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 Esmée (titre provisoire)

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MessageSujet: Esmée (titre provisoire)   Esmée (titre provisoire) Icon_minitimeLun 29 Oct 2012 - 21:55

Bonjour à tous, je suis nouvelle et j'aimerais avoir votre avis sur mon texte, et quelques améliorations si nécessaire !



L'air glacial caressait la crinière rousse d'Esmée, les feuilles jaunies collaient à ses bottines cloutées en cuir. Elle tenait fermement sa valise usée par le temps, un peu perdue au milieu de cette gare extérieure. Prendre un nouveau départ ne l’effrayait pas bien au contraire. Ces derniers mois avaient été très durs mais elle ne comptait pas se laisser abattre. Elle n’avait point été conçue ainsi.
Ses yeux noisette fixaient avec attention l'horloge cuivrée qui parait le quai Trouin. Puis, ils s’en détachèrent pour inspecter les horizons. Seuls trois ou quatre habitants arpentaient le hall. Une vieille femme errait le long des rails en lui lançant quelques regards en coin, très intriguée. Elle portait un drôle de chapeau mauve ainsi qu'une robe à fleurs démodée. Cet endroit semblait abandonné, coupé du monde, figé dans une époque impossible à déterminer.
Esmée avait quitté l’allée B dont les murs étaient ornés de briques de parement, dans l’espoir de trouver rapidement un taxi. Elle remarqua un homme qui se tenait près d'une Talbot London noire. Lui aussi avait une allure étonnante, ses vêtements rongés par les mites dégageaient une odeur d’absinthe. Le quadragénaire la salua d'un bref signe de tête, empoigna les affaires de la jeune fille et lui ouvrit la portière. La charmante rousse répondit à son geste, lui tendit un morceau de papier chiffonné qu’elle serrait entre ses doigts depuis son arrivée et s'assit sur le siège en cuir à l'arrière de la voiture. Son corps se glaça lorsqu'elle croisa dans le rétroviseur intérieur, le regard froid de l'étranger. A première vue, il lui avait semblé sympathique, dorénavant son visage ne lui inspirait que crainte et stupeur à son égard. Sa peau était couverte de cicatrices, comme si la guerre était passée par là et avait ravagé toute chaleur en lui.
A peine venaient-ils de quitter la gare, qu'ils s’engouffraient déjà dans la campagne environnante. Le trajet lui paraissait étonnamment court.
Elle tourna alors la tête vers la fenêtre. Sûrement était-ce dû à son émerveillement pour le paysage des Cornouailles. La bruyère, les collines verdoyantes lui coupaient le souffle, quelques cottages, parfois venaient empiéter sur les vastes plaines. Lorsqu'ils gagnèrent un chemin parsemé de nids de poule, son corps se crispa. Tout sentiment de joie et d'euphorie qui la submergeait auparavant, disparurent en un instant. Un goût amer l'envahit, celui du désespoir.
Soudain ses pupilles s'horrifièrent à la vue d’un troupeau de moutons entièrement décimé. Mais lorsqu'après ouverture de la vitre, elle voulut se pencher de plus près pour examiner la scène, les corps s'étaient volatilisés.
— Les avez-vous vu ? S’affola-elle.
— Qui donc ? répondit l'homme d'un air soupçonneux.
Elle s'enferma de nouveau dans son mutisme par crainte de passer pour une déséquilibrée.


Dernière édition par Miss-T le Mar 30 Oct 2012 - 18:55, édité 1 fois
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Sombrebarman
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MessageSujet: Re: Esmée (titre provisoire)   Esmée (titre provisoire) Icon_minitimeMar 30 Oct 2012 - 14:38

Mouai, bon après je pense que ton texte et un peu court pour porter un réel jugement.

Mais ça démarre plutôt bien.

_________________
La pire que chose que tu écris est toujours mieux que la meilleure chose que tu aies jamais écrite.
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Elann
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MessageSujet: Re: Esmée (titre provisoire)   Esmée (titre provisoire) Icon_minitimeMar 30 Oct 2012 - 18:29

Citation :
Une vieille femme errait le long des rails puis elle lui lança quelques regards en coin, très intriguée
l'imparfait indique ici une action qui dure, donc le "puis" ne va pas.
Tu peux dire qu'elle erre sur le quai EN lançant des regards.

Mis à part cela, je ne peux qu'approuver le tueur de mouches lorsqu'il dit que c'est un peu court pour porter un jugement.

