou le temps de celles-ci. On ne met (quasiment) jamais un imparfait, puisque ça décrit une action en train de se faire : donc, passé simple.
Repense aussi tes phrases. Souvent, c'est assez bien écrit, simplement, mais parfois, sans raison, tu passes à une formulation très ado et hyper maladroite, très orale. C'est mieux pour les verbes faibles ici, même s'il y a quelques endroits où on peut arranger ça.
Mis à part les petits problèmes scénaristiques signalés plus haut, rien à redire de particulier. Je trouve qu'il a l'air très bien intégré dans le culte, alors qu'il est à un échelon très bas, mais si ça fait quelques années et qu'il vient tous les jours (il bosse quand d'ailleurs ? parce que ça a l'air de se passer à l'heure de l'embauche quand même ce passage), ça peut se comprendre. Le coup du courrier m'a fait très bizarre, et quand tu parlais plus haut de loger au culte s'il voulait, j'imagine que l'appart n'est pas dans ce bâtiment ? Parce que sinon, ils risqueraient d'avoir du mal à loger tous ceux qui pourraient en faire la demande ^^ Pareil, ils aident leurs membres financièrement apparemment. mais au niveau des donations, tu en fais une en entrant (d'ailleurs, le montant est fixe ou libre à chacun de donner ce qu'il veut/peut ?), mais ensuite ? Comment le culte survit ? Par les donations, ou il a d'autres ressources ? Je sais qu'aux US, la religion est importante et tout, mais je vois mal le gouvernement fédéral ou d'état américain (en plus en 1992, en pleine élection où Bush, conservateur chrétien, gagne !) subventionner ce genre de culte...
Bref, voilà pour mes remarques Smile
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MessageSujet: Re: The Black Church [Aventure]   The Black Church [Aventure] Icon_minitimeVen 18 Jan 2013 - 22:05

Et bien ça en fait des choses dites..... Je vais essayer de répondre à tes questions (quand je ne répond pas aux autres c'est que je suis d'accord ou aucun commentaires) :
Citation :
un rêve qui lui rappelle... quoi donc ? Il manque quelque chose pour moi (même si tu ne veux pas mentionner l'événement)
Le rêve c'est le prologue Wink Et c'est un souvenir, pas un rêve fictif.
Citation :

soit il l'honore en arborant une vraie barbe (surtout qu'à son âge il doit pouvoir), soit il essaye de le défier et il se rase complètement
Elle est ainsi pour l'assassin.

Citation :
Surtout quand on sait sa rareté, son image, etc. Les gens auraient plutôt tendance à devenir athés, je pense. Tu devrais peut-être ajouter une toute petite explication, comme quoi son éducation l'empêchait quand même de se détourner de toute religion, et qu'il préférait se tourner vers l'exact opposé pour mieux marquer sa rebellion, etc. Enfin, un truc du genre pour justifier quand même cette décision vraiment extrême. En plus, avec la précision de la phrase suivante, ça implique qu'il se soit documenté avant de les rejoindre mine de rien, parce que je vois mal les satanistes faire du porte à porte
D'une part cela dépend ce que tu connais de ce satanisme, d'autre part il y a des explications par la suite... Car les sataniste laveyens sont en majorité athé.
Citation :
Il prenait alors un café qu’il se demanda où chercher. => gnié ? Ça veut dire quoi ça ?
Pendant qu'il prend son café il pense à l'orientation de ses recherches......

Citation :
premiers / seconds. Je ne comprends pas non plus la seconde partie de la phrase
Dans le prologue il se présente comme étant le 3ème de nom. Je ne l'ai pas repréciser dans le 1er chapitre.

Citation :
trois être dans cette phrase, reformule impérativement.
???

Citation :
D'autant plus qu'on ne sait pas quand se déroule le prologue, donc qu'on soit en 1992 ou en 1975 ou en 2012, ça ne change rien.
C'est en mon sens important de ne notifier au vu des événements qui seront énumérés à la suite du chapitre. De plus au début du chapitre il est dit ce laps de temps entre le prologue et le chapitre 1, 15 ans environ.

