Le soleil est éblouissant en cette journée de Juin, et la réverbération des murs blancs cassés de ce grand édifice m'aveugle,
(je pense que tu gagnerais à raccourcir tes phrases. Là ça manque de rythme. Coupe ici par exemple.) mon cœur bat la chamade
,(tandis que?) je m'approche de cette immense porte en bois bordée de pierres et de sculptures, bercé par cette douce musique joué
(e) au piano.
L'obscurité m'envahit soudain alors que je passe le perron, Je peine à apercevoir une salle comble qui se tourne vers moi, quelques lueurs aux couleurs chatoyantes semblent traverser les murs.
(Ce qui me gêne en fait dans tes phrase, c'est que tu mets bout à bout des morceaux qui n'ont pas de lien apparent entre eux, et pourtant tu les lies par une virgule... Après il y a peut-être que moi que ça dérange, à voir.)
J'avance sur les pavés de cette allée bordée de fleurs blanches
(J'arrive pas à suivre. Le personnage s'avance vers une salle comble, donc en intérieur selon moins, et aussitôt après une est au milieu des fleurs, donc en extérieur...), des pétales de roses rouges
(jonchent le sol->je mettrais ce morceau après les petites filles.) lancées joyeusement par deux petites filles. Mes yeux apprivoisent cette pénombre et je distingue enfin le visage de toutes ces personnes, leur regard attendri, braqué sur moi.
J'arrive à la fin de mon périple, montant les 2 marches de cette estrade en bois, pour me retrouver face à cet homme vêtu de blanc au visage apaisant. Le piano a cessé sa douce mélodie, et l'espace d'un instant
(,) un grand silence a gagné cette salle.
(J'ai beaucoup de mal à visualiser la scène, tu gagnerais à décrire plus le lieu je pense...)Je l’aperçois enfin, de loin, cette silhouette blanche tant attendue, sur le perron de la porte de cette
(trop de cette, c'est lourd. L'église suffit je pense?) église. Elle s'avance à son tour, élégante et raffinée au rythme de cette
(pareil.) chanson choisie par nos soins.
Elle se rapproche de moi, les yeux embués,
(Là, selon comme tu coupe la phrase, ça peut aussi bien être la mariée que le narrateur qui a les yeux embués.) je la regarde fier et tellement heureux de m'unir à elle. Je la découvre enfin, dans cette robe blanche immaculée.
(On sait déjà qu'elle est en blanc, l'information se répète alors qu'on aimerait pouvoir mieux s'imaginer la jeune femme.) Un corset blanc
(répétition de blanc) laisse entrevoir ses formes féminines, sa poitrine rehaussée par un petit ruban noir, continue
(la poitrine continue?) sur un bustier lui sculptant une taille fine et se termine sur une jupe mêlée d'organza et de dentelle, scindé par un nœud noir représentant un papillon
(C'est lourd et maladroit comme phrase. Un nœud papillon suffit largement je pense.).
Lui saisissant la main, l'émotion me gagne, ma main tremble,
(répétition de main.) je la regarde longuement, mes yeux ne se détachent pas des siens
(Couper ici.) je repense à notre rencontre voilà 5 ans, à mon passé... A ma douce...
Je m'appelle Anthony, fils unique, le miraculeux prématuré qui ne devait pas survivre à sa première nuit. Et me voilà, 19 ans plus tard, là ou tout a commencé, heureux, équilibré, une adolescence avec ses hauts
(et?) ses bas, dont je suis à peine sorti. J'ai une profonde affection sans faille pour mes parents qui représentent tout pour moi
(C'est phrase est très lourde, pleine de pléonasme. Tu répètes trois fois la même chose! Je pense que tu peux au moins supprimer sans faille. Ou profonde. ).
Maman et sa santé fort fragile durant sa grossesse n'a jamais pu avoir d'autre enfant
(C'est trop rapide comme phrase. Le "et" notamment, me gêne. Peut-être que due à sa santé serait mieux?), elle a donné tout son amour à son unique fils, et a pu s'occuper de sa carrière professionnelle,
( elle est directrice dans un groupe immobilier.
Papa, ingénieur informatique
(,) est un homme discret, aimant son fils plus que tout au monde, mais le montrant de façon différente, en multipliant les activités père-fils
ou m’accompagnant à mes séances de sports.
Je fais des études en informatique, papa
(répétition de papa. Je trouve ça assez étrange d'ailleurs, qu'ils nous en parle en disant "papa et maman". C'est un ressenti personnel qui n'engage que moi, mais il me semble que lorsque qu'on parle de ses parents à un tiers, peut importe combien on les aime, il est d'usage de dire "mon père et ma mère". "papa et maman" c'est quand on s'adresse à eux par exemple, ou quand on parle d'eux à un frère ou une sœur.) m’a transmis son virus, sa passion,
( il m'a appris à me servir d'un ordinateur depuis que je suis tout petit, je savais à peine marcher et depuis je suis passionné par cet outil.