En attendant la suite donc,

_________________
Je suis né pour te  connaître, pour te nommer, liberté.  Paul Eluard
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MessageSujet: Re: Esmée (titre provisoire)   Esmée (titre provisoire) Icon_minitimeJeu 1 Nov 2012 - 21:24

Je ne savais pas où mettre cela, alors voilà:
A peine eut-elle le temps de percevoir une lanterne éclairée deux jambes fines postées devant elle qu’elle perdit connaissance.
Je viens d'écrire cette phrase mais elle est très mal dite, je ne sais donc pas comment la reformuler.
Je vous demande donc de l'aide. Cordialement,
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MessageSujet: Re: Esmée (titre provisoire)   Esmée (titre provisoire) Icon_minitimeJeu 1 Nov 2012 - 21:40

Tentes "A peine eut-elle le temps de percevoir deux jambes fines postées devant elle, éclairées à la lueur d'une lanterne, qu'elle perdit connaissance"
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Morrigan
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Morrigan


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MessageSujet: Re: Esmée (titre provisoire)   Esmée (titre provisoire) Icon_minitimeJeu 1 Nov 2012 - 21:42

Pour commencer, je crois que c'est "une lanterne éclairer" (important, parce que j'ai eu du mal à comprendre la phrase à cause de la faute...)

Je peux te proposer :

"Elle eut à peine de le temps d'apercevoir, à la lueur d'une lanterne, deux jambes fines postées devant elle, avant de perdre connaissance."

"Avant qu'elle ne perde connaissance, elle eut à peine le temps d'apercevoir deux jambes fines postées devant elle, éclairées par la lueur d'une lanterne".

Sinon, en respectant beaucoup moins ta phrase de départ, il y a aussi :

"La lueur d'une lanterne éclaira deux jambes fines, juste devant elle. Ce fut tout ce qu'elle eut le temps de voir avant de perdre connaissance".

Etc.

N'hésite pas à changer l'ordre de tes propositions, d'essayer avec des synonymes, et de couper ta phrase, d'en faire plusieurs. Des fois, c'est comme ça que ça vient Wink
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MessageSujet: Re: Esmée (titre provisoire)   Esmée (titre provisoire) Icon_minitimeVen 2 Nov 2012 - 11:41

Merci a tous les deux.
Morrigan, j'ai pris ta 3ème phrase, je trouve que la coupé en deux permet d'aérer le texte.
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MessageSujet: Re: Esmée (titre provisoire)   Esmée (titre provisoire) Icon_minitimeJeu 8 Nov 2012 - 20:17

Bonjour, j'ai écrit la suite de mon histoire, bon ce n'est pas encore beaucoup car en même temps ma soeur et moi faisais une caricature de certains lieux. Quelques avis ? Ah oui j'oubliais, mon personnage a changé de prénom. Esmée j'aimais braiment pas mais alors vraiment pas du tout.