Citation :
on peut peut-être préciser la date de création ?
C'est écrit plus haut, dans les années 60.
Citation :


Euh, comment ça se fait que son courrier arrive ici et pas à l'hôtel ? T'imagines si le culte réceptionne le courrier de tous les adhérants de base ? Le merdier que ça doit être !
Bien sûr, c'est logique ce que tu dis là, mais l'explication est elle-même dans la lettre que tu verras plus tard, c'est on va dire le seul "moyen" dont a eu recours sa soeur pour le contacter.

Citation :

mais si ça fait quelques années et qu'il vient tous les jours (il bosse quand d'ailleurs ? parce que ça a l'air de se passer à l'heure de l'embauche quand même ce passage)
Embauche ? Euh qui a parlé d'embauche XD Et non il travaille juste après sa visite-éclair.

Citation :
Le coup du courrier m'a fait très bizarre, et quand tu parlais plus haut de loger au culte s'il voulait, j'imagine que l'appart n'est pas dans ce bâtiment ?
Dans ma tête c'est pas du tout bizarre ^^"... Et concernant le logement c'est plus un logement temporaire, par exemple quand des grands révérends d'autres Etats viennent au siège. Après c'est une question à creuser ^^
Citation :
Pareil, ils aident leurs membres financièrement apparemment.
Pas exactement, Ray c'est un cas particulier car c'est une recherche pour une autre organisation qui justement peut faire de l'ombre à l'Eglise de Satan... Et comme c'est pour le moment une société secréte, ils font tout pour en savoir plus.

Citation :
mais ensuite ? Comment le culte survit ? Par les donations, ou il a d'autres ressources ? Je sais qu'aux US, la religion est importante et tout
Le montant d'adhésion c'est 200$ normalement. Certains fond viennent de la ventes de films, de musique et de magazines dédiés au satanisme. Mais après ce n'est pas une histoire qui respecte 100 % l'histoire de notre monde, L'Église de Satan à ici une plus grosse place que dans notre réalité.
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MessageSujet: Re: The Black Church [Aventure]   The Black Church [Aventure] Icon_minitimeVen 18 Jan 2013 - 23:01

Citation :
Le rêve c'est le prologue Wink Et c'est un souvenir, pas un rêve fictif.
Vi vi, j'ai compris, je veux dire que dans la construction de phrase c'est pas clair

Citation :
Elle est ainsi pour l'assassin.
Ben dans le prologue, tu dis qu'il a une barbe fournie. Pour moi, fournie, c'est du genre viking ^^ Là, ce que tu décris pour Ray, je vois une petite barbe de deux jours. Et puis pourquoi il l'honore ? Il devrait pas le détester ?

Citation :
D'une part cela dépend ce que tu connais de ce satanisme, d'autre part il y a des explications par la suite... Car les sataniste laveyens sont en majorité athé.
Oki. Ce sont des remarques sans les infos futures, effectivement, mais ça me va.

Citation :
Pendant qu'il prend son café il pense à l'orientation de ses recherches......
Ok, donc c'est effectivement à réécrire. Genre "Tandis qu'il prenait son café, il pensa à l'orientation [qu'il devait donner] à ses recherches" (tu vois, ton explication était quasiment bonne niveau écriture)

Citation :
Dans le prologue il se présente comme étant le 3ème de nom. Je ne l'ai pas repréciser dans le 1er chapitre.
Ah, d'accord, oubli de ma part, pardon.