Attiré par tout ce qui touche à la technologie, aucuns boutons n’avaient de secrets pour moi
,(.) au contraire
(,) ils m’attiraient. Je me suis fait grondé bien des fois pour des thermostats déréglés, manettes de jeux vidéos et télécommandes qui atterrissaient dans mes petites mains.
Nous habitons
,(là je ne vois vraiment pas à quoi sert la virgule...) une ville balnéaire, touristique et fortement appréciée de nos chers habitants des grandes agglomérations, à la recherche de leur petit paradis estival. Une architecture différente selon les secteurs
(,) qui va du quartier typique des marins pêcheurs aux villas luxueuses très prisées des célébrités.
Féru de sport de glisse et amateur de sensations fortes, je pratique le surf et kite surf dès que le temps me le permets.
(Bon, après cet énième paragraphe de description, j'ai envie de dire : et alors? Tu nous déroule les papiers d'identité de ton personnage, toutes les informations contextuelles...C'est très bien! Mais non, parce que là ça ne se justifie pas, ça ne sert pas l'histoire, c'est lourd et ça me parait déplacé. Comme si le personnage disait "je pense à la rencontre avec ma chère et tendre, mais au lieu de vous raconter ça, je vais plutôt commencer par la naissance de mes parents et tout ce qui en a découlé. Trop d'information tue l'information! Il faudrait que tu arrives à les disséminer dans le récit, à travers des souvenirs de scène de la vie quotidienne par exemple?) J'aime marcher sur la plage le soir, ou regarder le coucher de soleil et ses couleurs chatoyantes.
(Là, par exemple, tu enchaines deux éléments purement informatif, sans nous décrire de scène, et sans même prendre la peine de faire une transition entre les deux. Je pense qu'il faut que tu applique ce conseil : Montre plutôt que de dire.) Avec le bateau de mes parents nous partons souvent en excursion, sur une petite île située au milieu du bassin et qui a la particularité d'y voir séjourner un tas d'oiseaux migrateurs.
(Bien! Raconte nous une excursion, montre nous les oiseaux, fais nous entendre la mer et sentir le vent!)Et, il y a mon endroit favori, celui ou j'aime être seul me promener, cette plage nommée la corniche
(,) située au pied d'une célèbre dune de sable au record européen.
(Cette phrase est bancale, elle manque de rythme et mériterait d'être retravaillée, redécoupée. Elle présente le même défaut que le reste du texte : vouloir présenter trop d'information d'un seul coup. Prend ton temps, apporte les éléments les uns après les autres!) Du haut
(c'est pas très jolie du haut, on attendrait un complément qui ne vient pas...), on peut apercevoir au delà des nombreux pins maritimes et autres arbres et conifères, une bonne partie du bassin, et au loin, un non moins célèbre phare.
(Je veux la preuve qu'il est célèbre : donne nous un nom. Je trouve pas l'information pertinente en soi sinon.)On y descend par un petit chemin étroit et dénivelé fait de poutres de chemin de fer et de rambardes en bois. Un banc,
(celle là tu l'enlève) caché à mi parcours es
t(tu remplaces ce verbe faible par un offre par exemple) le refuge idéal pour les moins courageux ainsi que les amoureux. A
(À) la fin de ce périple, on arrive sur une plage faite de béton où les vagues viennent se jeter en contrebas, sur d'énormes rochers. En longeant cette dalle, entre terre et mer, on arrive enfin sur cette dune qui paraît insurmontable,
(.) la mer à son opposée, parfois déchaînée vient s'écraser sur un rempart de pierres. J'adore rester là des heures, allongé sur le sable, en écoutant la mer.
(Bon, c'est pas mal ça comme description. MAis elle serait beaucoup mieux placée si tu nous décrivais un réel souvenir à cet endroit, plutôt que de simplement nous dire à la fin "j'adore être ici".)Je suis né ici, et j'aime cette région tellement diversifiée. Ses longues plages et son océan à perte de vue, la végétation faite de pin, bruyères et genêts. Les coins de campagne où se mêlent agriculture et vignobles, d’immenses domaines aux noms, et à la renommée mondiale. De l'architecture de nos villages typiques ou
(où) règne encore un goût d'avant guerre à la grande agglomération où son vieux quartier a conservé ses pavés d’antan.
(Là, tu as trop de phrases nominales qui s'enchaînent. Essaye de dynamiser un peu avec quelques constructions verbales...) On pourrait y entendre encore le bruit des chevaux en fermant les yeux.
On dit de moi que je suis plutôt beau garçon, je suis assez grand et ma carrure sportive acquise au fil de mes années de Taekwondo et d’Aïkido fait toujours bon effet auprès de ses
(ces) demoiselles.