Chapitre 1:
L'air glacial caressait la crinière rousse d'Ambérine, les feuilles jaunies collaient à ses bottines cloutées en cuir. Elle tenait fermement sa valise usée par le temps, un peu perdue au milieu de cette gare extérieure. Prendre un nouveau départ ne l’effrayait pas bien au contraire. Ces derniers mois avaient été très durs mais elle ne comptait pas se laisser abattre. Elle n’avait point été conçue ainsi.
Ses yeux noisette fixaient avec attention l'horloge cuivrée qui parait le quai Trouin. Puis, ils s’en détachèrent pour inspecter les horizons. Seuls trois ou quatre habitants arpentaient le hall. Une vieille femme errait le long des rails en lui lançant quelques regards en coin, très intriguée. Elle portait un drôle de chapeau mauve ainsi qu'une robe à fleurs démodée. Cet endroit semblait abandonné, coupé du monde, figé dans une époque impossible à déterminer.
Esmée avait quitté l’allée B dont les murs étaient ornés de briques de parement, dans l’espoir de trouver rapidement un taxi. Elle remarqua un homme qui se tenait près d'une Talbot London noire. Lui aussi avait une allure étonnante, ses vêtements rongés par les mites dégageaient une odeur d’absinthe. Le quadragénaire la salua d'un bref signe de tête, empoigna les affaires de la jeune fille et lui ouvrit la portière. La charmante rousse répondit à son geste, lui tendit un morceau de papier chiffonné qu’elle serrait entre ses doigts depuis son arrivée et s'assit sur le siège en cuir à l'arrière de la voiture. Son corps se glaça lorsqu'elle croisa dans le rétroviseur intérieur, le regard froid de l'étranger. A première vue, il lui avait semblé sympathique, dorénavant son visage ne lui inspirait que crainte et stupeur à son égard. Sa peau était couverte de cicatrices, comme si la guerre était passée par là et avait ravagé toute chaleur en lui.
A peine venaient-ils de quitter la gare, qu'ils s’engouffraient déjà dans la campagne environnante. Le trajet lui paraissait étonnamment court.
Elle tourna alors la tête vers la fenêtre. Sûrement était-ce dû à son émerveillement pour le paysage des Cornouailles. La bruyère, les collines verdoyantes lui coupaient le souffle, quelques cottages, parfois venaient empiéter sur les vastes plaines. Lorsqu'ils gagnèrent un chemin parsemé de nids de poule, son corps se crispa. Tout sentiment de joie et d'euphorie qui la submergeait auparavant, disparurent en un instant. Un goût amer l'envahit, celui du désespoir.
Soudain ses pupilles s'horrifièrent à la vue d’un troupeau de moutons entièrement décimé. Mais lorsqu'après ouverture de la vitre, elle voulut se pencher de plus près pour examiner la scène, les corps s'étaient volatilisés.
— Les avez-vous vu ? S’affola-elle.
— Qui donc ? répondit l'homme d'un air soupçonneux.
Elle s'enferma de nouveau dans son mutisme par crainte de passer pour une déséquilibrée.Le véhicule s’arrêta devant un portail de fer. Elle tendit un billet à son étrange conducteur et s’empressa de quitter la Talbot. La jeune femme s’avança jusqu’à la grille qui s’ouvrit immédiatement. Le sentier était nappé de boue si bien que ses bottines en furent tachées. La panique l’envahit il n’y avait rien devant elle hormis des arbres qui l’oppressait. Elle avait la sensation que l’ombre de leurs branches s’approchait d’elle pour l’encercler. Elle frissonna, la nuit tombait et elle regrettait d’avoir mis sa robe courte noire en dentelles. Ambérine courut afin d’y échapper mais à peine eut-elle pris son élan qu’elle fut projetée au sol. Ses yeux furent alors aveuglés par un faisceau lumineux qui se dirigeait lentement vers elle. Des bruits de pas résonnèrent, elle ne désirait qu’une chose : s’enfuir. Mais son être refusait de bouger. La lueur d'une lanterne éclaira deux jambes fines, juste devant elle. Ce fut tout ce qu'elle eut le temps de voir avant de perdre connaissance.
Son corps inerte reposait sur un lit étroit. Sa peau de porcelaine était assombrie par les baldaquins de velours rouge qui recouvraient le bois lisse. Une bougie marquait la pièce de zones ombragées. Une voix rauque résonnait dans cette lourde atmosphère :
— En êtes-vous certaine ?
— Oui Madame ! Cependant, elle ne devait pas arriver si tôt. Mademoiselle Ambérine n’est pas encore prête à affronter ce qui l’attend, siffla une minuscule femme entièrement voutée.
— Si le destin en a décidé ainsi, nous ne pouvons nous y opposer. Maintenant, laissons la se reposer.
Les deux femmes quittèrent la chambre, inquiètes du sort que l’avenir leur réserverait.

Chapitre 2
Les rayons du soleil pénétrèrent dans l’appartement encore baigné dans le noir. La porte grinça réveillant la belle endormie.
— Qui est là ? couina-t-elle.
— Veuillez m’excuser Mademoiselle Ambérine, je ne souhaitais pas vous déranger. Je vous apportais votre uniforme, vos vêtements sont à laver, vous étiez dans un sacré état hier soir, répondit une silhouette courbée.
— Nous connaissons-nous ? demanda-t-elle d’un air interrogateur.
— Votre grand-mère et moi étions de bonnes amies autrefois… Passons, préparez-vous, Madame Sophronia vous attends dans son bureau.
— Mais, comment vais-je m’y rendre ? se soucia-t-elle. Hélas la vieille dame avait disparue.
Elle se leva brusquement afin de s’habiller et remarqua qu’un deuxième lit avait été disposé à côté du sien. Elle s’avança près du tas de vêtements parfaitement plié. Sur le gilet gris était gravé d’un fil orange son prénom. Ambérine caressa l’écriture, admirative de ce somptueux travail. Il y a quelques mois, elle n’imaginait pas une seule seconde qu’un tel endroit puisse exister. Dorénavant elle ne savait plus faire la différence entre ce qui lui semblait bien ou mal. Elle se sentait honteuse de penser préférer sa nouvelle vie à tous les bons moments passés avec sa grand-mère.
[b]
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