Citation :
trois être dans cette phrase, reformule impérativement
Je voulais dire que tu avais trois fois le verbe être, pardon
Citation :

C'est en mon sens important de ne notifier au vu des événements qui seront énumérés à la suite du chapitre. De plus au début du chapitre il est dit ce laps de temps entre le prologue et le chapitre 1, 15 ans environ.
Oui, c'est important la datation, surtout dans un contexte contemporain. Ce que je voulais dire, c'est que par rapport à ce qu'on connaît déjà, c'était étrange de mettre l'année comme ça. Oui, on sait qu'il y a quinze ans d'écart. C'est juste la mention comme ça qui était très étrange, mal intégrée en fait.

Citation :
Embauche ? Euh qui a parlé d'embauche XD Et non il travaille juste après sa visite-éclair.
Non, embauche dans le sens "heure où les gens arrivent au boulot" ^^ Ok, il commence après.

Citation :
Le montant d'adhésion c'est 200$ normalement. Certains fond viennent de la ventes de films, de musique et de magazines dédiés au satanisme. Mais après ce n'est pas une histoire qui respecte 100 % l'histoire de notre monde, L'Église de Satan à ici une plus grosse place que dans notre réalité.
Ce serait peut-être intéressant à mentionner, du coup Smile Mais tu le fais peut-être après.

Ok pour les autres remarques. Mea culpa pour mes oublis.
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MessageSujet: Re: The Black Church [Aventure]   The Black Church [Aventure] Icon_minitimeSam 19 Jan 2013 - 10:15

Oui ^^ Sinon merci pour l'ensemble de tes remarques qui sont juste. Je corrigerais en temps voulu.
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MessageSujet: Re: The Black Church [Aventure]   The Black Church [Aventure] Icon_minitimeDim 20 Jan 2013 - 18:29

Bon allez suite !

Chapitre 01 : Ray (partie 2)