(On dit de moi, c'est très léger pour amener ce genre de description. Tu donnes à tord l'impression que ton personnage fait très attention à l'opinion des autres, et qu'il est un peu imbu de sa personne. Je comprend que tu veuilles le rendre irrésistible, mais quelqu'un qui se décrit soi-même aura sûrement tendance à remarquer d'abord les défauts, aussi léger soient-ils.)Mes cheveux sont bruns et mes yeux particulièrement expressif
(ça par exemple, de lui-même il ne peut pas tellement en juger.) reflètent mes sentiments et mes émotions sans que je n'ai besoin de prononcer le moindre mot,
( un seul regard suffit pour faire comprendre et séduire une fille.
(Il passe vraiment pour un coureur de jupon superficiel, je sais pas si c'est voulu?)D'un naturel discret, doux et bienveillant et ce malgré ces nombreux atouts, je suis sans cesse dans le doute ou la crainte de faire du mal. Mes parents m'ont éduqué
s dans le respect des autres et maman m'a toujours dit de respecter une fille
.(Une seule?) Je ne suis pas bagarreur, mais si l'occasion se présente
(le problème en formulant comme ça, c'est qu'on a tendance à vouloir lire "sauf si l'occasion se présente", annulant du coup ce que tu voulais dire juste avant.), papa m'a appris à ne pas tendre l'autre joue, à défendre mon honneur et protéger les gens que j'aime.
Ma petit vie est une vie douillette dans un cadre privilégié encore préservée de tout malheur, dans mon petit cocon. Je suis entouré de mes amis de divers endroits, comme la fac, le sport et mon meilleur ami
(répétition de ami, fait plutôt une nouvelle phrase, tu lui donneras ainsi plus d'importance.), récemment parti à 200km pour ses études, n'est malgré tout jamais très loin. Certains de mes amis
(répétitions encore) sont parti
(s) à travers la France suivant leur
(s) parent
(s) et les réseaux sociaux sont parfois un bon moyen de garder et d'entretenir le contact.
(Ça va vraiment nous servir à quelque chose pour l'intrigue de savoir ça?)Je sors beaucoup, j'adore les virées shopping avec des amis ou même avec maman, avec l'argent dûment gagné lors de mon travail saisonnier. Je profite de la vie, je m'amuse, je sors en discothèque, dans les bars branchés de la ville.
(Un peu comme tout le monde quoi.)A mon 18ème anniversaire, une fête a été organisé
(e) par mes parents, réunissant famille et amis. Je me suis vu offrir la voiture que j'avais en vu depuis quelques mois, de marque française, noire, cabriolet et coupée sport.
(Arrivé là, je n'ai beaucoup plus envie de lire la belle vie de monsieur fils à papa... Et c'est dommage, parce que tu as une histoire à raconter, mais tu l'amène mal. Faut retenir l'attention du lecteur dès le début, et faire en sorte qu'il s'attache et COMPATISSE avec le personnage. )Mes parents m'ont cependant laissés le soin de passer mon permis et de l'assurer avec mes propres deniers,
(Original, la voiture avant le permis...?) m'apprenant ainsi que rien n'est jamais acquis dans la vie.
L’hiver est une saison aussi froide soit-elle, que j’apprécie beaucoup,
(j'aurais inversé aussi froide soit-elle et que j'apprécie beaucoup) ne serait-ce que par le calme qui règne dans la ville. On peut s’y balader tranquillement, sans cohue, ni embouteillage, les plages sont désertes,
(.) c’est à ce moment là que je m’adonne au surf,
(celle là tu l'enlèves.) et autres sport de glisse, les vagues étant au rendez-vous,
(.) la ville semble se reposer
(, tu l'as pas déjà dis, ça?) attendant le pic de fréquentation de l’été.
Je ne peux pas dire que j'ai encore été réellement amoureux, mais en cet après midi ensoleillé de saint valentin, ma vie a prit un tournant décisif, un virage à 180°, auquel je ne m’attendais pas, où j’étais loin d’imaginer ce qui allait se passait
(passer).
J’avais décidé de faire du shopping pour faire quelques emplettes dans ma boutique fétiche
(ça fait vraiment ça un garçon?), faisant le tour sans me soucier du monde qui passait, mon lecteur MP3 aux oreilles, j’ai choisi un article, deux puis trois
(,) me suis rendu vers les cabines d’essayage,
(enlève celle-ci) sans hésitation
(et mets la là.) tout en chantonnant et vérifiant la taille de mes articles, et sans réfléchir, j’ai tiré le rideau.
J’ai été comme foudroyé par un sentiment nouveau et indescriptible, que je n'avais jamais ressenti auparavant, je n’avais à ce jour vu beauté pareille, pureté, douceur, une explosion, un ouragan de sentiment s’est éveillé en moi… pour la première fois.
J'ai ressenti une vive émotion, une explosion, mon cœur s'est soudain accéléré. J'ai vu un visage que je ne connaissais pas, mais qui pourtant me paraissait si familier. Aucuns mots ne seront jamais assez fort décrire ce moment précis de ma vie.