La porte de l’ascenseur s’ouvrit, et ils se séparèrent alors en se faisant un salut bref de la main. Ray marcha dans un couloir tout de blanc avant d’emprunter une grande porte. Quand il l’ouvrît, il y découvrît la fameuse salle commune. Elle était spacieuse et elle pouvait contenir environ deux cents personnes. Il y avait des sièges en bois surmontés d’un tissu couleur acajou. Le sol était constitué de dalles d’un noir de jais strié de lignes aléatoires blanches. Au loin, la lumière filtrait sur des rideaux d’un gris maussade. On pouvait y voir d’autres gratte-ciel à proximité, avec des façades vitrés aveuglantes quand la lumière du soleil tapait sur leurs surfaces. Et enfin dispatchés dans toute la salle, des tables ornés de chandeliers, de livres d’apprentissages et d’autres choses encore. Il y avait à cette heure une trentaine de personne dont le grand prêtre Lavey, et c’était le seul qui avait ce grade, le plus important de l’organisation. Ray scruta de l’œil en vue de repérer le révérend à la longue chevelure grisonnante : Carter.
Il le repéra dans un coin en conversation avec un jeune adhérent. Cette image semblait se superposer à sa propre expérience alors qu’il avait 18 ans. Il se voyait encore, les cheveux plus long, le visage dévoré par une barbe partielle à chercher des réponses. Il avait cherché de ce côté en pensant que « The Black Church » avait un rapport avec l’église de Satan. Et en connaissant plus le milieu il s’était avéré que non seulement c’était impossible par leurs mœurs, mais ici il n’y avait qu’un seul pape, Anton Lavey, et pas un pape Freak. L’organisation à l’a aidé alors dans ses recherches pour l’instant peu fructueuse. Au contraire de l’église de Satan, si The Black Church existait alors c’était une société secrète qui portait bien son nom.
Carter, cet homme à l’apparence si porteuse de sagesse était non seulement instruit mais aussi très intelligent. C’est grâce à sa position que la hiérarchie à débloquer des fonds pour mener à bien ces recherches. Ray avait toujours pensé qu’il l’avait pris sous son aile et il le prenait comme un père de substitution.
Carter alors dans son élan remarqua le jeune homme. Ray lui souri timidement quand il le salua d’un léger coup de main. Il prît alors congé de l’autre personne et s’approcha de Ray, le regard légèrement fatigué, après tout il avait bien 70 ans.
- Comment te portes-tu ? Demanda Ray en l’enlaçant dans une étreinte amicale.
- Aujourd’hui je suis plutôt en forme.
- Bien, tu as du neuf concernant... Tu sais quoi ?
- On a un début de piste sur un associé de The Black Church ?
- Ah oui ! Répondît Ray d’un coup plus enjoué.
- L’Inner Black Circle.
- Jamais entendu parler…
- Il y a eu peu d’échos ici, mais c’est une organisation quasi-terroriste fondée par un certain Euronymous, membre du groupe Mayhem en Norvège.
- Terroriste ? Demanda Ray intrigué.
- Oui, c’est un mouvement fédérateur de gens profondément anti-chrétiens, il y a eu des meurtres et des incendies d’églises.
- Ils n’ont pas été arrêtés ?
- En Norvège, ils n’ont pas réussi à arrêter cette organisation du milieu du Black Metal.
- Ah, cette nouvelle vague de musique extrême ?
- Exact, je crois qu’on a un début de piste et on va exploiter leur milieu pour leur soutirer des informations.
- Nous n’allons pas les arrêter.
- Non, ils ne sont pas aussi forts, tout juste bon à menacer les autres groupes qui ne correspondent pas à ce qu’ils appellent le « vrai » Black Metal. Il nous faut un plus gros poisson, comme l’assassin de ta mère. Regarde ça. Disait-il en tenant du bout des doigts un article de journal. Il y a une semaine de ça, le 6 juin, l'église de Fantoft fût incendié et cet acte fût revendiqué par ce groupe.
- Ils n’y vont pas de main morte… Répondit Ray en observant la photo d’une église en proie aux flammes.
- Je te tiendrais au courant s’il y a du nouveau. Il y a de forte chance que ça ai un lien avec cette société secrète.
- Je vous remercie révérend Carter.
- De rien, ces faits sont troublants et savoir que ces sociétés secrètes agissent dans l’ombre et discrédite notre milieu… C’est intolérable !
- Je vais te laisser alors. Je dois prendre congé.
- Toujours, je commence mon service vers 10h30 ce matin.
- D’accord, passe une bonne journée.
Ray lui serra la main chaleureusement et ne put s’empêcher de l’étreindre une seconde fois.
- Prend soin de toi. Conclu-t-il.
Il s’en alla, observant les gens aux alentours. Il y avait de tout âge et une équivalence entre les hommes et les femmes. Ray porta son regard sur Anton, le visage dur, le crâne chauve à tapoter l’épaule d’une jeune initiée. Son visage s’illuminait alors d’un sourire radieux, c’était fou comme un sourire changeait la perception que l’on avait des gens. Mais Ray savait que dans beaucoup de cas ce n’était qu’une façade.
Il se dirigea vers l’ascenseur et croisa de nouveau Carol.
- Je suis perdue ! Disait-elle alarmée.
- Tu es bien venue pour les tests ? Alors au bout, tu tournes à droite puis à gauche et c’est la troisième salle.
- Merci ! Ça faisait un bon quart d’heure que je cherchais…
- Ça ira, au plaisir. Disait Ray en pensant « Elle est bête, c’était écris sur la porte ».
Elle lui sourit et se dirigea vers la salle des tests. Ray sortît du bâtiment après des brèves salutations à Sally, et pris à nouveau un taxi pour se rendre à son lieu de travail : « Aux délices Porcins ». Un bar-restaurant de banlieue où on servait beaucoup de viandes de porcs, de l’alcool et du Rince-Cochon – Une bière Française –. Trente minutes de route, de quoi lui laisser le temps de se préparer et de commencer son service.
Il mît ses mains dans ses poches et sentît l’enveloppe envoyée par sa sœur. Pour passer le temps il l’ouvrît alors. L’ouverture déchirée, il y extirpa une lettre manuscrite où il reconnu bien la signature de sa fraternelle :

Mon cher frère,

Cela fait bien longtemps que je ne t’ai pas vu. J’espère que tu te portes bien de l’autre côté de l’Amérique.
Deux années que tu nous manque, moi et nos grands parents. Ils t’embrassent d’ailleurs très fort.
Alors toujours sataniste ? Moi, je me plais bien dans mon rôle de diaconesse, malgré la pression religieuse, je suis fier de suivre les traces de maman.
Mais passons au vif du sujet. Terre Sancte a réussi quelque chose dont je n’ai pu faire depuis des années ! Ils ont retrouvés par hasard la trace de Papa. L’enquête nous a révélé une photo le montrant en compagnie d’une autre personne aux alentours d’Oslo. J’ai eu du mal à le reconnaître sans sa cicatrice sur la joue.
Je sais que tu as l’envie, et même une plus forte que moi de le retrouver. Reviens là où notre enfance à été bercée… Enfin si tu veux bien me revoir, appelle-moi au 619-366-8571, je n’ai aucun numéro pour te joindre !
Je t’embrasse fort !

Ashley Anderson.
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MessageSujet: Re: The Black Church [Aventure]   The Black Church [Aventure] Icon_minitimeSam 26 Jan 2013 - 23:20

Alors, j'avais pas lu, donc c'est une bonne soirée pour le faire ^^.

Prologue:
Je suppose que Morrigan a fait toutes les remarques relatives à la forme, fautes et autres maladresses. Donc je m'en abstiendrai ^^. En revanche, ce qui m'a fait tilté:
- le nom de l'homme... "le grand Pape Freak" oO Pendant deux secondes j'ai cru que c'était une grosse blague. Alors si c'est effectivement le but, ok. Mais sinon... j'ai un peu l'impression d'être pris pour un con ^^. Comme si le méchant s'appelait "Grand Méchant Deuxième du nom !"
- Et quant à cette histoire de laisser le garçon en vie pour qu'il devienne fort, tout ça... Eh bien, c'est exactement l'histoire de Sasuke dans Naruto. Je ne dis pas pour autant que c'est une mauvaise idée, au contraire.
Attention spoiler de l'histoire de Sasuke ici ^^:
Mais le tout est plutôt bien mené. Au début, on pense à une peur tout à fait classique et irraisonnée du petit garçon puis on s'aperçoit que c'est un peu plus...
Juste ça:
Citation :
Sa mère était bâillonnée et avait été crucifiée – d’où les coups qu’il avait entendus –.
L'utilisation du plus que parfait m'a un peu gêné parce que j'avais un peu l'impression que tout était fini (dans le sens, elle n'était plus crucifiée) et que c'était presque... normal. L'incise aussi "casse" un peu le rythme dans ce passage qui devrait être presqu'une apothéose, un moment où on ne respire en découvrant la scène en même temps que le garçonnet.



Chapitre 1:
Citation :
Il y extirpa la dague qui luisait dans les rayons du soleil, relayant une lumière sur le visage de l’homme qu’il était maintenant. Il gardait toujours une barbe de quelques millimètres – Pour honorer celui qui l’a défié ? –
Le passé composé pour parler d'un évènement antérieur dans un texte lui même au passé, m'a embêté. J'aurais mis du plus-que-parfait.
D'accord avec Morrigan, dans l'ensemble, le style est fluide et plutôt bon alors que des fois tu sors une ou deux phrases qui font retomber tout ça. Un travail de ré-écriture un peu plus tard devrait permettre d'éliminer ce genre de maladresses, m'est avis.



Chapitre 1, suite:
Pas mal de fautes à corriger quand même... Relis-donc, tu trouveras. Et les tirets de dialogue, c'est "alt + 0151" —
Citation :
- Ils n’y vont pas de main morte… Répondit Ray en observant la photo d’une église en proie aux flammes.
- Je te tiendrais au courant s’il y a du nouveau. Il y a de forte chance que ça ai un lien avec cette société secrète.
- Je vous remercie révérend Carter.
- De rien, ces faits sont troublants et savoir que ces sociétés secrètes agissent dans l’ombre et discrédite notre milieu… C’est intolérable !
- Je vais te laisser alors. Je dois prendre congé.
- Toujours, je commence mon service vers 10h30 ce matin.
- D’accord, passe une bonne journée.
Ai pas tout compris ici... J'ai mis en bleu ce que je pensais être de Ray et en vert pour Carter.
Mais alors y a quelque chose qui cloche... Pourquoi Ray vouvoie-t-il puis tutoie le révérend ?
Citation :
- De rien, ces faits sont troublants et savoir que ces sociétés secrètes agissent dans l’ombre et discrédite notre milieu… C’est intolérable !
- Je vais te laisser alors. Je dois prendre congé.
Quelle est la logique dans cet enchaînement de répliques ? On dirait qu'il manque un truc.

Le dialogue est aussi un peu long quand même. N'y aurait-il pas moyen de faire passer une partie en discours narrativisé ? (simple proposition, bien sûr.)
De plus, il est sataniste, sa soeur très catholique et ça ne la dérange pas plus que ça ? On dirait juste qu'elle se moque un peu de lui.

En tout cas, j'ai bien envie d'en apprendre plus sur cette Eglise, hum, ça m'a l'air intéressant...
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MessageSujet: Re: The Black Church [Aventure]   The Black Church [Aventure] Icon_minitimeDim 27 Jan 2013 - 10:22

Spoiler:

Ah ouais tiens, pourtant l'influence ne viens pas de là, pour la simple raison que je n'aime pas du tout Naruto et que en conséquence l'histoire je ne la connais pas.

Spoiler:
ça ne va pas le simple tiret ? Tu me dis donc que je dois changer TOUS les tirets de mon histoire ?


Citation :
De plus, il est sataniste, sa soeur très catholique et ça ne la dérange pas plus que ça ? On dirait juste qu'elle se moque un peu de lui.
On va dire qu'avant oui ça la gênait même beaucoup. Mais elle veut se réconcilier avec lui comme c'est quasiment sa seule famille.
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MessageSujet: Re: The Black Church [Aventure]   The Black Church [Aventure] Icon_minitimeDim 27 Jan 2013 - 11:06

Citation :
ça ne va pas le simple tiret ? Tu me dis donc que je dois changer TOUS les tirets de mon histoire ?
Ben oui, les tirets donnés par Elann sont les vrais tirets typos. Mais uniquement pour les dialogues, pas pour les incises dans les phrases, du style "Elle avançait - mais lentement". Là, c'est autre chose. Donc un ctrl+f pour rechercher/remplacer, mais fait gaffe si tu en utilises dans dans les phrases, ça le fera aussi.
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MessageSujet: Re: The Black Church [Aventure]   The Black Church [Aventure] Icon_minitimeDim 27 Jan 2013 - 11:12

Citation :
ça ne va pas le simple tiret ? Tu me dis donc que je dois changer TOUS les tirets de mon histoire ?
Euh... Comment dire que... oui.
Essaye avec la fonction "remplacer" du logiciel que tu utilises pour écrire mais je ne suis pas sûr que ça marchera.

EDIT: Morrigan m'a devancé à quelques minutes là ^^.

Citation :
On va dire qu'avant oui ça la gênait même beaucoup. Mais elle veut se réconcilier avec lui comme c'est quasiment sa seule famille.
Ah mais je suis absolument pas contre l'idée mais il faudrait l'expliquer dans le récit.
Peut-être était-ce d'ailleurs ton intention mais en lisant la lettre, on a pas tellement l'impression qu'elle fasse certains efforts pour passer outre cette différence de croyances (ou non d'ailleurs ^^) pour se réconcilier.
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